De fourrures et de blés : subsistance et économie

Titre original :  The Metis - Environment / Housing

Provenance : Lien


À partir des années 1820, plusieurs habitants de la Rivière-Rouge, dont le fermier, meunier et leader métis Louis Riel père, ont tenté de mettre fin au monopole commercial de la Hudson’s Bay Company dans la colonie. Leurs efforts ont été récompensés en 1849, au procès pour traite illégale de Pierre-Guillaume Sayer, comme le relate la biographie de ce dernier :

Le jury rendit un verdict de culpabilité mais recommanda la clémence en alléguant que Sayer avait cru sincèrement que les Métis avaient la permission de faire librement la traite. Ballenden accepta la recommandation et libéra Sayer. Sur ce, Riel déclara que le verdict équivalait à un abandon du monopole de la Hudson’s Bay Company, point de vue immédiatement repris par les Métis rassemblés à l’extérieur du palais de justice, qui lancèrent : « Le commerce est libre ! » Ils avaient raison : la Hudson’s Bay Company ne chercha plus à maintenir son monopole et entreprit de faire une dure concurrence aux trafiquants indépendants. Le procès de Sayer marqua donc la fin d’une époque dans l’Ouest canadien.

 

L’évêque Joseph-Norbert Provencher s’est impliqué pleinement dans le développement de la colonie et notamment dans l’amélioration de l’agriculture :

Dans le domaine agricole, Provencher encouragea la culture et l’élevage, et s’occupa de faire venir des semences et du bétail du Bas-Canada et des États-Unis. Il mit sur pied « une école d’industrie » de tissage en 1838 pour exploiter la laine des moutons introduits dans la colonie et la laine du bison des plaines.

 

Pour en apprendre davantage sur différents aspects du développement économique de la colonie entre 1812 et 1870, nous vous invitons à consulter les listes de biographies qui suivent.

Traite des fourrures et lutte pour la libre concurrence commerciale (1821–1870)

Apport du numéraire à l’économie locale