McDONALD, DONALD, propriétaire foncier et homme politique, né probablement le 25 octobre 1795 à Tracadie, Île-du-Prince-Édouard ; décédé le 20 juillet 1854 à Québec.
Le deuxième des cinq enfants et l’aîné des quatre garçons nés du mariage du capitaine John MacDonald* of Glenaladale, propriétaire foncier catholique de l’île Saint-Jean (Île-du-Prince-Édouard), et de Margaret MacDonald, Donald McDonald fit ses études chez les jésuites au Stonyhurst College dans le Lancashire, en Angleterre. Il finit par devenir propriétaire d’une partie des biens de la famille et, en 1852, il disait posséder le quart du lot 35 et la moitié du lot 36, deux cantons adjacents situés dans la partie est du comté de Queens. D’après cette déclaration, McDonald détenait quelque 15 000 acres, et les autres membres de la famille, dont John*, prêtre controversé, étaient propriétaires du reste des deux lots.
McDonald occupait une place en vue dans la société en raison de ses antécédents familiaux – il avait hérité d’une position de tout premier plan parmi les insulaires d’origine écossaise –, mais il ne semble pas avoir joué un rôle important en politique avant la fin des années 1830. La seule exception dont les documents fassent mention fut sa participation à un comité formé de sept notables, qui fut chargé d’organiser en 1823 une campagne publique pour obtenir le rappel du lieutenant-gouverneur Charles Douglass Smith. Il ne fait aucun doute que sa collaboration active à ce comité avait un certain rapport avec une saisie exemplaire ordonnée soudainement en janvier contre ses propriétés et celles de John Stewart*. Cette poursuite en justice pour non-paiement de redevances fut intentée sur l’ordre de Smith par le gendre de ce dernier, John Edward Carmichael*, receveur général intérimaire. Cet automne-là, McDonald et ses collègues du comité furent accusés d’outrage devant la Cour de la chancellerie à la suite d’une plainte déposée par un autre gendre de Smith, Ambrose Lane, greffier de la cour. Étant donné que l’outrage allégué était en fait une critique de la façon dont le chancelier, Smith lui-même, et Lane dirigeaient les affaires de la cour, rares étaient ceux qui auraient pu se surprendre du verdict de culpabilité rendu par Smith. Cependant, entrevoyant avec inquiétude une possibilité de représailles populaires, il différa le prononcé de la sentence. À vrai dire, Smith fut rappelé à Londres avant d’avoir mis le point final à cette cause et, en octobre 1825, presque un an après son départ, l’affaire fut officiellement classée.
Lorsque le lieutenant-gouverneur sir Charles Augustus FitzRoy constitua en 1839 deux conseils distincts, le Conseil législatif et le Conseil exécutif, McDonald fut le seul catholique à siéger au Conseil législatif. Son mariage aux environs de janvier 1819 à Anna Matilda Brecken, membre de l’Église d’Angleterre, devait faire de lui un personnage-clé quand, en 1841, la chambre d’Assemblée, dominée alors par des radicaux conduits par William Cooper*, enquêta sur le family compact de l’Île-du-Prince-Edouard. Les conclusions de l’Assemblée, contenues dans deux propositions, montraient que McDonald était, par son mariage, apparenté de près à deux de ses onze collègues du Conseil législatif et qu’il avait aussi des liens étroits de parenté, de par sa naissance ou son mariage, avec cinq conseillers exécutifs, et des liens plus éloignés avec trois des quatre autres membres de l’exécutif. Ce réseau de relations était tel qu’il fut ‘le seul de ceux qui n’appartenaient pas au Conseil exécutif à être cité dans la proposition de l’Assemblée relative à cet organisme.
McDonald assista assez régulièrement aux réunions du Conseil législatif au cours de 16 hivers, mais sa participation aux débats fut plutôt rare. Grâce à son ancienneté, il devint président en 1853, succédant à Robert Hodgson*, cousin germain de sa femme, qui avait été nommé juge en chef en 1852, à la mort d’Edward James Jarvis. McDonald ne se considérait pas comme partisan mais, étant un ardent défenseur des droits rattachés à la propriété foncière, il était généralement vu comme un tory. Lors de la session qui débuta en février 1854, le gouvernement britannique suivit l’avis que lui avaient donné les libéraux, au moment où ils détenaient le pouvoir dans l’île, en accord avec le lieutenant-gouverneur sir Alexander Bannerman* : au grand dépit de McDonald, il accorda rang et préséance à son collègue Charles Young, le faisant doyen et président du Conseil législatif. Au cours de la même session, les libéraux exprimèrent maintes et maintes fois leur étonnement et leur sympathie devant l’exclusion de McDonald du cabinet conservateur formé en février par John Myrie Holl* et Edward Palmer*. Apparemment, les tories l’avaient écarté dans l’espoir d’éviter que le gouvernement passe pour être dominé par des propriétaires fonciers. Lorsque Young, avec qui McDonald s’était querellé plusieurs fois au cours des années, se joignit à ses adversaires, l’irascible McDonald jugea que la provocation avait dépassé la mesure, si bien que le 19 avril il accusa Young de faire preuve de mauvaise foi en niant avoir participé aux manigances pour le remplacer à la présidence. Les propos de McDonald furent notés, le comité des privilèges se réunit et, le 21 avril, on lui enjoignit de « présenter les excuses les plus humbles » et de reconnaître avoir été animé « par de fausses impressions et [avoir agi] sous le coup d’une grande colère ». Refusant de se rétracter, McDonald riposta en répétant son accusation et, selon le sténographe parlementaire, en « signifiant en même temps son intention de quitter la chambre ». Le sténographe nota : « Puis l’honorable M. Macdonald se retira. » Celui-ci ne retourna jamais au conseil et semble avoir démissionné.
Mieux connu de ses contemporains comme propriétaire foncier, McDonald était tellement identifié à son domaine qu’on le désignait souvent par le nom de celui-ci, Tracadie. Des documents qui subsistent encore aujourd’hui laissent entendre qu’il était à la fois paternaliste et tyrannique. Il encouragea les organismes qui préconisaient des améliorations en agriculture, telles la Central Agricultural Society, qui comptait des membres à la grandeur de l’île, et la Monaghan Farming Society, association régionale dont il devint le président fondateur le 3 juin 1840. Il tenta d’attirer des colons et, selon certains témoignages devant un comité de l’Assemblée en 1841 et une commission des terres en 1860, il était peu scrupuleux dans sa façon d’informer les locataires éventuels et de leur imposer des conditions. Il offrait des baux à court terme et avait la réputation d’être impitoyable, ayant recours à la saisie et à l’éviction et insistant pour que les loyers soient versés en livres selon le cours d’Angleterre ou au taux de change en vigueur, qui haussait le prix en monnaie locale de la moitié plutôt que de seulement un neuvième ; cette dernière formule était couramment acceptée par de nombreux propriétaires fonciers de l’île. De fait, le conseiller exécutif Joseph Pope* mentionna en 1852 les méthodes pratiquées par McDonald comme preuve de la nécessité d’une loi réglementant la perception des loyers en livres selon le cours d’Angleterre.
McDonald éprouvait de graves difficultés avec ses locataires, dont la plupart étaient des Irlandais catholiques. Le 5 février 1838, au plus fort de l’agitation causée par la question de l’escheat, il écrivait : « En ce moment, je ne peux pas obtenir un shilling [de loyer] et [...] je sais de bonne source qu’ils ont prêté serment de se protéger les uns les autres [...] J’ai été menacé par mes propres locataires et averti de ne pas tenter de percevoir mes loyers. » Une lettre qu’il adressa en 1844 à Mgr Bernard Donald MacDonald, évêque de Charlottetown, révèle qu’il considérait James Brady, prêtre catholique d’origine irlandaise œuvrant dans la région depuis juillet 1838, responsable pour une bonne part du mécontentement qui se manifestait sur ses terres. Il alla même jusqu’à menacer de chasser ses coreligionnaires et de les remplacer par des colons protestants qui seraient à l’abri de l’influence de Brady ou de tout autre « prêtre égalitaire [et partisan de] l’escheat ». La première ligue de locataires officiellement organisée au sein de la colonie fit son apparition au cours des années 1850 et 1851 dans un secteur situé à l’est du comté de Queens, là où se trouvaient les propriétés de McDonald, et il est presque certain que la ligue sollicita l’appui des locataires de ce dernier.
Des incendies allumés par un ou plusieurs incendiaires détruisirent tôt le matin du 21 juillet 1850 sur le lot 35 une maison inoccupée, l’Arisaig Cottage, appartenant à McDonald, ainsi que trois dépendances de ce dernier situées à Glenaladale sur le lot 36. Une annonce publiée par McDonald et offrant une récompense de 200 acres de propriété foncière en franche tenure à celui qui dénoncerait dans un délai de six mois les auteurs de ce crime, indiquait que la perte de cette maison de campagne portait à quatre le nombre de bâtiments détruits sur sa propriété « à différents moments » cet été-là. À la suite de ces incendies, il plaça des gardiens armés sur ses terres, et, tard dans la soirée du 8 août, alors qu’il se tenait à la porte de sa maison, quelqu’un le prit par erreur pour un intrus et tira sur lui. McDonald fut « gravement » blessé à la tête, à un bras et aux deux jambes par des chevrotines, mais il se rétablit rapidement. Il semble que d’autres incendies se soient déclarés sur ses propriétés, et, bien que des accusations aient été portées, aucune condamnation ne s’ensuivit.
Le matin du 25 juillet 1851, McDonald fut la cible d’un tireur au moment où il franchissait la grille extérieure de sa propriété pour se rendre à Charlottetown, et il fut atteint au moins deux fois. Une Anglaise qui visita l’île trois ans plus tard se fit raconter que les projectiles avaient été tirés des deux côtés de la route et que McDonald « était tombé baignant dans son sang. Il était si détesté que plusieurs personnes [étaient] pass[ées] sans lui venir en aide. Enfin, un de ses propres locataires, passant par là, l’[avait] transport[é] à Charlottetown dans une charrette, mais il [avait] dû quitter l’île peu après pour échapper à la vengeance qui aurait frappé celui qui avait secouru un tyran. » Bien que le lieutenant-gouverneur Bannerman ait offert une récompense de £100 pour tout renseignement qui conduirait à la condamnation de ceux qui avaient tenté d’assassiner McDonald, il confia au ministère des Colonies que « l’événement [... était] peut-être exagéré » et il l’attribua au caractère violent du propriétaire. Subséquemment, selon une dépêche de Bannerman datée du 24 mars 1853, McDonald fut trouvé coupable d’agression. Le lieutenant-gouverneur était d’avis que McDonald, qui était toujours armé lorsqu’il circulait dans ses propriétés, « n’hésiterait pas, à n’importe quel moment de surexcitation, à mettre à exécution toute menace, ce qu’il pourrait regretter après réflexion ». Cette impétuosité est la raison que Bannerman donna à Londres pour expliquer que le propriétaire de Tracadie n’était pas « exactement qualifié pour présider le Conseil législatif ».
Donald McDonald était un cas exceptionnel au sein d’une certaine catégorie de propriétaires fonciers de l’Île-du-Prince-Édouard au xixe siècle, et le seul, à ce que l’on sache, qui ait été victime d’une tentative d’assassinat. Ainsi, l’incident de 1851 – qui ne fut jamais résolu – se classe, avec le meurtre de l’agent foncier Edward Abell par le locataire Patrick Pearce en 1819, parmi les cas de violence physique les plus graves dont fasse mention l’histoire traitant de la question des terres dans l’île. Il semble que McDonald ait suscité un esprit de vengeance peu commun, et un étranger de passage dans l’île, qui le dépeignit comme un « homme aux nobles sentiments », écrivait en 1853 « qu’une maison qui l’avait hébergé en une occasion [avait été] brûlée de fond en comble tout de suite après ». Le tempérament arrogant de McDonald, son entêtement et sa violence contribuèrent beaucoup à son impopularité chez ses locataires, et ces mêmes caractéristiques transperçaient dans ses relations avec les membres de sa famille. Une lettre écrite par son frère John en 1821 révèle qu’ils étaient en mauvaise intelligence pour des questions d’argent, semble-t-il, et que McDonald ne s’entendait pas avec sa mère. Plus tard, il se brouilla avec le plus jeune de ses trois fils, William Christopher* (qui devint sir William, le magnat du tabac), avec sa deuxième fille, Helen Jane, qui se convertit au protestantisme, et peut-être aussi avec le second de ses fils, Augustine Ralph. Toutefois, il semble qu’il se soit réconcilié avec ces deux fils lorsqu’il alla les visiter à Montréal à l’été de 1854. Impressionné par leurs succès en affaires, il décida de se défaire de ses propriétés qui étaient grevées de dettes et d’aller s’installer à Montréal. Mais il mourut quelques jours plus tard après avoir contracté le choléra à Québec où il s’était rendu afin de mettre la plus jeune de ses filles pensionnaire dans un couvent. Sa femme, ses fils et deux de ses quatre filles lui survécurent. Eût-il vécu qu’il aurait très probablement donné suite à ses projets, parce qu’on savait déjà au mois d’août 1851 qu’il songeait à quitter Tracadie et à s’établir à Charlottetown ou même en dehors de l’île. Cependant, ses propriétés demeurèrent dans la famille, et les dépendances de son fils aîné, John Archibald, qui avait hérité du caractère de son père et qui continua à appliquer un bon nombre de ses méthodes de propriétaire, devinrent la cible d’incendiaires au cours des troubles agraires de 1865.
Il est possible qu’il y ait eu plus d’une tentative d’assassinat contre Donald McDonald, voir : B. W. A. Sleigh, Pine forests and hacmatack clearings [...] (Londres, 1853), 170 ; [I. L. Bird], The Englishwoman in America (Londres, 1856 ; réimpr., Madison, Wis., et Toronto, 1966), 46–47, 473 ; et une note éditoriale de William Henry Pope*, Islander, 30 juin 1865. On trouvera des données contemporaines attestant de l’état des biens de McDonald en 1850–1851 dans l’Examiner (Charlottetown), 24 juill., 10 août, 11 déc. 1850, 13 mai 1851 ; l’Haszard’s Gazette (Charlottetown), 13 janv. 1852 ; l’Islander, 2, 9, 27 août 1850, 22 août 1851, 30 janv., 20 févr. 1852 ; la Royal Gazette (Charlottetown), 23, 30 juill., 13, 20 août 1850, 28 juill., 4 août 1851, 19 janv., 9 févr. 1852 ; au PRO, CO 226/79 : 212–216 ; et aux PAPEI, RG 6, Supreme Court, minutes, 9, 12–13 janv. 1852. Les quatre accusations portées contre les présumés incendiaires Fade et John Hayden, ainsi que l’acte d’acquittement, se trouvent aux PAPEI, RG 6, Supreme Court, case papers, 1852.
D’autres renseignements concernant McDonald, propriétaire foncier et colonisateur, peuvent être obtenus dans Î.-P.-É., House of Assembly, Public documents on various subjects connected with the interests of Prince Edward Island (Charlottetown, 1841), 75–76, dont une copie se trouve dans les papiers de la famille Palmer (PAPEI, Acc. 2849) ; Abstract of the proceedings before the Land Commissioners’ Court, held during the summer of 1860, to inquire into the differences relative to the rights of landowners and tenants in Prince Edward Island, J. D. Gordon et David Laird, rapporteurs (Charlottetown, 1862), 114–116, 212 ; Report of proceedings before the commissioners appointed under the provisions of The Land Purchase Act, 1875, P. S. MacGowan, rapporteur (Charlottetown, 1875), 558, 584 ; Arch. of the Diocese of Charlottetown, McDonald papers, Donald McDonald à Bernard Donald Macdonald, 11 oct. 1843, 30 avril 1844 (source documentaire portée à mon attention par G. Edward MacDonald) ; Examiner, 25 sept. 1848 ; Islander, 6 févr. 1852 ; Prince Edward Island Register, 27 janv. 1829 ; Royal Gazette, 16 févr. 1836, 29 janv., Extra, 1852, 21 févr. 1853, 20 févr. 1854 ; PRO, CO 226/39 : 112–113 ; 226/56 : 110–114 ; 226/82 : 83, 108–110. McDonald mourut intestat, mais des documents d’ordre administratif conservés à la Supreme Court of P.E.I. (Charlottetown), Estates Division, fournissent des renseignements circonstanciés sur sa propriété, sa situation financière, les fermes et les arriérés de ses locataires, ainsi que sur l’évaluation de son fils John Archibald quant à la probabilité de recouvrer ces arriérés. Son inhumation à Québec le 22 juill. 1854 est consignée dans ANQ-Q, CE1-1.
En ce qui concerne l’engagement de McDonald dans divers organismes formés d’Ecossais et d’agriculteurs, voir : Royal Gazette, 26 janv. 1836, 29 janv., 9 juill., 10 déc. 1839, 16 juin 1840, 26 janv. 1841, 4 avril 1853, 2 janv. 1854 ; et [A. A.] MacDonald, « Scottish associations in Prince Edward Island », Prince Edward Island Magazine (Charlottetown), 1 (1899–1900) : 425–430.
Quant au rôle de McDonald dans la tourmente politique de 1823, voir : Prince Edward Island Register, 13 sept., 4, 11, 25 oct., 1er, 8, 15 nov. 1823, 6 mars 1824 ; PRO, CO 226/39 : 16, 26–27, 153–161, 191–199, 264–284, 414–423 ; Petitions from Prince Edward Island [...] (Londres, [1824]), particulièrement 41, 50, 55 ; PAPEI, RG 6, Court of Chancery, minutes, 14, 16, 27 oct. 1823, 3, 5 oct. 1825 ; orders and commissions, 14, 16, 28, 30 oct. 1823 ; Acc. 2702/784, Ambrose Lane à John Edward Carmichael, 6 janv. 1824. L’auteur est profondément reconnaissant envers H. Tinson Holman qui a mis à sa disposition son étude inédite sur la Cour de la chancellerie à l’époque du lieutenant-gouverneur Charles Douglass Smith.
Les principales sources de documentation sur McDonald en sa qualité de conseiller législatif sont les journaux du Législative Council, 1839–1854, et les comptes rendus des débats de ce conseil qui furent publiés dans la Royal Gazette, 1844–1849, 1851–1853, et dans l’Examiner, 1854, particulièrement Î.-P.-É., Législative Council, Journal, 1839, 2e session : 9 ; 1841 : 96–97 ; 1845 : 55 ; 1853 : 43–44 ; 1854 : 11–12, 18, 21, 48, 50–51 ; Royal Gazette, 26 mars 1844, 29 avril, 6 mai 1845, 3 mars, suppl., 21 avril, 19 mai 1846, 22 mars, Extra, 1849 ; Examiner, 27 févr., 27 mars, 10 avril, Extra, 15, 22, 29 mai, 28 août 1854. Voir aussi Islander, 21 avril 1854 ; PRO, CO 226/69 : 206 ; 226/80 : 96–105 ; 226/81 : 46–47.
On trouvera, dans les papiers de la famille McDonald, des renseignements d’ordre familial sur Donald McDonald. Ces documents ont été confiés à Colin et Jean MacDonald de St Peters, Î.-P.-É. Il s’agit des doc. nos 56 et 57, dont on peut se procurer des copies aux PAPEI, Acc. 2664. Voir aussi sur ce sujet : J. F. Snell, « Sir William Macdonald and his kin », Dalhousie Rev. (Halifax), 23 (1943–1944) : 317–330 ; Macdonald College of McGill University : a history from 1904–1955 (Montréal, 1963), 6, 8, 222, 224 ; McGill Univ. Arch. (Montréal), MG 2007 (copies manuscrites d’une lettre de McDonald à sa mère, datée du 31 juill. 1813, et d’une lettre de McDonald à John Archibald, datée du 13 juill. 1854, dans les papiers J. F. Snell). Les liens de McDonald avec d’autres membres du family compact sont décrits en détail dans la Royal Gazette, 27 avril 1841, et dans Î.-P.-É., House of Assembly, Journal, 1841 : 151. On trouve dans les dossiers du P.E.I. Museum divers renseignements d’ordre familial sur les McDonald de Tracadie, entre autres un arbre généalogique, dont certaines dates sont inexactes, et une copie dactylographiée du contrat de mariage passé entre Anna Matilda Brecken et Donald McDonald, daté du 22 janv. 1819. Les Land Registry records aux PAPEI, RG 16, Conveyance reg., contiennent beaucoup d’informations sur les arrangements pris par les membres de la famille McDonald concernant des propriétés foncières. Voir aussy J. M. Bumsted, « Captain John MacDonald and the Island », Island Magazine (Charlottetown), no 6 (printemps–été 1979) : 15–20 ; 1. R. Robertson, « Highlanders, Irishmen, and the land question in nineteenth-century Prince Edward Island », Comparative aspects of Scottish and Irish economic and social history, 1600–1900, L. M. Cullen et T. C. Smout, édit. (Édimbourg, [1977]), 227–240 ; et J. C. Macmillan, The history of the Catholic Church in Prince Edward Island from 1835 till 1891 (Québec, 1913), 23–24, 64, 244–248.
Seuls deux numéros de journaux de l’île où l’on parle de la mort de McDonald existent encore aujourd’hui ; les notices y sont brèves et disent la même chose. Voir : Islander, 4 août 1854, et Haszard’s Gazette, 5 août 1854. [i. r. r.]
Ian Ross Robertson, « McDONALD, DONALD (1795-1854) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/mcdonald_donald_1795_1854_8F.html.
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Auteur de l'article: | Ian Ross Robertson |
Titre de l'article: | McDONALD, DONALD (1795-1854) |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1985 |
Année de la révision: | 1985 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |