BELLINGHAM, SYDNEY ROBERT, marchand, juge de paix, officier de milice, avocat, rédacteur en chef, homme politique, auteur et fermier, né le 2 août 1808 à Castlebellingham (république d’Irlande), quatrième fils de sir Allan Bellingham et d’Elizabeth Walls ; décédé le 9 mars 1900 au même endroit.

Sydney Robert Bellingham naquit dans une famille qui, bien qu’issue de la classe dirigeante protestante, avait des ressources modestes. Comme son père ne pouvait assurer sa subsistance, le jeune Bellingham, âgé de 15 ans, décida de tenter sa chance en s’embarquant seul pour le Bas-Canada au printemps de 1824. Durant trois ans, il sillonna le Haut-Canada puis, en 1827, il accepta un emploi de James Hamilton, marchand de bois à Québec, pour qui il ouvrit un bureau à Montréal. Quatre ans plus tard, avec James Wallis, il fonda dans cette ville une maison d’import-export. Le 28 octobre 1831, à Québec, il épousa Arabella Holmes, fille du docteur William Holmes* et veuve du docteur William Larue. Il resta en affaires plusieurs années, mais apparemment sans grand succès.

Aux élections de 1834, moment chaud dans l’histoire politique du Bas-Canada, Bellingham, en partie grâce à l’argent de sa femme, brigua le siège de Montréal-Est à l’Assemblée mais fut battu par un candidat du parti patriote, Joseph Roy*. En décembre 1835, il entra au comité général de la Loyal and Constitutional Association, fondée notamment par un autre candidat défait, William Walker*, dans le but de lutter contre les réformes que revendiquait le parti patriote de Louis-Joseph Papineau*. À ce moment, il appuyait la politique modérée du gouverneur lord Gosford [Acheson*], ancien compagnon de classe de son père.

Mandaté juge de paix le 13 avril 1837 par Gosford, Bellingham s’exposa en novembre à de grands dangers en participant, à ce titre, à des expéditions à la fois civiles et militaires qui visaient l’arrestation de plusieurs chefs patriotes, dont Pierre-Paul Démaray* et Bonaventure Viger*. Ces missions, infructueuses, coïncidèrent avec le début de la rébellion. Le procureur général Charles Richard Ogden* l’envoya alors au fort Chambly livrer des dépêches dans lesquelles le commandant en chef, sir John Colborne*, ordonnait au lieutenant-colonel George Augustus Wetherall* d’attaquer un campement de combattants patriotes à Saint-Charles-sur-Richelieu. Bellingham se joignit aux troupes de Wetherall lorsqu’elles se mirent en marche. Puis, dans la soirée du 23 novembre, ce dernier apprit que, contre toute attente, le lieutenant-colonel Charles Stephen Gore* avait été défait à Saint-Denis, sur le Richelieu. Sans tarder, Bellingham et le soldat de cavalerie John Lovell se portèrent volontaires pour retourner au fort Chambly, à la faveur de l’obscurité, afin d’amener des renforts à Wetherall. L’entreprise était risquée, mais elle réussit. Après la bataille de Saint-Charles-sur-Richelieu, Wetherall chargea Bellingham, qui lui servait d’aide de camp, de porter à Colborne des dépêches pour l’informer de la victoire des Britanniques. En décembre, à titre de capitaine, Bellingham commanda un détachement de la Royal Montreal Cavalry qui alla reconnaître la position des éléments loyalistes et patriotes dans la région du lac des Deux Montagnes en prévision de la bataille de Saint-Eustache, qui eut lieu le 14 et se solda par une victoire britannique. Par la suite, il protégea les fermiers de Saint-Henri (Montréal) contre le pillage puis, exécutant à contrecœur les ordres qu’il avait reçus, il participa à l’incendie des maisons de patriotes.

Bellingham éprouvait beaucoup de sympathie pour les fermiers canadiens-français qui étaient restés neutres ou fidèles à la couronne. En 1839, après que sa femme eut hérité de 15 000 acres de terres seigneuriales dans le canton de Buckland et le comté de Bellechasse, il alla y percevoir les redevances des 180 tenanciers. Il affirmait ne pas avoir le goût du lucre et reconnaissait que c’étaient eux qui, par leur labeur, avaient « donné sa valeur à la propriété ». Pour s’assurer leur loyauté, il se faisait passer pour catholique – ce qui lui était d’autant plus facile qu’il admirait leur foi, leur moralité, leur honnêteté et leur diligence. Plus tard, il allait écrire qu’au cours de ses 50 années au pays il n’avait « jamais découvert la moindre trace d’antipathie raciale » chez les Canadiens français.

Bellingham fit son stage de droit chez Alexander Buchanan* de 1838 à 1840. Reçu au barreau cette année-là, le 23 mars, il s’associa à William Walker, qui était aussi rédacteur en chef d’un journal réformiste de Montréal, le Canada Times, et le suppléa quelque temps à ce poste. À peu près à la même époque, à Québec, il rédigea avec John Neilson* des requêtes contre l’union du Bas et du Haut-Canada, solution prônée par les conservateurs britanniques et coloniaux à la suite des rébellions. Partisan des réformes que proposait le gouverneur lord Durham [Lambton*], il tint à se porter candidat réformiste en 1841, car le gouverneur lord Sydenham [Thomson*] lui paraissait presque un « despote ». Toutefois, d’anciens revers commerciaux l’incommodaient encore, et Sydenham put le convaincre de retirer sa candidature en lui faisant miroiter la promesse d’un poste dans la fonction publique. En 1843, Bellingham devint rédacteur en chef d’un journal réformiste dont Walker avait été l’éditeur en 1841–1842, le Times and Daily Commercial Advertiser. Cependant, l’année suivante, il abandonna les réformistes pour se ranger derrière le gouverneur sir Charles Theophilus Metcalfe* et il quitta la direction du journal. En collaboration avec Dominick Daly* et Bernard Devlin*, il tenta de persuader les Irlandais de Montréal de soutenir le gouvernement conservateur de Metcalfe. Président de la Montreal Repeal Association, qui soutenait la campagne de Daniel O’Connell en vue d’obtenir par des moyens pacifiques et constitutionnels l’abrogation de l’union de la Grande-Bretagne et de l’Irlande, il en vint, en 1848, à favoriser plutôt la cause du mouvement radical de la Jeune-Irlande.

À l’instar de Devlin et de Papineau, et tout comme Thomas D’Arcy McGee*, autre partisan de la Jeune-Irlande, Bellingham adopta les vues du mouvement annexionniste du Canada et, en 1849, il fut secrétaire par intérim de l’Association d’annexion de Montréal. Il caressait l’idée de lancer dans cette ville un journal qui soutiendrait la cause, mais son projet ne se matérialisa pas. Bon nombre des tenants canadiens de l’annexion étaient des hommes d’affaires, et peut-être était-ce en partie à cause de ses intérêts commerciaux que Bellingham participait au mouvement. En 1853, il fut l’un de ceux qui firent constituer juridiquement la Compagnie du chemin de fer de Montréal et Bytown, dont le président, l’année suivante, fut l’influent homme politique conservateur Alexandre-Maurice Delisle*. Que Bellingham ait eu ou non du succès en affaires, l’argent ne lui manquait pas. Il possédait, a dit son contemporain John Douglas Borthwick, « un terrain de bonnes dimensions et de grande valeur, magnifiquement situé sur le sommet de la montagne, du côté nord, [... où] il construisit une confortable maison dans laquelle il habita de nombreuses années avec sa famille ».

La Compagnie du chemin de fer de Montréal et Bytown fit faillite en 1859, mais auparavant elle avait eu le temps de construire un tronçon qui reliait Carillon à Grenville, dans le comté d’Argenteuil. Bellingham, qui avait abandonné tout espoir d’obtenir un siège à Montréal, avait l’ambition de se faire élire dans cette circonscription. Ses tournées de promotion pour le chemin de fer lui avaient donné l’occasion de rencontrer bon nombre de ses habitants ; en plus, il était lieutenant-colonel du bataillon de milice Argenteuil Rangers. En 1854, on l’élut à l’Assemblée législative. Toutefois, à cause de son rôle pendant les rébellions, les deux paroisses canadiennes-françaises de la circonscription avaient voté en masse contre lui. George Kains apprit « de source sûre » que c’était « un homme dépourvu de principes » et qu’il avait « recouru aux moyens les plus condamnables » pour se faire élire : il avait menti et « excit[é] les passions des orangistes irlandais ». On l’accusait d’avoir fait appel à des terrassiers irlandais pour intimider les électeurs canadiens-français. On ordonna donc un nouveau scrutin. Bellingham avait pris la précaution de faire exclure les paroisses récalcitrantes de la circonscription et de les faire remplacer par une paroisse largement composée de Britanniques. En outre, il avait le soutien financier de plusieurs notables, dont Delisle et Francis Hincks* du Bas-Canada et John Hillyard Cameron*, sir Allan Napier MacNab* et John Alexander Macdonald du Haut-Canada. Il récolta de nouveau la majorité, mais cette fois on invalida l’élection parce qu’il avait acheté des suffrages. Un troisième scrutin, en mai 1856, lui donna une victoire sans opposition.

En général, à l’Assemblée, Bellingham soutint les gouvernements formés par Macdonald, d’abord avec Étienne-Paschal Taché* puis avec George-Étienne Cartier*. Il appuya notamment le premier (de mauvais gré il est vrai) au cours d’un vote déterminant sur le financement du chemin de fer du Grand Tronc. Aux élections de 1857–1858, il récolta, dans Argenteuil, 200 voix de plus que John Joseph Caldwell Abbott, qui avait pourtant derrière lui l’influent Hugh Allan*. En mars 1860, un comité parlementaire déclara que 201 des suffrages recueillis par Bellingham étaient illégitimes et le priva de son siège au profit d’Abbott. Bellingham se sentit alors trahi : il crut que Macdonald avait fait pression sur le comité à la demande d’Alexander Tilloch Galt, à qui il avait reproché publiquement une transaction privée et lucrative qui mettait le Grand Tronc en cause. Par ailleurs, l’année précédente, il avait commencé à cultiver les terres en friche de la rivière Rouge, dans le nord du comté d’Argenteuil. Il construisit une route dans la région, installa des familles canadiennes-françaises, irlandaises, anglaises et écossaises, puis vendit les terres en 1869.

La création du gouvernement provincial de Québec, qui accompagna l’avènement de la Confédération, ouvrit de nouvelles perspectives politiques à Bellingham. Élu en 1867 député conservateur d’Argenteuil à l’Assemblée législative, il fut réélu au scrutin de 1871, qui porta les conservateurs au pouvoir. Cette année-là, le journaliste Auguste Achintre* brossa un portrait révélateur de cet énigmatique député. Ce qui le frappait le plus, c’était « son visage, dont on ne remarqu[ait] que les trois lignes principales : front, nez, menton ». Bellingham était maigre, osseux même. « Irlandais de naissance, Anglais par son éducation », il avait « le don de la parole [et] des idées pratiques ». Convaincu que l’absence de gouvernement constitutionnel n’engendrait qu’anarchie et despotisme, il cherchait à concilier « l’amour de la liberté et du progrès [avec] le respect de l’ordre établi et le culte de la souveraine ». Selon Achintre, il avait une solide formation, une intelligence rare et une nature subtile, plaçait les principes au-dessus des partis et défendait ses convictions avec ténacité, même contre ses amis. « En un mot, c’est un indépendant », concluait Achintre qui ajoutait : « on ne peut douter de ses intentions ni de ses motifs ». Pourtant, beaucoup le faisaient ; à voir la rapidité avec laquelle il pouvait changer d’allégeance, ils croyaient qu’il ne recherchait que son propre avancement. Même s’il avait déjà été président de la Société Saint-Patrice, il ne parvint jamais à gagner toute la confiance des Irlandais de Montréal, en partie peut-être parce qu’il était protestant, mais aussi parce qu’il vantait son ascendance irlandaise, et la leur, dans l’espoir de gagner des appuis politiques. Ses collègues politiques le trouvaient ou trop opportuniste ou trop indépendant, même en ce temps où les frontières entre les partis étaient floues, et ils n’eurent jamais envie de lui confier de hautes fonctions.

À compter de la fin des années 1870, Bellingham promut la construction d’un chemin de fer qui relierait Québec à Deep River, en Ontario, en passant par la rive nord du Saint-Laurent et par sa circonscription. Il rechercha l’appui de l’influent curé de Saint-Jérôme, François-Xavier-Antoine Labelle, mais celui-ci avait des relations plus étroites avec Allan, dont le projet concurrent, le chemin à lisses de colonisation du nord de Montréal, l’emporta. Bien que Bellingham ait fini par approuver ce projet, l’expérience accentua sa méfiance à l’endroit des entrepreneurs ferroviaires et dut lui laisser un ressentiment considérable envers le gouvernement conservateur.

En chambre, Bellingham intervenait souvent, et sur un large éventail de questions. Il présenta une proposition contre le double mandat (fédéral et provincial), proposa la publication d’un journal des débats et s’opposa au versement d’une subvention pour la construction du chemin de fer de la rive nord. En 1871, il émit des réserves sur Joseph-Édouard Cauchon*, député conservateur de l’Assemblée et vieil ami personnel, en tant que propriétaire et administrateur de l’asile de Beauport. Affirmant que l’asile profitait du gouvernement (dont il recevait des subventions) et donnait une alimentation de qualité inférieure aux pensionnaires, il préconisa d’en confier l’administration à des « fonctionnaires publics désintéressés ». Le scandale qui en résulta força Cauchon à abandonner l’asile et à démissionner de son siège. Pendant le scandale des Tanneries [V. Louis Archambeault*], en 1874 et 1875, Bellingham appuya l’opposition libérale et son chef Henri-Gustave Joly*. Tout frais converti à ce parti, il fut élu sans opposition aux élections de 1875 et, la même année, il publia un opuscule dans lequel il expliquait ses actes. Il y déclarait que les grosses subventions versées aux chemins de fer par le gouvernement conservateur de Charles-Eugène Boucher* de Boucherville avaient accru la dette provinciale, encouragé une spéculation féroce et favorisé la formation de « cartels ferroviaires assez puissants pour menacer l’existence du gouvernement s’il ne [cédait] pas à leurs exigences ». De plus, il accusait le gouvernement de manquer à son devoir en laissant à l’entreprise privée le traitement des malades mentaux et la surveillance des jeunes délinquants. Enfin, il déplorait le « mauvais usage » que le parti conservateur avait fait d’une lettre pastorale dans laquelle Mgr Ignace Bourget* indiquait aux électeurs comment voter au scrutin de 1875. À l’instar de Cauchon, il faisait valoir les avantages d’une fusion des conservateurs et des libéraux ; elle permettrait surtout, disait-il, de « former un ministère assez puissant [...] pour défier les cartels de maîtres chanteurs, d’exploiteurs, de spéculateurs des chemins de fer et de quémandeurs d’emplois [... et] empêcher[ait] la province de glisser vers la faillite ou l’imposition directe ».

Au fil des ans, Bellingham avait collaboré à plusieurs journaux. En 1871, il devint rédacteur en chef du Daily News de Montréal, propriété de son « ami dévoué » et ex-compagnon d’armes John Lovell. D’après Achintre, Bellingham était l’un des meilleurs journalistes de la province et, quand il s’agissait de politique, son indépendance d’esprit à titre de rédacteur en chef n’entrait jamais en conflit avec ses positions de député conservateur. En 1877, il devint président de la Lovell Publishing Company. La même année, le journaliste Nicholas Flood Davin* écrivit qu’« à un moment donné, le nom de Bellingham était synonyme de pouvoir à Montréal et était connu dans tout le Canada » et qu’il avait été « l’un des écrivains politiques les plus réputés [...] du Bas-Canada ».

Sydney Robert Bellingham quitta son siège à l’Assemblée provinciale en 1878 et retourna pour de bon en Irlande. Depuis qu’il avait hérité du château Bellingham, en 1874, il passait chaque année de longs mois dans son pays natal. Il continua de suivre la politique québécoise et canadienne et, vers 1895, dicta ses mémoires à une infirmière. Deux ans plus tard, il félicita le libéral Félix-Gabriel Marchand pour sa nomination au poste de premier ministre de la province de Québec. Il vouait beaucoup d’admiration à sir Wilfrid Laurier* et exprimait l’espoir que les libéraux sauveraient le pays de la corruption et de l’intimidation engendrées par Macdonald et par la « clique de protectionnistes » qui avaient « acheté » ce dernier. Veuf depuis 1887, il ne mourut qu’au tournant du siècle, dans sa quatre-vingt-douzième année.

Robert C. Daley

Sydney Robert Bellingham est l’auteur de : Reasons why British Conservatives voted against the Boucherville ministry (Rouses Point, N.Y., 1875) ; et Some personal recollections of the rebellion of 1837 in Canada (Dublin, 1902). Ses mémoires, demeurés à l’état de manuscrit, se trouvent aux AN, MG 24, B25.

AN, MG 24, A40 : 8261–8263 ; B2 : 4420–4423, 4456–4459, 5045–5058, 5515–5517, 5528–5529, 5534, 5542–5544, 5888–5889, 5946–5948, 5953–5956, 5959–5960, 5971–5972, 5988–5993 ; MG 30, D1, 4 : 286–300 ; RG 68, General index, 1651–1841 : 385, 391.— ANQ-Q, CE1-61, 28 oct. 1831 ; P-124/1, nos 123–126 ; P-174/1.— AUM, P 58, U, S. R. Bellingham à A.-M. Delisle, 24–26 juill., 19 août, 7, 9, 13–14 sept., 21–22 oct. 1854, 12 mars 1855, 16–27 mars 1856.— « The annexation movement, 1849–50 », A. G. Penny, édit., CHR, 5 (1924) : 236–261.— Canada, prov. du, Statuts, 1852–1853, chap. 103.— Débats de l’Assemblée législative (M. Hamelin).— La Presse, 13 mars 1900.— Times and Daily Commercial Advertiser (Montréal), 1842–1844.— Audet, « les Législateurs du B.-C. ».— Borthwick, Hist. and biog. gazetteer.— CPC.— RPQ.— Patricia Brown Peter, « A question of loyalty and self-interest : Irish Montrealers and the struggle for responsible government in Canada, 1840 to 1848 » (thèse de m.a., Concordia Univ., Montréal, 1981).— Davin, Irishman in Canada, 331.— M. Hamelin, Premières années du parlementarisme québécois.— Elinor Kyte Senior, Redcoats and Patriotes : the rebellions in Lower Canada, 1837–38 (Stittsville, Ontario, 1985).— Jacques Monet, The last cannon shot : a study of French-Canadian nationalism, 1837–1850 (Toronto, 1969 ; réimpr., Toronto et Buffalo, N.Y., 1976).

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Robert C. Daley, « BELLINGHAM, SYDNEY ROBERT », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/bellingham_sydney_robert_12F.html.

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Auteur de l'article:    Robert C. Daley
Titre de l'article:    BELLINGHAM, SYDNEY ROBERT
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1990
Année de la révision:    1990
Date de consultation:    28 novembre 2024