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DELEZENNE, IGNACE-FRANÇOIS, orfèvre, marchand et seigneur, baptisé le 30 avril 1718 dans la paroisse Sainte-Catherine, à Lille, France, fils de Martin Delezenne et de Marie-Christine Jacquemart, inhumé à Baie-du-Febvre (Baieville, Québec), le 1er mai 1790.
C’est vraisemblablement dans sa ville natale qu’Ignace-François Delezenne apprend son métier. Il s’embarque pour la Nouvelle-France vers 1740 avec son associé Charles Barthe. Les deux orfèvres s’établissent d’abord à Québec, mais ils ne peuvent soutenir la concurrence des nombreux artisans locaux. On retrouvera Barthe à Détroit une dizaine d’années plus tard. Delezenne se rend à Montréal où seuls exercent Jacques Gadois*, dit Mauger, et Roland Paradis*. Il y demeure dès l’été de 1743, rue Saint-François, et son établissement s’y effectue sous l’égide de l’influent Gadois, qui l’introduit dans la société montréalaise. Delezenne fabrique beaucoup d’ustensiles et travaille même le cuivre, tout en façonnant probablement des pièces d’orfèvrerie pour la traite des fourrures. Mais sa carrière ne connaît un véritable essor qu’avec ses premières commandes d’orfèvrerie religieuse.
Sa prospérité suit de peu son mariage, le 8 janvier 1748, avec Marie-Catherine Janson, dit Lapalme, nièce de l’architecte Dominique Janson*, dit Lapalme. L’été suivant, Delezenne achète une importante masse d’argent, pesant 27 marcs 2 onces (6 kg 669 g) et évaluée à 1553f 5s., provenant de la succession du marchand Pierre Guy*. Cet achat, cautionné par Gadois et Dominique Janson, le libère d’une des grandes contraintes affligeant les orfèvres de l’époque, la pénurie de matériau ; ceci lui permet de fabriquer, entre autres,. un ostensoir et des ampoules aux saintes huiles (œuvres aujourd’hui disparues) pour l’église Saint-Charles-de-Lachenaie.
La boutique de Delezenne, rue Saint-Jacques, lui apporte suffisamment de commandes pour lui permettre de prendre en 1749 un apprenti, Dominique-François Mentor, esclave noir affranchi. Vers la même période, il change son premier poinçon, un peu primitif (une couronne ouverte, I, un point, F, D), pour un autre, plus sophistiqué (une couronne fermée, IF, D). Il façonne entre 1748 et 1752 un des chefs-d’ œuvre de l’orfèvrerie québécoise par l’originalité des motifs décoratifs, le superbe calice des Religieuses hospitalières de Saint-Joseph à Montréal.
Décédé en juin 1748, Michel-Étienne Couturier, dit Le Bourguignon, oncle maternel de Marie-Catherine Janson, laisse en héritage une propriété, sise rue Notre-Dame, face au couvent des récollets, que se disputent Dominique Janson et Delezenne. Celui-ci finit par la racheter à Janson pour la somme de 5 000# ; puis, ayant décidé d’aller s’établir à Québec, il la revend, le 9 juillet 1752, au chirurgien Claude Benoist pour la somme de 9 000#. À la veille de son départ, un différend avec son apprenti, Mentor, le conduit devant la juridiction royale de Montréal. Mentor suivra quand même Delezenne à Québec et conclura en 1756 un contrat de compagnonnage d’une durée de deux ans, avec option pour une troisième année de travail. Sans doute Mentor a-t-il porté plainte parce que son maître consacrait plus de temps à des transactions immobilières qu’à sa profession d’orfèvre. Mais les sommes ainsi acquises permettent à cet administrateur habile d’échafauder d’ambitieux projets. De plus, la conjoncture du marché en orfèvrerie est favorable : des dix orfèvres établis à Québec en 1740, il n’en reste plus que deux. C’est ainsi qu’en novembre 1752 Delezenne s’établit négociant à Québec, rue de la Montagne, et acquiert très vite une certaine réputation.
En janvier 1755, il obtient par adjudication une propriété, rue Saint-Joseph (rue Garneau), provenant de la succession de Marie-Madeleine Sasseville, pour la somme de 4 923#. La sentence d’adjudication de ce fief inclut des droits de perception de cens et rentes sur divers particuliers, et Delezenne devient seigneur. En 1755 et 1756 des procès successifs mettent le nouveau propriétaire aux prises avec son voisinage. Delezenne y apparaît rapace, vindicatif et tenace. De ses voisins, deux seulement résistent, le notaire Simon Sanguinet, père, et Dominique Janson, dit Lapalme, domicilié à Québec depuis 1751. Les trois autres vendent leurs propriétés, dont l’une à Delezenne, parce qu’ils ne peuvent assumer les frais encourus par les procès intentés et par les travaux de construction de murs de séparation.
Bientôt, grâce à ses relations et à ses activités de négociant, Delezenne met sur pied une entreprise nouvelle dans la colonie : la fabrication à grande échelle de l’orfèvrerie de traite. Ses amitiés avec Christophe Pélissier, écrivain du roi, et Jacques Imbert*, agent des trésoriers généraux de la Marine, lui permettent d’obtenir les faveurs de l’intendant Bigot et de devenir son orfèvre attitré. Bigot fait fondre par Delezenne des écus provenant du Trésor et, entre autres, les 15 000# trouvées à Chouaguen (ou Oswego ; aujourd’hui Oswego, New York). De 1756 à 1759, Delezenne gère une véritable petite industrie de fabrication d’orfèvrerie de traite qui lui fait négliger sa production d’orfèvrerie religieuse et domestique. Une seule convention, signée en 1758, stipule que Jean Robaille et quatre ouvriers doivent utiliser une masse de 1 000 marcs (244 kg 752 g) pour la fabrication de bijoux et colifichets pour la traite, ce qui représente une somme d’au moins 57 000#, soit plus de cinq fois la valeur de sa maison-atelier de la rue de la Montagne. Plusieurs orfèvres travaillent avec Delezenne : Dominique-François Mentor, Étienne Marchand, Jean Robaille et son apprenti Claude-Marie-François Morin. Louis-Alexandre Picard, auprès duquel Delezenne joue le même rôle que Gadois à son égard quelques années plus tôt, dirige le travail d’Amable Maillou, Jean-François Risbé et Charles Diverny, dit Saint-Germain. Mais le siège de Québec, à l’été de 1759, interrompt brusquement celte activité. Non seulement sa maison de la rue de la Montagne est détruite, mais Delezenne voit s’évanouir une partie de ses profits, 15 756# en monnaie de papier. Néanmoins, la famille Delezenne est sauve puisqu’elle habite rue Saint-Joseph depuis l’été précédent.
Avec le changement d’allégeance, Delezenne adopte un nouveau poinçon (une couronne, DZ), plus conforme à la tradition britannique. Doit-on interpréter cette adaptation comme une habile manœuvre commerciale pour s’attirer les sympathies du conquérant ? Quoi qu’il en soit, plus de la moitié de ce qui reste aujourd’hui de son œuvre porte ce poinçon. La majorité de ces pièces furent exécutées entre 1764 et 1775 et marquent l’apogée de sa production qui s’équilibre entre l’orfèvrerie de traite, religieuse et domestique. Il semble que, durant cette période, Delezenne travaille avec un apprenti consciencieux qui a un grand avenir, François Ranvoyzé*. Les couvres de la première période de Ranvoyzé sont à la remorque des formes et motifs décoratifs hérités de Delezenne, qui est par ailleurs désigné comme « son amy lui tenant lieu de père » lors de son mariage en 1771. Il serait cependant hasardeux de prétendre, comme certains auteurs, que François Ranvoyzé forma à l’orfèvrerie le fils de Delezenne, même si leurs noms se succèdent au « Rôle général de la milice canadienne de Québec [...] », dressé à l’automne de 1775. Il est plausible de penser que Joseph-Christophe Delezenne* travaille avec son père qui habite tout près de chez Ranvoyzé, ce qui expliquerait la proximité de leurs noms au registre. La carrière d’orfèvre de Joseph-Christophe Delezenne se limitera d’ailleurs à l’apprentissage. Ayant gagné les rangs américains dans les premiers mois de 1776, il accompagnera l’armée d’invasion lorsque celle-ci évacuera la province de Québec, et s’établira aux États-Unis. En 1788 il servira comme capitaine ingénieur à West Point, New York. Revenu au Bas-Canada en 1807, il sera accusé de trahison.
De nombreux changements ont lieu dans la vie d’Ignace-François Delezenne après le mariage de sa fille Marie-Catherine*, le 8 mars 1775, à Christophe Pélissier, directeur des forges du Saint-Maurice. Autant qu’un mariage, il s’agit d’une opération financière par laquelle l’orfèvre « vend » à prix d’or, à un ami de longue date, sa fille qui s’était promise à Pierre Fabre*, dit Laterrière. Delezenne s’établit aux forges dès la fin de l’année 1775, collaborant tout comme Pélissier avec les Américains. Les circonstances amènent ce dernier à s’exiler en France. Divers documents permettent d’affirmer qu’entre le départ de Pélissier et son séjour au Canada à l’été de 1778, Delezenne administre les forges du Saint-Maurice tandis que Laterrière en dirige les travaux. En effet, lorsque le bail des forges est cédé à Alexandre Dumas* en février 1778, c’est Delezenne qui s’occupe de la transaction. Peu après, il s’installe à Trois-Rivières, où il acquiert au mois d’avril plusieurs propriétés, tandis que Laterrière s’établit à Bécancour avec Marie-Catherine. Avant de repartir pour la France à l’automne de 1778, Pélissier, qui ne peut accepter la perte de son épouse aux mains de Laterrière, sème les germes d’un vaste complot contre celui-ci, dont Delezenne est l’organisateur. Sous l’impulsion de Mgr Briand, qui a déjà excommunié les amants scandaleux, et de Haldimand, Laterrière est emprisonné après un procès sommaire sur la foi du faux témoignage du fils de Delezenne, Michel, qui l’accuse d’avoir collaboré avec les Américains. Haldimand refusera toute forme de recours à Laterrière, faisant ainsi d’une pierre deux coups : il satisfait aux exigences de son ami Pélissier en séparant les concubins ; il se sert de Laterrière comme exemple de répression bien que celui-ci se dise un fidèle royaliste. Après plusieurs péripéties, Laterrière et Marie-Catherine s’établissent enfin à Gentilly en octobre 1783.
À cette époque, Delezenne exerce encore activement son métier, travaillant surtout pour la traite et initiant à son art John Oakes. Le calice et le boîtier aux saintes huiles de Saint-Cuthbert (collection Birks) peuvent être datés de 1783–1784. Ils influencent grandement Oakes qui en transmettra les modèles à Michael Arnoldi*, Robert Cruickshank* et Charles Duval* peu après le décès de son maître. À l’automne de 1784, Delezenne se départit avec profit de ses propriétés de Trois-Rivières et acquiert une ferme à Baie-du-Febvre. Il retire de ces transactions 2 000# en argent sonnant. La spéculation foncière lui avait toujours été profitable, comme l’illustrent la vente de sa propriété à Montréal en 1752 et des transactions semblables faites à Québec en 1779 pour une somme de 25 000#.
Après le décès de son épouse en novembre 1787, Delezenne se réconcilie avec sa fille et Laterrière, qui viennent demeurer avec lui jusqu’à sa mort en 1790. L’absence d’inventaire après décès ne permet pas d’apprécier sa situation financière et professionnelle, mais il a probablement vécu dans l’aisance durant les six dernières années de sa vie. Jouissant d’une bonne santé, il semble avoir été actif jusqu’à son décès, produisant de l’orfèvrerie de traite ; ceci expliquerait son établissement près du comptoir des Abénaquis de Saint-François. À sa suite, plusieurs orfèvres, depuis Trois-Rivières jusqu’au lac Champlain, adopteront cette idée de s’établir près des comptoirs indiens, tels John Oakes, Michael Arnoldi et son frère Johann Peter, Michel Roy, Dominique Rousseau*, Henry Polonceau, Charles Duval, Jean-Baptiste Decaraffe et Jean-Baptiste-François-Xavier Dupéré, dit Champlain.
Maître de l’illustre François Ranvoyzé et premier orfèvre de Trois-Rivières, Ignace-François Delezenne peut également être considéré comme le père de l’orfèvrerie de traite au Canada, laquelle tint une place prépondérante dans ses activités professionnelles. Il réussit à faire progresser ce marché, si important pour une économie où la fourrure occupe une place de choix. Il en fit une activité coloniale et lui donna une ampleur qu’elle n’avait jamais eue auparavant, lorsqu’elle était l’apanage de la métropole. Aux jetons et médailles succédait une bijouterie élaborée ; l’orfèvre Picard mettait au point de nouveaux outils ; une production presque industrielle, assurée par de nombreux apprentis ou compagnons, remplaçait la fabrication artisanale ou occasionnelle et supplantait même l’orfèvrerie religieuse sur le plan économique.
II ne reste que peu d’œuvres religieuses de Delezenne, mais la qualité de leur exécution, la force et la finesse de leur style démontrent qu’il possédait pleinement son art. Celles-ci sont presque toutes des chefs-d’œuvre du genre et leurs nombreuses imitations en font foi. Si seulement une vingtaine d’œuvres religieuses de Ranvoyzé ou de Laurent Amiot* avaient survécu à l’usure du temps, il n’est pas prouvé qu’elles eussent pu honorer aussi puissamment leurs auteurs. Quant à l’orfèvrerie domestique, Delezenne a laissé à Québec quelques spécimens qu’on ne retrouve dans l’œuvre d’aucun autre orfèvre, tels le martinet et le plat de réchaud, au séminaire, la coupe de mariage, au Musée du Québec.
En outre, Delezenne est un des rares orfèvres qui ait commencé sa carrière à l’apogée du Régime français et ait réussi à la poursuivre après la Conquête avec mérite et honneur, en exerçant une grande influence. Non seulement a-t-il joué le rôle de chef de file pendant plus de 20 ans, mais son activité illustre très bien l’évolution de l’orfèvrerie à cette époque de transition. Enfin, son rôle d’orfèvre attitré de l’intendant Bigot, son rôle dans la cession du bail des forges du Saint-Maurice et celui joué dans le complot tramé contre Laterrière confèrent au personnage un intérêt qui déborde largement le cadre de sa profession.
On retrouve des œuvres d’Ignace-François Delezenne à Québec, au Musée du Québec, au musée du séminaire, à l’archevêché, à l’Hôpital Général, à l’Hôtel-Dieu et dans la collection privée de Gérard Morisset* ; à Montréal, au Musée des Beaux-Arts, à l’Hôtel-Dieu, à l’église Notre-Dame, chez les Dames de la Congrégation de Notre-Dame ; à Toronto, dans la collection Henry Birks et dans la collection J. E. Langdon ; au Musée d’Odanak (Québec) et dans les églises Notre-Dame-de-Foy à Sainte-Foy, Sainte-Marguerite-de-Blairfindie à L’Acadie, Saint-François-Xavier à Caughnawaga et Saint-Michel à Vaudreuil.
Il est impossible d’énumérer ici tous les catalogues d’exposition, les ouvrages et les articles où apparaît le nom d’Ignace-François Delezenne ; on pourra consulter l’ouvrage de Robert Derome, les Orfèvres de N.-F., ainsi que son article « Delezenne, le maître de Ranvoyzé » paru dans Vie des Arts (Montréal), XXI (1975–1976), no 83 : 56–58. On peut également retrouver un catalogue raisonné de l’œuvre de Delezenne avec une biographie beaucoup plus détaillée dans Robert Derome, « Delezenne, les orfèvres, l’orfèvrerie, 1740–1790 » (thèse de m.a., université de Montréal, 1974). Quelques œuvres de Delezenne sont reproduites dans Jean Trudel, l’Orfèvrerie en N.-F. [r. d.]
AAQ, 20 A, I : 181.— AD, Nord (Lille), État civil, Sainte-Catherine, 30 avril 1718.— ANQ-M, Doc. jud., Registres des audiences pour la juridiction de Montréal, 24 ; 25 ; 26 ; 27 ; État civil, Catholiques, Notre-Dame de Montréal, 8 janv. 1748, 9 mars 1749, 16 févr., 13 sept. 1750, 26 déc. 1751 ; Saint-Laurent, 31 janv. 1751 ; Greffe de J.-B. Adhémar, 10 août 1743, 6 janv., 12 sept. 1748, 8 déc. 1749, 9 juill. 1752 ; Greffe de L.-C. Danré de Blanzy, 22 avril 1749, 2 sept. 1750, 14 janv., 13 sept. 1751 ; Greffe de Gervais Hodiesne, 11 mars 1751 ; Greffe de Simon Sanguinet, 21 sept. 1772.— ANQ-MBF, Greffe de J.-B. Badeaux, 16, 17 avril, 24 sept. 1778, 10 févr. 1779, 5 sept., 16 oct., 4, 8 nov. 1780, 23 août 1781, 8 janv. 1782, 15 oct., 6 déc. 1783, 31 août, 15, 28 sept. 1784 ; Greffe de C.-L. Maillet, 12 févr., 22 juin, 6, 23 oct., 1er nov. 1778, 15 sept. 1779 (les minutes citées pour l’année 1778 sont disparues ; les renseignements sont tirés du répertoire).— ANQ-Q, AP-P-526 ; AP-P-2 213 ; État civil, Catholiques, La Nativité de Notre-Dame (Beauport), 23 févr. 1763 ; Notre-Dame de Québec, 24 déc. 1752, 26 mars, 23 juill. 1754, 26 mars 1755, 12, 13 sept. 1756, 23 sept. 1757, 16, 25 oct. 1758, 7 mai 1759, 7 nov. 1761, 25 janv. 1762, 26 janv., 2 déc. 1763, 24 févr. 1764, 14 oct. 1765, 19 janv., 18 avril 1770, 7 sept. 1772 ; Saint-Charles-Borromée (Charlesbourg), 5 sept. 1759 ; Greffe de Claude Barolet, 5 mars 1755, 25 juin, 13 déc. 1756, 4 mai 1757, 31 mai 1758, 6 mai 1759 ; Greffe de M.-A. Berthelot d’Artigny, 8 mai 1775, 2 oct. 1777 ; Greffe de J.-B. Decharnay, 23 juill. 1756 ; Greffe de C.-H. Du Laurent, 20 août 1748, 25 juill. 1757, 3 mai 1758 ; Greffe de P.-A.-F. Lanoullier Des Granges, 15 déc. 1750, 20 oct., 12 nov. 1754 ; Greffe de François Lemaître Lamorille, 25 juin, 12 sept. 1761 ; Greffe de Claude Louet, 20 oct. 1766 ; Greffe de F.-E. Moreau, 22 juill. 1763 ; Greffe de J.-A. Panet, 12, 13 févr. 1779, 17 févr. 1781 ; Greffe de J.-C. Panet, 24 août, 27 nov. 1752, 22 juin, 31 août 1765 ; Greffe de J.-N. Pinguet, 26 oct. 1780 ; Greffe de J.-A. Saillant, 10 avril 1764, 24 nov. 1771 ; Greffe de Simon Sanguinet, 26 oct. 1751, 21, 22, 25, 26 juin 1754, 10 mai, 20 juin 1755, 24 oct. 1760, 15 nov. 1766, 22 févr. 1768 ; NF 6, 4, p.428 (copie aux APC) ; NF 11, 67, f.177 ; NF 19, 103 ; 104 ; 107 ; NF 20, 30 mars, 5 avril 1742, 14, 24 janv. 1755, 24 août 1756 ; QBC 26, 1, 1re partie, p.25 ; 2e partie, pp.17, 41.— APC, RG 4, Al, 4, 3 avril 1764 ; 16, 3 févr. 1767 ; 28, 3 août 1785 (original non retrouvé) ; 95, 13 sept. 1807.— ASQ, C 11, 10 nov. 1764 ; Fonds Viger-Verreau, Sér. O, 040A, pp.34s., 76, 84s. ; Polygraphie, XXVII : 21.— BL, Add. mss 21 845/1, pp.162–251 ; 21 845/2, pp.353, 356 (copies aux APC).— IBC, Centre de documentation, Fonds Morisset, Dossier I.-F. Delezenne.— Pierre Du Calvet, Appel à la justice de l’État [...] (Londres, 1784), 151s.— Fabre, dit Laterrière, Mémoires (A. Garneau).— Invasion du Canada (Verreau).— Inv. des papiers de Léry (P.-G. Roy), III : 257–266.— Mémoire pour messire François Bigot, ci-devant intendant de justice, police, finance & marine en Canada, accusé : contre monsieur le procureur-général du roi en la commission, accusateur (Paris, 1763), 666–668.— Témoignages de liberté au mariage (15 avril 1757–27 août 1763), ANQ Rapport, 1951–1953, 49s., 83s.— La Gazette de Québec, 29 sept. 1766, 5 juill. 1770, 25 juin, 17 déc. 1772, 30 janv. 1777, 6 août, 3 sept. 1778, 5 janv. 1792.— P.-G. Roy, Inv. concessions, I : 8.— Tanguay, Dictionnaire.— Raymond Douville, Visages du vieux Trois-Rivières (Trois-Rivières, 1955).— Arthur Maheux, Ton histoire est une épopée ...nos débuts sous le Régime anglais (Québec, 1941-), 71s.— P.-G. Roy, Bigot et sa bande, 247s.— Sulte, Mélanges historiques (Malchelosse), VI.— Tessier, Les forges Saint-Maurice.
Robert Derome, « DELEZENNE, IGNACE-FRANÇOIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/delezenne_ignace_francois_4F.html.
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Auteur de l'article: | Robert Derome |
Titre de l'article: | DELEZENNE, IGNACE-FRANÇOIS |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1980 |
Année de la révision: | 1980 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |