STREET, SAMUEL, homme d’affaires, juge de paix, officier de milice et fonctionnaire, né le 14 mars 1775 à Farmington, Connecticut, fils aîné de Nehemiah Street et de Thankful Moody ; le 5 septembre 1811, il épousa Abigail Hyde Ransom, et ils eurent un fils et cinq filles ; décédé le 21 août 1844 à Port Robinson, Haut-Canada.

Marchand perspicace, tout entier consacré à ses affaires et installé en un endroit stratégique, Samuel Street avait, au moment de sa mort, amassé l’une des plus grosses fortunes du Haut-Canada. En 1787, après le meurtre de son père à Cold Springs, dans l’État de New York, il était allé vivre chez son oncle Samuel Street* à Chippawa (Ontario). Le fait que cet oncle appartenait à la communauté marchande naissante de la presqu’île du Niagara favorisa certainement ses ambitions et lui garantit un bon début en affaires dans la région. En qualité de fils de loyaliste, Samuel Street junior, comme on en vint à l’appeler, avait droit à une concession de 200 acres, mais son oncle présenta en 1796 une requête qui lui apporta 400 acres de plus et le plaça « sur un pied d’égalité avec les autres personnes de son état ». Pendant cette période, il fit son apprentissage dans l’entreprise de commerce transitaire de son oncle à Niagara (Niagara-on-the-Lake). En 1797, lui-même et Thomas Dickson*, soit pour leur propre compte ou peut-être au nom de Thomas Clark*, reçurent une cargaison de peaux, de mouchoirs et de poudre à canon de la part de Charles Wilson, des chutes du Niagara. C’est là le premier indice qui montre que Street avait commencé à voler de ses propres ailes.

En mai 1798, Street était associé à Clark, important marchand et transitaire de Queenston, mais leur engagement mutuel prit fin l’année suivante. En 1803, il travaillait dans le domaine de la minoterie aux chutes du Niagara. En août de cette année-là, il était en effet commis à la Bridgewater Mills de Chippawa, que Robert Randal* et James Durand* exploitaient alors à titre de locataires. L’année suivante, Street et Durand s’associèrent. La durée de leur association est incertaine, mais vers 1808 ou 1809 Street s’associa pour une deuxième fois avec Clark, formant ainsi une entreprise qui allait devenir l’une des plus importantes du Haut-Canada et subsister jusqu’à la mort de Clark en 1835. Les activités de Street se confondaient si souvent avec celles de la Clark and Street qu’il est difficile d’établir quand il agissait seul. Même par leur personnalité, les associés semblaient identiques : les documents de l’époque les citent rarement comme des individus distincts. La correspondance de Street révèle qu’en raison de problèmes de santé (de l’arthrite peut-être), il quittait rarement la région des chutes du Niagara et laissait les voyages d’affaires à Clark. Leur entreprise se concentra d’abord autour de deux complexes de minoterie : celui de Falls Mills, acheté par Clark à John Burch en 1805 et vendu à Street deux ans plus tard, et celui, tout proche, de Bridgewater Mills. Celui-ci fut acheté à Durand en 1810, selon Clark, qui obtint le titre de la couronne sur la propriété en 1815. Randal contesta le droit de propriété de la Clark and Street, mais en vain, car ses revendications se confondirent bientôt avec une longue guerre politique contre l’élite régionale, dont Street.

L’emplacement des complexes de minoterie, à l’extrémité nord du chemin de portage du Niagara, aida beaucoup la Clark and Street à s’approvisionner en blé et en farine dans les villages de l’arrière-pays. La farine moulue par l’entreprise était transbordée par le chemin de portage jusqu’à Queenston, puis expédiée à Prescott pour être acheminée à Montréal et Québec, points d’exportation d’un volume de plus en plus fort de farine et de blé haut-canadiens. À cause de registres comptables incomplets ou manquants, il est difficile d’évaluer le bénéfice que l’entreprise retira à long terme de ses opérations de mouture et de ses ventes de farine. En 1808, elle vendit à Québec 2 079 barils de farine de qualité variable à John Mure* et d’autres, contre une somme d’environ £4 400. Les registres personnels que Clark tint du 1er janvier au 30 juin 1810 indiquent que pendant cette période l’entreprise réalisa, sur ses ventes de farine à Montréal et à Québec, un bénéfice de £11 461 15s 6d. Les deux complexes, que sir George Prevost* décrivit en 1814 comme « les plus utiles et les plus coûteux du pays », furent incendiés par les Américains en juillet de la même année. Par bonheur, Clark fit partie de la commission chargée d’évaluer et de rembourser les pertes de guerre dans le district de Niagara, ce qui permit à l’entreprise de rattraper une bonne partie de ses pertes. Cependant, à cause des démarches entreprises par Robert Randal, elle ne toucha qu’en 1833 la plus grande partie de l’indemnité relative à la Bridgewater Mills. Même si seul le complexe de Falls Mills (transformé plus tard en fabrique de lainages) fut reconstruit, la Clark and Street conserva le monopole de la meunerie aux chutes du Niagara, comme l’affirma en novembre 1814 James Crooks*, un ancien marchand de l’endroit.

Grâce à la prospérité de leurs moulins, les associés disposaient d’un gros capital, qu’ils utilisaient judicieusement. Comme les banques n’avaient pas beaucoup d’argent à prêter, Street devint l’un des principaux prêteurs et financiers du Haut-Canada. Les modalités et le montant des prêts variaient d’une personne à l’autre. Parmi les emprunteurs, on trouvait aussi bien des gens comme William Haun, fermier du canton de Bertie qui demanda £25 en 1829 pour acheter des semences, que des membres des grands cercles politiques, ecclésiastiques et commerciaux de la province. Les procureurs généraux William Henry Draper* et Christopher Alexander Hagerman, le conseiller législatif Adam Fergusson*, John Harris, trésorier du district de London, Joseph Bitterman Spragge, du bureau de l’arpenteur général, l’évêque John Strachan*, William Hamilton Merritt*, James Crooks et le capitaine Hugh Richardson* – tous ces gens et bien d’autres eurent envers la Clark and Street des dettes allant de £100 à £15 000. Même si ces prêts ne rapportaient que 6 % d’intérêt (maximum autorisé par la loi britannique), on conçoit aisément qu’ils enrichirent la compagnie. De plus, Street avait peu de compassion pour les débiteurs retardataires et il les traitait durement. Il fit emprisonner pour dettes un ouvrier du canal Welland, John Callahan, qui ne lui devait pourtant que £6. Par contre, la discrétion était de mise avec des gens comme John Strachan, qui en 1862 devait encore de l’argent à la succession de Street.

Street réinvestissait les profits tirés de ses moulins et de ses prêts dans des actions, des débentures, des entreprises de transport et des terres. À compter des années 1820, sa fortune devint tout à fait évidente. Le 22 août 1824, il souscrivit une obligation de £5 000 à titre de garantie pour le receveur général John Henry Dunn*. Si l’on excepte le gouvernement provincial, Street était le plus gros actionnaire de la Bank of Upper Canada en 1830 et probablement aussi de la Gore Bank ; de plus, il détenait des actions de la Banque de Montréal et beaucoup d’autres de la Commercial Bank of the Midland District. Il possédait au moins £3 500 en débentures provinciales de cinq ans ainsi que des débentures émises par les districts de Gore et de Wellington. Dans le secteur des transports, il détenait au moins £8 000 d’actions de la Welland Canal Company, ainsi que des intérêts dans l’Erie and Ontario Railroad Company, la route Guelph-Dundas, la route Stoney Creek-Hamilton, la Cobourg Harbour Company, la Port Hope Harbour and Wharf Company et la Grand River Navigation Company. En 1844, la part de sa succession qui revint à son fils, Thomas Clark Street*, comprenait des actions, obligations, débentures et créances d’une valeur totale de £44 390 environ. En outre, Street était membre du conseil d’administration de plusieurs des sociétés dont il détenait des actions.

En constituant son portefeuille, Street profitait des multiples occasions que lui signalaient des personnes bien placées. Ainsi, en 1841, avec l’aide de William Hamilton Merritt, il put acheter un grand nombre d’actions de la Welland Canal Company qui devaient être remboursées sous forme de débentures provinciales. L’offre du gouvernement était fort avantageuse : l’arriéré de l’intérêt sur les actions devait aussi être remis sous forme de débentures une fois que les péages perçus sur le canal auraient dépassé £30 000. Street ayant du capital et Merritt connaissant les actionnaires, les deux hommes se mirent à acheter allègrement. Leur stratégie était la suivante : Merritt achetait des actions prenables à un prix inférieur à leur valeur au pair ou sur lesquelles il y avait un fort arriéré d’intérêt ; sur papier, les débentures émises en échange rapporteraient, une fois revendues, un gain substantiel par rapport à la mise initiale. Le gouvernement fixa d’abord à 2 % le taux d’intérêt sur les débentures. Cependant, quand Merritt apprit qu’une loi le porterait bientôt à 6 %, il avisa Street en secret de conserver jusqu’à l’adoption de la loi, en 1843, les débentures déjà achetées, et de se procurer entre-temps le plus d’actions possible. Street mourut avant d’avoir profité de cette opération, mais elle donne une excellente idée de la manière dont il amassa sa fortune.

Peu de Haut-Canadiens auraient pu rivaliser avec Thomas Clark et Samuel Street dans la spéculation foncière. Street possédait des terres, ou avait des hypothèques sur des terres, dans à peu près tous les districts de la province. La façon dont il accumulait les propriétés était un autre des secrets de sa réussite comme marchand de la première heure. Il reprenait en effet des fermes dont les propriétaires n’avaient pas payé leurs hypothèques, leurs obligations ou leurs billets à ordre. En maintenant des représentants dans des régions comme la vallée de la rivière Grand, il pouvait acheter les meilleurs lots aux meilleures conditions. De plus, en cette matière comme lorsqu’il s’agissait d’actions et de débentures, Clark et Street recouraient aux services de gens bien informés, dont John Harris, trésorier du district de London. En 1829, ils lui avancèrent de l’argent que le district utilisa pour financer des travaux comme la construction d’une prison et d’un palais de justice. En retour, Harris leur fit des faveurs pour des terres qu’ils possédaient ou voulaient vendre. En outre, il leur annonçait les ventes judiciaires qui allaient se tenir dans telle ou telle partie du district parce que des propriétaires n’avaient pas acquitté leurs impôts. Souvent, c’étaient des représentants, William et Walter Dickson par exemple, qui allaient acheter ces terres pour la Clark and Street. Les Dickson rejoignaient Harris et se rendaient aux ventes, puis déduisaient le prix d’achat de la somme que le district devait à la compagnie. En 1831, la Clark and Street acheta ainsi dans le district de London quelque 3 436 acres de terre dont les propriétaires n’avaient pas payé leurs taxes. En décembre 1839, elle déposa environ £450 pour payer le solde de ses achats aux ventes judiciaires, ce qui indique qu’elle pouvait acheter encore plus qu’elle ne prêtait.

Grand spéculateur sur les concessions réservées aux loyalistes, Street put obtenir des emplacements grâce à l’aide de John Radenhurst et de Joseph Bitterman Spragge, commis au bureau de l’arpenteur général. Les deux hommes furent d’ailleurs accusés de pratiques douteuses dans la délimitation des terres loyalistes et la remise des lettres patentes de celles-ci. Coïncidence intéressante, Spragge avait envers Street une dette personnelle de £284, mais rien ne prouve clairement que Street abusa de la situation. Il reste que les deux commis ne ménageaient sans doute pas leurs efforts pour l’aider dans ses transactions foncières.

Créanciers intraitables, Clark et Street n’étaient pas plus souples en cas de litiges relatifs à des terres qu’ils avaient achetées ou vendues, et ils gagnaient souvent. Non seulement avaient-ils de solides relations dans les milieux judiciaire et politique (ils consultaient souvent des hommes aussi haut placés que le procureur général Henry John Boulton*), mais ils prenaient la peine de comparaître en cour ou, s’il le fallait, d’assumer les dépenses des gens prêts à témoigner en leur faveur.

La superficie totale des terres que Street possédait est difficile à estimer. En 1832, Clark et Street, de même que William Allan* et William Forsyth, firent partie du groupe d’investisseurs qui acquirent aux chutes du Niagara le Pavilion Hotel (avec 407 acres de terrain), en vue de le transformer en un centre de villégiature modèle qui devait s’appeler « City of the Falls ». Finalement, le projet avorta, mais l’investissement fut sans doute rentable. Toujours en 1832, Street acheta un bon nombre de lots au cœur de Dunnville, au confluent de la rivière Grand et de la tranchée d’alimentation du canal Welland. Comme il possédait déjà une partie de l’arrière-pays de la rivière Grand, faisait partie du conseil d’administration de la Grand River Navigation Company et détenait beaucoup d’actions de la Welland Canal Company, ses achats à Dunnville achevèrent de lui donner le monopole du développement de la région. En 1839, il fit l’une de ses plus grosses acquisitions, soit 14 777 acres dans le canton de Sarnia. Cinq ans plus tard, la part de sa succession qui alla à son fils comprenait 15 680 acres réparties dans tout le sud-ouest et le centre du Haut-Canada.

Membre influent du milieu financier de la province, Street était souvent appelé à représenter des entreprises commerciales. En 1826, la Clark and Street fit, au nom de la Forsyth, Richardson and Company de Montréal, des transactions avec des marchands et des minotiers de la presqu’île du Niagara. À l’automne de 1836, Robert Gillespie* choisit Street comme fondé de pouvoir en matière de finances et de terres, en lui promettant, du moins pour les transactions foncières, une commission de 10 %. Associé d’une compagnie montréalaise, Gillespie était le beau-frère de Thomas Clark et possédait d’assez vastes terres dans le district de Western. À titre d’exécuteur testamentaire d’importants citoyens de la presqu’île du Niagara, Street eut à régler des successions, à acquitter des comptes et à répartir des terres. Souvent, à cause de leur complexité, les successions (par exemple celles de John et de William Crooks, frères de James) mettaient des années à se régler. Dans bon nombre de cas, dont celui des frères Crooks, Street avait déjà fait affaire avec le défunt : c’était donc probablement pour défendre ses propres intérêts qu’il participait au règlement de la succession.

Contrairement à son associé Thomas Clark, qui fut conseiller législatif, Street fuyait la politique. Il détint des charges assez normales pour un homme de son importance – celles de juge de paix à compter de 1796 et de registraire adjoint – mais ne fit apparemment jamais de politique active. Toutefois, lorsque ses fonctions de magistrat l’amenèrent à s’opposer à Robert Gourlay*, celui-ci qualifia Street, qui était né dans le Connecticut, d « héritier direct des blue laws », imputées au gouvernement puritain qui régnait à New Haven au xviie siècle. De même, Gourlay dénonça la « pitoyable dépendance » de la Clark and Street à l’endroit du favoritisme gouvernemental, surtout pendant le mandat de Francis Gore*. Sans doute Street consacrait-il tout son temps aux affaires, mais cela n’empêcha pas la Clark and Street d’attirer la colère des réformistes, comme dans le cas du litige de la Bridgewater Mills.

Street semblait conscient des responsabilités que lui imposait son rang dans la région de Niagara. À un moment quelconque, il fut secrétaire de la Niagara Bible Society, à laquelle il fournissait gracieusement des bibles ; il fut aussi membre du Niagara Turf Club, membre à vie de la Niagara District Agricultural Society (en vertu d’une « généreuse donation ») et membre de la Canada Emigration Association. Intéressé aux questions militaires, il devint capitaine dans le 3rd Lincoln militia en septembre 1812, lieutenant-colonel en avril 1822 et colonel en 1839.

Cela dit, à quelque profondeur que l’on sonde pour découvrir les préoccupations de Street, on ne peut guère échapper à la conclusion que sa vie fut axée sur son entreprise. Par son « application et son attention incessantes aux affaires », disait la notice nécrologique du St. Catharines Journal, il devint « la personne la plus riche du district de Niagara ». Le périodique nota aussi qu’il avait « coutume d’exiger jusqu’au dernier penny d’intérêt ». Remarque qui semble plus dure encore, un certain Thomas Lundy avait accusé Street en 1824 d’avoir vendu de la farine aux Américains pendant leur occupation du fort George (Niagara-on-the-Lake) en 1813.

Samuel Street mourut à Port Robinson, aux bords du canal Welland, le 21 août 1844. Sa fortune passa à son fils, qui parvint à augmenter sa part, et à ses quatre filles survivantes, qui avaient épousé d’éminents personnages, dont Thomas Brock Fuller*, futur premier évêque anglican de Niagara, et Josiah Burr Plumb*, futur président du Sénat canadien.

Bruce A. Parker

AO, MS 500 ; RG 22, sér. 155.— APC, MG 24, B18, 13 : 2319–2321 ; D18 ; E1, 7 ; I26, 52 ; RG 1, E3, 108 ; L1, 20 : 211–212 ; 28 : 15–17, 121–162 ; L3, 448a : S2/70 ; 449 : S2/202 ; 473 : S21/107 ; RG 5, A1 : 8938–8945, 9889–9890, 18532–18533, 21450–21452, 29634, 29678–29679, 29715, 35561–35562, 35924–35927, 36249–36252, 123939–123940, 139227–139229 ; RG 68, General index, 1651–1841 : 402, 425.— MTRL, Samuel Street papers.— Niagara Hist. Soc. Museum (Niagara-on-the-Lake, Ontario), H.VI.1 (mfm aux AO).— Niagara South Land Registry Office (Welland, Ontario), Abstract index to deeds, Stamford Township, lot 174 (mfm aux AO).— UWOL, Regional Coll., John Harris papers.— Doc. hist. of campaign upon Niagara frontier (Cruikshank), 1 : 177.— « Early records of St. Mark’s and St. Andrew’s churches, Niagara », Janet Carnochan, compil., OH, 3 (1901) : 37, 40.— Select British docs. of War of 1812 (Wood), 3 : 147.— Statistical account of U.C. (Gourlay ; Mealing, édit., 1974).— British Colonist, 8 janv. 1847.— Canadian Emigrant, and Western District Commercial and General Advertiser (Sandwich [Windsor, Ontario]), 3 nov. 1835.— Colonial Advocate, 10 juin 1830, 3 mars 1831.— Niagara Gleaner, 23 avril, 31 déc. 1825, 27 août 1827, 26 juin 1830, 2 juill. 1831.— Niagara Spectator (Niagara [Niagara-on-the-Lake]), 11 déc. 1817.— St. Catharines Journal, 3 déc. 1840, 23 août 1844.— Chadwick, Ontarian families, 2 : 175–176.— Death notices from The Christian Guardian, 1836–1850, D. A. McKenzie, compil. (Lambertville, N.J., 1982).— H. G. J. Aitken, The Welland Canal Company : a study in Canadian enterprise (Cambridge, Mass., 1954).— R. C. Bond, Peninsula village : the story of Chippawa ([Chippawa, Ontario, 1964]).— E. A. Cruikshank, A memoir of Colonel the Honourable James Kerby, his life in letters (Welland, 1931), 13.— William Kirby, Annals of Niagara, Lorne Pierce, édit. (2e éd., Toronto, 1927), 116.— J. C. Morden, Historic Niagara Falls ; corroborated by information gleaned from various sources, with portraits and illustrations (Niagara Falls, Ontario, 1932).— B. G. Wilson, Enterprises of Robert Hamilton.— Ernest Green, « The Niagara Portage Road », OH, 23 (1926) : 260–311 ; « Some graves on Lundy’s Lane », Niagara Hist. Soc., [Pub.], no 22 (1911) : 57–60.

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Bruce A. Parker, « STREET, SAMUEL (1775-1844) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/street_samuel_1775_1844_7F.html.

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Auteur de l'article:    Bruce A. Parker
Titre de l'article:    STREET, SAMUEL (1775-1844)
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1988
Année de la révision:    1988
Date de consultation:    28 novembre 2024