COOPER, WILLIAM, capitaine au long cours, constructeur de navires, fermier, meunier, agent des terres et homme politique, né probablement le 4 novembre 1786 en Angleterre, décédé le 10 juin 1867 à Sailors Hope, Île-du-Prince-Édouard.

On ne sait presque rien de la vie de William Cooper avant son arrivée à l’Île-du-Prince-Édouard vers 1819. D’après un récit inspiré probablement de la tradition orale familiale, il s’embarqua dès l’âge de 11 ans, participa à la bataille de Trafalgar dans la marine britannique et navigua ensuite sur toutes les mers du monde en qualité de capitaine.

Le premier document témoignant de la présence de Cooper à l’île remonte au 6 novembre 1819 au moment où son épouse, Sarah Glover, donna naissance à leur second fils à baie de Fortune, dans la partie est du comté de Kings. Cooper s’était établi sur une ferme, nommée fort à propos « Sailor’s Hope », où il construisit une maison et entreprit l’élevage du bétail. Il érigea également un moulin à blé et construisit, en 1826, un navire de 72 tonneaux, le Hackmatack.

Cooper fut bientôt touché par le problème social et politique qui souleva le plus de controverses dans l’histoire de l’île au xixe siècle, le problème des terres. À partir de 1767, presque toutes les terres de la colonie avaient appartenu à un petit nombre de propriétaires absentéistes et, sauf quelques exceptions, les colons n’avaient d’autres solutions que de devenir leurs locataires. Dans le lot 56, où Cooper demeurait, le sentiment de frustration éclata au grand jour à l’été de 1819 lorsque Edward Abell, l’agent de lord James Townshend, le propriétaire, fut assassiné par un locataire furieux à qui il avait tenté d’extorquer le montant du fermage. Le 26 février 1820, Cooper prenait la succession d’Abell.

Suivant l’opinion commune, Cooper fut l’un des plus efficaces d’une génération d’agents des terres apparemment insouciants et souvent corrompus. Thomas Heath Haviland, qui devait le remplacer environ neuf ans plus tard à l’emploi de lord Townshend, déclara que Cooper avait passé des baux avec quelque 60 locataires ; c’était un résultat digne de mention car la plupart des colons étaient peu disposés à prendre une terre à bail parce que c’était reconnaître ainsi le droit du propriétaire à la terre et à la ferme qui, à leur avis, à force de labeur et parce qu’ils en étaient les occupants, devaient en toute justice leur appartenir. En outre, les conditions de lord Townshend étaient plutôt dures : la durée normale des baux dans la colonie était de 999 ans mais Cooper avait reçu la directive de louer les terres « attenantes à la mer » pour une période ne dépassant pas 84 ans et celles situées à plus de cinq milles à l’intérieur des terres pour 200 ans au plus. Chaque locataire devait en plus assumer lui-même la moitié des frais de l’acte de location.

En 1829, Cooper fut congédié par lord Townshend pour des motifs peu clairs. Au cours des années qui suivirent, ses ennemis politiques prétendirent souvent que Cooper avait détourné des fonds – accusation que Haviland porta devant la commission des terres en 1860 et que Cooper n’a jamais semblé être en mesure de réfuter de façon convaincante. Ce n’était peut-être pas tout à fait une coïncidence si, en 1830, il avait subi, semble-t-il, une transformation qui tenait presque de la conversion religieuse et était devenu l’ennemi juré et implacable des propriétaires absentéistes.

Cooper fut élu pour la première fois à l’Assemblée au cours d’une élection partielle chaudement disputée en 1831, dans le comté de Kings. Il participa à la campagne électorale défendant le thème de « La liberté de notre pays et les droits de nos fermiers ». Le scrutin fut interrompu par une émeute, et Cooper qui craignait pour sa vie se cacha dans une ferme du voisinage. Ce n’est qu’après de longues recherches par un comité sur les privilèges et les élections, et par la marge d’une seule voix, qu’il fut admis à la chambre.

L’opinion radicale et intransigeante au sujet du problème des terres que Cooper exprima le 27 mars 1832 dans son premier discours important comme député de l’Assemblée l’écarta de ses collègues députés : « Plus je réfléchis au problème de l’escheat [confiscation des terres], plus il me semble évident que rien de moins qu’une confiscation générale des terres ne pourra rendre justice ni donner satisfaction aux habitants de l’île. » Dans les années 30, le problème de l’escheat avait déjà une longue histoire dans la politique de l’île. Les partisans de l’escheat souhaitaient l’instauration d’une cour spéciale qui serait chargée d’effectuer les recherches concernant les titres de terrains et de décider si les conditions régissant les premières concessions de terres en 1767 avaient été respectées. En vertu de ces concessions, les propriétaires devaient verser des redevances annuelles à la couronne et, au bout de dix années, devaient avoir établi sur chaque lot au moins 100 colons protestants autres que britanniques. Il n’existait aucun canton où ces conditions avaient été remplies exactement. Aussi Cooper et ses alliés politiques soutenaient que presque toutes les terres de l’île devaient être confisquées et redistribuées, en petites étendues, aux colons de bonne foi. Cette politique très alléchante qui envisageait la redistribution de presque toutes les terres de la colonie parut séduisante au peuple constitué en majeure partie de petits cultivateurs à bail qui, s’ils satisfaisaient aux exigences d’un cens électoral modeste, partageaient le droit de vote avec les francs-tenanciers.

Au cours des années 30, Cooper fut le fondateur et le leader d’un parti officieux en faveur de la confiscation des terres et se mit, avec énormément d’énergie et d’adresse, à polariser la politique de l’île sur le seul problème de la tenure. Probablement dans le but de plagier certains points du programme de Cooper, les membres les plus conservateurs de l’Assemblée ne tardèrent pas à se prononcer en faveur d’une confiscation modérée des terres. En 1832 cependant, un projet de loi prévoyant la création d’une cour d’escheat, dont la juridiction était plutôt vague, fut récusé par le gouvernement britannique, et Cooper put discréditer ses adversaires politiques en déclarant qu’en qualité de groupe constitué en majeure partie d’agents des terres, d’avocats et d’autres représentants de l’élite locale, ils étaient de toute évidence opposés à la réforme. Cooper soutint qu’ils s’étaient entendus avec les propriétaires absentéistes pour travestir la situation qui prévalait dans l’île et réduire ainsi à néant les vœux exprimés par la population. Le message de Cooper était clair : si les électeurs locataires voulaient la franche-tenure, ils devaient élire parmi eux des hommes courageux et honnêtes, des hommes qui avaient intérêt à faire connaître la véritable situation à la couronne. Une fois mises a jour une telle oppression et une telle injustice, on pourrait s’attendre à une solution.

L’agitation de Cooper contribua à créer un climat de violence chez les locataires : plusieurs refusèrent de payer leur loyer et se liguèrent parfois pour menacer physiquement les percepteurs de loyers et les shérifs. Cooper, de son côté, prenait garde de ne pas violer la loi et il ne semble pas qu’il ait eu la trempe pour prendre la tête d’un soulèvement armé. Il soutint effectivement qu’ « un niveau d’agitation publique » était nécessaire pour bien faire comprendre au gouvernement britannique la nécessité d’une réforme et, à cette fin, il organisa de nombreuses réunions publiques au cours desquelles il conseillait aux locataires de retenir le paiement de leur loyer ; une des réunions les plus célèbres fut celle tenue à Hay River le 20 décembre 1836 au cours de laquelle plusieurs centaines de locataires souscrivirent unanimement à une requête comprenant 34 clauses demandant au roi l’institution d’une cour d’escheat. À la suite de son action dans les campagnes, Cooper fut placé sous la garde du sergent d’armes de l’Assemblée pendant les sessions de 1837 et 1838.

L’action de Cooper s’inspirait en grande partie des écrits de sir William Blackstone et de John Locke, selon lesquels les efforts déployés par les colons pour défricher leur terre leur accordaient des droits naturellement supérieurs aux droits prétendument périmés des propriétaires absentéistes. Ces idées, déjà bien élaborées en 1832, subirent peu de modifications au cours des années qui suivirent. Dans un discours qu’il prononça à l’Assemblée en 1855, par exemple, Cooper étaya sa défense de l’escheat en reprenant des passages des Commentaries de Blackstone et en citant Locke : « les produits du travail de l’homme dans la transformation de la matière lui appartiennent de droit. »

La crédibilité de Cooper diminua cependant parce qu’il continuait à verser le loyer de sa propre terre à lord Townshend – ce qui fut révélé par Thomas Irwin sur toute une page publicitaire de la Royal Gazette en décembre 1834. Il demeurait donc tranquillement en possession de sa ferme au moment où ses voisins risquaient d’être évincés et perpétuaient l’agitation dans les campagnes en suivant ses conseils de ne pas verser leur loyer. Cette sorte d’incohérence dans le comportement de Cooper, de même que sa tendance à exagérer parfois la vérité presque au-delà de la crédibilité dans ses affirmations publiques, ajoutent foi à la description que fit de Cooper le lieutenant-gouverneur sir Charles Augustus FitzRoy* : « une personne habile, illettrée cependant, pleine d’astuces et qui n’hésitera pas à affirmer quoi que ce soit pour arriver à ses fins ».

La carrière politique de Cooper atteignit son apogée lors de la victoire décisive du parti escheat qui remporta 18 sièges sur 24 aux élections de 1838. Cette victoire essentiellement populaire représentait un changement politique important dans l’île : jamais auparavant l’Assemblée n’avait été dominée par un élément aussi démocratique et jamais auparavant l’Assemblée n’avait compté autant de cultivateurs à bail. Lorsque l’Assemblée siégea en janvier 1839, Cooper fut élu président par 16 voix contre six.

Nanti d’un mandat très net de poursuivre la réforme agraire, Cooper entreprit immédiatement la mise en œuvre d’un projet qu’il défendait depuis longtemps – envoyer une délégation officielle de la législature de l’île auprès du ministre des Colonies à Londres. L’Assemblée désigna Cooper lui-même pour présenter la demande de la colonie d’une cour d’escheat et diverses autres mesures de réforme agraire ; à l’été de 1839, il s’embarqua pour l’Angleterre. Le voyage fut désastreux. Lord John Russell, le nouveau ministre des Colonies, refusa même de recevoir Cooper et décida au contraire d’envoyer directement à FitzRoy, à Charlottetown, sa réponse négative aux revendications et aux protestations de l’Assemblée de l’île. Cooper demeura encore quelque temps à Londres où il s’entretint avec Joseph Hume, parlementaire radical bien connu, de la possibilité de présenter le cas de l’île à la chambre des Communes britannique. Le parlement ne siégeait pas cependant, et au début d’octobre Cooper écrivit à un comité de correspondance de l’Assemblée de l’île qu’il rentrait « à la première occasion ». C’était l’aveu de son échec.

Le prestige de Cooper ne s’en remit jamais tout à fait. Au cours de la session législative de 1840, il fut critiqué par certains de ses propres partisans ; un des plus déterminés parmi ceux-ci, Alexander Rae, remarqua que pendant son séjour en Angleterre une sorte de « léthargie » semblait avoir « presque paralysé ses facultés naturelles ». Cependant, devant les attaques virulentes de certains membres de l’opposition, dont Edward Palmer* et Joseph Pope*, les partisans de l’escheat suivirent Cooper et appuyèrent ensuite, pendant de nombreuses années, bon nombre de mesures législatives en faveur d’une réforme agraire radicale. Un projet de loi adopté en 1840 avait pour but « d’autoriser la couronne à acheter des terres et à réglementer l’établissement des habitants » ; un autre projet de loi visait à éviter aux locataires d’avoir à verser des redevances et des taxes foncières. Cependant, les quelques projets de loi jugés acceptables parle Conseil législatif se heurtèrent à l’opposition du ministre des Colonies à Londres. De 1839 à 1842, presque aucune mesure législative ne fut prise pour améliorer la situation des locataires. Le parti de l’escheat fut défait aux élections de 1842 et se désintégra rapidement. Bien que Cooper fut réélu, il semble qu’il commença à se désintéresser de la politique car il ne siégea pas à la chambre pendant les sessions de 1845 et 1846 et ne brigua pas les suffrages aux élections de 1846.

Au cours de ces années, l’attention de Cooper se tourna une fois de plus vers la mer et la construction navale, dans la région de Souris et de baie de Fortune : en 1844, il enregistra le Flora Beaton, en 1845 le Sea Walker, en 1846 le Malvina, en 1847 le Plenty, et en 1849 le Packet, brigantin de 182 tonneaux. À bord du Packet, lui et sa famille, qui se composait d’au moins trois filles et six garçons adultes, quittèrent baie de Fortune le 5 décembre 1849 en direction de la Californie où l’on avait récemment trouvé de l’or. Avec Cooper à la barre, le Packet contourna le cap Horn et arriva à San Francisco le 20 juillet 1850. Le navire et une partie de la cargaison de bois et des instruments d’agriculture y furent vendus. Au bout de six semaines environ, Cooper décida de revenir à l’île ; cependant, les autres membres de sa famille, y compris son épouse, choisirent de demeurer en Californie. En novembre 1851, Sarah Cooper et un de ses fils moururent à San Francisco des suites du choléra. Trois autres fils furent tués par les Indiens en 1852 et en 1861 et un autre mourut de mort naturelle en 1853. Des six fils de Cooper qui se rendirent en Californie, un seul, John W., survécut à son père.

Dès son retour à l’île, Cooper s’établit une fois de plus à Sailors Hope. En 1855, il était de retour à l’Assemblée et toujours ardent défenseur de l’escheat. Pendant son séjour en Californie, l’île s’était donné un gouvernement responsable et, en 1853, la chambre avait adopté une loi visant à réaliser la réforme agraire en autorisant le gouvernement de l’île à acheter les terres des propriétaires consentants. Ces terres pouvaient ensuite être revendues en petites étendues aux locataires. Même si Cooper était de fait un partisan libéral, il gênait ses collègues politiques – y compris le premier ministre George Coles* – en les accusant de dépenser l’argent des contribuables en achetant les terres auxquelles, prétendait-il, les propriétaires n’avaient aucun droit. Dans cette critique, il avait l’appui du vétéran partisan de l’escheat, John Macintosh*. Cooper siégea à l’Assemblée jusqu’en 1862. Il mourut le 10 juin 1867 à Sailors Hope.

Jusqu’à dernièrement, Cooper n’a pas reçu le traitement qu’il méritait des historiens de l’île, probablement parce qu’on l’a toujours considéré comme un personnage assez peu honorable, farouchement opposé aux institutions en place et qui, par sa défense des mesures radicales, menaçait l’ordre social. Paradoxalement, c’est justement pour ces mêmes raisons qu’on a commencé dernièrement à le considérer comme un héros.

Il est difficile de déterminer si oui ou non Cooper croyait que la confiscation des terres des propriétaires était réalisable. En regardant vers le passé, cependant, on se rend compte que l’escheat doit être considéré comme une doctrine de songe-creux qui n’avait presque aucune chance de devenir réalité. Les propriétaires possédaient leur bien foncier depuis si longtemps que le gouvernement britannique pouvait difficilement sanctionner ce changement économique et social d’envergure pour le seul motif que les conditions plutôt irréalisables imposées 60 ans auparavant n’avaient pas été respectées. Peut-être Cooper croyait-il que l’agitation au sujet du problème de la confiscation des terres allait obliger le gouvernement britannique à prendre des mesures efficaces pour corriger les injustices réelles dont souffraient les locataires. Sous ce chapitre, il connut également un échec, probablement parce qu’il ne souhaitait pas que la situation aboutisse à un soulèvement armé.

Néanmoins, les réalisations de Cooper sont considérables. Tant du point de vue de la doctrine que de l’organisation, la formation politique qu’il mit sur pied fut, sans aucun doute, le précurseur du parti libéral réformiste qui mena la lutte en faveur d’un gouvernement responsable au cours des années 40. De plus, Cooper introduisit le problème de la réforme agraire avec tant d’acharnement dans l’arène politique qu’an ne pouvait plus l’ignorer. C’est donc à Cooper que revient le mérite de l’amélioration progressive de la situation des cultivateurs à bail que des réformistes plus rationnels, tel Coles, s’efforcèrent d’apporter au cours des décennies suivantes.

Cooper demeure un personnage énigmatique – un visionnaire, un aventurier, un avocat prémarxiste d’une idéologie visant à appuyer et à justifier la cause d’une classe opprimée et, malgré tout, un homme aux faiblesses et aux incohérences évidentes. Une notice nécrologique de l’Examiner ayant pour titre « Un vieux vétéran n’est plus » semble expliquer avec un juste équilibre la carrière de Cooper : « même si on l’a vertement critiqué pour la soi-disant extravagance de ses opinions sur le problème de la confiscation des terres, il conserva longtemps l’admiration de la plupart des colons de son époque pour la détermination avec laquelle il affichait ses vues ; nous croyons également que tous les partis et toutes les classes ont cru à sa sincérité ».

Harry Baglole

William Cooper n’a été l’objet d’aucune biographie ni d’aucune étude biographique digne de mention et aucun recueil de ses écrits n’a été découvert. En outre, les démarches visant à obtenir des renseignements de ses descendants aux États-Unis ont été infructueuses. Les grandes lignes de la vie de Cooper ont donc été glanées dans divers ouvrages. Le plus important de ces ouvrages est probablement l’article de J. H. McDonald, The story of the Cooper family, Maple Leaf (Oakland, Calif.), XXX (1936).  [h. b.]

D’autres renseignements ont été obtenus des sources suivantes : Î.-P.-É., Dept. of Health, Division of Vital Statistics, Records of St Paul’s Church (Charlottetown), book 3, p.186 ; Supreme Court, Estates Division, liber 7, f.340 (testament de William Cooper, 29 juin 1867) (mfm aux PAPEI).— PAPEI, T. H. Haviland Rent books, Lot 56, ff.66s. ; P. E.I., Shipping registers, 1815–1850.— PRO, CO 226/49–64 ; 227/8.— Abstract of the proceedings before the Land Commissioners’ Court, held during the summer of 1860, to inquire into the differences relative to the rights of landowners and tenants in Prince Edward Island, J. D. Gordon et David Laird, édit. (Charlottetown, 1862), 5–8, 237s.— Î.-P.-É., House of Assembly, Debates and proc., 1855–1862 ; Journal, 1830–1846, 1855–1862.— Colonial Herald (Charlottetown), 1837–1844.— Examiner (Charlottetown), 1855–1862, 17 juin 1867.— Islander, 1855–1862.— Royal Gazette (Charlottetown), 1830–1849.— F. W. P. Bolger, The demise of quit rents and escheats, Canada’s smallest province (Bolger), 99–114.— Clark, Three centuries and the Island.— MacKinnon, Government of P.E.I., 105119.— Weale et Baglole, The Island and confederation.

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Harry Baglole, « COOPER, WILLIAM (1786-1867) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/cooper_william_1867_9F.html.

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Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1977
Année de la révision:    1977
Date de consultation:    28 novembre 2024