McINTYRE, PETER, prêtre catholique et évêque, né le 29 juin 1818 à Cable Head, Île-du-Prince-Édouard, fils d’Angus McIntyre et de Sarah MacKinnon, tous deux de l’île de North Uist ou de South Uist, Écosse ; décédé le 30 avril 1891 à Antigonish, Nouvelle-Écosse.

Benjamin d’une famille de huit enfants, Peter McIntyre se destina tôt au service de l’Église. Ses parents avaient débarqué à l’île Saint-Jean (Île-du-Prince-Édouard) en 1790 avec un fort contingent d’immigrants des Highlands d’Écosse, dont l’abbé Angus Bernard MacEachern*, futur évêque. Ce dernier prit l’habitude de célébrer des offices chez les McIntyre, une fois qu’ils furent installés à Cable Head, sur la rive nord de l’île. Selon Peter McIntyre, son père vécut toujours dans « l’aisance » ; d’après la tradition locale, il possédait un petit navire marchand.

Sur les instances de Mgr MacEachern, qui l’avait pris sous son aile, le jeune Peter se prépara au séminaire, en fréquentant d’abord une modeste école de campagne, à McAskill River, puis le collège diocésain St Andrew, fondé en 1831. Après la mort de l’évêque, en 1835, McIntyre entra au séminaire de Saint-Hyacinthe, dans le Bas-Canada. De là, il passa au collège de Chambly, puis entreprit des études sacerdotales au grand séminaire de Québec en septembre 1840. L’évêque Pierre-Flavien Turgeon* l’ordonna prêtre à cet endroit le 26 février 1843.

Cet été-là, McIntyre retourna dans le diocèse de Charlottetown, qui comptait bien peu de prêtres. Mgr Bernard Donald Macdonald* le nomma assistant du père Sylvain-Éphrem Perrey* à Miscouche pour desservir l’ouest du comté de Prince. À l’automne de 1844, on l’affecta à la mission de Tignish, à la pointe nord-ouest de l’île. Il allait y demeurer 16 ans et s’y tailler la réputation de pasteur le plus en vue du diocèse.

La partie ouest de l’Île-du-Prince-Édouard avait été peuplée bien après les autres ; aussi la population, composée surtout d’Acadiens et d’Irlandais catholiques, était-elle pauvre. McIntyre semble avoir eu un énorme ascendant sur ses ouailles. Il parlait couramment le français et l’anglais, était imposant et entêté, débordait d’énergie et manifestait des talents d’organisateur et d’administrateur. En 1859–1860, il supervisa de près la construction d’une nouvelle église paroissiale à Tignish ; ce fut le couronnement de son pastorat. De façon tout à fait caractéristique, il avait choisi la brique pour l’église St Simon and St Jude, alors que dans la colonie on utilisait surtout le bois.

En 1857, au nom de Mgr Macdonald, dont la santé fléchissait, McIntyre avait mené à Montréal, avec les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame, des négociations qui aboutirent en septembre à la fondation d’un couvent à Charlottetown par quatre d’entre elles. À la mort de Macdonald, le 30 décembre 1859, McIntyre était son successeur logique. Nommé évêque de Charlottetown le 8 mai 1860, il fut sacré le 15 août par l’archevêque Thomas Louis Connolly* en la cathédrale St Dunstan, à Charlottetown, avec James Rogers*, évêque du nouveau diocèse de Chatham, au Nouveau-Brunswick.

McIntyre héritait d’un diocèse en pleine expansion et cruellement dépourvu de prêtres. Au sein d’une société coloniale où la polarisation des groupes religieux s’accentuait, le diocèse devait fonctionner dans un environnement où la promotion du fanatisme des électeurs était devenue un moyen de se faire élire. Selon le recensement de 1861, l’île comptait 35 852 catholiques, ce qui représentait environ 45 % de la population. Pour les desservir, il n’y avait que 14 prêtres. À mesure qu’ils devenaient mieux établis, les catholiques revendiquaient de plus en plus vigoureusement l’égalité de droits et de statut. Cette attitude, jointe aux échos du mouvement d’Oxford qui leur parvenaient de Grande-Bretagne, faisait craindre aux protestants de l’île une offensive catholique. En 1856, une controverse autour de la lecture de textes bibliques dans les écoles du réseau public de la colonie, qui était multiconfessionnel, avait annoncé une ère de querelles politiques et religieuses. Mgr Macdonald craignait que l’on soumette les petits catholiques à une coercition morale, et il s’était donc opposé à l’imposition de ces lectures. Profitant des passions que soulevait ce débat, l’opposition conservatrice, dirigée par Edward Palmer*, présenta un programme antipapiste et détrôna le gouvernement libéral de George Coles* aux élections de 1859. Certes, les conservateurs firent un compromis en 1860 (ils autorisèrent les lectures bibliques sans commentaire durant les heures de classe seulement pour les enfants dont les parents le demandaient), mais la situation était telle que la controverse ne pouvait s’arrêter là. Elle allait durer pendant presque tout l’épiscopat de McIntyre.

Le nouvel évêque était tout le contraire de son timide prédécesseur. Par bien des côtés, il incarnait les aspirations de ses diocésains, car l’égalité sociale, politique et économique des catholiques de l’île était un objectif qui lui tenait à cœur. En tant qu’homme, il était peut-être humble, mais le prélat lui, se révéla volontaire, parfois même opiniâtre. Il dirigeait le diocèse d’une main de fer et ne tolérait aucune opposition. Dans un sermon prononcé à sa mort, l’un de ses anciens protégés, Cornelius O’Brien*, archevêque de Halifax, allait le comparer au sévère patriarche biblique Néhémie. Assurément, McIntyre, à cheval sur le protocole, tenait à ses prérogatives et aimait les cérémonies. De plus, il avait l’habitude de voir les choses se dérouler comme il l’entendait. En février 1890, vers la fin de sa vie, il écrivit à Mgr Rogers : « J’ai foi dans le sage principe qui veut que l’homme doive être, en un sens, sa propre providence, et doive pourvoir à toutes les éventualités sous la main infaillible du Tout-Puissant. »

Dans les affaires ecclésiastiques, McIntyre était un ultramontain convaincu. Il fit cinq voyages à Rome en 1862, 1869–1870, 1876–1877, 1880 et 1889. Au premier concile du Vatican, en 1869–1870, il rompit avec son archevêque, Connolly, pour appuyer la promulgation immédiate du dogme fort controversé de l’infaillibilité du pape. De toute évidence, son ultramontanisme colora tous les aspects de son épiscopat.

Le diocèse de Charlottetown prospéra sous le vigoureux leadership de McIntyre. Ce fier Écossais semblait bien s’entendre avec ses diocésains irlandais et acadiens. À l’instar de ses prédécesseurs, c’est à l’archevêque de Québec qu’il demandait des missionnaires pour les Acadiens de l’Île-du-Prince-Édouard et des îles de la Madeleine, et c’est aussi à Québec qu’il envoyait les Écossais, Irlandais et Acadiens candidats à la prêtrise afin qu’ils y complètent leur formation. Pendant son épiscopat, 58 prêtres furent ordonnés pour servir dans le diocèse ou y œuvrèrent ; en 1891, plus de 30 prêtres y travaillaient. Sur ses instances, une union diocésaine de sociétés catholiques d’abstinence totale s’organisa en 1877, et en 1888 il fonda une autre société de ce genre, la League of the Cross.

Il revint à McIntyre de superviser la construction de bâtiments ecclésiastiques adaptés à une communauté catholique plus nombreuse, mieux installée et plus prospère que celle qu’avaient connue ses prédécesseurs. Cette tâche lui convenait tout à fait. Outre 25 nouvelles églises, il fit construire 21 presbytères et 8 couvents ; un certain nombre d’entre eux furent dessinés par un résident de l’île, William Critchlow Harris*. En 1862, il entama la réfection en brique des murs décrépits du St Dunstan’ College, établissement diocésain. En 1875, il érigea un « palais » épiscopal en pierre à Charlottetown. En 1879, il transforma son ancienne résidence en un hôpital de 14 lits, le premier de Charlottetown ; on l’agrandit en 1882, huit ans avant que ne commence la construction d’un nouvel immeuble. À sa mort, il s’occupait des plans d’une nouvelle cathédrale de pierre.

McIntyre était un négociateur habile et déterminé lorsqu’il s’agissait de trouver du personnel pour ces établissements. Outre la Congrégation de Notre-Dame, qui était surtout un ordre enseignant, il convainquit les Frères des écoles chrétiennes et les Sœurs de la charité de l’Hôpital Général de Montréal de s’installer dans le diocèse : les premiers vinrent en 1870 tenir une école catholique de garçons à Charlottetown, les secondes assumèrent la charge du nouvel hôpital en 1879. Cependant, McIntyre ne réussit pas toujours à retenir ceux qui venaient. En 1880, après bien des pourparlers, il persuada la Compagnie de Jésus de diriger le St Dunstan’s College pendant cinq ans. Déçus de la situation et des perspectives d’avenir du collège, les jésuites partirent après un an seulement, malgré ses véhémentes protestations.

L’œuvre de la Propagation de la foi, sise à Lyon, finançait, à la demande de McIntyre, une partie des ses ambitieux projets, mais les ressources du diocèse ne suffisaient pas. Cette pénurie chronique de fonds de même que ses idées sur l’éducation l’amenèrent à réclamer l’assistance de l’État, ce que la majorité protestante de l’île voyait d’un fort mauvais œil.

L’éducation fut en effet l’un des soucis constants de McIntyre. Il ouvrit une demi-douzaine d’écoles, et il présidait les cérémonies de fin d’année avec enthousiasme. Il s’intéressait tellement au St Dunstan’s College qu’on en vint presque à l’associer davantage à l’établissement que le fondateur lui-même, Mgr Macdonald. Lorsque des difficultés financières et administratives faillirent en provoquer la fermeture en 1884, c’est McIntyre qui insista pour qu’il reste ouvert. Selon lui, non seulement la religion et l’éducation pouvaient-elles aller de pair, mais elles le devaient. Pendant les 17 premières années de son épiscopat, il demanda maintes fois aux gouvernements successifs de l’île de subventionner le réseau scolaire catholique qu’il édifia peu à peu, selon les besoins, dans les années 1860 et 1870.

McIntyre s’était embarqué dans le carrousel politique en 1861, lorsqu’il s’engagea dans des entretiens privés avec le gouvernement conservateur d’Edward Palmer. Ce dernier avait remporté le scrutin de 1859 en jouant sur les sentiments anticatholiques des électeurs protestants et tentait depuis de se concilier les catholiques de l’île. McIntyre souhaitait obtenir du gouvernement une subvention annuelle pour le St Dunstan’s College. Non seulement ses négociations avec le secrétaire de la colonie, William Henry Pope*, échouèrent, mais elles déclenchèrent des récriminations dans les journaux locaux. McIntyre s’abstint de participer à la polémique, mais il prit comme porte-parole le père Angus McDonald*, recteur du St Dunstan’s College, qui défendit ses coreligionnaires dans une série de virulents échanges épistolaires avec divers protestants, dont Pope et David Laird*. En octobre 1862, pour mieux faire valoir le point de vue des catholiques, McIntyre fonda à Charlottetown un journal militant, le Vindicator ; l’imprimeur était Edward Reilly* et le rédacteur en chef McDonald, présume-t-on. Au moment où une poursuite judiciaire obligea le journal à cesser de paraître, en octobre 1864, le débat sur l’éducation ne suscitait plus tant d’intérêt. Comme la réconciliation n’avait pas eu lieu, Palmer et les conservateurs avaient tablé de nouveau sur la crainte qu’une éventuelle offensive des catholiques inspirait aux protestants pour se faire réélire en janvier 1863.

Les libéraux, avec le soutien traditionnel des électeurs catholiques, reprirent le pouvoir en 1867 sous George Coles. Le 3 mars 1868, McIntyre demanda officiellement au gouvernement de subventionner le St Dunstan’s College et trois couvents en faisant simplement valoir que ces établissements faisaient le travail du système d’enseignement public (près de 500 élèves fréquentaient « ses » écoles, dont les trois quarts sans frais).

Menacé de perdre ses appuis protestants, le cabinet libéral refusa de présenter la requête de l’évêque à la chambre d’Assemblée. Les libéraux, dirigés par Robert Poore Haythorne, furent réélus en juillet 1870. Toutefois, agacés par les tergiversations incessantes du parti sur la question scolaire, plusieurs libéraux catholiques, sous l’impulsion de George William Howlan* et d’Andrew Archibald Macdonald*, passèrent en août au parti conservateur de James Colledge Pope*, ce qui fit tomber le nouveau gouvernement.

Pendant trois ans, le débat sur le financement public des « écoles de l’évêque », de même que la question de la Confédération et celle des chemins de fer compliqua une situation politique déjà instable. Pendant cette période, le pouvoir politique de McIntyre atteint son apogée. Après la mort du fidèle libéral catholique Edward Whelan*, en 1867, il en vint à dominer les députés catholiques. À un rythme quasi étourdissant, il tentait de les convaincre de soutenir le chef politique qui, selon le moment, semblait le plus favorable à ses revendications en matière scolaire (elles comprenaient désormais un réseau complet d’écoles séparées financé à même les deniers publics).

McIntyre tenait farouchement à ce que la colonie entre dans la Confédération et espérait qu’elle ratifie avec le Canada une entente qui reconnaîtrait le droit aux écoles confessionnelles. Prise dans un chaos financier, l’Île-du-Prince-Édouard entama finalement des négociations sérieuses avec le dominion en 1873. McIntyre pressa les députés catholiques de la colonie de soutenir le chef conservateur, James Colledge Pope, aux élections précipitées qui devaient se tenir en avril sur l’entrée dans la Confédération. Toujours sur son avis, les députés catholiques aidèrent Pope, victorieux, à former un gouvernement, mais quand McIntyre constata que le premier ministre ne légiférait pas sur les écoles confessionnelles et ne les inscrivait pas dans ses négociations avec le Canada, il exigea, furieux, que les députés catholiques se prononcent contre la Confédération. Convaincus que la colonie devait y entrer et estimant que leur honneur d’hommes politiques était en jeu, ils refusèrent. Par dépit, semble-t-il, McIntyre fit campagne pour les libéraux aux premières élections fédérales qui se tinrent dans l’île, en septembre 1873. Devenus entre-temps de farouches partisans d’un système d’enseignement non confessionnel, ceux-ci acceptèrent froidement son appui sans lui faire aucune concession. Par la suite, son influence politique décrut.

Après une autre période d’accalmie, la question scolaire devint le principal enjeu des élections provinciales en 1876. Une coalition formée surtout de libéraux et dirigée avec compétence par Louis Henry Davies* préconisait l’« école libre », c’est-à-dire un système public non confessionnel. À défaut d’un meilleur défenseur, McIntyre soutint Pope, qui promettait une sorte de plan de « paiements sur résultats » sans aller toutefois jusqu’à accepter le principe de la séparation. Les libéraux remportèrent la victoire haut la main, et le Public Schools Act de 1877 vint officialiser le système non confessionnel.

McIntyre organisa des pétitions contre cette loi et fit lui-même pression sur Ottawa pour qu’on refuse de la reconnaître. Il ne réussit pas, mais parvint tout de même à un accommodement avec le premier ministre de la province, Davies. Comme la survie du réseau scolaire catholique qui existait dans les faits dans le diocèse était ainsi assurée, McIntyre s’occupa beaucoup moins de politique et consacra dorénavant ses énergies considérables à l’administration du diocèse. À mesure que les partisans d’un système confessionnel cessèrent de se manifester politiquement, les conflits ouverts entre groupes religieux s’apaisèrent.

En août 1885, McIntyre célébra en grande pompe le jubilé d’argent de son épiscopat. Peu après cependant, des problèmes cardiaques de plus en plus graves l’assaillirent. Dès 1889, il avait lui-même choisi son successeur, le père James Charles MacDonald, recteur du St Dunstan’s College. Il fit pression en faveur de la nomination de ce dernier, malgré l’opposition d’autres évêques des Maritimes, et poursuivit même ses efforts en ce sens au cours de sa dernière visite ad limina à Rome en 1889. Une dernière fois, il obtint ce qu’il voulait. Le 28 août 1890, MacDonald fut sacré évêque titulaire de Hirena et coadjuteur de l’évêque de Charlottetown, avec droit de succession.

Une dernière incursion en politique, en faveur du conservateur Howlan, au début de 1891, aggrava l’état de McIntyre. Mais il n’était pas homme à se reposer. La mort le surprit à Antigonish, chez l’évêque John Cameron* ; il était alors en route pour le monastère trappiste de Tracadie [V. Jacques Merle*].

Selon l’historiographie religieuse, l’Île-du-Prince-Édouard n’a guère eu de plus grands évêques que McIntyre. Tant sur le plan spirituel que temporel, le diocèse connut de si grands progrès pendant son épiscopat qu’au moment de sa mort c’était encore un territoire missionnaire en principe, mais non dans les faits. Il faut cependant reconnaître que même si ce progrès était lié en partie à la durée de l’épiscopat de McIntyre et au fait que l’île quittait son époque pionnière, le vigoureux leadership de l’évêque fut sans aucun doute un facteur déterminant. Les historiens séculiers ont été moins tendres avec lui. Par exemple, Ian Ross Robertson signale avec raison que, même si « l’évêque accumula beaucoup de pouvoir politique au fil des ans, il n’apprit pas à bien l’utiliser ». On aurait cependant tort de croire que pour McIntyre les hommes politiques devaient se soumettre à son autorité comme des prêtres ou des paroissiens. Courtois mais non affable, digne mais sans diplomatie, intelligent mais dépourvu de subtilité, McIntyre n’était en fait tout simplement pas doué pour le jeu de la politique. La conciliation et le compromis n’étaient pas son fort. Quand on le provoquait, il exprimait sa colère et sa frustration en fanfaronnades, intimidation et récriminations futiles. Étant donné le climat politique et religieux, toute négociation avec lui semblait déboucher sur un affrontement et, dans le contexte politique, jamais il n’apprit à réconcilier une pluralité de catholiques avec une majorité protestante militante.

En définitive, comme représentant d’un groupe d’intérêt particulier, les catholiques, Peter McIntyre échoua. Néanmoins, aucun évêque de Charlottetown n’a laissé une impression aussi profonde dans le diocèse. Il ne dirigeait pas, il régnait. Des générations plus tard, dans les foyers catholiques de l’île, on parlerait encore de lui en disant simplement « l’évêque ».

G. Edward MacDonald

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G. Edward MacDonald, « McINTYRE, PETER », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/mcintyre_peter_12F.html.

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Auteur de l'article:    G. Edward MacDonald
Titre de l'article:    McINTYRE, PETER
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1990
Année de la révision:    1990
Date de consultation:    1 décembre 2024