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FRANCKLIN (Franklin), MICHAEL, marchand, fonctionnaire, administrateur colonial et agent des Affaires indiennes, né le 6 décembre 1733 à Poole, Angleterre, fils de Michael Francklin et d’Edith Nicholson ; il épousa le 7 février 1762, à Boston, Susannah Boutineau, et ils eurent au moins quatre enfants ; décédé le 8 novembre 1782 à Halifax.
Pendant les années précédant la Révolution américaine une élite commerçante domina Halifax. Michael Francklin appartenait à ce groupe de marchands-politiciens ; mêlé aux événements les plus importants de l’époque, il constitue un excellent exemple de l’imbrication des objectifs privés et publics chez ces gens.
Tout personnage influent, en particulier s’il a une forte personnalité, ne peut manquer d’être l’objet de controverses, et Francklin ne fit pas exception à la règle. De son temps, il s’attira d’ardents partisans et des ennemis non moins décidés. Un phénomène semblable se produisit parmi les historiens. Il a été étiqueté « pompeux et arrogant », et « incompétent », par ceux qui n’ont pas approuvé son rôle dans les affaires de la province, alors que l’un de ses défenseurs l’a décrit comme « un homme d’un grand magnétisme allié au courage, à l’intégrité, à l’énergie et à l’indépendance ». Peut-être l’image la plus commune vient-elle du plus respecté des chroniqueurs de la Nouvelle-Écosse au xviiie siècle, John Bartlet Brebner*, qui le perçut comme une « marionnette » presque entièrement manipulée par Joshua Mauger. Cette manière de caractériser Francklin est trompeuse, cependant, car, bien qu’il eût agi de concert avec Mauger quand ses intérêts l’y contraignaient, en d’autres occasions, il exaspérait et mettait en furie Mauger et ses fidèles.
Quatrième enfant et deuxième fils de sa famille, Francklin avait peu à espérer, au début de sa vie, de l’aide de ses parents pour son avancement. Son père put, toutefois, le mettre en rapport avec certains parents de Londres, et Francklin fit une brève et infructueuse tentative pour s’établir dans le monde des affaires. Avant l’âge de 18 ans, il avait déjà fait deux voyages au Nouveau Monde, visitant la Jamaïque et y évaluant les perspectives commerciales. De toute évidence, il ne les trouva pas brillantes, puisqu’à l’été de 1752 il réserva une place sur le Norfolk pour la traversée à Halifax.
À l’arrivée de Francklin, Mauger était probablement le principal marchand de Halifax. Dès les premiers temps de sa carrière, Mauger avait été associé avec des parents de Francklin, peut-être même avec son père. Il est possible que Francklin ait immigré à la suggestion de Mauger, de quelque huit ans son aîné, et il est certain que celui-ci se porta garant de la première entreprise de Francklin à Halifax, une buvette sur la rue George. L’affaire fut à n’en pas douter un succès, car Francklin ouvrit bientôt un second établissement en association avec Thomas Gray.
Alors que bon nombre de marchands échouèrent pendant l’époque hautement instable du milieu des années 1750, les entreprises de Francklin, maintenant diversifiées puisqu’elles comprenaient aussi le commerce et la vente au détail de marchandises générales, connurent une rapide expansion. En 1755, il retourna en Angleterre pour y recruter des jeunes gens prometteurs, en vue de futurs projets de nature commerciale. Financièrement, la guerre de Sept Ans se révéla une manne pour Francklin. Il s’assura plusieurs contrats avantageux pour l’approvisionnement des forces armées britanniques à Halifax et plus tard à Québec. Les difficultés de ravitaillement en période de guerre causèrent une rareté qui fit monter tant les prix que les profits, particulièrement dans le cas du rhum et du poisson. Il investit des fonds dans la course, qui lui apporta aussi des revenus supplémentaires. Il est difficile d’évaluer avec précision le montant d’argent qu’il gagna pendant la guerre, mais il est certain qu’il devint extrêmement riche. Ses relations avec Mauger, qui avait déménagé à Londres en 1760, lui permirent de faire une excellente entrée sur le marché britannique, alors que son mariage avec la petite-fille de Peter Faneuil, l’un des plus importants marchands de Boston, scella ses relations d’affaires avec la Nouvelle-Angleterre. En 1766, un habitant de Halifax le décrivait comme « le premier marchand de l’endroit ».
Francklin, Jonathan Binney*, John Butler, Richard Codman et John Anderson constituèrent le noyau d’un groupe qui se forma autour de Mauger dans les années 1750. S’appuyant sur leurs relations tant personnelles que commerciales, et soutenus financièrement surtout par Mauger et Brook Watson* à Londres, ils en vinrent à dominer presque entièrement le commerce de Halifax au milieu des années 1760. Cette élite marchande était consciente de l’aide que pouvait tirer l’entreprise privée de ses liens avec le gouvernement. Les avantages d’étroites relations entre les hommes d’affaires et le gouvernement étaient bien connus ; en Grande-Bretagne, la politique était en grande partie fondée sur le principe que les hommes influents devaient être attachés au gouvernement afin d’en accroître la stabilité. Ce système comportait, en revanche, des désavantages évidents. Les relations entre le monde des affaires et le gouvernement avaient pour conséquence de tarir une source éventuelle de critiques dans le domaine politique. À Halifax, de surcroît, les marchands-politiciens étaient enclins à adopter des lois favorables aux hommes d’affaires, mais guère à l’avantage des autres groupes.
La participation de Francklin à la politique active remonte à 1759, année de son élection à la chambre d’Assemblée comme l’un des deux représentants du canton de Lunenburg ; en 1761–1762, il devint député du comté de Halifax. Jeune homme d’avenir, il fut nommé au sein d’importants comités. Aussi, peu de gens se surprirent, en mai 1762, de sa nomination au Conseil de la Nouvelle-Écosse, dont il devenait le plus jeune membre. On l’identifia bientôt à une faction s’opposant au lieutenant-gouverneur Jonathan Belcher, composée, entre autres, de Joseph Gerrish et de Charles Morris au conseil, de Benjamin Gerrish et de Malachy Salter à l’Assemblée.
À première vue, les raisons qu’avait Francklin de se rallier à cette faction paraissent évidentes. Les principaux marchands de Halifax s’opposaient à Belcher, en partie à cause de ses efforts pour supprimer le commerce illégal, qui profitait à plusieurs, et à Francklin entre autres. En outre, le lieutenant-gouverneur ne se montrait nullement disposé à accueillir favorablement les requêtes presque incessantes de Francklin pour l’octroi de concessions de terres. De plus, Francklin était irrité du refus de Belcher de lui accorder le monopole du commerce avec les Indiens. Le conseil avait approuvé cette demande en 1761, mais Belcher la refusa après qu’on eut fourni des preuves qu’elle était frauduleuse à plusieurs égards. À Londres, entre-temps, Mauger s’était mis à prendre Belcher en grippe d’une façon toute particulière et il s’employait à intriguer auprès du Board of Trade en vue d’obtenir son congédiement. En mariant les intérêts de Mauger aux siens, Francklin consolidait son association avec le groupe de ce dernier – association qui allait durer jusqu’à la Révolution américaine.
Grâce à l’influence de Mauger, Francklin obtint le poste de lieutenant-gouverneur en mars 1766. Comme sa commission n’atteignit pas la Nouvelle-Écosse avant le 22 août toutefois, le trésorier Benjamin Green devint l’administrateur de la province, à la mort du gouverneur Montagu Wilmot*, en mai. Francklin occupa, pendant trois mois, le poste de gouverneur intérimaire en attendant l’arrivée de lord William Campbell. À cause des fréquentes absences de Campbell, il tint les rênes du gouvernement en trois autres occasions, du 1er octobre 1767 au 10 septembre 1768, du 4 novembre au 4 décembre 1768 et du 2 juin au 10 juillet 1772.
Pendant ces périodes, Francklin souleva beaucoup de controverses. En 1766, il ressuscita un projet d’extraction, à l’île du Cap-Breton, de charbon destiné à l’exportation – projet interdit huit ans plus tôt par le Board of Trade – en présumant tout simplement que l’interdiction n’existait plus. Quand on découvrit que non seulement il avait outrepassé son autorité, mais qu’il avait aussi donné le permis d’extraire et d’exporter du charbon à certains de ses associés, dont Benjamin Gerrish, les concurrents malheureux élevèrent des protestations, si bien que le Board of Trade ordonna en février 1768 le non-renouvellement de ce contrat « hautement irrégulier ». De la même façon, en 1768, se fondant sur des instructions ambiguës de Londres, Francklin épuisa les fonds de la colonie destinés aux dépenses imprévues, en créant des cantons et des bureaux du gouvernement dans l’île Saint-Jean (Île-du-Prince-Édouard), et tenta d’octroyer des terres à ses amis désireux de posséder des biens fonciers. Même s’il est probable qu’en posant ces gestes il ne tentait pas délibérément de se soustraire à la volonté du gouvernement britannique, on peut y découvrir une fois de plus sa tendance à mettre sur le même pied les intérêts publics et privés. Francklin vit ses manières de procéder « hautement désapprouvées » par le roi et il dut faire le voyage en Angleterre pour redorer son blason.
Toute cette agitation doit être replacée dans ses véritables perspectives. Les gouverneurs des colonies outrepassaient souvent leur autorité ; en fait, chacun des gouverneurs qui, en Nouvelle-Écosse, précédèrent Francklin avait, à un certain point, été fustigé par le Board of Trade pour cette raison. La pratique de mêler la politique et les profits était commune également, en particulier dans des colonies aussi pauvres que la Nouvelle-Écosse, où les largesses gouvernementales revêtaient une grande importance. Les citoyens plus vertueux, ou ceux qui ne jouissaient pas des relations nécessaires pour avoir leur part dans la distribution des emplois et des faveurs gouvernementales, pouvaient dénoncer ces pratiques, mais on en faisait peu de cas, la plupart du temps, tant en Grande-Bretagne qu’en Nouvelle-Écosse.
Si, en général, la communauté marchande conservait sa confiance à Francklin, ses adversaires politiques, au début des années 1770, tenaient des propos de plus en plus outranciers. En 1774, Richard Gibbons relança les accusations à l’effet que Francklin « et d’autres qui lui étaient liés » auraient accordé « un crédit déraisonnable » aux colons de Lunenburg pendant les années 1750. Quand ces colons accablés de dettes ne pouvaient rembourser leurs emprunts, Francklin « consentait à prendre leurs certificats [des gratifications données aux fins d’amélioration locale] en paiement de leurs dettes [...] en abaissant leur valeur de soixante pour cent ». Gibbons accusait aussi Francklin de « dépendre immédiatement [de Mauger] et de lui être de toute manière étroitement lié », et d’avoir usé de « son influence et de celle de son parti » pour appauvrir la Nouvelle-Écosse. Si Francklin a pu se rendre coupable d’usure, Gibbons manqua le but en insinuant qu’il était la marionnette de Mauger. Dans les années 1750, fort désireux de monter et grandement dépendant du patronage de Mauger, Francklin dévia bien peu de la ligne de conduite fixée par ce commerçant plus puissant que lui. Mais, après sa nomination comme lieutenant-gouverneur, il chercha ses propres intérêts sans l’approbation de Mauger. Ce dernier, par exemple, blâma les tentatives d’exploitation de l’île Saint-Jean et se trouva embarrassé quand il fut appelé à les défendre devant le Board of Trade. De même, au début des années 1770, Francklin fut mêlé à des combines, relatives à la colonisation, auxquelles Mauger n’eut point part. À l’époque du gouvernement de Francis Legge, Francklin et Mauger parurent de nouveau poursuivre des buts semblables, mais leurs motivations n’étaient pas les mêmes. Francklin s’opposait à Legge non pas uniquement à cause des instructions de Mauger, mais aussi parce que le gouverneur, en montrant sa préférence pour d’autres avis, en particulier ceux de James Monk*, s’attaquait à la source même de son pouvoir politique.
Malgré les accusations voulant qu’il eût recueilli des sommes fantastiques, Francklin, à la veille de la Révolution américaine, manquait cruellement d’argent liquide. Une partie du problème venait de l’habituelle rareté des espèces en Amérique, mais les difficultés particulières de Francklin tenaient à sa tendance à transformer pour ainsi dire chaque shilling en propriété foncière. Lui qui avait accumulé des milliers d’acres de terre et qui était généralement considéré comme l’un des hommes les plus riches de la province devait à la couronne, en 1774, « au delà de 500 livres sterling » en redevances foncières. Afin de mettre en valeur ses terres improductives, il conçut un plan pour faire venir des colons d’outre-mer. Le Yorkshire devint vite son réservoir favori et, avant que la révolution ne vienne contenir le flot, plus de 1 000 personnes avaient immigré et s’étaient établies comme locataires sur ses terres. L’arrêt de l’immigration le plaça dans une situation financière précaire, et John Butler conseilla à Mauger d’effacer les dettes de Francklin : « il doit ici une somme très considérable », faisait-il observer. Selon Legge, « de marchand opulent », Francklin fut réduit « à la misère ».
Francklin demeurait pourtant un homme influent. Il est possible du reste que son rôle de leader des forces d’opposition à Legge, pendant la controverse prolongée qui entoura le gouvernement de celui-ci, ait quelque peu faussé le jugement de ce dernier sur les difficultés financières de Francklin. Leurs relations les placèrent dans une telle impasse que Legge recommanda à lord Dartmouth, secrétaire d’État des Colonies américaines, d’enlever à Francklin ses fonctions ou de le muter hors de la colonie. Si l’affirmation selon laquelle Francklin projeta le premier le congédiement du gouverneur est pure spéculation, il reste qu’il joua dans la révocation de Legge un rôle décisif. Il avait à la fois les ressources politiques et les motifs nécessaires pour défier Legge et, dans l’utilisation qu’il fit des incidents relatifs à son vieil associé Binney, il tabla effectivement sur la sottise de Legge. Mais après le rappel de celui-ci en Angleterre au printemps de 1776, Francklin fut lui-même remplacé, comme lieutenant-gouverneur, par Mariot Arbuthnot. Son remplacement, accompagné de la révocation du gouverneur, paraît avoir été un effort du Board of Trade pour modérer les controverses politiques en Nouvelle-Écosse, à une époque de crise.
Pendant la Révolution américaine, Francklin resta loyal à la couronne. À la différence de la plupart des marchands, cependant, sa loyauté ne fut pas toute passive. En 1777, on le nomma surintendant des Affaires indiennes de la province, une fonction pour laquelle il avait une compétence unique. Il avait été fait prisonnier, en 1754, par une bande de Micmacs et conduit dans la région de Gaspé. Pendant les trois mois de sa captivité, il avait appris leur langue et conçu du respect pour la culture indienne. Et s’il n’eut pas toujours un égal succès, pendant la guerre, en tentant d’assurer l’adhésion des Micmacs et des Malécites à la cause britannique, il finit par y réussir. Grâce à une série de rencontres, à une judicieuse distribution de présents et à l’obtention des services d’un missionnaire pour ces Indiens [V. Joseph-Mathurin Bourg], il contrecarra les efforts de John Allan* et d’autres partisans des Américains [V. Pierre Tomah ; Gilfred Studholme]. Comme à l’accoutumée, Francklin avait refusé d’assumer les fonctions de surintendant aussi longtemps qu’on ne lui eut pas accordé un salaire fixe et que des mesures ne furent pas prises pour le remboursement de ses dépenses.
L’influence de Francklin, qui parlait le français, s’étendit aussi aux Acadiens. Comme lieutenant-gouverneur, il avait permis à ceux qui étaient revenus après l’expulsion de s’établir autour du bassin des Mines, à des conditions beaucoup plus généreuses que celles recommandées par le conseil. En outre, il permit l’exercice sans restriction de la religion catholique et donna des garanties à l’effet qu’il n’y aurait pas de seconde déportation. Francklin n’avait pas, d’une façon spécifique, le pouvoir de donner ces garanties, mais il s’arrangea pour convaincre le Board of Trade de la sagesse de ses politiques qui furent finalement ratifiées par cet organisme. Il est impossible de déterminer avec certitude le nombre des Acadiens qui revinrent, mais un recensement de 1771 fait état de 1249 personnes, groupées en 274 familles et disséminées dans la province.
Francklin survécut aux hostilités de la Révolution américaine, mais il ne vécut pas assez longtemps pour voir la paix. Il s’éteignit dans sa maison de Halifax le 8 novembre 1782. Une époque prenait fin. La vieille colonie de la Nouvelle-Écosse, dominée par une élite marchande opérant à partir de Halifax, se transformait par suite de l’afflux de milliers de Loyalistes ; la communauté distinctive, à la formation de laquelle Francklin avait tant travaillé, changeait de façon marquante.
Si les historiens ont été incapables de s’entendre au sujet de Michael Francklin, c’est peut-être parce qu’ils n’ont pas su saisir son rôle. Il fut, de plusieurs manières, un marchand-politicien colonial typique, entremêlant les préoccupations publiques et privées, à une époque où un tel mélange était largement accepté. Par conséquent, c’est par référence au succès avec lequel il contribua à jeter les fondements de la Nouvelle-Écosse qu’il doit être évalué, et non point par référence aux normes de moralité du xxe siècle transposées dans une époque antérieure. Vu de cette manière, Francklin peut être considéré comme l’un des fondateurs vraiment importants de la province.
APC, MG 11, [CO 217] Nova Scotia A, 72 ; 77, p.59 ; 78, p.41 ; 81, pp.125, 129 ; 83, p.127 ; 88–93 ; [CO 220] Nova Scotia B, 14 ; MG 23, Al, sér. 1, 2, no 1 119 ; 13, nos 2 494, 2 496.— PANS, RG 1, 136, p.114 ; 187, 16 mars, 11 avril 1754 ; 188, 26 mars, 10 avril, 15 mai 1761, 3 mai 1762, 25 juill., 13 nov. 1764 ; 189, 23 août 1766.— PRO, CO 217/19, f.130 ; 217/20, f.65 ; 217/45, f.7.— Nova Scotia Chronicle and Weekly Advertiser (Halifax), 14 nov. 1769.— Nova-Scotia Gazette and the Weekly Chronicle, 16 nov. 1782.— Directory of N.S. MLAs, 126s.— Brebner, Neutral Yankees.— G. A. Rawlyk, Nova Scotia’s Massachusetts : a study of Massachusetts–Nova Scotia relations, 1630 to 1784 (Montréal et Londres, 1973), 234.— W. B. Kerr, The rise of Michael Francklin, Dal. Rev., XIII (1933–1934) : 489–495.— J. S. Macdonald, Memoir, Lieut.-Governor Michael Francklin, 1752–1782, N.S. Hist. Soc., Coll., XVI (1912) : 7–40.
L. R. Fischer, « FRANCKLIN (Franklin), MICHAEL », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/francklin_michael_4F.html.
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Auteur de l'article: | L. R. Fischer |
Titre de l'article: | FRANCKLIN (Franklin), MICHAEL |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1980 |
Année de la révision: | 1980 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |