WEST, JOHN, missionnaire de l’Église d’Angleterre, éducateur et auteur, né en novembre 1778 à Farnham, Surrey, Angleterre, et baptisé le 18 décembre, fils de George West et d’Ann Knowles ; le 2 octobre 1807, il épousa à Wethersfield, Angleterre, Harriet Atkinson, et ils eurent 12 enfants ; décédé le 21 décembre 1845 à Chettle, Angleterre.
Comme John West était le fils d’un pasteur anglican, l’habitude de la vie presbytérale et la nécessité de s’assurer un état digne d’un gentleman influèrent probablement sur le choix de sa carrière et sur son éducation. West marcha sur les traces de son frère aîné : diacre le 13 décembre 1804, ordonné ministre le 21 septembre 1806, il obtint le 8 juin 1809 une maîtrise ès arts du St Edmund Hall, à Oxford. Après son ordination, il remplit des fonctions vicariales dans des paroisses du comté d’Essex, où il se lia d’amitié avec le rector évangélique Henry Budd. On ne lui confia un bénéfice permanent qu’au début de 1820, quand on le nomma rector de Chettle, dans le Dorset. À cette époque cependant, il semble que West avait adopté la manière de penser du mouvement évangélique, et il avait déjà offert de servir la Church Missionary Society en pays de mission.
Apparemment, c’est Benjamin Harrison, administrateur de la Hudson’s Bay Company et membre fondateur de la Church Missionary Society, qui procura à West un emploi d’aumônier au sein de la Hudson’s Bay Company en 1819. Comme le comité londonien de cette compagnie prévoyait que la guerre commerciale qu’elle livrait à la North West Company se terminerait par la fusion des deux entreprises (elle allait se réaliser en 1821), il voulait permettre aux employés excédentaires ou retraités des deux compagnies, ainsi qu’aux jeunes orphelins sang-mêlé et à toute personne de la communauté protestante de l’Ouest, de satisfaire leurs besoins spirituels dans la colonie de la Rivière-Rouge (Manitoba). Un aumônier engagé par la Hudson’s Bay Company y établirait des écoles, dispenserait l’enseignement religieux et assumerait les responsabilités de pasteur. L’affectation de West à la Rivière-Rouge témoigne aussi de la volonté d’Andrew Colvile et de John Halkett*, exécuteurs testamentaires de lord Selkirk [Douglas*] et membres du comité de Londres, d’assurer le progrès de cette colonie. De plus, le comité pensait pouvoir obtenir l’appui financier de l’une des sociétés missionnaires si l’évangélisation s’étendait aussi aux enfants indiens de la région de la Rivière-Rouge.
Premier missionnaire protestant à visiter Rupert’s Land, West s’embarqua pour cet endroit le 27 mai 1820 avec l’instituteur George Harbidge ; il laissait derrière lui son épouse et des enfants en bas âge, mais avait, semble-t-il, l’intention de retourner les chercher une fois sa mission bien assise. West s’attarda sur les objectifs des évangéliques dans les missions créées en faveur des autochtones non chrétiens plutôt que sur ses fonctions d’aumônier de la Hudson’s Bay Company ; il écrivit d’ailleurs dans son journal que la compagnie lui avait donné l’ordre « de [s’]établir dans la colonie de la Rivière-Rouge et, avec l’appui de la Church Missionary Society, [...] de tenter d’instruire les autochtones et d’améliorer leur condition ». Dès son arrivée à York Factory (Manitoba) en août, il visita les Indiens et constata que le nombre d’enfants orphelins, sang-mêlé et autochtones, était très élevé. Il s’empressa alors d’établir un plan dont le but était de venir en aide aux enfants indigents et d’assurer leur instruction par le moyen d’écoles qu’on créerait dans la colonie de la Rivière-Rouge. Il remit ce plan à William Williams, gouverneur résidant de la Hudson’s Bay Company, pour qu’il le soumette au comité de Londres, mais on n’y donna pas suite. Comme West était convaincu que la meilleure façon de christianiser la région était de convertir les enfants autochtones, il finit par obtenir qu’on lui confie un jeune Indien d’York Factory qui l’aiderait à l’école qu’il se proposait de mettre sur pied à la Rivière-Rouge. À Norway House, il prit sous sa responsabilité un autre jeune orphelin, un Cri des Marécages, plus tard baptisé sous le nom de Henry Budd*. Pendant tout son séjour à Rupert’s Land, West recueillit ainsi des garçons [V. Thomas Hassall ; Charles Pratt*] ; même si leur nombre ne fut pas élevé, il déclara avoir été l’initiateur de la pratique selon laquelle les « Indiens nord-américains de ces régions se sépar[aient] de leurs enfants pour qu’ils puissent être élevés dans la foi et le savoir des Blancs ».
West arriva à la Rivière-Rouge en octobre 1820 et, dès le mois suivant, ouvrit une école à Kildonan (Winnipeg), dans une cabane en rondins, pour pouvoir évangéliser les Indiens de la région. Les habitants de la colonie voisine de la Rivière-Rouge se mirent à y envoyer leurs enfants, ce qui amena une certaine réorientation de l’école afin de répondre aux besoins de la communauté permanente de la colonie. À ses élèves, West parlait longuement de « civilisation » et de christianisme. Il commença aussi à élaborer un plan d’études religieuses et pratiques qui prévoyait l’enseignement des arts ménagers aux filles et de l’horticulture et de l’agriculture aux garçons. West voulut donner la même formation aux enfants sang-mêlé de langue crie, mais il ne réussit pas à obtenir l’appui financier suffisant.
West avait commencé à exercer son ministère à la Rivière-Rouge à une époque cruciale. La haine et la méfiance nées de la violence qui avait cours depuis une décennie dans la traite des fourrures ne s’étaient pas estompées entièrement et avaient créé un malaise dans la colonie hétérogène. Les frustrations qu’engendraient des récoltes incertaines, la peur d’une attaque des Sioux ou la crainte de voir ces derniers faire obstacle à la chasse aux bisons, aliment de base des Indiens et des colons, de même que la difficulté d’adapter les valeurs sociales d’un groupe fondé sur la traite des fourrures à une communauté de colons, se traduisirent par un conflit entre ceux-ci et la Hudson’s Bay Company au sujet de ses tentatives pour lutter contre la traite illégale. Dans ce conflit, West adopta avant tout une attitude de neutralité, mais sa situation exigeait de l’ingéniosité et du tact, et il ne fut pas assez souple pour modifier les pratiques de l’Église d’Angleterre de façon qu’elles conviennent à ses ouailles. Les fidèles assistaient régulièrement aux offices et les élèves fréquentaient l’école de jour et une école du dimanche créée à Upper Fort Garry (Winnipeg) à l’intention des épouses indiennes et des enfants indiens plus âgés, mais les rapports entre le missionnaire et sa congrégation composite devinrent tendus à cause de la nature de ses sermons et de ses principes très stricts quand il s’agissait d’admettre quelqu’un à la communion. Nicholas Garry*, l’un des administrateurs de la Hudson’s Bay Company, écrivit plus tard que « West n’[était] pas un bon prédicateur ; malheureusement, il essa[yait] d’improviser ses sermons à partir de notes – un art qu’il ne poss[édait] pas –, [et] ses discours [étaient] décousus et mal faits. De plus, il se tromp[ait] lorsqu’il pens[ait] susciter le repentir chez ses fidèles en leur reprochant leurs fautes sur un ton sévère et plein de sous-entendus. » Même si les évangéliques comme West ne croyaient pas possible de libérer une société de pécheurs de tous ses maux temporels, ils maintenaient qu’aucun compromis n’était possible dans le cas de fautes intentionnelles qui contrevenaient d’une façon claire à la loi divine. Il condamna par exemple le mariage à la façon du pays, car il le considérait comme une institution immorale qui minait la société. Pour se soustraire à de nouveaux blâmes, bon nombre de fonctionnaires des postes de la Hudson’s Bay Company et beaucoup de colons, parmi les plus importants de la Rivière-Rouge, officialisèrent leur union, parfois à contrecœur.
Dans la colonie, certains groupes avaient particulièrement de la difficulté à suivre West. Les presbytériens d’origine écossaise, à qui lord Selkirk avait promis leur propre ministre, étaient mécontents de voir West se montrer inflexible dans sa façon d’utiliser la liturgie anglicane. Il est d’ailleurs manifeste que West n’était pas reçu aussi chaleureusement que le serait son successeur, David Thomas Jones, qui sut faire des visites pastorales profitables et tenir compte des désirs des presbytériens. Avec les colons d’origine suisse et ceux qui venaient du régiment de De Meuron, West ne connut pas plus de succès. Ainsi il offensa tout le monde en refusant, un jour, de baptiser un enfant illégitime. À l’exception de plusieurs visites agréables qu’il aurait faites au chef Peguis*, le pasteur négligea les Sauteux du ruisseau Netley. Il commença cependant à apprendre une langue indienne (on ignore laquelle) pendant son séjour dans la colonie. West ne s’immisça pas dans les affaires des missionnaires catholiques Sévère Dumoulin* et Thomas-Ferruce Picard* Destroismaisons, qui signalaient ses déplacements à leurs supérieurs, Joseph-Norbert Provencher* et Joseph-Octave Plessis*. Le fait qu’il distribua des bibles françaises et la nouvelle de son intention d’apprendre le français avec Destroismaisons firent craindre qu’il puisse vouloir dépasser les frontières religieuses qu’il avait été convenu de tracer à la Rivière-Rouge, mais il ne résulta rien d’autre de ses efforts.
West connut donc plus ou moins de succès à la Rivière-Rouge parce qu’il concentrait tous ses efforts sur les Indiens et voulait que son action porte sur tout Rupert’s Land, et non pas seulement sur la colonie. Pour étendre le territoire où il exerçait son ministère, West se rendit en carriole à Brandon House et au fort Qu’Appelle (Fort Qu’Appelle, Saskatchewan) au début de 1821 ; ses déplacements les plus importants furent toutefois ses visites à York Factory durant les mois d’été de 1821, 1822 et 1823. Avec la collaboration de Nicholas Garry, West y fonda en 1821 une succursale de la Bible Society, grâce à une aide pécuniaire substantielle des fonctionnaires de la Hudson’s Bay Company, réunis à cette occasion. L’année suivante, West exulta quand il apprit que pour seconder ses efforts la Church Missionary Society verserait de l’argent et enverrait Elizabeth Bowden, institutrice compétente et fiancée de George Harbidge, enseigner aux jeunes Indiennes de la Rivière-Rouge et se charger de leur surveillance. Quand John Halkett, l’un des membres du conseil d’administration de la Hudson’s Bay Company, vint à la Rivière-Rouge pour convaincre les colons, au bord de la mutinerie, de ne pas quitter la colonie, West l’accompagna à Pembina (Dakota du Nord), puis à York Factory ; devant cet interlocuteur bien disposé à l’écouter, il insista sur les intérêts de sa vaste mission. Pendant son séjour à York Factory en 1822, West rencontra les membres de l’expédition nordique du capitaine John Franklin ; ce dernier, qui explorait l’Arctique depuis 1819, l’encouragea à aller exercer son action missionnaire plus loin au nord, chez les Inuit du fort Churchill (Churchill). L’été suivant, West fit à pied un aller et retour d’York Factory au fort Churchill.
Dès 1822, les membres du conseil du département du Nord de la Hudson’s Bay Company commencèrent à craindre que la traite des fourrures ne souffre des efforts que déployait West afin que l’on appuie son projet d’établir des écoles pour les Indiens depuis la Rivière-Rouge jusqu’au Pacifique et pour attirer les autochtones dans la colonie de la Rivière-Rouge. Le gouverneur George Simpson* se fit leur porte-parole en s’objectant, pour des raisons d’ordre pratique, au ravitaillement de missions permanentes. West ne voulut cependant pas accepter de compromis ni reconnaître qu’il avait besoin du soutien du conseil aussi bien que de celui du comité de Londres. Il continua donc d’insister pour que l’on observe rigoureusement le dimanche et de lutter contre l’ivrognerie. Il aurait même menacé Simpson pour qu’il use de son influence auprès du comité de Londres afin que l’on interdise la consommation d’alcool, ce qui amena le gouverneur à lui reprocher d’être « porté à se mêler trop librement de politique ». Dans le contexte de la traite des fourrures, où l’alcool jouait un rôle commercial, cérémoniel et thérapeutique important, on ne pouvait écarter à la légère les menaces de West. La nomination prévue du pasteur au Conseil d’Assiniboia ne fut pas confirmée avant la fin de son séjour dans la colonie.
En juin 1823, West s’embarqua pour l’Angleterre ; son absence devait être temporaire, mais le comité de Londres mit fin à son engagement au début de l’année suivante. Si sa situation à Rupert’s Land s’était détériorée à ce point, c’est autant à cause de son tempérament de militant et de son incapacité à faire des concessions que des circonstances moins que favorables auxquelles il dut faire face dans la colonie et de la politique encore indéterminée de la Hudson’s Bay Company en ce qui concernait les missions. Le fait que ses fonctions d’aumônier et de missionnaire de la Church Missionary Society étaient mal définies ajouta aussi à ses difficultés. Néanmoins, en mettant l’accent sur le travail missionnaire auprès des Indiens et sur tout le territoire de Rupert’s Land, West fut l’initiateur de cette coutume de former des garçons autochtones pour qu’ils propagent la foi chrétienne et il laissa à ses successeurs, entre autres Jones, John Macallum et William Cockran*, une mission anglicane qui avait déjà pris forme.
En 1824, West fit paraître son Journal, dans lequel il faisait connaître au public son expérience missionnaire. Réimprimé en 1827, l’ouvrage comprenait cette fois le compte rendu d’un voyage qu’il fit en 1825–1826 dans le cadre d’une enquête pour la British and Foreign Bible Society et la New England Company [V. Oliver Arnold* ; Molly Ann Gell*]. Son itinéraire comprenait des visites à New York, à Boston et dans la mission de la New England Company à la rivière Kennebecasis, au Nouveau-Brunswick ; il fit aussi un bref séjour à Fredericton et à Annapolis Royal, en Nouvelle-Écosse. C’est en partie son rapport, dans lequel il critique la conduite peu édifiante et l’avidité des Blancs responsables des activités de la New England Company au Nouveau-Brunswick et où il apparaît découragé par la foi inébranlable des Indiens convertis au catholicisme, qui poussa la compagnie à mettre fin à son action dans cette région en 1826. En voyageant à l’intérieur des terres depuis Albany, dans l’état de New York, West put observer les activités missionnaires des méthodistes et de la Society for the Propagation of the Gospel in Foreign Part, et il recommanda à la New England Company d’envoyer un missionnaire anglican se fixer parmi les Agniers de la rivière Grand [V. Robert Lugger].
En Angleterre, John West reprit sa fonction de rector à Chettle et, en 1834, il eut en plus la charge de la paroisse de Farnham, dans le Dorset. Il continua de s’intéresser vivement aux missions de l’Amérique du Nord britannique et revint au Canada en 1828 pour aider à raviver l’intérêt pour les sections canadiennes de la British and Foreign Bible Society. West s’occupa aussi des travailleurs agricoles qui immigraient en Nouvelle-Galles du Sud (Australie) et joua un rôle important dans la création d’une National School en Angleterre. En 1834, il devint l’aumônier personnel du baron Duncannon, l’un des auteurs du Reform Bill de 1831. Pendant les dernières années de sa vie, il fit partie d’un groupe de ministres et de gentlemen aux idées réformistes qui fondèrent une école près de Chettle pour instruire les bohémiens et leur apprendre un métier. West, qui mourut en décembre 1845, laissait quatre fils et deux filles.
L’auteur désire remercier M. Jack Bridcut, de Farnham, Surrey, Angl., et M. Ian H. S. Stratton, de Salisbury, Angl., pour l’aide qu’ils lui ont apportée. [r. a. w.]
John West est l’auteur de : The substance of a journal during a residence at the Red River colony, British North America ; and frequent excursions among the north-west American Indians, in the years 1820, 1821, 1822, 1823 (Londres, 1824) ; la seconde édition, publiée à Londres en 1827, contient A journal of a mission to the Indians of the British provinces, of New Brunswick, and Nova Scotia, and the Mohawks, on the Ouse, or Grand River, Upper Canada ; ce journal parut séparément la même année. Ses autres ouvrages sont : A brief memoir of William B — — — [...] with some remarks on the nature of true religion (2e éd., Blandford, Angl., 1839) ; Memoir of Mrs. John West, who died at Chettle, Dorset, March 23, 1839 (2e éd., Londres, 1842), dont une quatrième édition fut publiée à Londres, en 1866, accompagnée de A brief biographical notice of the author.
GRO (London), Death certificate, John West, 21 déc. 1845.— PAM, HBCA, A.1/52 : fos 39–39d ; A.5/6 : 194 ; A.5/7 : fos 128, 131d ; p. 236 ; A.10/2 : fos 398–399, 404–405 ; B.235/a/5, 13 mars 1823 ; D.4/3 : fos 74–74d, 76d–77 ; D.4/8 : fo 15d ; P337, files 4–8 ; P2543, particulièrement E. J. Lawson, « The unfulfilled : a study of John West, his family, friends and times, 1778–1845 » (copie dactylographiée).— Surrey Record Office (Guildford, Angl.), Reg. of baptisms for the parish of Farnham, 18 déc. 1778.— Univ. of Birmingham Library, Special Coll. (Birmingham, Angl.), Church Missionary Soc. Arch., C, C.l/L.1, 1821–1824 ; C.1/M.1, nos 3–5, 10–11, 13 ; C.1/O, corr. and journal of John West, 1822–1823 (mfm aux APC).— Canadian north-west (Oliver), 1 : 225, 638.— Church Missionary Soc., Proc. for Africa and the East (Londres), 1819–1824. — Documents relating to northwest missions, 1815–1827, G. L. Nute, édit. (St Paul, Minn., 1942).— Nicholas Garry, « Diary of Nicholas Garry, deputy-governor of the Hudson’s Bay Company from 1822–1835 : a detailed narrative of his travels in the northwest territories of British North America in 1821 [...] », F. N. A. Garry, édit., SRC Mémoires, 2e sér., 6 (1900), sect. ii : 139–140, 157.— Gentleman’s Magazine, janv.–juin 1839 : 554 ; janv.–juin 1846 : 213–214.— HBRS, 3 (Fleming).— George Simpson, Fur trade and empire : George Simpson’s journal [...] 1824–1825, introd. de Frederick Merk, édit. (Cambridge, Mass., 1931).— Sarah Tucker, The rainbow in the north : a short account of the first establishment of Christianity in Rupert’s Land by the Church Missionary Society (Londres, 1851).
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Richard A. Willie, « WEST, JOHN », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/west_john_7F.html.
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Auteur de l'article: | Richard A. Willie |
Titre de l'article: | WEST, JOHN |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1988 |
Année de la révision: | 1988 |
Date de consultation: | 1 décembre 2024 |