McKAY, JOHN RICHARDS, employé de la Hudson’s Bay Company, né dans le Rupert’s Land, probablement le 10 août 1792, aîné des enfants de John McKay et de Mary Favell ; épousa en premières noces Harriet Ballenden dont il eut sept fils et cinq filles, et en secondes noces, Catherine White dont il eut un fils et deux filles ; inhumé dans la paroisse St Clements, Mapleton (Man.), le 11 décembre 1877.

On envoya John Richards McKay étudier en Angleterre et il revint à Albany Factory en 1808 avec un emploi de commis aux écritures dans la Hudson’s Bay Company. Plus tard, il rejoignit son père à Brandon House et fut auprès de lui au moment de sa mort en 1810. Au cours des 14 années suivantes, il servit dans divers postes de la compagnie. Après la destruction en 1815 de Qu’Appelle House par la North West Company, la Hudson’s Bay Company envoya McKay reconstruire ce poste, mais si forte fut l’opposition des Nor’Westers du poste voisin, dirigé par Alexander Macdonell*, que l’officier supérieur de McKay, James Sutherland*, vint à son secours. À l’époque de la fusion de la Hudson’s Bay Company et de la North West Company, McKay était en charge de Brandon House.

En 1824, il se retira dans la colonie de la Rivière-Rouge ; mais après avoir échoué dans plusieurs entreprises dont la dernière fut une école où l’on apprenait « l’écriture, l’arithmétique, la lecture, les danses françaises et anglaises, l’escrime et les arts d’agrément », McKay se joignit en 1830 aux marchands américains de la région du fleuve Missouri. L’année suivante on le retrouvait au service de la Hudson’s Bay Company. En 1833, il fut chargé du fort Ellice (St Lazare, Man.) dont il put accroître la traite, grâce à la popularité dont il jouissait auprès des Indiens. Après avoir abandonné la compagnie encore une fois, en 1844, il travailla de nouveau pour elle dans divers postes de 1846 à 1859, alors qu’il la quitta définitivement.

McKay était un homme « très actif et adoré des Indiens » ; il les comprenait et les aimait, et ceux-ci admiraient ses talents exceptionnels de cavalier, d’escrimeur et de tireur. Il était juste et généreux envers eux et cela contrariait parfois ses supérieurs qui jugeaient ses transactions extravagantes.

T. R. McCloy

APC, FM 19, E1 (Papiers Selkirk), 6, pp.1 946–1 959 ; FM 19, E1, 62, pp.16 500s.— PAM, Church of England registers, St Clements Church (Mapleton), burials, 1862–1891.— Somerset House, Londres, Heathfield 147, testament de John McKay.— Isaac Cowie, The company of adventurers : a narrative of seven years in the service of the Hudson’s Bay Company during 1867–1874 on the great buffalo plains (Toronto, 1913), 173, 180s., 185.— Hargrave correspondence (Glazebrook), 40, 61.— HBRS, III (Fleming), 54, 446s.— M. A. MacLeod et W. L. Morton, Cuthbert Grant of Grantown, warden of the plains of Red River (Toronto, 1963), 11, 19, 32, 35, 38, 79, 81.— A. S. Morton, A history of the Canadian west to 1860–71 : being a history of Rupert’s Land (the Hudson’s Bay Company’s territory) and of the North West Territory (including the Pacific slope) (Londres, 1938), 437, 548, 573.— W. B. Cameron, Clan McKay in the west, Beaver, outfit 275 (sept. 1944), 37.

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T. R. McCloy, « McKAY, JOHN RICHARDS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/mckay_john_richards_10F.html.

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Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1972
Année de la révision:    1972
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