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ANNAND, WILLIAM, fermier, homme politique, propriétaire de journaux et homme d’affaires, né le 10 avril 1808 à Halifax, fils de William Annand et de Jane Russell ; le 19 novembre 1830, il épousa Emily Cuff, de Halifax, et ils eurent deux fils, puis, en janvier 1834, Martha Tupper, de Stewiacke, Nouvelle-Écosse, et de ce mariage naquirent quatre fils et cinq filles ; décédé à Londres le 12 octobre 1887.
Au milieu des années 1780, le père de William Annand, un presbytérien du Banffshire, en Écosse, immigra à Halifax où il connut de modestes succès en qualité de marchand. Lorsqu’il mourut en 1824, il laissa à ses deux fils, William et James, des biens évalués à £7 000. Envoyés en Écosse pour y poursuivre leurs études, les frères Annand revinrent en Nouvelle-Écosse à la fin des années 1820 avec l’intention de devenir gentlemen-farmers. Ils amenèrent un « certain nombre de bêtes à cornes de race » sur la terre de plusieurs centaines d’acres qu’ils avaient héritée de leur père, dans la vallée de la haute Musquodoboit. Bien qu’elle ne fût pas rentable, au début, la ferme, avec sa « maison très belle et très spacieuse [...] meublée dans un très beau style », valut aux frères Annand le rang de country squires (seigneurs de village).
En 1836, cherchant à asseoir ses prétentions au rôle officiel de leader dans les affaires de la communauté, William Annand obtint l’appui de ses voisins et réussit à être choisi comme candidat à un siège de l’Assemblée. Cette nomination allait à l’encontre de la tradition, car la région de la Musquodoboit avait été représentée jusque-là par des membres de l’élite commerçante et professionnelle de Halifax. Ce défi à la tradition devint encore plus évident lorsque Annand présenta un programme électoral dans lequel il s’engageait à promouvoir des réformes telles que le contrôle de l’Assemblée sur tous les revenus publics, la réduction du traitement des fonctionnaires, l’amélioration des routes rurales et « un système scolaire plus efficace [... afin] que les avantages de l’éducation soient étendus à toutes les classes de la communauté ». En se faisant le porte-parole des ruraux, qui se sentaient complètement défavorisés en face de la toute-puissante oligarchie urbaine et commerçante, Annand s’associa au mouvement réformiste qui s’amorçait alors en Nouvelle-Écosse sous la direction de Joseph Howe*. Une fois élu, il participa rarement aux débats, mais, en se conformant respectueusement aux vues de Howe, il parvint à raffermir sa réputation de réformiste. En 1843, toutefois, Annand demanda ouvertement la fin des subventions gouvernementales aux universités confessionnelles de la Nouvelle-Écosse et la création d’une seule et unique institution d’enseignement supérieur non confessionnelle. La proposition fut étouffée par les rivalités qui séparaient les partis et les confessions ; en polarisant l’opinion publique, elle contribua néanmoins à la désintégration du gouvernement de coalition dirigé par Howe et James William Johnston* et précipita ainsi l’instauration du gouvernement responsable.
En 1843, Annand, négligé par le groupe réformiste, dut céder sa place de candidat à Laurence O’Connor Doyle*, représentant des catholiques irlandais de Halifax, mais Howe lui prêta, en compensation, une somme d’argent qui lui permit d’acheter et de diriger le Novascotian, l’hebdomadaire de Halifax ayant le plus grand nombre de lecteurs. Cette entrée dans le monde des propriétaires de journaux satisfaisait les ambitions personnelles d’Annand et diminuait la tension familiale causée par le désir de sa seconde femme de quitter la région de la Musquodoboit et, comme disait Howe, « de tenir le rôle d’une dame au lieu de celui d’une épouse de fermier ». En moins d’une année, tout en continuant de publier le Novascotian, il fonda le Morning Chronicle, journal à prix modique paraissant trois fois la semaine. Ses journaux, que relevait la collaboration occasionnelle de Howe à titre de rédacteur en chef, défendirent la cause du gouvernement responsable. En 1851, trois ans après la défaite de l’oligarchie, Annand rentra à l’Assemblée comme député du comté de Halifax. En chambre, on le surnomma « Boots » en raison de l’inébranlable loyauté qu’il témoigna à Howe au milieu des divers changements qui se produisirent dans l’attitude et la composition du parti lors de débats sur les questions ferroviaires et religieuses. Handicapé par une voix « faible et grêle » et par un débit oratoire « hésitant », Annand était néanmoins considéré comme « un gros travailleur au sein des comités ». Sa loyauté fut récompensée en 1854, année où il obtint le poste lucratif d’imprimeur de la reine. En 1857, il perdit cette situation après que des dissensions ethniques et religieuses eurent amené les conservateurs au pouvoir, mais il garda son siège à l’Assemblée. Lorsque les libéraux reprirent la tête du gouvernement en 1860, son ancienneté dans le parti et l’amitié de Howe lui valurent d’être nommé secrétaire financier.
À cette époque, les adversaires politiques d’Annand le considéraient comme un personnage « rusé, onctueux », qui avait été élevé à une situation dépassant ses aptitudes grâce à une loyauté obséquieuse envers ceux qui étaient ses supérieurs dans le parti. Certains faits montrent, en vérité, qu’Annand n’était qu’un personnage de second plan dans la société de Halifax. Bien qu’il ait été élu vice-président de la prestigieuse North British Society, il n’en obtint jamais le poste de président, pas plus qu’il ne fut nommé au conseil d’administration d’autres associations philanthropiques ou commerciales de la capitale. Cependant, en sa qualité de propriétaire du Morning Chronicle – devenu un quotidien en 1864 – et de contribuable occupant des locaux évalués à £1800 en 1862, il avait une place bien établie au sein de la classe moyenne de Halifax. Sa situation politique se révéla moins sûre. En 1862, une controverse éclata lorsque Charles Tupper*, leader de facto du parti conservateur, révéla qu’Annand avait fait de la spéculation foncière dans le but, prétendait-on, d’exploiter des investisseurs britanniques qui voulaient acquérir des mines d’or en Nouvelle-Écosse. On ne put prouver qu’il s’était rendu coupable de fraude, mais l’incident contribua à la défaite du gouvernement libéral aux élections générales de 1863. Paradoxalement, Annand conserva son siège et fut en mesure d’exercer une action prépondérante au sein du petit groupe de libéraux qui survécurent aux élections.
À l’automne de 1864, revenant d’un voyage d’affaires en Angleterre, Armand trouva la Nouvelle-Écosse en pleine controverse au sujet des efforts accomplis par Tupper et plusieurs autres membres de l’élite politique et commerçante en vue d’amener la province à faire partie d’une union politique de l’Amérique du Nord britannique. Le Morning Chronicle s’était prononcé en faveur de cette union, mais l’éditorialiste du journal, Jonathan McCully*, avait agi de sa propre initiative. Après une courte période d’hésitation, Annand se déclara opposé au projet de fédération mis au point à Québec. Prenant la parole au cours d’une assemblée tenue à Halifax en décembre 1864, il affirma que s’il était pour l’union des Maritimes, « le temps de la réalisation du projet plus vaste n’était pas arrivé ». À la suite de cette affirmation, McCully fut renvoyé et Howe fit paraître ses « Botheration letters » où il soutenait que seuls les traîtres et les insensés pouvaient prôner l’union entre la Nouvelle-Écosse et le Canada.
Quoique Annand se fût révélé l’un des principaux opposants à la confédération durant les débats de l’Assemblée tenus au début de 1865, les événements des quelques mois qui suivirent tendent à prouver qu’il n’était pas profondément convaincu. Alors que Howe avait temporairement quitté la Nouvelle-Écosse et que le gouvernement impérial exerçait de fortes pressions afin de faire accepter le projet de confédération, il se mit à tergiverser. Après avoir été reçu à Londres par le ministre des Colonies durant l’été de 1865, il était persuadé que les autorités britanniques allaient « utiliser tous les moyens en leur pouvoir, sauf la force [physique] », en vue de mettre en œuvre la confédération. D’ailleurs, lorsque Annand fut de retour à Halifax, on vit paraître dans le Morning Chronicle des éditoriaux qui proposaient une nouvelle conférence intercoloniale afin de revoir les conditions de l’union. Plus tard, il tenta de justifier cette apparente approbation du principe de l’union en soulignant qu’il avait écrit ses éditoriaux « avec l’espoir que les délégués ne s’entendraient pas lors de la réunion, et que, même s’ils s’entendaient, la question serait soumise à la population qui aurait à donner son consentement final ». Plusieurs contemporains d’Annand conclurent, cependant, que son ambition l’avait incité à s’orienter dans cette direction lorsqu’il s’était rendu compte que le projet allait probablement se réaliser.
Avant la session de 1866, Annand invita une fois de plus ses alliés dans son opposition à la confédération à réclamer une nouvelle conférence sur l’union des colonies, mais il ne précisa pas s’il visait à faire simplement de l’obstruction ou à négocier de meilleures conditions. Selon toute vraisemblance, il était encore indécis. Dans ces circonstances, ses hésitations furent fatales au groupe opposé à la confédération. Sans s’occuper de lui, un certain nombre de députés, voulant gagner les bonnes grâces des unionistes qui s’affirmaient de plus en plus, conclurent des ententes particulières avec le gouvernement de Tupper. Lorsque la chambre se réunit, Annand ne dirigeait plus qu’une faible minorité et il ne fut pas en mesure de battre la résolution appuyant la confédération présentée par Tupper en avril 1866, ni d’établir la composition de la délégation envoyée à Londres par la Nouvelle-Écosse en vue de négocier les conditions finales de l’union.
Dès son retour à Halifax en mars 1866, Howe remplaça Annand en tant que leader du mouvement opposé à la confédération et organisa une protestation collective contre le coup d’audace réussi par Tupper à l’Assemblée. Une délégation dirigée par Howe, et dont Annand faisait partie, se rendit à Londres en juillet 1866 pour tenter d’empêcher, par des négociations de couloirs, que la Nouvelle-Écosse ne fît partie de la confédération. Pendant son séjour à Londres, Annand rédigea une brochure hostile à la confédération puis, après que l’Acte de l’Amérique du Nord britannique eut été adopté en mars 1867, il revint au pays en mai pour mener une lutte finale mais inutile contre Tupper sur le parquet de l’Assemblée. Il déclara qu’il entendait « consacrer les dernières années de [sa] vie » à la tâche de faire sortir la Nouvelle-Écosse de l’union « détestable et odieuse ». Faisant une campagne active aux élections fédérales et provinciales tenues conjointement en septembre 1867, Annand put s’attribuer dans une certaine mesure le mérite du cuisant échec que les électeurs infligèrent aux unionistes. En mars 1868, Howe et lui étaient à Londres afin de protester contre l’inclusion de la Nouvelle-Écosse dans la Confédération. Le fait que le gouvernement impérial n’autorisera que des changements mineurs à l’Acte de l’Amérique du Nord britannique provoquera de vives disputes au sein du groupe opposé à la Confédération, et Annand traversera alors la période la plus controversée de sa carrière politique.
Malgré sa défaite aux mains de Tupper, dans Cumberland, aux élections fédérales de septembre 1867, Annand fut nommé au Conseil législatif de la Nouvelle-Écosse. Howe étant passé à la scène fédérale, Annand devint trésorier provincial et prit la direction du gouvernement provincial, hostile à la Confédération. Mais c’était un défi de taille que de diriger un groupe bigarré d’ex-libéraux et d’ex-conservateurs, comprenant de fortes têtes comme le procureur général Martin Isaac Wilkins. Annand était incapable, par tempérament, d’entreprendre autre chose que de prudentes tractations visant à maintenir l’unité parmi ses fougueux partisans et il évita sagement toute initiative audacieuse touchant les questions controversées. Ainsi, lorsque les adversaires de la Confédération, à l’été de 1868, se réunirent à Halifax dans le but de mettre au point une stratégie pour l’avenir, Annand laissa d’abord la parole à Howe. Celui-ci proposa de négocier avec les Canadiens dans l’intention d’obtenir de meilleures conditions, mais Annand, craignant une révolte chez ses partisans à l’Assemblée s’il cessait de réclamer l’abrogation de la loi, se déclara opposé à un compromis. En même temps, toutefois, il voulut rencontrer secrètement sir John Alexander Macdonald* afin de prendre connaissance des conditions que le gouvernement d’Ottawa pourrait accorder à la Nouvelle-Écosse.
À la fin de 1868, Annand annonça l’intention de son gouvernement d’adresser une pétition au nouveau gouvernement libéral de la Grande-Bretagne pour obtenir que la Nouvelle-Écosse se retire de la Confédération. Du même souffle, il affirma à Howe qu’il allait « opter pour l’annexion » avec les États-Unis si la requête n’était pas agréée. Cette affirmation, pure fanfaronnade, prit une signification menaçante en raison du climat de tension qui régnait dans les milieux diplomatiques et militaires. Sous le coup de l’émotion, Howe désavoua Annand et, en compagnie d’Archibald Woodbury McLelan, entama unilatéralement avec le gouvernement fédéral des discussions relatives à de meilleures conditions. Ce geste amena le cabinet provincial à changer d’avis et à réclamer que l’un de ses membres prenne part aux entretiens. La requête fut rejetée à la fois par Howe et par Macdonald, et, en janvier 1869, la Nouvelle-Écosse obtint du ministre fédéral des Finances une modeste augmentation de ses subsides puis Howe accepta d’entrer dans le cabinet de Macdonald.
Ébranlé par la défection de Howe et par le refus, au même moment, des autorités britanniques d’accéder à la demande d’abrogation de la loi, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse chercha à prendre sa revanche. Lorsque Howe se présenta à une élection partielle dans le comté de Hants, par suite de sa nomination au cabinet fédéral, Annand se fit l’artisan d’une violente campagne visant à ruiner la carrière de son éternel associé. La victoire de Howe et la mise au jour complète de ce qu’un contemporain appela « la fausseté et la vacillante imbécillité des intentions » d’Annand auraient pu, selon toute vraisemblance, démolir la réputation du premier ministre aux yeux de la population. Néanmoins, il s’accrocha à son poste et prolongea sa carrière politique de cinq autres années en s’identifiant à la majorité des habitants de la Nouvelle-Écosse qui éprouvait de la répugnance à admettre la Confédération.
Après avoir été mis en déroute dans Hants, le cabinet provincial calma les plus extrémistes de ses partisans en réaffirmant son intransigeance sur la question de l’abrogation de la loi. Les discours mis à part, toutefois, Annand se contenta d’œuvrer dans le cadre du régime établi, cherchant à obtenir une plus grande autonomie pour la Nouvelle-Écosse, l’accroissement des subsides fédéraux, une plus large représentation des Maritimes à la chambre des Communes et la nomination de sénateurs choisis par le gouvernement provincial. Ignoré par Macdonald, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse usa de représailles en privant les employés fédéraux du droit électoral et en refusant de renoncer à la possession d’un nouvel immeuble du gouvernement à Halifax. En dépit de leur futilité, ces gestes permirent à Annand de passer pour le champion des droits provinciaux. Son gouvernement, faisant campagne en 1871 sous l’étiquette de « parti de la Nouvelle-Écosse », se fit reporter au pouvoir, mais avec une majorité fortement réduite. Aux élections fédérales de 1872, le gouvernement d’Annand appuya les libéraux d’Alexander Mackenzie*, dont les assises étaient en Ontario. Cette tactique, selon le Morning Chronicle, allait punir les « traîtres » unionistes et contribuer à l’élection d’un parti capable d’assurer un « gouvernement raisonnablement bon au dominion pendant que [la province en était] encore membre ». Lorsque la divulgation du scandale du Pacifique eut amené Mackenzie au pouvoir en 1873, le gouvernement d’Annand cessa de parler d’abrogation et commença de mettre l’accent sur les avantages que la Nouvelle-Écosse pouvait tirer d’une alliance étroite avec le nouveau gouvernement national.
Ce revirement dans l’attitude politique d’Annand était dicté plutôt par l’opportunisme que par des considérations théoriques. La cause des adversaires de la Confédération ne suscitant plus le même enthousiasme dans la population, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse s’efforça de justifier sa propre existence par d’autres moyens. Annand estima qu’il devait se consacrer à la mise en valeur des ressources naturelles pour se maintenir au pouvoir. C’est ainsi qu’en 1872 son gouvernement mit en œuvre un programme d’aide financière à la construction de tronçons de chemins de fer dans la province. Mais la rareté des investissements privés et l’ampleur des besoins régionaux en matière de service ferroviaire empêchèrent la réalisation du projet, ce qui risquait de provoquer la chute du gouvernement. En s’alliant avec le gouvernement de Mackenzie, Annand espérait obtenir le concours financier du fédéral aux chemins de fer de la Nouvelle-Écosse. En décembre 1874, il se présenta devant les électeurs en promettant la « construction immédiate » d’une ligne joignant New Glasgow au détroit de Canso. Le gouvernement remporta la victoire au scrutin, mais il vit ensuite la majorité lui échapper quand le fédéral annonça qu’il n’allait appuyer que la construction d’un chemin de fer s’étendant à la région carbonifère du Cap-Breton. Cette déclaration ruina le plan de développement provincial, car il fut impossible de trouver des entrepreneurs privés acceptant de construire une ligne de cette étendue.
L’échec de son projet de construction ferroviaire, des rumeurs persistantes, bien que non vérifiées, voulant qu’il ait spéculé aux frais de la population sur des actions de mines et de chemins de fer, et son refus de se porter candidat à l’Assemblée compromirent la situation d’Annand. À la fin de 1874, Philip Carteret Hill*, ex-leader du groupe qui s’opposait à Annand au sein de l’Assemblée, se joignit au gouvernement et, en mai 1875, remplaça Annand au poste de premier ministre. Annand fut nommé agent général du Canada à Londres, fonction peu prestigieuse qu’il dut quitter lorsque le gouvernement de Mackenzie fut défait en 1878. Il demeura à Londres où il remplit la tâche d’agent de la Nouvelle-Écosse jusqu’à sa mort en 1887.
William Annand n’était doué ni d’un talent remarquable ni d’une grande force de caractère. Après avoir fait une carrière commerciale et politique très ordinaire, il se vit confier, à l’occasion de la crise de la Confédération, des fonctions de leader dont il fut incapable de s’acquitter avec succès. Sous sa direction, le mouvement d’opposition à la Confédération dégénéra en une défense de peu d’ampleur du statu quo et s’éteignit au milieu de l’apathie et du scepticisme. Bien qu’il ait occupé le poste de premier ministre durant une période singulièrement longue, Annand ne marqua pas profondément les affaires de la province et il ne laissa que le souvenir d’un homme médiocre qui vécut à une époque palpitante.
William Annand est l’auteur de Confederation : a letter to the Right Honourable the Earl of Carnarvon, principal secretary of state for the colonies (Londres, 1866), et l’éditeur de The speeches and public letters of the Hon. Joseph Howe (2 vol., Boston, 1858).
APC, MG 24, B29.— Halifax County Court of Probate (Halifax), A42 (original de l’inventaire des biens de William Annand, l’aîné) (mfm aux PANS).— Halifax County Registry of Deeds (Halifax), Deeds, 59, 65 (mfm aux PANS).— PANS, MG 4, 48 (St Matthew’s Church, Halifax), baptisms ; RG 1, 203, 203a, 203b ; RG 2, sect. 2, 7, 1869–1871 ; RG 32, 149–150 ; RG 35A, 4.— « [Four letters to William Garvie] », PANS Report (Halifax), 1948, app.C : 35–56.— « Howe-Annand correspondence », PANS Report, 1957, app.C : 21–36.— N.-É., House of Assembly, Debates and proc., 1855–1875 ; Journal and proc., 1836–1875 ; Legislative Council, Debates and proc., 1875 ; Statutes, 1867–1875.— Acadian Recorder, 1824, 1851, 1856, 1859–1860.— British Colonist (Halifax), 1851, 1854–1855, 1859, 1869–1873.— Christian Messenger (Halifax), 1843.— Evening Express (Halifax), 1859, 1865.— Halifax Evening Reporter, 1865, 1874.— Morning Chronicle (Halifax), 1844–1875, 1887, 1909.— Morning Herald, 1875, 1877, 1887.— Novascotian, 1836–1843.— Times (Halifax), 1843.— Unionist and Halifax Journal, 1865.— Belcher’s farmer’s almanack, 1860–1865.— Directory of N.S. MLAs.— R. J. Long, Nova Scotia authors and their work, a bibliography of the province (East Orange, N.J., 1918).— North British Soc., Annals, North British Society, Halifax, Nova Scotia, with portraits and biographical notes, 1768–1903, J. S. Macdonald, compil. ([3e éd.], Halifax, 1905).— Standard dict. of Canadian biog. (Roberts et Tunnell).— Creighton, Road to confederation.— G. M. Haliburton, « A history of railways in Nova Scotia » (thèse de m.a., Dalhousie Univ., Halifax, 1955).— K. G. Pryke, « Nova Scotia and confederation, 1864–1870 » (thèse de ph.d., Duke Univ., Durham, N.C., 1962).— E. M. Saunders, Three premiers of Nova Scotia : the Hon. J. W. Johnstone, the Hon. Joseph Howe, the Hon. Charles Tupper, M.D., C.B. (Toronto, 1909).— Waite, Life and times of confederation.— Marguerite Woodworth, History of the Dominion Atlantic Railway ([Kentville, N.— É.], 1936).-L. J. Burpee, « Joseph Howe and the anti-confederation league », SRC Mémoires, 3e sér., 10 (1916–1917), sect. ii : 409–473.— [Benjamin] Russell, « Reminiscences of a legislature », Dalhousie Rev., 3 (1923–1924) : 5–16.
David A. Sutherland, « ANNAND, WILLIAM », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 11, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/annand_william_11F.html.
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Auteur de l'article: | David A. Sutherland |
Titre de l'article: | ANNAND, WILLIAM |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 11 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1982 |
Année de la révision: | 1982 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |