HAZEN, MOSES, officier, fonctionnaire, propriétaire foncier, seigneur et marchand, né le 1er juin 1733 à Haverhill, Massachusetts, troisième enfant de Moses Hazzen, marchand, et d’Abigail White ; le 5 décembre 1770, il épousa à Montréal Charlotte de La Saussaye, et ils n’eurent pas d’enfants ; décédé le 5 février 1803 à Troy, New York, et inhumé le 8 février à Albany.

Moses Hazzen s’enrôla dans une unité coloniale américaine en 1755, et, selon l’historien Francis Parkman, il servit cette année-là, sous les ordres du lieutenant-colonel Robert Monckton*, au fort Beauséjour (près de Sackville, Nouveau-Brunswick). En 1756, il se trouvait au lac Saint-Sacrement (lac George, New York). Sorti de l’armée l’année suivante, il expédia à Halifax des vivres et du matériel en vue de l’attaque britannique projetée contre Louisbourg, île Royale (île du Cap-Breton). Le 7 avril 1758, il reçut une commission de lieutenant en premier dans la compagnie de John McCurdy, au sein des rangers de Robert Rogers*, et il combattit, sous les ordres du général de brigade James Wolfe*, lors de la prise de Louisbourg. Il passa l’hiver au fort Frederick (Saint-Jean, Nouveau-Brunswick) et, ayant succédé à McCurdy comme commandant de sa compagnie en janvier 1759, il mena un raid contre Sainte-Anne-du-Pays-Bas (Fredericton, Nouveau-Brunswick) le mois suivant ; il brûla l’établissement et fit des prisonniers, dont Joseph Godin*, dit Bellefontaine, et dit Beauséjour, qui avait été une épine au flanc des Britanniques. Ce raid valut à Hazen le grade de capitaine.

En 1759, sa compagnie faisant partie de l’expédition contre Québec, Hazen transporta sur ce front le style brutal de la guerre de partisans pratiqué par Rogers, se portant hardiment volontaire, avec ses hommes, pour des expéditions dans les campagnes environnant Québec. Il était occupé à une action de ce genre quand survint la bataille des plaines d’Abraham, le 13 septembre. Pendant que les Britanniques attendaient, à l’intérieur des murs de Québec, la fin de l’hiver de 1759–1760, les audacieuses sorties de Hazen impressionnèrent le général de brigade Murray*. Ayant subi une mauvaise blessure à la cuisse pendant la bataille de Sainte-Foy, en avril 1760, Hazen fut par la suite obligé d’abandonner sa compagnie de rangers. Le 21 février 1761, sur la recommandation de Murray, qui lui attribuait « tant de tranquille bravoure et une si bonne conduite [qu’elles] lui donneraient justement droit à toute récompense militaire qu’il pourrait demander ou réclamer », Hazen reçut l’autorisation d’acheter, au prix de 800 guinées, une commission de lieutenant dans le 44e d’infanterie. De 1761 à 1763, son régiment fut mis en garnison à Montréal, et, quand il fut réduit à neuf compagnies, en 1763, Hazen prit sa retraite, à la demi-solde.

Hazen s’établit à Montréal ; en 1765, il fut nommé juge de paix par Murray. Deux ans plus tard, il était membre du jury d’accusation dans le procès pour tentative de voies de fait intenté à Thomas Walker*. Entre-temps, il avait commencé à faire l’acquisition de terres, tant pour la colonisation que pour la spéculation. Au début des années 1760, il obtint deux actions, comme propriétaire, dans deux petites villes du New Hampshire, de même que la concession d’une autre petite ville, plus tard connue sous le nom de Moortown (Bradford, Vermont). En 1764, il était au nombre des officiers britanniques et autres associés qui formèrent une compagnie, connue plus tard sous le nom de Saint John River Society, aux fins d’acquérir de vastes étendues de terre dans la vallée de la Saint-Jean (Nouveau-Brunswick) [V. Beamsley Perlons Glasier*]. La même année, Hazen et le lieutenant-colonel Gabriel Christie* achetèrent conjointement les seigneuries de Sabrevois et de Bleury, sur la rive est du Richelieu, de même que cinq fermes sur l’emplacement de Saint-Jean (Saint-Jean-sur-Richelieu). Tous deux devinrent alors les maîtres de la riche vallée du haut Richelieu. Christie avait fourni la plupart des capitaux, mais il s’absentait pour de longues périodes ; Hazen exploita avec acharnement leurs propriétés, défrichant, établissant des colons, construisant deux scieries et bâtissant un manoir là où se trouve aujourd’hui Iberville.

Sa nomination, par Murray, en 1765, comme sous-inspecteur des forêts du roi facilita à Hazen son entrée dans le commerce du bois. En 1766, il signa une entente personnelle avec Samuel McKay, inspecteur adjoint de la marine au Canada, et avec un fournisseur londonien de la marine, John Henniker, s’engageant à fournir un grand nombre de mâts. Les exigences relatives à la qualité des mâts étaient telles que Hazen et McKay durent probablement couper des arbres sur des terres où ils n’avaient aucun titre ; en 1767, ils dirigeaient par flottage, de la région du lac Champlain vers Montréal, 200 troncs d’arbres qui furent saisis par Benjamin Price* et Daniel Robertson, lesquels prétendaient qu’ils provenaient de leurs terres. À partir de 1766, Hazen fut sans cesse devant les tribunaux, au sujet d’un certain nombre d’affaires commerciales. En octobre de cette année, un marchand de Saint-Jean, Joseph Kelly, publiait dans la Gazette de Québec une lettre accusant Hazen d’avoir « d’une manière infâme séduit » sa femme, pendant qu’il s’était absenté pour ses affaires, en juillet, et de l’avoir ensuite fait lui-même emprisonner à Québec pour une dette inexistante, quand il s’était rendu dans cette ville pour obtenir réparation.

En 1766, les coûteux projets de mise en valeur de Hazen avaient amené Christie à imposer de strictes limites à l’activité de son trop pressé et ambitieux associé, lequel, cependant, fut porté à les interpréter à sa façon. Il s’endetta lourdement dans les seigneuries, si bien qu’en 1766 il en hypothéqua sa moitié à Christie pour la somme de £800. Il continua d’emprunter fortement et obtint £2 000 de son frère William et de l’associé de ce dernier, Leonard Jarvis. En 1770, Christie demanda avec insistance le partage de leurs propriétés. Hazen eut la partie située dans le fort Saint-Jean et les environs, ainsi qu’une ferme sise non loin de là, et la moitié sud de Bleury, avec le manoir ; il devint alors seigneur de Bleury-Sud. À l’automne de la même année, on annonça la vente aux enchères, sous l’autorité du shérif, de certains de ses biens et de ses bestiaux ; le printemps suivant, des terres appartenant à Hazen furent vendues aux enchères, sous l’autorité du shérif, en vue de rembourser une dette contractée envers Joseph Fleury* Deschambault. Ces coups durs n’empêchèrent pas Hazen de pousser la mise en valeur de sa seigneurie : il y construisit une forge, une fabrique de potasse et une deuxième scierie, pour remplacer celle qui était passée à Christie lors du partage de leurs propriétés. En 1773, il adressa une requête à Guy Carleton pour l’obtention d’une grande étendue de terre joignant Bleury-Sud à l’est, de même que d’une seigneurie pour son frère William et d’une autre pour Jarvis ; aucune de ces demandes ne fut satisfaite avant le début de la Révolution américaine, en 1775.

Alarmé des premières nouvelles d’une rébellion ouverte dans les colonies du Sud, Hazen, en février 1775, rendit visite à Carleton, à Québec ; le gouverneur, qui le décrivit comme un officier brave et expérimenté, le recommanda pour une commission, et, en mars, il l’envoya, porteur de dépêches, au lieutenant général Thomas Gage*, à Boston. Deux mois plus tard, Hazen apportait à Carleton la nouvelle de la descente de Benedict Arnold contre le fort Saint-Jean. Puis il retourna dans sa seigneurie, et, comme des terres étaient situées le long d’une route qu’emprunteraient probablement les envahisseurs américains, il passa l’été à réfléchir à sa situation. Par tempérament, Hazen était incapable de rester neutre, mais sa décision, quant à la cause qu’il embrasserait, serait fondée en bonne partie sur les chances de chacun des belligérants, et dès lors sur le sort ultime de ses propriétés.

À l’automne de 1775, les Américains entreprirent d’envahir le Canada par deux voies différentes ; une armée entra dans la colonie en empruntant la vallée du Richelieu [V. Richard Montgomery*] ais elle devait d’abord reprendre le fort Saint-Jean, dont les défenses avaient été affermies sous les ordres du major Charles Preston. Hazen reçut de Carleton l’autorisation de lever des troupes et de rejoindre Preston, mais, non encore fixé sur le côté auquel il se rallierait, il tergiversa. Peut-être dans l’espoir de détourner la menace de l’invasion, qui ne pouvait que ravager ses terres, plutôt que de se rapporter à Preston, il rendit visite au commandant américain, Philip John Schuyler, et l’entretint des chances de réussite peu reluisantes des Américains. En conséquence, un conseil de guerre décida d’abandonner le projet d’invasion ; mais cette décision fut renversée quand James Livingston, Américain vivant à Chambly, décrivit la situation sous un jour de beaucoup plus favorable. À cause de sa conduite équivoque, Hazen fut arrêté par un détachement américain, qui dut l’abandonner, toutefois, lors de l’approche d’une unité britannique, qui l’arrêta à son tour. Preston envoya Hazen à Carleton, à Montréal, où il fut emprisonné sous surveillance étroite, après, selon ce qu’il devait déclarer plus tard, avoir refusé les offres du gouverneur de prendre le commandement d’un régiment britannique ou de rentrer en Grande-Bretagne pour la durée de la guerre. À la suite de la prise du fort Saint-Jean le 3 novembre, Carleton fut obligé de quitter précipitamment Montréal pour Québec ; il prit Hazen avec lui, mais quand il vint bien près d’être fait prisonnier en route, il dut le laisser aux Américains.

Dès lors, et sans doute possible, engagé du côté américain, Hazen participa au siège de Québec. Après l’échec de l’attaque désespérée de Montgomery contre la ville, le 31 décembre 1775, on envoya Hazen et Edward Antill, Américain qui vivait à Québec et qui en avait été expulsé par Carleton, auprès du second Congrès continental de Philadelphie, porter la nouvelle de la mort de Montgomery et demander des renforts. Le Congrès décida de lever deux régiments canadiens de 1 000 hommes chacun. On donna le commandement du premier à Livingston et on offrit à Hazen le commandement du second, avec le grade de colonel. On vint à bout de ses hésitations en lui garantissant une compensation pour la perte de sa demi-solde britannique et en lui donnant l’assurance que ses propriétés canadiennes ne seraient pas confisquées par les Britanniques, puisque l’invasion américaine ne pouvait que réussir.

Hazen retourna à Montréal et commença le recrutement, en concurrence avec Livingston, offrant l’équivalent de 40# à ceux qui s’enrôlaient, plus une solde mensuelle. Le marchand James Bell était l’un de ses recruteurs dans la vallée du Richelieu. Au départ, Hazen eut du succès auprès des dissidents canadiens, mais le recrutement fléchit, en conséquence, affirma Hazen, de la mauvaise conduite des militaires et des civils américains au Canada, du trop petit nombre de troupes dans la colonie et des paiements faits en argent de papier et en certificats que les quartiers-maîtres refusaient ensuite d’honorer. À la fin de février, Hazen avait 150 soldats ; un mois plus tard, il n’en avait encore que 250. Même l’engagement, à titre d’aumônier, du jésuite Pierre-René Floquet*, dans une tentative pour venir à bout de l’attitude de l’Église qui dissuadait les gens de s’enrôler, n’eut pas beaucoup d’effet.

À la fin de mars 1776, Hazen prit le commandement de Montréal, le général de brigade David Wooster ayant reçu l’ordre de remplacer Arnold devant Québec. Peu après son arrivée à Montréal, Arnold envoya Hazen assumer le commandement des forts Saint-Jean et Chambly ; Hazen devait aussi préparer une ligne de retraite pour les Américains, le long de la vallée du Richelieu. Son expérience des Canadiens le poussa à écrire, en mai, au général de brigade John Sullivan, qui était à préparer une dernière tentative de résistance à Sorel : « Ne comptez sur aucune aide véritable de la part des Canadiens que vous êtes en train de rassembler.— Je les connais bien ; soyez certain que, dans notre situation actuelle, ils nous laisseront à l’heure des difficultés [...] Qu’avons-nous à espérer d’une poignée d’hommes comme ceux-là contre ce qu’on reconnaît comme les meilleures troupes du monde ? » En juin, au moment où Hazen se joignit à ceux qui battaient en retraite, en fuyant le Canada, des 477 hommes, au maximum, qu’il affirmait avoir recrutés, seulement 175, environ, le suivirent.

Le régiment de Hazen, augmenté de recrues venant des colonies américaines, demeura intact pendant tout le cours de la révolution. Il participa au combat à l’île Staten, dans la colonie de New York, à Brandywine, en Pennsylvanie, à Germantown (Philadelphie) et à Yorktown, en Virginie, se faisant une excellente réputation. Hazen était l’un de ceux qui insistaient le plus en faveur d’une deuxième invasion du Canada, et, en janvier 1778, il fut nommé sous-quartier-maître général d’une armée d’invasion que devait commander le marquis de La Fayette ; mais le projet fut abandonné le 13 mars. En septembre 1778, Hazen lança quand même une nouvelle campagne pour une invasion du Canada [V. sir Frederick Haldimand], et, l’année suivante, le régiment de Hazen construisit une route, dans cette éventualité, appelée Hazen Road, à travers le nord-est du Vermont et en direction de la baie de Missisquoi, mais la seconde invasion ne se produisit jamais. Hazen lutta pour la promotion et les prérogatives de ses hommes, multipliant les requêtes au général George Washington et au Congrès, mais ne réussit qu’à obtenir, pour lui-même, un brevet de général de brigade, en 1781.

Les hommes de Hazen allèrent en congé en juin 1783, et le régiment fut licencié en novembre. Les soldats canadiens rejoignirent leurs familles dans des camps de réfugiés à Albany et à Fishkill, dans la colonie de New York, où ils reçurent des rations du Congrès ; certains retoumèrent graduellement au Canada [V. Clément Gosselin]. Avant la fin de la guerre, Hazen avait essayé d’obtenir des concessions de terre pour eux, et, bien que le Congrès n’eût rien fait, la colonie de New York créa la Canadian and Nova Scotia Refugee Tract le long du lac Champlain. En 1786, les réfugiés s’installaient sur leurs nouvelles terres.

Après la guerre, Hazen livra un combat de tous les instants contre le Congrès afin d’obtenir compensation pour ses pertes au Canada, pour ses dépenses occasionnées par le recrutement et le maintien de son régiment, et pour la perte de sa demi-solde britannique. Son domaine avait été pillé par les deux armées, et, pendant la retraite de 1776, son manoir avait été rasé pour empêcher qu’il ne servît aux Britanniques. En 1783, les terres de la Saint John River Society, y compris celles de Hazen, furent confisquées. L’année suivante, Gabriel Christie le poursuivit avec succès devant la Cour des plaids communs de Montréal et obtint la somme de £1 900 (cours d’Angleterre). Il fit arrêter Hazen deux fois, à New York, pour dettes, et, en août 1785, il fit saisir ses propriétés de la vallée du Richelieu pour vente aux enchères sous l’autorité du shérif. Hazen gagna sa cause en appel, mais vit le jugement annulé par le Conseil privé britannique. En 1790, à une vente aux enchères faite sous l’autorité du shérif, Christie acquit Bleury-Sud et quelques-uns des autres lots de Hazen dans les environs de Saint-Jean.

En dépit de ses dettes et de ses revers, Hazen avait de grands projets de spéculation foncière et de colonisation aux États-Unis ; tout cela n’aboutit à rien, en particulier après qu’une attaque en 1786 l’eut rendu invalide pour le reste de ses jours. En 1787, il s’établit à New York ; il alla ensuite se fixer à Troy. Pendant les années qui suivirent la guerre, il eut des relations d’affaires cordiales avec James Bell, au Canada. Mais, en 1790, après avoir pendant des années adressé en vain des requêtes au Congrès en vue d’être remboursé des 6 000 $ qu’il avait personnellement avancés pour la cause américaine, Bell poursuivit Hazen pour la somme de 826 $, représentant des avances garanties par Hazen. Ayant gagné sa cause, Bell fit saisir, en 1794, une partie des terres de Hazen dans le comté de Clinton, New York, dont 1 000 acres dans la Refugee Tract et une ferme modèle que Hazen avait mise en valeur sur les rives du lac Champlain. Dans les 20 dernières années de sa vie, Hazen fut arrêté 14 fois pour dettes et il intenta autant de procès. Un tribunal le déclara non sain d’esprit en 1802 ; il n’en fut pas moins arrêté deux fois pour dettes quelques semaines seulement avant sa mort, le 5 février 1803. Théoriquement, il mourut riche, mais sa veuve fut incapable de percevoir, avant sa mort en 1827, des réclamations se montant à 42 000 $ à l’endroit du Congrès et de particuliers. L’exécuteur testamentaire de Hazen obtint finalement du Congrès le règlement de certaines de ces réclamations.

Comme soldat, Moses Hazen avait fait montre d’extraordinaires qualités de chef. Combatif, il était heureux dans le feu de l’action. Courageux et impétueux, il fut aussi, tout au long de sa vie, infatigable, déçu par les obstacles, entêté et hypersensible quant à son honneur. En 1790, le secrétaire américain à la Guerre, Henry Knox, parlait ainsi de lui : « le malheureux Hazen [...] la nature l’a doté du caractère le plus obstiné qui eût jamais affligé l’humanité ». Fonceur, Hazen était plus encore mû par le besoin d’agir, mais il ne parvint jamais à donner à sa vie une direction précise.

Allan S. Everest

Pour une bibliographie détaillée sur Moses Hazen voir Allan Seymour Everest, Moses Hazen and the Canadian refugees in the American revolution (Syracuse, N.Y., 1976). Aux sources imprimées mentionnées dans cet ouvrage on peut ajouter les suivantes : « Inventaire des biens de Luc Lacorne de Saint-Luc », Jean-Jacques Lefebvre, édit., ANQ Rapport, 1947–1948 : 62 ; « l’Outrage Walker, 1764 », APC Rapport, 1888 : 14 ; « Pierre du Calvet », Lefebvre, édit., ANQ Rapport, 1945–1946 : 367 ; Vital records of Haverhill, Massachusetts, to the end of the year 1849 [...] (2 vol., Topsfield, Mass., 1910–1911), 1 : 167.

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Allan S. Everest, « HAZEN, MOSES », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 5, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/hazen_moses_5F.html.

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Auteur de l'article:    Allan S. Everest
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Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 5
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1983
Année de la révision:    1983
Date de consultation:    28 novembre 2024