BORDEN, sir FREDERICK WILLIAM, médecin, homme d’affaires, officier de milice et homme politique, né le 14 mai 1847 à Upper Canard, Nouvelle-Écosse, fils unique du docteur Jonathan Borden et de Maria Frances Brown ; le 1e octobre 1873, il épousa à Canning, Nouvelle-Écosse, Julia Maude Clarke (décédée en 1880), et ils eurent deux filles et un fils, puis le 12 juin 1884, au même endroit, la sœur de Julia, Bessie Blanche Clarke ; décédé à Canning le 6 janvier 1917.

Frederick William Borden était le fils d’un médecin populaire et dévoué au bien public, lui-même issu de colons venus de la Nouvelle-Angleterre. Il fit ses études à l’Acacia Villa School de Lower Horton, en Nouvelle-Écosse, au King’s College de Windsor (licence ès arts en 1866) et à la Harvard Medical School de Boston (doctorat en médecine en 1868). De retour en Nouvelle-Écosse, il exerça la médecine à Canning ; c’était alors un florissant port de l’intérieur et une localité commerçante de quelque 600 habitants. Pour arrondir son revenu (Canning comptait quatre autres médecins), Borden investit dans des navires et des services publics locaux, fit des transactions immobilières et représenta la Banque de la Nouvelle-Écosse de 1882 à 1891, puis la Halifax Banking Company de 1891 à 1896. En 1897, il possédait deux navires de 125 à 150 tonneaux et était le principal propriétaire d’un troisième. Par ailleurs, il cultivait des vergers, du blé, du foin, des pommes de terre et des canneberges. Il établit une ferme d’élevage de 150 acres à Pereau, une exploitation forestière à Gaspereau et à Blomidon ainsi que des magasins généraux à Canning et à Blomidon. En outre, il investit dans diverses entreprises locales, dont la Cornwallis Valley Railway Company Limited, la Canning Water and Electric Light, Heating and Power Company Limited et le Western Chronicle de Kentville.

En octobre 1895, Borden constitua la plus grande partie de son actif dans la F. W. Borden Company Limited. D’abord de 50 000 $, le capital initial passa à 250 000 $ par la suite. À titre de société par actions, la compagnie avait de grands pouvoirs en matière de propriété, de vente et de mise en valeur d’exploitations agricoles et autres, d’entreprises forestières et de services d’électricité, de transport et de communication. Après l’admission de Borden au cabinet fédéral en 1896, elle prit le nom de R. W. Kinsman Company Limited (Kinsman en était le directeur général). Rebaptisée Nova Scotia Produce and Supply Company Limited en 1901, elle avait alors un capital-actions de 500 000 $. Deux ans plus tard, elle prit simplement le nom de Supply Company Limited, et son capital-actions passa à 200 000 $.

Cette diminution du capital-actions résultait peut-être d’une estimation plus réaliste de l’actif, mais il est possible aussi qu’elle ait fait partie d’une nouvelle stratégie. En effet, à compter de 1903, Borden forma plusieurs autres compagnies pour exploiter les atouts les plus distinctifs de l’entreprise initiale, souvent afin d’avoir accès à de plus grandes entreprises, et souvent avec des entrepreneurs de l’extérieur. Bien que, apparemment, l’essentiel de ses avoirs lucratifs soit demeuré dans des entreprises régionales, il détenait des actions d’au moins 75 sociétés ailleurs au Canada, aux États-Unis et à Cuba – des sociétés appartenant au secteur des assurances, des banques, des mines, de l’agriculture, de l’immobilier, des richesses naturelles et des services publics.

À sa mort, on estimerait à 300 000 $ la fortune de Borden, mais il avait mené grand train durant des années, tant dans sa vie privée que sur la scène publique. Réformiste libéral issu d’une famille renommée dans le milieu politique, il résidait à Canning depuis moins de quatre ans lorsque, en 1874, il délogea le représentant de la circonscription de Kings aux Communes. Il fut député libéral de cette circonscription sans interruption jusqu’en 1911, sauf de 1882 à 1887. Il modifia sa rhétorique et ses positions à mesure que son château fort, le littoral du comté de Kings, se dépeuplait et perdait son activité économique au profit des localités de l’intérieur, bastion de ses adversaires. Dans l’opposition, il adhéra à la réciprocité, dénonça l’inefficacité et le caractère partisan du chemin de fer Intercolonial, promut le Windsor and Annapolis Railway, qui traversait sa circonscription bien que ses adversaires politiques en aient été les propriétaires et les exploitants, et se démena pour que des travaux publics soient mis en chantier dans Kings, en particulier dans les localités en expansion.

Sous Wilfrid Laurier, qui prit la tête des libéraux fédéraux en 1887 et dont il devint un ami intime, Borden joua un rôle de plus en plus important dans le parti. En 1890, il participa à la fondation de la Nova Scotia Liberal Association, dont il fut vice-président. L’année suivante, il devint le porte-parole des libéraux de sa province à la Chambre des communes. En 1893, il aida à organiser le congrès national des libéraux, où il présida l’assemblée qui mit sur pied la Maritime Liberal Association. Lui-même et William Stevens Fielding*, premier ministre de la Nouvelle-Écosse, furent nommés représentants de la province à la direction de cette association. En 1894, aux Communes, Borden dénonça le gouvernement conservateur, alors au bord de l’écroulement, pour avoir altéré les résultats du recensement de 1891 dans sa circonscription. Sa critique fit grand bruit et amena le gouvernement à classer l’affaire pour éviter un supplément d’enquête. Sa condamnation sans détour de la politique conservatrice au sujet des écoles du Manitoba [V. sir Mackenzie Bowell] témoigne aussi de sa notoriété croissante sur la scène politique nationale. On a dit qu’elle constituait « l’interprétation néo-écossaise du projet de loi réparatrice » ; elle parut sous forme d’opuscule au cours des élections générales de 1896.

Homme politique bien en selle, courtois, affable et doué du sens de l’organisation, Borden était pratiquement assuré de faire partie du premier cabinet de Laurier en 1896. Plus encore, en raison de ses longs états de service dans la milice (cadet dès l’époque de ses études au King’s College, il était devenu en 1869 adjoint au chirurgien dans le 68th (Kings) Battalion of Infantry, de son appartenance au lobby parlementaire de la milice et de sa fidèle participation au camp d’été de la milice à Aldershot, en Nouvelle-Écosse, il semblait tout naturel que Laurier le nomme ministre de la Milice et de la Défense. Il exercerait cette fonction pendant une période record, 15 ans. En 1898, le Canada enverrait des renforts de quelque 200 hommes à la Police à cheval du Nord-Ouest, qui avait bien du mal à maintenir l’ordre dans les régions aurifères du Yukon. De 1899 à 1902, au cours de la guerre des Boers, le pays dépêcherait 7 300 hommes pour assister les Britanniques. Très favorable à la participation du Canada à ce conflit, Borden insista néanmoins pour que les unités canadiennes restent ensemble au lieu d’être réparties parmi les unités britanniques, et il profita de la guerre pour tester la mobilisation, l’organisation et l’équipement. Après le retour des soldats, il usa de leur expérience, ainsi que de l’enthousiasme de la population, pour réformer la milice. Pendant son mandat, qui, dit-on souvent, mit fin à une longue période de « froide indifférence » envers la milice, les crédits départementaux triplèrent ; la milice connut des réformes et des réorganisations, et son équipement fut renouvelé.

Dès son entrée en fonction, Borden exigea que la milice fasse des manœuvres une fois l’an, car l’entraînement était devenu aléatoire et n’avait même pas eu lieu certaines années. En outre, il entreprit un grand ménage parmi l’état-major du quartier général. Au cours de ses 18 premiers mois, il abolit certains postes, en combina d’autres et remplaça des civils par des officiers en activité de service. D’autres changements eurent lieu dans les quelques années suivantes : obligation de passer des examens pour être promu à des postes supérieurs, fondation d’écoles, réforme du Royal Military College of Canada, stages de perfectionnement en Grande-Bretagne pour les officiers supérieurs, mise en place des premiers éléments d’un état-major général. Borden augmenta les soldes et les prestations de retraite, édicta des règles sur la durée du commandement, décentralisa le commandement et l’administration, et équipa la milice d’armes modernes. En 1905, il fit l’acquisition d’une vaste base d’instruction près de Petawawa, en Ontario. C’est à partir de là que, en 1909, avec son autorisation, John Alexander Douglas McCurdy* fit un vol d’essai à des fins militaires – le premier au Canada.

L’objectif global de Borden était de créer une armée de citoyens autonome et d’accroître l’autonomie du Canada au sein du système impérial de défense. En réponse à la critique courante selon laquelle la milice canadienne n’était guère qu’une glorieuse police et que ses unités combattantes étaient dépourvues des services nécessaires à une armée en campagne – transport, habillement, alimentation, approvisionnement en munitions, soins –, Borden créa un service de santé, des services généraux et un service des magasins militaires, un corps de génie, un corps de guides, un service des transmissions et un service de la solde. Après avoir examiné de près l’organisation militaire de divers pays, la Suisse en particulier, il annonça un projet assez grandiose : entraîner une vaste armée de 100 000 citoyens tireurs d’élite qui constituerait à peu de frais la première ligne de défense du Canada. Ces citoyens iraient dans des camps d’été pour apprendre les rudiments du tir auprès de la petite armée permanente ; le reste de l’année, ils s’exerceraient dans des salles de tir construites dans tout le pays par le gouvernement.

En vue d’accroître l’autonomie militaire du Canada, Borden fit modifier l’Acte concernant la milice et la défense du Canada en 1904 pour permettre aux officiers canadiens d’accéder au poste d’officier général commandant la milice, réservé jusque-là par la loi canadienne à un officier de l’armée britannique, et fit rayer la disposition de cette loi selon laquelle le commandement de la milice en temps de guerre revenait à l’officier commandant les troupes britanniques à Halifax. Déjà, il avait semé l’inquiétude parmi les officiers britanniques servant dans la milice canadienne en réclamant que leur ancienneté soit calculée à partir de la date de leur commission canadienne plutôt que de leur commission britannique. Cette modification fut inscrite dans la nouvelle loi. Premier homme d’État d’une colonie à être invité à participer au Committee of Imperial Defence, Borden avait accepté à une réunion tenue en décembre 1903 de prendre en charge les garrisons britanniques de Halifax et d’Esquimalt, en Colombie-Britannique. Selon un périodique libéral, c’était là une autre « étape importante, quoique discrète, vers l’accession du Canada à un plein statut de nation ». De même, Borden insista pour que soit créé un état-major général canadien, à l’encontre des vœux du gouvernement impérial, qui souhaitait un état-major impérial intégré. Prise en 1902, sa décision de remplacer le fusil Lee-Enfield par une arme canadienne, le fameux fusil Ross, se révéla moins heureuse ; sans contredit, le fusil Ross était excellent pour le tir à la cible, mais on allait découvrir qu’il ne valait rien sur le champ de bataille.

Bien qu’il se soit employé à augmenter l’autonomie du Canada, Borden tenait à ce que le pays collabore à la défense de l’Empire. Son appui enthousiaste à la participation du Canada à la guerre des Boers et, après le conflit, au jumelage de régiments britanniques et canadiens, ainsi que le fait qu’il ait envoyé des officiers supérieurs se perfectionner en Grande-Bretagne, qu’il ait constamment fait appel à des officiers britanniques triés sur le volet pour former la milice canadienne et qu’il ait accepté un plan en vue de l’envoi de soldats canadiens outre-mer montrent qu’il envisageait la défense impériale dans une perspective de coopération plutôt que d’intégration.

Plusieurs controverses troublèrent la carrière publique de Borden. Deux d’entre elles étaient liées au congédiement d’officiers généraux commandant la milice canadienne. En janvier 1900, le gouvernement Laurier exigea, pour cause d’insubordination, le renvoi du major-général Edward Thomas Henry Hutton*, qui avait eu des différends avec Borden sur des questions d’orientation et d’administration. Cet incident faillit provoquer une crise constitutionnelle. En effet, le gouverneur général, lord Minto [Elliot], résista à cette demande de renvoi, mais le ministère des Colonies refusa de l’appuyer et demanda au ministère de la Guerre de rappeler Hutton sans délai. En 1904, quand lord Dundonald [Cochrane*], l’officier général commandant, qui n’avait pas réussi à saboter la révision de la loi sur la milice, accusa publiquement de favoritisme le sous-ministre suppléant de Borden et ministre de l’Agriculture, Sydney Arthur Fisher*, le gouvernement Laurier exigea le renvoi de Dundonald, et cette fois, le gouverneur général n’opposa guère de résistance. Cette querelle convainquit Borden qu’il fallait créer un conseil de la milice ; l’idée venait du comité de reconstruction du ministère de la Guerre et visait à renforcer l’autorité du pouvoir civil sur les militaires. Composé de trois civils et de quatre officiers, le conseil servait de lieu d’échange d’informations et d’opinions, assurait la continuité et donnait au ministre, qui le présidait, une autorité complète sur son département.

De la nourriture frelatée fut à l’origine d’une autre controverse. Il s’agissait d’un concentré en poudre fourni pour les situations d’urgence au deuxième contingent de soldats canadiens envoyé en Afrique du Sud. On accusait Borden de l’avoir commandé en toute connaissance de cause et d’avoir ainsi mis en danger la vie des soldats. Le produit avait été mis au point par la Hatch Protose Company de Montréal et vendu au département de la Milice et de la Défense par l’ancien représentant de cette compagnie, le docteur Francis Eugène Devlin, un ami du gouvernement qui avait créé sa propre société pour produire cette nourriture en poudre. Bien que, en juin 1900, le rapport majoritaire du comité parlementaire d’enquête ait exonéré de tout blâme Devlin et le ministre, il est clair que Devlin avait livré un produit frelaté et avait trompé John Louis Hubert Neilson, le directeur général des services de santé du département de la Milice et de la Défense, à qui Borden avait demandé de tester le produit. Les conservateurs avaient espéré mettre celte affaire en vedette aux élections de novembre 1900, mais 18 jours après le dépôt du rapport du comité, on apprit que le fils unique du ministre, Harold Lothrop*, était mort au combat. La nouvelle déclencha une vague de sympathie dans la population, ce qui désamorça passablement l’offensive de l’opposition.

Borden fut mêlé à deux autres controverses plus personnelles. D’abord, en 1907, la New Brunswick Cold Storage Company Limited toucha une grosse subvention du département de l’Agriculture ainsi que des subventions et allocations du gouvernement provincial, de conseils municipaux et du chemin de fer Intercolonial. La compagnie était administrée par un gendre de Borden, mais lui-même en était le principal actionnaire ; en outre, il était un ami intime du ministre de l’Agriculture. Une fois l’affaire connue, il se départit à contrecœur de ses intérêts, du moins officiellement.

Ensuite, pendant les élections de 1908, une coalition de conservateurs et de défenseurs des bonnes mœurs regroupés sous le nom de Union Reformers lança une offensive contre Borden. Ils lui reprochaient son favoritisme, ses présumées infidélités conjugales et son goût prétendument immodéré pour l’alcool. Bien que leurs allégations aient été diffusées dans tout le pays, Borden remporta l’élection sans difficulté. Le moment fort de la campagne locale survint quand Borden intenta au criminel des poursuites en diffamation contre un adversaire, William M. Carruthers, pour avoir distribué des exemplaires de l’Eye Opener de Calgary rapportant sa prétendue liaison avec une Montréalaise, liaison dont on parlait discrètement depuis 13 ans. Un procès devant jury, fort long et très suivi par la presse, se termina par un verdict unanime, et Carruthers fut condamné à une amende. Dans le cas du Nineteenth Century and After de Londres, qui avait publié un article semblable, l’affaire se régla à l’amiable.

Borden était alors un illustre personnage public au Canada et à l’étranger. Créé en juin 1902 chevalier commandeur de l’ordre de Saint-Michel et Saint-Georges, il assista au couronnement d’Édouard VII, dîna avec le roi et la reine en 1907, assista au couronnement de George V et fut désigné « chevalier de grâce » de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem en Angleterre. Nommé médecin général honoraire de l’armée britannique, il reçut un doctorat en droit civil du King’s College et un doctorat en droit de la University of New Brunswick. Il fut président du Strathcona Trust et vice-président de la British Empire League et de l’Imperial Commercial Club, et il appartint au conseil d’administration du Home Scholarship Fund. Réputé bon vivant, il était membre d’au moins une vingtaine de clubs privés et voyageait beaucoup. En outre, il soutenait généreusement un grand nombre d’organisations religieuses, éducatives, patriotiques et caritatives. D’une hospitalité légendaire, lui-même et lady Borden (digne, sociable et active dans les bonnes œuvres) recevaient dans leurs deux résidences : Stadacona Hall à Ottawa, la grande maison de pierre occupée précédemment par sir John Alexander Macdonald* et Lady Macdonald [Bernard], et Borden Place à Canning, spacieuse maison de bois de style néo-Queen Anne où le wagon ministériel pouvait se rendre en empruntant un embranchement particulier. Par deux fois, on offrit à Borden le poste de lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse. Il le refusa en échange de la promesse du poste de haut-commissaire à Londres. Laurier annonça publiquement sa nomination au cours d’un banquet dans la capitale anglaise le 30 juin 1911. Cependant, avant que lord Strathcona [Smith] puisse remettre sa démission, des élections fédérales furent convoquées. Défait tout comme le gouvernement Laurier, Borden ne devint pas haut-commissaire. Bien qu’il n’ait plus été en fonction, la base de l’armée canadienne établie en Ontario en 1916 fut baptisée camp Borden en son honneur.

Sir Frederick William Borden était toujours actif en politique et s’apprêtait à se présenter aux prochaines élections lorsqu’il mourut, en janvier 1917, après quelques jours de maladie. Son décès mettait fin à une longue et belle carrière publique. Entrepreneur régional doué d’une grande faculté d’adaptation, homme politique talentueux qui avait su durer, Borden était considéré par certains de ses contemporains, dont des membres de l’opposition, comme ayant été le meilleur ministre de la Milice et de la Défense. En 1901, un périodique militaire britannique, le Broad Arrow, avait écrit : « Jamais aucun ministre de la Milice n’a accompli autant en vue de rendre les forces canadiennes réellement efficaces et de les préparer au combat. » Tel serait aussi l’avis des historiens contemporains.

Carman Miller

AN, MG 26, G ; H.— British Library (Londres), Add. mss 50078–50114 (Hutton papers).— Kings County Court of Probate (Kentville, N.-É.), Will of Sir F. W. Borden.—Kings County Registry of Deeds (Kentville), Deeds.—National Library of Scotland (Édimbourg), Dept. of Manuscripts, mss 12446–12587 (Minto papers).— PANS, MG 2, 63–223.— Christopher Armstrong et H. V. Nelles, « Getting your way in Nova Scotia : « tweaking » Halifax, 1909–1917 », Acadiensis (Fredericton), 5 (1975–1976), no 2 : 105–131.— R. G. Haycock, Sam Hughes : the public career of a controversial Canadian. 1885–1916 (Waterloo, Ontario, 1986).— Carman Miller, The Canadian career of the fourth Earl of Minto : the education of a viceroy (Waterloo, 1980) ; « Family, business and politics in Kings County, N.S. : the case of F. W. Borden, 1874–1896 », Acadiensis, 7 (1977–1978), no 2 : 60–75 ; « A knight in business : some aspects of Sir F. W. Borden’s business affairs, 1896–1917 », dans The enterprising Canadiens : entrepreneurs and economic development in eastern Canada, 1820–1914. L. R. Fischer et E. W. Saper, édit. (St John’s, 1979), 233–251 ; Painting the map red : Canada and the South African War ; 1899–1902 (Montréal et Kingston, Ontario, 1993) ; et « Sir Frederick William Borden and military reform, 1896–1911 », CHR, 50 (1969) : 265284. Desmond Morton, Ministers and generals : politics and the Canadian militia, 1868–1904 (Toronto et Buffalo, N.Y., 1970).

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Carman Miller, « BORDEN, sir FREDERICK WILLIAM », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/borden_frederick_william_14F.html.

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Auteur de l'article:    Carman Miller
Titre de l'article:    BORDEN, sir FREDERICK WILLIAM
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1998
Année de la révision:    1998
Date de consultation:    28 novembre 2024