ROSE, GEORGE MACLEAN, imprimeur, éditeur, militant pour la tempérance, journaliste et homme politique, né le 14 mars 1829 à Wick, Écosse, fils de Donald Rose et de Christian Maclean ; le 23 septembre 1856, il épousa dans le canton d’East Oxford, comté d’Oxford, Haut-Canada, Margaret Catherine Johan Levack Manson, et ils eurent six fils et trois filles qui vécurent au delà de l’enfance ; décédé le 10 février 1898 à Toronto.
Comme deux de ses frères, Henry et Daniel, George Maclean Rose reçut une formation d’imprimeur ; il fit sept ans d’apprentissage au John o’Groat Journal de Wick. Selon son fils Malcolm Cameron, il avait peu fréquenté l’école, mais il n’allait cesser de s’instruire par lui-même tout au long de sa vie. En 1850, à l’âge de 21 ans, il entra au Northern Ensign, journal réformiste fondé cette année-là par l’ancien rédacteur en chef du John o’Groat Journal, John Mackie. Champion de la tempérance et écrivain politique, Mackie allait avoir une influence déterminante sur Rose, qui militait déjà contre l’alcoolisme depuis l’âge de 12 ans. C’est à regret que ce dernier quitta son emploi auprès de lui en 1851, son père ayant décidé d’immigrer dans le Bas-Canada avec sa famille.
À Montréal, ils retrouvèrent Henry Rose, installé au Bas-Canada depuis 1848, et George trouva du travail chez John C. Becket*, imprimeur du Montreal Witness et éditeur du Canada Temperance Advocate. Si l’on excepte quelques mois passés chez le graveur George Matthews, Rose travailla pour Becket jusqu’à ce que la mort de son père, en janvier 1853, l’oblige à aider sa mère et ceux de ses frères et sœurs dont elle avait encore la charge. En mars, Henry et George annoncèrent l’ouverture d’une nouvelle imprimerie, la H. and G. M. Rose, où leur jeune frère Daniel termina son apprentissage.
Les Rose avaient grandi dans la foi congrégationaliste, mais à Montréal, sous l’influence du révérend John Cordner, ils passèrent à l’Église unitarienne, dont George allait demeurer un membre fervent toute sa vie. En 1854 et 1855, la H. and G. M. Rose publia un mensuel dont Cordner était rédacteur en chef, le Liberal Christian, et à leur imprimerie sise rue Saint-Jacques Ouest les deux frères vendaient des livres adaptés aux goûts des lecteurs de cette publication. En outre, Henry et George militaient dans le mouvement antialcoolique de Montréal : en 1855, ils figuraient parmi les membres fondateurs de la section bas-canadienne des Fils de la tempérance [V. Letitia Creighton ; Robert Dick*].
Au début de 1856, les deux frères liquidèrent leur association et George décida d’aller tenter sa chance dans le Haut-Canada. Après un bref séjour à Merrickville, il se fixa à London, où Henry A. Newcombe, éditeur de l’Evangelical Witness, lui confia l’administration de son imprimerie de travaux de ville. En septembre, il épousa Margaret Manson, du comté voisin, Oxford, dont il avait peut-être connu la famille à l’époque où elle habitait Vaudreuil, dans le Bas-Canada. Tout comme les Rose, les Manson venaient du comté de Caithness, en Écosse : Margaret était la cousine d’Oliver Mowat*, futur premier ministre libéral de l’Ontario. Pendant quelque temps, en 1857, Rose fut associé à Hamilton Hunter, pasteur unitarien devenu journaliste et éditeur du London Weekly Atlas. Toutefois, en novembre de cette année-là, l’Atlas passa à Marcus Talbot, qui publiait aussi le London Prototype. Rose devint pour Talbot reporter et rédacteur d’une rubrique sur l’actualité locale jusqu’à l’été de 1858 puis il déménagea de nouveau, cette fois pour s’installer à Toronto.
C’est là que Samuel Thompson* l’engage en tant que prote de son imprimerie, poste qui allait déterminer son orientation future. En 1859, Thompson obtint pour cinq ans le contrat d’imprimeur de la province du Canada (c’était la première fois qu’on l’accordait pour plus d’un an à la fois) et, à l’automne, Rose s’installa dans la capitale, Québec, pour mettre sur pied la nouvelle imprimerie. À sa réunion de septembre, la Toronto Typographical Society le félicita par voie de résolution d’avoir respecté « les principes de [sa] constitution » et le loua pour « sa conduite comme imprimeur et prote » pendant qu’il avait fait partie de la société, et pour son « attitude bienveillante et courtoise » envers les membres qu’il avait eus sous sa supervision.
En 1860, peu après que Thompson eut pris son poste à Québec, il connut des difficultés financières qu’il mit au compte de la réduction générale du nombre de documents à imprimer et de l’animosité de certains membres du personnel de l’Assemblée législative. À l’occasion d’une vente judiciaire, plusieurs employés, dont Rose, achetèrent une part suffisante de l’actif de Thompson pour continuer d’exploiter l’imprimerie et, en avril 1861, Robert Hunter, comptable de Thompson, était le « principal propriétaire de l’imprimerie et du matériel ». Le 10 du même mois, Hunter écrivit au Parlement qu’il avait conclu une entente de sous-traitance avec Thompson pour faire les travaux gouvernementaux « sous la raison sociale de Thompson, Hunter & Co. ». Plus tard dans l’année, Thompson se retira complètement de l’affaire ; Hunter, Rose et François Lemieux formèrent alors une nouvelle société, la Hunter, Rose and Company. Ils exécutèrent le reste du contrat de Thompson et, en 1864, présentèrent avec succès, au nom de leur compagnie, une soumission pour un nouveau contrat de cinq ans. En 1865, on transféra à Ottawa le siège du gouvernement et la compagnie y installa son imprimerie, soit à la fin de cette année-là ou au début de 1866.
La Hunter, Rose and Company imprimait donc des documents gouvernementaux depuis plusieurs années quand le gouvernement ontarien lui offrit, en 1868, d’imprimer les siens aux mêmes conditions. Selon Henry Jervis Hartney, imprimeur de la reine dans la province, qui négocia avec la compagnie au nom du premier ministre John Sandfield Macdonald*, les associés « hésitèrent longtemps sur cette offre ». Il réussit cependant à les convaincre qu’ils pourraient bâtir une bonne affaire à Toronto en faisant des travaux de toutes sortes, alors qu’à Ottawa ils ne pouvaient gagner « un seul dollar à l’extérieur du gouvernement ». Le 11 juillet 1868, la Hunter, Rose and Company signa avec la province de l’Ontario un contrat de dix ans en vertu duquel elle imprimerait et relierait tous les documents gouvernementaux et distribuerait la publication officielle, l’Ontario Gazette. Hunter prit la direction du nouveau bureau de Toronto et Rose demeura à Ottawa ; en 1871, il s’installa lui aussi à Toronto et le bureau d’Ottawa ferma ses portes.
À Québec et à Ottawa, la compagnie avait fait quelques travaux pour une clientèle privée, mais elle avait réalisé peu d’éditions originales. Une exception mérite cependant d’être signalée, Sketches of celebrated Canadians de Henry James Morgan*, paru à Québec et à Londres en 1862. À Toronto, au début des années 1870, elle entreprit de diversifier ses activités en publiant des éditions canadiennes d’auteurs britanniques populaires comme lord Lytton, William Wilkie Collins, Charles Reade et Anthony Trollope. Contrairement à nombre d’éditeurs torontois qui, à l’époque, publiaient couramment des auteurs étrangers sans autorisation, la Hunter, Rose and Company versait des droits équitables à ses auteurs britanniques. En 1874, dans une lettre qui subsiste toujours, Trollope remercia la société de lui avoir fait parvenir £19 16s 7d et lui promit que ses éditeurs communiqueraient avec elle au sujet de son dernier roman, The way we live now. La Hunter, Rose and Company imprima l’influent Canadian Monthly and National Review dès sa fondation en 1872 (Rose le publierait par la suite sous la rubrique d’éditeur Rose-Belford). En outre, elle publiait de plus en plus d’historiens et de littérateurs canadiens, dont Alexander Begg, Alexander McLachlan et Susanna Moodie [Strickland*].
Le contrat d’imprimerie de la province de l’Ontario avait été conclu selon des tarifs qui semblaient justes en 1868, mais au début des années 1870 le coût de la main-d’œuvre connut une telle augmentation à Toronto qu’en 1873 et par la suite la compagnie dut réclamer une hausse des tarifs de composition, de tirage et de reliure. Au moment du renouvellement du contrat, en 1878, la Hunter, Rose and Company présenta l’une des soumissions les plus élevées, car elle connaissait le coût réel de la main-d’œuvre, si bien que le contrat alla à Christopher Blackett Robinson et à William Warwick. Malgré les difficultés qu’elle eut à obtenir un juste dédommagement pour ces travaux gouvernementaux (difficultés qui ne se réglèrent qu’à la nomination d’un arbitre en 1881), la compagnie prospéra : en 1875, elle fut en mesure de construire, rue Wellington West, un « vaste et bel immeuble » qu’elle occuperait encore au moment de la mort de Rose.
Peu après s’être installé à Toronto en 1871, Rose était devenu secrétaire de la congrégation First Unitarian, fonction qu’il allait exercer durant 20 ans. L’un des plus généreux donateurs de la congrégation, il donnait régulièrement un cours sur la Bible le dimanche après-midi. Après sa mort, son fils Malcolm nota que, même s’il avait gagné de l’argent au cours des 40 années où il avait été imprimeur et éditeur, il s’était aussi « infligé de lourdes pertes en aidant autrui ». La cause qui lui tenait le plus à cœur était la tempérance. Tous les militants ne s’entendaient pas sur le meilleur moyen de mettre un terme à la consommation des boissons alcooliques ; Rose était de ceux qui préconisaient une loi qui en interdirait complètement le commerce. Maria Simpson, dans un ouvrage sur la tempérance paru en 1879, « Brother G. M. Rose » [...], affirmait qu’il « consacrait plus de temps et d’argent à la cause de la tempérance que quiconque au Canada ». Cet ouvrage ainsi que deux autres de la même auteure, Ronald McFarlane [...], publié en 1878, et Sayings and doings of noted temperance advocates, paru en 1879, idéalisent Rose mais révèlent aussi l’ampleur de son engagement. Il se rendait presque chaque soir dans des clubs et des loges pour prononcer de « fougueux discours improvisés » et remplaçait avec bonne humeur les orateurs absents ; une fois, il se soumit même à un examen phrénologique en public. Bien qu’en général il ait été « courtois et aimable », il pouvait, « à l’occasion, lancer de véhémentes tirades sur son sujet favori – l’abstinence », et même pleurer « comme un bébé ». Il continua de jouer un rôle de premier plan chez les Fils de la tempérance ; il compila pour leurs réunions plusieurs recueils de chansons et de récitations et devint grand worthy patriarch de la section ontarienne en 1874. Il fut le principal promoteur de la Tempérance Colonization Society, organisme qui fonda une colonie de tempérance à Saskatoon en 1882.
Vers 1875, Rose avait neuf enfants et, après avoir été locataire durant plus de 20 ans, il put construire une vaste maison rue St Joseph, à Cloverhill, alors en banlieue de Toronto. Son affection pour les siens est évidente dans cette lettre écrite de Toronto à sa femme en 1868, à l’époque où sa famille vivait encore à Ottawa : « J’étais si désolé, chère Mag, de ne pas être à la maison pour l’anniversaire de deux de nos petits. Quand je rentrerai, nous les fêterons une autre fois, et je m’ébattrai avec eux tous [...] Embrasse les petits pour moi et accepte un baiser pour toi. »
La mort de Robert Hunter le 15 mai 1877, à l’âge de 39 ans, amena plusieurs changements. Rose était désormais l’unique propriétaire de la Hunter, Rose and Company (il allait cependant prendre son frère Daniel comme associé en 1878) et, apparemment, il dut hypothéquer la propriété de la rue Wellington West pour plusieurs années. En avril 1878, avec Robert James Belford, de la maison d’édition Belford Brothers, et plusieurs investisseurs, il constitua juridiquement une nouvelle société, la Rose-Belford Publishing Company. Son association avec les Belford fut cependant de courte durée. Dès le 7 février 1879, dans une lettre au premier ministre du pays, sir John Alexander Macdonald, Belford annonçait : « hier, nous nous sommes séparés pour de bon ». Les motifs de cette décision sont sous-entendus dans une lettre écrite le 28 janvier par Alexander Beaty Belford à un correspondant inconnu. Ils semblent avoir été en partie politiques : les Belford et leur frère Charles*, rédacteur en chef du Mail, étaient des conservateurs convaincus, tandis que Rose était libéral. De plus, leurs tempéraments ne s’accordaient probablement pas. Les Belford quittèrent bientôt Toronto pour les marchés plus riches de Chicago et de New York. Toutefois, Rose continua de publier à Toronto sous le nom de Rose-Belford jusqu’en 1882.
Rose accentua grandement l’aspect édition à la Rose-Belford Publishing Company et à la société qui lui succéda, la Rose Publishing Company. La « Rose Library », collection de livres à bas prix par des auteurs populaires, des réimpressions pour la plupart, fut lancée en 1879 ; dès 1886, elle comptait 56 titres. Parmi les autres collections destinées au grand public, il y avait la « Red Line Edition of Standard Poets » et la « Premier Library », réservée au roman populaire. Vers 1885, la Rose Publishing Company s’attaqua au marché du manuel scolaire. Bien qu’elle n’ait jamais été aussi active dans ce domaine que les sociétés que dirigeaient William James Gage* et William Walter Copp, elle publiait une douzaine de titres par an dès les années 1890. La maison publiait aussi des outils de référence, dont A cyclopædia of Canadian biography, ouvrage en 2 volumes paru de 1886 à 1888, dont Rose avait lui-même dirigé la préparation, et d’importantes études historiques, dont la biographie de sir John Alexander Macdonald par Joseph Edmund Collins, publiée en 1883 et revue en 1891, ainsi que The Canadian North-west : its history and its troubles [...], écrit par Graeme Mercer Adam* et lancé en 1885. Certains titres étaient extrêmement populaires : en 1885, la revue spécialisée Books and Notions rapporta que The home cook book s’était vendu à « pas moins de 100 000 » exemplaires, ce qui, estimait-elle, était « le plus fort [chiffre de ventes] jamais atteint par un livre publié au Canada ».
Quoique Rose ait été président de la Rose Publishing Company, c’était son fils aîné, Daniel Alexander, qui l’administrait depuis le début des années 1880. Il agissait d’ailleurs de plus en plus à titre de porte-parole de la famille sur la question du droit d’auteur canadien. Les tentatives du Canada de faire adopter un nouveau projet de loi, sans cesse contrées par le ministère des Colonies, préoccupaient les éditeurs du pays à la fin des années 1880 et dans les années 1890 [V. Samuel Edward Dawson* ; John Ross Robertson*]. Deux autres fils de Rose, William Manson et George Maclean, travaillaient aussi dans l’entreprise. En 1891, Rose remplit un mandat d’échevin dans le quartier St John, mais ce fut, semble-t-il, sa seule incursion en politique. Au Board of Trade de Toronto, où il fut longtemps actif, il fit partie du conseil à compter de 1878, en qualité de vice-président en 1881, de président en 1882 et de trésorier de 1883 à 1892.
Plusieurs revers assombrirent les dernières années de Rose. En 1892, à cause d’une querelle au sujet du ministère du révérend Thomas C. Jackson, lui-même et plusieurs autres membres quittèrent la congrégation First Unitarian pour en former une nouvelle. (Lui et sa famille allaient réintégrer le groupe de fidèles avant sa mort.) En janvier 1894, la Rose Publishing Company fit faillite ; la Hunter, Rose and Company, sa principale créancière, survécut mais elle en souffrit beaucoup. (Son nom allait rester associé au domaine de l’imprimerie à Toronto jusque dans les années 1980.) Le milieu de l’édition prévoyait cette faillite depuis quelque temps, et les publications spécialisées spéculèrent sur ses motifs. Le Canadian Printer and Publisher mit en cause le dilemme du droit d’auteur canadien : « Les Britanniques nous possèdent et nous lancent comme un os à ronger aux éditeurs voraces des États-Unis. »
En juillet 1895, la Hunter, Rose and Company fut réorganisée en société constituée juridiquement sous la présidence de Rose ; Daniel Alexander Rose et Atwell Fleming en assuraient conjointement la gestion. Rose continua de présider les réunions du conseil d’administration jusqu’en août 1897, mais sa santé déclinait. En 1896, il avait souffert d’une grave pneumonie dont il ne se remit jamais tout à fait. En octobre 1897, il écrivait à sa fille Christina Henrietta : « Certains jours je vais très bien, d’autres jours je me sens on ne peut plus faible [...] Cependant, [...] comme je ne suis pas de ceux qui abandonnent aisément, j’ai grand espoir de recouvrer assez mes forces pour te rendre visite l’hiver prochain. » Il mourut moins de quatre mois plus tard, à l’âge de 68 ans.
George Maclean Rose, disait le Globe dans une notice nécrologique qui occupait plus d’une colonne, était « l’un des citoyens les mieux connus de Toronto ». Il appartenait à la génération d’éditeurs-imprimeurs qui, dans les années suivant la Confédération, créèrent une industrie qui reflétait les aspirations de la nouvelle nation. Dans ses combats aussi, c’était bien un homme de son temps. Quoique ses revendications pour la prohibition soient aujourd’hui démodées, les préoccupations sociales qui les sous-tendaient ne le sont pas.
George Maclean Rose a compilé plusieurs collections de textes sur la tempérance, notamment The teetotaler’s companion : a hand-book of dialogues, recitations and readings [...], avec S. T. Hammond, compil. (Ottawa et Toronto, 1868), et un ouvrage en deux parties, Light for the temperance platform : a collection of readings, recitations, and dialogues [...], publié à Toronto, 1874–1876. Il a aussi compilé ou participé à la rédaction de plusieurs livres de référence ; parmi eux, la section commerciale de The Canadian home, farm and business cyclopædia ; a treasury of useful and entertaining knowledge [...] (Toronto et Whitby, Ontario, 1884), 627–816 (il semble que la section de Rose a aussi été diffusée séparément sous le titre de A business treasury of practical everyday information (Toronto, [1883]), mais l’entrée dans Canadiana, 1867–1900 n’énumère aucun établissement en possession de cet ouvrage et je n’en ai vu aucun exemplaire) ; Rose’s hand-book of things worth knowing, comprising interest and statistical tables, and other matter useful for mechanics [...] (Toronto, [1884]) ; et les deux premiers volumes, publiés à Toronto en 1886 et en 1888, de Cyclopædia of Canadian biog. (le troisième volume, édité par Hector Willoughby Charlesworth*, a paru en 1919).
Un certain nombre de biographies de Rose ont été publiées durant sa vie ou peu de temps après da mort ; toutes celles écrites après 1880 semblent s’inspirer plus ou moins de celle qui fut publiée cette année-là dans Canadian biog. dict. Imprimé à Toronto par Hunter, Rose, and Company, c’est le compte rendu le plus ancien et le plus complet de la vie de Rose et, mises à part quelques fautes d’orthographe mineures, elle fait bonne figure lorsqu’on la confronte aux sources. De toute évidence, l’auteur anonyme connaissait bien Rose, car il décrit son apparence, sa façon de parler et son tempérament. Que Rose l’ait utilisé dans Cyclopædia montre l’estime qu’il en avait.
Quelques lettres de la famille de Rose, notamment deux à sa femme datées du 31 oct. et du 17 nov. 1868, et deux à sa fille Christina Henrietta, datées du 29 sept. 1885 et du 26 oct. 1897, sont conservées par une arrière-petite-fille, Mme Betty Brewer Wilson, de Vernon Hills, Ill. [e. h.]
AN, MG 24, D16 : 28341–28368.— AO, MS 423, A-2, 2.— First Unitarian Congregation (Toronto), Albert Horton, « History of the First Unitarian Congregation of Toronto » (copie dactylographiée, 1906).— UTFL, ms coll. 217, boxes 1–3, 7–9, 12–13.— Liberal Christian (Montréal), 1 (1854)-2 (1855).— Ontario, Legislature, Sessional papers, 1877, no 29.— Maria Simpson, « Brother G. M. Rose » ; a temperance story (Toronto, 1879).— Temperance Colonization Soc., Charter and by-laws of the Temperance Colonization Society, (Limited) (Toronto, [1882]).— Samuel Thompson, Reminiscences of a Canadian pioneer for the last fifty years : an autobiography (Toronto, 1884 ; réimpr., Toronto et Montréal, 1968).— Toronto, Board of Trade, Annual report [...] (Toronto), 1880–1892.— Dict. of Toronto printers (Hulse).— J. E. Middleton, The municipality of Toronto : a history (3 vol., Toronto et New York, 1923), 2 : 808.— F. B. Steiner, One hundred years of service, 1845–1945 : First Unitarian Church, Toronto, Ontario ([Toronto, 1945]).
Elizabeth Hulse, « ROSE, GEORGE MACLEAN », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/rose_george_maclean_12F.html.
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Auteur de l'article: | Elizabeth Hulse |
Titre de l'article: | ROSE, GEORGE MACLEAN |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1990 |
Année de la révision: | 1990 |
Date de consultation: | 1 décembre 2024 |