GRANDIN, VITAL-JUSTIN (nommé Justin-Vital à la naissance), père oblat de Marie-Immaculée et évêque, né le 8 février 1829 à Saint-Pierre-la-Cour, France, fils de Jean Grandin et de Marie Velliard, aubergistes et agriculteurs ; décédé le 3 juin 1902 à Saint-Albert (Alberta).

Vital-Justin Grandin se sentit appelé à la vie religieuse très jeune, et en 1846, il entra au petit séminaire de Précigné dans l’intention de devenir prêtre séculier. En 1850, il décida d’être missionnaire et, malgré qu’il ait été affligé d’un zézaiement prononcé, d’une santé fragile et qu’il n’ait pas fait toutes les études nécessaires, il entra au grand séminaire du Mans. L’année suivante, dans l’espoir de servir en Orient, il demanda d’être admis au séminaire des Missions étrangères de Paris, qui le refusa parce que son défaut d’élocution fut jugé un handicap trop sérieux. Il se tourna alors vers les Missionnaires oblats de Marie-Immaculée et entra le 28 décembre 1851 à leur noviciat de Notre-Dame-de-l’Osier, dans le diocèse de Grenoble. Il fit profession le 1er janvier 1853 et reçut l’ordination le 23 avril 1854 du fondateur des oblats lui-même, Mgr Charles-Joseph-Eugène de Mazenod.

En mai 1854, Mazenod décida d’envoyer Grandin dans le nord-ouest de l’Amérique parce qu’il était le seul à s’être porté volontaire. Arrivé à Saint-Boniface (Manitoba) dans le courant de l’année, Grandin fut affecté l’année suivante à la mission de La Nativité, au fort Chipewyan (Fort Chipewyan, Alberta). Pas plus que les autres oblats français, dont son prédécesseur Pierre-Henri Grollier*, il n’avait reçu de formation spéciale au séminaire en vue de sa mission auprès des populations autochtones. Aussi dut-il acquérir les connaissances nécessaires et apprendre les langues amérindiennes sur place.

En septembre 1857, Grandin quitta le fort Chipewyan pour Île-à-la-Crosse (Saskatchewan), où il adopta deux jeunes orphelins. Il espérait les instruire et constituer ainsi le noyau d’un clergé autochtone. L’année précédente, l’évêque de Saint-Boniface, Alexandre-Antonin Taché*, avait fait des représentations en vue de la nomination d’un coadjuteur avec droit de succession. Le 11 décembre 1857, Pie IX signa les bulles qui nommaient Grandin évêque de Satala in partibus infidelium et coadjuteur de Saint-Boniface résidant à Île-à-la-Crosse. Grandin fut sacré à Marseille le 30 novembre 1859 par Mgr Mazenod et prit pour devise Infirma mundi elegit Deus (Dieu a choisi ce qu’il y a de faible dans le monde).

Une fois de retour à Île-à-la-Crosse, Grandin reçut la visite de Taché, avec qui il discuta de la possibilité d’ériger, dans le bassin du Mackenzie, un vicariat gouverné par un évêque résidant afin de freiner l’avance des anglicans dans cette région. En attendant que cet évêque soit nommé, Grandin entreprit une longue tournée des missions nordiques en juin 1861 afin de jeter les bases du futur vicariat. C’est au cours de ce voyage qu’il choisit un emplacement stratégique pour la mission de Providence (Fort Providence, Territoires du Nord-Ouest), et suggéra que le nouvel évêque y réside. En outre, il visita les missions des forts Simpson, Liard, Good Hope, Norman et Rae (Old Fort Rae). Pendant cette longue tournée qui s’acheva par son retour à Île-à-la-Crosse en août 1864, il apprit avec désarroi qu’il pourrait être nommé titulaire du nouveau vicariat. D’un naturel timide et hésitant, il souleva des objections à sa candidature, bien que les missionnaires du Nord l’aient appuyée, et fit valoir que son collègue Henri Faraud* était plus qualifié que lui. C’est donc avec soulagement qu’il apprit, à son arrivée à Île-à-la-Crosse, que Faraud avait été nommé vicaire apostolique d’Athabasca-Mackenzie le 13 mai 1862.

Parmi les problèmes concrets auxquels les missionnaires faisaient face, il y avait le ravitaillement. Pendant son séjour à Île-à-la-Crosse, Grandin tenta d’établir un trajet de livraison à partir de Saint-Boniface afin de moins dépendre de la Hudson’s Bay Company, qui exerçait un monopole sur le transport et les provisions importées. Pour assurer un approvisionnement suffisant aux missions nordiques, Taché proposa que la mission de Notre-Dame-des-Victoires, au lac la Biche (Alberta), ne soit plus sous la juridiction de l’évêché de Saint-Boniface mais sous celle du vicariat d’Athabasca-Mackenzie. Ainsi, il serait plus facile d’y concentrer les provisions pour les envoyer ensuite dans le Nord, et Grandin appuya l’idée. Le 19 juin 1869, il signa une entente à ce sujet avec Faraud à Île-à-la-Crosse.

Entre-temps, Grandin avait accompagné Taché à Rome puis en France pour assister au chapitre général de la congrégation en 1867. Taché ayant proposé de subdiviser son vaste diocèse, le supérieur général créa le vicariat de Saskatchewan le 20 mars 1868. Grandin fut placé à sa tête à titre de vicaire des missions. À la demande de Taché, il assista en 1868 au concile provincial des évêques du Québec, où l’on discuta de la rédéfinition des frontières ecclésiastiques du Canada. Le concile recommanda à Rome d’élever l’évêque de Saint-Boniface au rang de métropolitain et de fonder un diocèse qui serait placé sous sa dépendance. Le 22 septembre 1871, Rome publia les bulles qui créaient le diocèse de Saint-Albert et en nommaient Grandin évêque.

Une fois monté dans la hiérarchie, Grandin se mit à douter de la sagesse de l’entente qu’il avait signée avec Faraud sur la mission du lac la Biche. En 1874, il fit part de ses griefs au supérieur général, qui formula une nouvelle convention. Loin de se régler, le différend entre Grandin et Faraud prit des proportions telles que l’œuvre missionnaire des oblats dans le Nord risquait d’être paralysée. En 1877, le supérieur général conféra donc des pouvoirs spéciaux à Taché afin qu’il tranche les conflits de juridiction et de compétence financière. Grâce à la médiation de Taché, les difficultés s’aplanirent. Finalement, en 1890, la mission repassa sous la juridiction de Grandin, car elle avait cessé d’être un centre de ravitaillement.

Peu après avoir pris la direction de son diocèse, Grandin acquit la conviction que tenter de « civiliser » et d’évangéliser les adultes autochtones ne servirait pas à grand-chose et qu’il valait mieux s’employer à détourner les enfants du mode de vie traditionnel. Selon lui, il fallait les isoler de leur milieu, leur donner une instruction de base et leur apprendre un métier. C’est pourquoi, en 1879–1880, il demanda aux autorités fédérales d’apporter leur contribution en augmentant les subventions aux écoles et orphelinats existants et en construisant des écoles professionnelles. Les garçons passeraient une partie de la journée à travailler à la ferme et dans les ateliers de l’école tandis que les filles apprendraient les arts ménagers à la cuisine et à la buanderie. En 1883, par suite des demandes de Grandin et d’autres missionnaires, le gouvernement autorisa la construction de trois écoles professionnelles dans l’Ouest. L’une d’elles, Saint-Joseph, à Dunbow (près de Calgary), relevait du diocèse de Saint-Albert.

Aux yeux de Grandin, les traités ne firent que compliquer la tâche de ses missionnaires. Une fois les Amérindiens établis dans des réserves, le clergé protestant s’aventura davantage hors de ses territoires habituels, et les rivalités entre confessions s’aggravèrent. Au début, les catholiques ne furent pas en mesure d’affecter des missionnaires dans toutes les réserves. Puis, quand ils en envoyèrent là où les protestants étaient déjà installés, Grandin allégua que les agents des Affaires indiennes, sur l’avis du clergé protestant, tentaient de les empêcher de construire leur école ou leur mission en prétextant que les Indiens eux-mêmes ne voulaient pas d’établissement rival. Le gouvernement, disait Grandin, n’avait pas signé des traités avec les Églises mais avec les Indiens. Ceux-ci pouvaient donc appartenir à la confession de leur choix, et la majorité ne pouvait ni violer ce droit, ni le mettre en péril.

Dans le même ordre d’idées, Grandin soupçonnait les fonctionnaires du département des Affaires indiennes de discrimination envers les institutions et les Indiens catholiques. Insatisfait des déclarations verbales d’impartialité qu’il avait reçues des autorités, il réclamait des garanties plus solides. En 1883 et en 1886, il se rendit à Ottawa pour tenter de faire pression sur des ministres du gouvernement et d’obtenir quelque chose d’écrit. Finalement, le 9 décembre 1886, il reçut une communication dans laquelle le premier ministre, sir John Alexander Macdonald*, lui disait que la liberté de choix des Indiens en matière de religion serait protégée et que le département ne s’immiscerait pas dans le travail des missionnaires. Toutefois, Grandin demeura convaincu que le département et ses fonctionnaires n’étaient pas impartiaux et que le gouvernement favorisait les institutions et les missionnaires protestants.

Constituer un clergé indigène, autochtone, était l’un des plus chers désirs de Grandin. En 1859, il envoya au collège de Saint-Boniface les deux orphelins qu’il avait adoptés, mais ils abandonnèrent leurs études. En 1876, il fit enseigner le latin à quelques enfants métis de bonne famille afin de les préparer au sacerdoce. Un seul, Édouard Cunningham, persévéra. Il alla poursuivre ses études à Ottawa et fut ordonné par Grandin le 19 mars 1890 ; c’était le premier prêtre métis du Nord-Ouest. Puis, en 1897, une douzaine de garçons furent inscrits dans divers collèges et séminaires de l’est du Canada, mais, insuffisamment préparés, ils se découragèrent et rentrèrent chez eux. C’est pour combler ce manque de préparation que Grandin inaugura à Saint-Albert, le 21 janvier 1900, le petit séminaire de la Sainte-Famille.

Les missionnaires de Grandin ne souhaitaient pas tous la création d’un clergé autochtone. Bon nombre d’entre eux étaient enclins à croire que certains traits des Indiens et des Métis les rendaient inaptes à la vocation religieuse. Bien qu’Européen dans sa façon de voir les choses et orthodoxe dans ses convictions religieuses, Grandin manifestait une rare sympathie aux populations autochtones. Il était prêt à tenir compte du statut et des conditions qui étaient les leurs dans le Nord-Ouest et ne voulait pas que les règles d’admission aux sacrements, incontournables pour les catholiques de partout ailleurs, leur soient imposées avec rigueur. Connaissant le tempérament et la mentalité des Indiens, il exhortait ses missionnaires à ne pas être trop sévères avec les pécheurs, et à pratiquer la charité et le pardon.

Bien avant la rébellion qui secoua le Nord-Ouest en 1885, Grandin avait compris que les Métis de son diocèse souffraient, et il fit très souvent appel aux autorités pour que leur sort soit allégé. À mesure que leur situation empirait et que leurs frustrations montaient, il tenta à la fois de les maintenir dans l’obéissance et d’obtenir justice pour eux de la part du gouvernement. Même s’il avait déploré le recours aux armes en 1885, il demeurait convaincu que c’était les colons anglophones qui avaient poussé les Métis à l’insurrection en tentant de leur voler leurs terres. En outre, il soutenait que les autorités avaient fermé les yeux sur ces actes illégaux et que cette indifférence avait attisé leur colère. Cependant, il était très hostile à Louis Riel*. Selon lui, le chef métis était un fou furieux qui, en se faisant passer pour un envoyé de Dieu, avait trompé le peuple et l’avait forcé à s’armer. Après la rébellion, Grandin intercéda en faveur des prisonniers et pressa le gouvernement d’être aussi clément que possible. Préoccupé aussi de la situation matérielle des Métis qui aliénaient leurs terres, il les encouragea à s’établir dans la colonie que le père Albert Lacombe* avait fondée pour eux à Saint-Paul-des-Métis (St Paul, Alberta).

Le diocèse missionnaire de Grandin n’était pas financièrement autonome. Son principal soutien était l’œuvre française de la Propagation de la foi, qui lui versait une allocation annuelle, mais jamais cette somme ne suffit au maintien des missions, des écoles et des orphelinats. Périodiquement, au cours de ses visites en France, Grandin prêchait dans les cathédrales, les paroisses et les séminaires et recueillait des fonds pour son diocèse. À la fin des années 1870, il décida de fonder l’Œuvre des écoles du Nord-Ouest. D’abord, il voulut l’instituer au Royaume-Uni afin que les catholiques de là-bas puissent adopter des écoliers amérindiens et subvenir à leurs besoins. Malheureusement, l’œuvre de la Propagation de la foi vit dans le projet de Grandin une concurrence directe et s’opposa à son établissement en Europe. Il dut donc solliciter des fonds en Amérique du Nord seulement. En 1887 et en 1888, il se rendit dans l’est du Canada et aux États-Unis. En 1901, il ferait directement appel au clergé ontarien et québécois.

Sous la direction de Grandin, le front missionnaire du diocèse de Saint-Albert s’étendit et se renforça. Les missions agrandirent leur sphère d’activité en fondant des postes satellites, et les missions stratégiques comme celles de Saint-Albert et du lac la Biche furent agrandies et devinrent en mesure de fournir à d’autres des produits agricoles et des animaux, du bois de sciage et de la farine. L’effort missionnaire se porta chez les Pieds-Noirs, dans ce qui est aujourd’hui le sud de l’Alberta : d’abord, le père Lacombe se rendit périodiquement auprès d’eux en 1865, puis il y eut des missions de plus longue durée dans leurs campements d’hiver. Ensuite, on ouvrit des postes permanents : Notre-Dame-de-la-Paix près de Calgary en 1872, Brocket en 1881, Cluny en 1882 et Stand Off en 1889. Les écoles, orphelinats et hôpitaux, quand ils étaient suffisamment fréquentés, furent placés sous la direction de communautés féminines, dont celle des Sœurs de la charité de l’Hôpital Général de Montréal.

Par ailleurs, le centre du diocèse se développait et se peuplait, si bien que Grandin devait pourvoir aux besoins spirituels d’une population cosmopolite de catholiques. Il fallait s’occuper de centres urbains en pleine expansion tels Calgary et Edmonton, de centres miniers tels Lethbridge, Bankhead et la Coal Branch (un groupe de localités au sud-ouest d’Edson) et des nouveaux districts agricoles. Conscient de la faiblesse numérique des catholiques dans le Nord-Ouest et de la spoliation des droits des francophones et des catholiques au Manitoba et dans les Territoires du Nord-Ouest, Grandin s’efforçait d’encourager l’immigration de Québécois et de catholiques d’Europe. En 1899, par exemple, il pressa les évêques du Québec de convaincre ceux parmi leurs ouailles qui émigraient d’aller s’établir dans l’Ouest canadien plutôt qu’aux États-Unis, où ils seraient sûrement assimilés. Il appuyait les missionnaires-colonisateurs comme l’abbé Jean-Baptiste Morin*, qui, dans la région d’Edmonton, aidait les Canadiens français et les Franco-Américains à s’établir. Pendant ses voyages en Europe, il tenta aussi de recruter des immigrants catholiques. Cependant, ses moyens étaient limités, et jamais il ne put empêcher que les francophones et les catholiques soient minoritaires dans l’Ouest.

Grandin était devenu évêque de fort mauvais gré, mais c’était un administrateur prudent et efficace. Il dota son diocèse de paroisses, d’écoles, d’hôpitaux, d’orphelinats ainsi que d’un petit séminaire, et il convainquit prêtres séculiers et religieuses de venir l’assister et soutenir les institutions diocésaines. Sa timidité faisait en sorte qu’il ne s’imposait pas comme évêque, et cette réticence est évidente dans ses relations avec les autres prélats. Dans le conflit qui l’opposa à Faraud au sujet de l’administration de la mission du lac la Biche, par exemple, même le supérieur général des oblats put constater qu’il n’avait pas la détermination suffisante pour protéger ses propres intérêts. Toutefois, il savait très bien évaluer les possibilités des personnes placées sous sa direction et utiliser leurs talents au mieux.

Vital-Justin Grandin était de santé fragile depuis sa petite enfance, et la vie missionnaire dans le Nord-Ouest – travail ardu, déplacements fréquents dans des conditions pénibles, mauvaise alimentation – aggravèrent sans aucun doute son état. Il souffrait de graves maux d’oreille, d’abcès et d’infections ; dès 1875, il craignit de devenir sourd. Malgré les soins qu’il reçut en France, ses problèmes persistèrent et se compliquèrent par la suite de désordres internes et d’hémorragies. En raison de son âge et de sa santé, il demanda à être relevé de ses fonctions d’évêque et de vicaire des missions. Rome refusa sa démission et quelque temps après, en 1897, nomma Émile-Joseph Légal* évêque coadjuteur de Saint-Albert. La santé de Grandin continua de décliner, mais il exerça ses fonctions jusqu’à sa mort, qui survint le 3 juin 1902. Les investigations canoniques en vue de sa béatification commencèrent en 1929, et en 1966, on le déclara vénérable.

Raymond Huel

Au cours de la préparation de la cause de béatification de Vital-Justin Grandin, la Postulation générale des oblats de Marie-Immaculée (Rome) a réuni quelque 13 641 pages de ses écrits. Ceux-ci sont conservés aux Arch. générales de l’ordre à Rome, avec une version dactylographiée en 26 volumes connue sous le titre de « Écrits de Grandin », préparée vers 1966. On en trouve des exemplaires dans divers établissements. Les papiers originaux de Grandin sont dispersés dans de nombreux dépôts d’archives en Europe et au Canada, entre autres aux Arch. générales elles-mêmes, ainsi que dans celles de l’Archdiocese of Edmonton et de l’archevêché de Saint-Boniface, Manitoba ; dans les Provincial Arch. of Alberta, Edmonton, qui conservent depuis 1971 les archives de la Oblate Prov. of Alberta-Saskatchewan (Edmonton) ; et les Arch. de l’évêché de Laval, France. Les volumes V, XII, XVI et XXIV des « Écrits » ont été particulièrement utiles dans la préparation de la biographie.

Un volume des journaux de Grandin a été publié sous le titre de The diaries of Bishop Vital Grandin [...], B. [M.] Owens et C. [M.] Roberto, édit. (1 vol. paru [1875–1877], Edmonton, 1989).

Arch. de l’évêché de Prince Albert, Saskatchewan, [V.-J. Grandin], « Mémoire de l’évêque de St-Albert sur ses difficultés avec le département indien ».— Arch. départementales, Mayenne (Laval), État civil, Saint-Pierre-la-Cour, 8 févr. 1829.— Arch. Deschâtelets, Oblats de Marie-Immaculée (Ottawa), H 5102.G75L, nos 8, 16, 68 ; H 5102.G75M, no 1 ; HE 2223.T12Z, no 3 ; HPK 2000.N82R, no 27 ; L 2381.A33R, no 6 ; LE 3.M14R, no 16.— AN, MG 26, A : 188067–188068, 204290 ; RG 10, 10, dossier 43943 ; 3708, dossier 19502.— Provincial Arch. of Alberta, Arch. of the Oblates of Mary Immaculate, Prov. of Alberta-Saskatchewan, 71.220, items 5404, 7085.— P.-É. Breton, Vital Grandin, o.m.i. : la merveilleuse aventure de « l’Évêque sauvage » des prairies et du grand nord (Paris et Montréal, 1960).— Gaston Carrière, Dictionnaire biographique des oblats de Marie-Immaculée au Canada (3 vol., Ottawa, 1976–1979) ; « l’Élévation du père Vital-Justin Grandin, o.m.i., à l’épiscopat », Vie oblate (Ottawa), 32 (1973) : 100–134, 159–191.— Claude Champagne, les Débuts de la mission dans le nord-ouest canadien : mission et église chez Mgr Vital Grandin, o.m.i. (1829–1902) (Ottawa, 1983).— R. [J. A.] Huel, « la Mission Notre-Dame des Victoires du lac la Biche et l’Approvisionnement des missions du nord : le conflit entre V. Grandin et Mgr H. Faraud » (communication faite au premier symposium oblat, Univ. of Alta, Edmonton, 1989).— Martha McCarthy, « The founding of Providence Mission » (communication faite au premier symposium oblat, 1989).— C.-J.-E. de Mazenod, Lettres aux correspondants d’Amérique [...] (2 vol., Rome, 1977).— A.-A. Taché, Vingt années de missions dans le nord-ouest de l’Amérique (nouv. éd., Montréal, 1888).— M. B. Venini Byrne, Front the buffalo to the cross ; a history of the Roman Catholic diocese of Calgary (Calgary, 1973).

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Raymond Huel, « GRANDIN, VITAL-JUSTIN (Justin-Vital) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/grandin_vital_justin_13F.html.

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Auteur de l'article:    Raymond Huel
Titre de l'article:    GRANDIN, VITAL-JUSTIN (Justin-Vital)
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1994
Année de la révision:    1994
Date de consultation:    28 novembre 2024