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PERRAULT, JOSEPH-FRANÇOIS, homme d’affaires, éducateur, auteur, fonctionnaire, homme politique, journaliste et philanthrope, né le 2 juin 1753 à Québec, fils de Louis Perrault et de Josephte Baby ; le 7 janvier 1783, il épousa à Montréal Ursule Macarty, et ils eurent 12 enfants ; décédé le 5 avril 1844 dans sa ville natale.
Joseph-François Perrault est issu d’une famille de marchands. Son père et ses deux grands-pères, François Perrault* et Raymond Baby, faisaient la traite des fourrures, tout comme un bon nombre de ses oncles, dont François Baby* et Jacques Baby*, dit Dupéront. Il eut cependant pour parrain le seul de ses oncles qui ne fut point du négoce, le chanoine Joseph-François Perrault. Les événements de la fin du Régime français éprouvèrent sa famille. Son père et plusieurs de ses oncles se réfugièrent à Trois-Rivières durant le siège de Québec en 1759. C’est là que, trois ans plus tard, Joseph-François perdit sa mère, qui laissait 8 enfants dont l’aîné n’avait pas encore 11 ans. Revenu à Québec en 1763, son père passa en France pour s’occuper des fourrures qu’il avait expédiées à La Rochelle et confia alors ses enfants à son frère Jacques Perrault*, dit Perrault l’aîné, et à sa belle-sœur, Charlotte Boucher de Boucherville. Les enfants furent mis en pension chez les ursulines et au séminaire de Québec, où ils reçurent l’éducation et l’instruction que dispensaient ces établissements. Joseph-François commença ses études au petit séminaire le 11 octobre 1765. Il y passa certainement six ans, puisqu’on le retrouve en rhétorique en 1770–1771, et il y fit probablement sa première année de philosophie. Mais Joson, comme on l’appelait, n’eut pas le loisir de faire sa dernière année d’études. Son père, qui avait décidé de s’établir en Louisiane, venait de rappeler ses enfants auprès de lui. Joseph-François partit de Québec en bateau le 24 juin 1772 avec deux de ses frères et ses trois sœurs. Après un voyage aux nombreuses péripéties, ils arrivèrent à La Nouvelle-Orléans en janvier 1773. Ils s’initièrent à une nouvelle société et furent un peu choqués des mœurs de ce pays exotique. Joseph-François trouvait que les fils de créoles étaient débauchés, ignorants et paresseux, alors que les Français étaient instruits et bien éduqués. Pour tromper son oisiveté, il travailla à titre gracieux pour un marchand de Bordeaux, en France, établi à La Nouvelle-Orléans.
Louis Perrault n’avait pu accueillir ses enfants à leur arrivée, car des affaires le requéraient à Saint-Louis (St Louis, Missouri). Au printemps de 1773, il demanda à Joseph-François de le rejoindre. Le jeune homme remonta alors le Mississippi jusqu’à Saint-Louis avec l’officier Philippe-François de Rastel de Rocheblave, le père de Pierre. Parvenu à destination, il se mit au travail et déploya une énergie extraordinaire à diriger les affaires en l’absence de son père, à apprendre l’espagnol et à servir même de secrétaire français au gouverneur de la partie espagnole de la Louisiane. Il s’attacha à ces contrées lointaines et en vint à connaître les Indiens, les marchands canadiens, français, anglais et américains.
La conjoncture politique allait changer le cours de la vie de Perrault. La révolution des insurgés américains avait atteint la région des établissements du Mississippi et les Canadiens étaient déchirés entre les groupes qui se faisaient une guerre sans merci. Parti en 1779 pour la Virginie, en passant par le Mississippi et l’Ohio, recouvrer l’argent que devait l’officier américain George Rogers Clark à son père, Perrault n’allait jamais revoir ce dernier. La flottille du jeune homme fut attaquée le 4 octobre par des Indiens au service de l’Angleterre et Perrault fut fait prisonnier, puis emmené à Detroit où il arriva le 3 novembre 1779. Après un trajet marqué de souffrances et de privations, au cours duquel il ne dut la vie qu’à sa bonne forme physique et à la chance, il fut accueilli à Detroit par son oncle Baby, dit Dupéront. En attendant la permission de retourner à Saint-Louis, il mit plusieurs mois à refaire sa santé. Fidèle à son tempérament, il sut s’occuper soit à faire la classe à ses cousins et cousines, soit à étudier la comptabilité dans les livres que lui offrait la bibliothèque de son oncle. Il quitta Detroit en mai 1780 et atteignit Montréal au début de l’été. En juillet, il se rendit à Québec où il passa quelques semaines auprès de ses oncles et tantes Perrault et Baby. Reparti le 30 août, il s’arrêta à Montréal et parvint à Detroit à l’automne. Comme il y avait trop de dangers sur la route de Saint-Louis, il reçut encore l’hospitalité de son oncle Baby, dit Dupéront, et reprit donc pour l’hiver sa fonction de précepteur. En 1781, Baby en fit son agent à Montréal et lui prêta £750 pour qu’il puisse faire des affaires à son propre compte. Après une idylle avec une demoiselle Gamelin et un projet de mariage avec Marie-Appolline Bailly de Messein (qui allait finalement épouser Eustache-Ignace Trottier* Desrivières Beaubien), Joseph-François se maria à Montréal le 7 janvier 1783 avec sa cousine Ursule Macarty, fille d’un commerçant de fourrures. Il l’avait rencontrée au pays des Illinois. Au moment du mariage, elle avait 16 ans et lui, 29. Quatre mois plus tard, Joseph-François perdait son père. Il se rendit en Virginie l’année suivante pour tenter une fois de plus de recouvrer l’argent prêté à Clark, mais en vain.
De retour à Montréal, Perrault s’occupa de son commerce de détail mais, à cause de la concurrence trop forte, il dut abandonner en 1787. Il enseigna alors la tenue de livres, traduisit des ouvrages de droit, prépara des factums pour des particuliers, s’occupa aussi de théâtre avec Louis Dulongpré et Pierre-Amable De Bonne*. En 1790, il entra en apprentissage au bureau de l’avocat Pierre Mézières, tout en continuant les nombreuses activités qui lui permettaient d’entretenir les siens. De temps à autre, il écrivait à Québec pour solliciter un emploi auprès du gouverneur. À bout de ressources et n’ayant pu terminer son apprentissage de cinq ans à cause de la mort de Mézières, il présenta en 1794 une pétition à la chambre d’Assemblée pour qu’elle lui permette néanmoins de pratiquer le droit. Un projet de loi fut déposé en ce sens, mais Perrault n’eut pas gain de cause. Toutefois, en 1795, grâce aux bons offices de son ami le juge De Bonne, il fut nommé greffier de la paix et protonotaire à la Cour du banc du roi à Québec. Une autre vie allait commencer.
Installé à Québec, Perrault se fit remarquer par son zèle et sa capacité de travail. Il cumula bientôt les charges de greffier de la paix et de protonotaire à la Cour du banc du roi et celle de gardien des archives d’état civil du district de Québec. En juillet 1796, il fut élu député de Huntingdon. Mais on ne le vit guère à la chambre, car il consacrait le meilleur de son temps à ses nombreuses occupations administratives. Tout semblait aller pour Perrault, qui s’était acheté une propriété, l’Asile champêtre, du côté nord du chemin Saint-Louis, jusqu’à ce qu’il ait la douleur de perdre sa femme, le 23 avril 1800.
Réélu député cette année-là, Perrault participa cette fois de façon très active à la vie parlementaire. En 1801, il déposa un projet de loi sur l’éducation afin de faire opposition à celui qui visait la création de l’Institution royale pour l’avancement des sciences et dont discutait la chambre. Son projet fut rejeté et la chambre put reprendre les débats sur la loi de l’Institution royale et l’adopter. Perrault travailla dans sept comités en 1801, dont l’un préparait un premier plan de maisons de correction pour les différents districts, et il collabora à un second projet sur la même question l’année suivante. Même s’il s’était illustré à l’Assemblée, il fut défait aux élections de 1804. Comme le gouvernement n’avait pas donné suite aux vœux des comités sur les maisons de correction, Perrault reprit la question en proposant le plan d’une maison de réforme qui serait doublée d’une exploitation agricole afin de donner un moyen de subsistance aux délinquants. Il engagea en 1807 une violente polémique avec Pierre-Stanislas Bédard* dans la Gazette de Québec. La nomination des officiers de milice en fut le prétexte, mais la vraie raison reposait sur le fait que Perrault se montrait en faveur de l’administration britannique, tandis que Bédard s’y opposait. En 1808, il se présenta de nouveau aux élections, dans Huntingdon, sans plus de succès. Il eut alors à faire face à l’opposition du Canadien qui le qualifia de « dangereux individu pour le gouvernement et les Canadiens » et de « suppôt » du juge De Bonne. Perrault alla jusqu’à défiler dans les rues de Québec et à se battre contre les hommes de Jean-Antoine Panet*, finalement élu dans Huntingdon. Il connut encore la défaite aux élections de 1810, cette fois dans la circonscription de Québec. Tout en remerciant ses électeurs, il fustigea « les Congréganistes, Sacristains et Bedeaux des ÉGLISES ROMAINES » qui, disait-il, avaient voté contre lui, alors que « les membres et serviteurs des Églises PROTESTANTES » l’avaient soutenu.
D’autre part, en 1816, l’assemblée annuelle des souscripteurs pour le soutien d’écoles gratuites, dont le mouvement avait été créé à Londres et à Québec en 1814, élisait Perrault au comité de direction. Il refusa la charge mais promit d’aider le comité de sa bourse et de sa personne. En 1808, il était devenu membre de la Société littéraire de Québec, en compagnie de son fils aîné Joseph-François-Xavier. Il s’était aussi associé à la franc-maçonnerie, sans qu’on puisse préciser à quel moment. Élu second grand surveillant de la Provincial Grand Lodge of Lower Canada en 1812, il devint premier surveillant six ans après et grand maître provincial adjoint en 1820. Quatre ans plus tôt, il avait fondé une loge à Québec, les Frères canadiens, à titre de maître avec le notaire Michel Berthelot et Joseph Leblond. En 1822, il était inscrit comme « ancien grand officier ».
Tous les efforts que Perrault avait déployés dans le domaine, scolaire depuis 1801 allaient tout à coup porter fruit. Ainsi, en 1821, un groupe de citoyens sous la direction de Perrault fondèrent la Société d’éducation du district de Québec, et il en fut le président. On avait établi cette société en vue d’assurer l’instruction gratuite des enfants pauvres de la ville, qui en aurait compté près de 1 000 à ce moment-là. Lord Dalhousie [Ramsay], Mgr Joseph-Octave Plessis*, le clergé et de nombreux autres notables de Québec lui avaient accordé leur appui. Une souscription publique fut organisée et les directeurs de la société demandèrent des subsides à la chambre d’Assemblée, qui les lui accorda jusqu’en 1846. L’école ouvrit avec 90 enfants et elle allait en compter 415 en 1833, filles et garçons, Canadiens et Irlandais. En 1823, Perrault créait une autre société pour les enfants pauvres, la Société de l’école britannique et canadienne du district de Québec, où aucun enseignement religieux n’était prévu, sauf la lecture de la Bible le samedi. Établie rue des Glacis, au faubourg Saint-Jean, l’école se transporta ensuite au faubourg Saint-Roch. En 1837, elle aurait reçu depuis sa fondation 2 360 enfants des deux sexes et préparé 46 maîtres capables d’enseigner d’après le système de Joseph Lancaster, dont Perrault s’était fait le plus grand propagandiste ; il avait de plus organisé les écoles gratuites pour les enfants pauvres suivant ce système d’enseignement mutuel.
Le fait que Perrault ait été à la direction des deux sociétés d’éducation à partir de septembre 1823 avait dû lui susciter des difficultés auprès de ses collègues francophones et anglophones. Et il avait contre lui Mgr Jean-Jacques Lartigue qui n’aimait ni l’Institution royale, ni l’école de la société britannique et canadienne, « école biblique » disait-il, ni le système de Lancaster. Perrault quitta la Société d’éducation du district de Québec en 1825 puis, trois ans plus tard, donna sa démission à la Société d’école britannique et canadienne de Québec. Cette seconde démission fut suivie d’un autre projet d’éducation. Dès 1829, Perrault construisit une école pour les garçons au faubourg Saint-Louis. Bénite le 29 avril 1830, elle ouvrit ses portes à 229 enfants, dont 169 Canadiens et 60 Irlandais. Il bâtit ensuite une école pour les filles, non loin de l’école des garçons. Le cours élémentaire était fondé sur l’enseignement mutuel, avec un maître et une maîtresse, assistés de moniteurs et de monitrices. Perrault voulait en plus donner une instruction pratique aux enfants de ses écoles : aux garçons, une formation agricole, aux filles, des leçons de tissage, de filage et de tricotage. Il avait même songé à créer une école normale dans les deux établissements scolaires, et il n’offrait l’enseignement religieux qu’à ceux qui le demandaient. En 1832, il fonda, sur les bords de la rivière Saint-Charles, une école pratique d’agriculture, dont il confia la direction à Amury Girod. Encore là, il voulait y joindre une école normale, mais il dut cependant fermer l’établissement après une année, car le coût était bien au-dessus de ses moyens. Au même moment, il entreprit de rédiger un véritable projet d’organisation scolaire pour le Bas-Canada, qu’il publia dans la Gazette de Québec du 3 octobre 1833. Ce projet souleva tous les bien-pensants contre lui, Mgr Lartigue le premier, parce qu’il prêchait l’école gratuite et obligatoire pour tous. En avril 1836, à la suite de l’adoption du projet de loi qui visait à mettre sur pied des écoles normales à Québec et à Montréal, Perrault offrit ses services au comité de régie de l’École normale de Québec, mais sans résultat. L’année suivante, il dut fermer ses deux écoles du faubourg Saint-Louis, car il n’avait plus les moyens de les soutenir et la chambre d’Assemblée avait cessé de lui verser des subsides.
Perrault demeure un personnage énigmatique. C’est d’abord un homme que les épreuves n’ont pas épargné sur le plan personnel, mais qui fut un père et un grand-père exemplaire, un citoyen sur qui on pouvait compter et qui, ne sachant rien refuser, donnait son argent et rendait service à ses amis. Gentil et affectueux dans l’intimité, Perrault avait acquis une façon de vivre originale. Levé à quatre ou cinq heures le matin selon la saison, il écrivait durant trois ou quatre heures et partait ensuite pour le palais de justice où sa ponctualité était proverbiale. Le protonotaire avait développé des habitudes de travail ordonnées que les avocats devaient scrupuleusement respecter. Il semble qu’il ait réservé au palais ses sautes d’humeur et parfois même une violence certaine dans le propos, ce qui ne l’empêchait pas d’avoir à d’autres moments des réparties pleines de finesse et d’humour. Rentré chez lui pour le repas du midi, il consacrait ses après-midi et ses soirées à ses affaires personnelles : visiter les écoles, rédiger des textes, recevoir des amis. Il se mettait invariablement au lit à neuf heures.
Nommé fonctionnaire grâce aux bons offices de son ami De Bonne, franc bureaucrate, Perrault était en quelque sorte prisonnier de sa situation et il se rangea du côté du parti des bureaucrates à compter de 1795. À l’automne de 1806, il contribua avec De Bonne et Jacques Labrie* à la création du Courier de Québec, bihebdomadaire vivement opposé au parti canadien et à son journal le Canadien. Perrault collabora au Courier de Québec jusqu’à ce qu’il cesse de paraître en décembre 1808. Lorsque le Vrai Canadien, ce journal très progouvernemental qui ne dura qu’un an, fut fondé à Québec en 1810, Perrault y prit part. Durant les années 1830, Perrault aurait plutôt été du côté des modérés. Il proposa même des réformes dans une brochure parue à Québec en 1832 sous le titre de Moyens de conserver nos institutions, notre langue et nos lois. Il n’acceptait cependant pas la prise des armes.
Le grand-père Perrault, comme on appelait déjà Joseph-François Perrault vers 1820, était l’un des grands notables de Québec. Catholique pratiquant, il n’omettait aucun de ses devoirs de chrétien et veillait à ce que son entourage en fasse autant. Mais il était en même temps partisan déclaré, dans ses projets et ses réalisations scolaires, de la neutralité religieuse. Et ce qu’il a donné en argent et payé de sa personne pour l’éducation entre 1820 et 1837 fait de lui un philanthrope au sens propre de son époque. Cette philanthropie lui était certes inspirée par l’amour de son pays, mais encore par l’idéal qu’il s’était fait de rapprocher les grands groupes qui se développaient au Bas-Canada, les Canadiens, les Anglais, les Écossais et les Irlandais, les catholiques et les protestants. Son appartenance à la franc-maçonnerie, qu’aucun de ses biographes n’a signalée, pourrait expliquer son ardeur à promouvoir l’éducation des pauvres. Reconnu comme le père de l’éducation du peuple canadien, titre que le Journal de Québec lui accordait dans sa notice nécrologique, il a été de plus rattaché aux origines de l’enseignement laïque par un de ses biographes, Jean-Jacques Jolois. Ce dernier a encore affirmé que Perrault avait été étranger à son temps. Mais, même si les gens de l’époque ne l’ont pas compris ou accepté, il fut l’un de ceux qui ont le plus fortement participé à la vie publique, politique, sociale et éducative du Bas-Canada. Il connut une activité extraordinaire jusqu’à la veille de sa mort, survenue dans son sommeil le 5 avril 1844.
Il existe un fonds Joseph-François Perrault aux ANQ-Q, sous la cote P1000-79-1623. On y trouve une série de lettres reçues par Perrault pendant l’automne de 1833.
Les occupations de fonctionnaire, d’homme politique et d’éducateur de Perrault ont été accompagnées d’une œuvre écrite qu’il a poursuivie de 1789 à 1839 et qui comprend une bonne trentaine de publications, des articles dans les journaux de Québec et neuf manuscrits. Dix de ses livres et cinq manuscrits comptent plus de 100 pages. Il s’agit d’une œuvre essentiellement pédagogique, faite de traductions, de compilations et de résumés d’ouvrages parus en Europe. Pour une liste détaillée des publications de Perrault, voir Réginald Hamel et al., Dictionnaire pratique des auteurs québécois (Montréal, 1976) et Jean-Jacques Jolois, J.-F. Perrault (1753–1844) et les Origines de l’enseignement laïque au Bas-Canada (Montréal, 1969). [c. g.]
ANQ-M, CE1-51, 7 janv. 1783.— ANQ-Q, CE1-1, 2 juin 1753, 8 avril 1844.— ASQ, Fichier des anciens ; mss, 104–110.— B.-C., chambre d’Assemblée, Journaux, 1793–1794 : 225–227, 293 ; 1795 : 186, 218–220 ; 1801 : 280.— « Quatre lettres inédites de Joseph-François Perrault », L.-P. Cormier, édit., Rev. de l’univ. Laval, 17 (1962–1963) : 508–519.— Le Canadien, mai-juin 1808.— La Gazette de Québec, 14 mai 1795, 16 oct. 1806, 10, 17, 24 sept., 1er oct. 1807, 7 juill. 1808.— Le Journal de Québec, 9, 11 avril 1844.— Hare et Wallot, les Imprimés dans le B.-C.— L.-P. Audet, le Système scolaire, 3 : 57–61 ; 5 : 79–80 ; 6 : 194–236.— Prosper Bender, Old and new Canada, 1753–1844 : historic scenes and social pictures or the life of Joseph-François Perrault (Montréal, 1882).— P.-B. Casgrain, la Vie de Joseph-François Perrault, surnommé le père de l’éducation du peuple canadien (Québec, 1898).— M.-A. Perron, Un grand éducateur agricole : Édouard-A. Barnard, 1835–1898 ; essai historique sur l’agriculture de 1760 à 1900 ([Montréal], 1955).— J.-E. Boucher, « The father of Canadian education, J.-F.-X. Perrault, deputy gd. master Lower Canada G.L. ; a talk before the Masonic Study Club », Masonic Light (Huntingdon, Québec), 3 (1949) : 76–84, 105–106.— P.-B. Casgrain, « Joseph-François Perrault », BRH, 5 (1899) : 175–176 ; « Nos institutions, notre langue et nos lois », 4 (1898) : 181–182.— Marine Leland, « Joseph-François Perrault : années de jeunesse, 1753–1783 », Rev. de l’univ. Laval, 13 (1958–1959) : 107–115, 212–225, 417–428, 529–534, 630–639, 689–699, 804–820.
Claude Galarneau, « PERRAULT, JOSEPH-FRANÇOIS (1753-1844) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/perrault_joseph_francois_7F.html.
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Auteur de l'article: | Claude Galarneau |
Titre de l'article: | PERRAULT, JOSEPH-FRANÇOIS (1753-1844) |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1988 |
Année de la révision: | 1988 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |