Vers le milieu du xvie siècle, la fourrure américaine devint, par son abondance et sa qualité, la fin première des voyages atlantiques. À partir des années 1620, la demande de fourrures, de la part des Européens, devint illimitée, les peaux de castor étant les plus recherchées. Grâce au savoir des Premières Nations et à leur connaissance des animaux à fourrure, les coureurs de bois établirent une entreprise commerciale d’importance mondiale, dont l’évolution forme un thème dominant des premiers temps de l’histoire du Canada. La traite des fourrures faisait l’objet de tant de concurrences et de tant de rivalités qu’elle donna naissance au régime des monopoles qui permit de financer les explorations et la colonisation qui s’ensuivirent.
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