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DENYS, NICOLAS, colon, entrepreneur, auteur, l’une des figures éminentes de l’Acadie pendant plus de la moitié du xviie siècle, baptisé dans la paroisse Saint-Saturnin, à Tours, France, le 2 juin 1603, décédé en 1688.
Nicolas Denys était le fils de Jacques Denys de La Thibaudière et de Marie Cosnier. Il déclara lui-même être d’une « famile d’ingénieurs ». On sait peu de chose de ses premières années. On peut tenir cependant que s’il n’alla pas longtemps à l’école, il avait par ailleurs acquis une grande expérience dans la navigation, l’industrie des pêcheries, l’exploitation forestière et l’administration. Marchand à La Rochelle, il y était en 1632 l’agent et le représentant de la Compagnie de la Nouvelle-France. À ce titre, il s’occupa du recrutement de volontaires et de l’équipement de l’expédition envoyée en Acadie sous le commandant Isaac de Razilly pour prendre possession du pays aux termes du traité de Saint-Germain-en-Laye et pour y établir une colonie.
La recrue de Razilly, d’environ 300 hommes, répartis en trois vaisseaux, arriva à La Hève (près de Bridgewater, N.-É.) le 8 septembre 1632. Peu après, Denys établit une pêcherie à Port-Rossignol (Liverpool, N.-É.). Il reçut du commandeur, en 1634, une concession de terres très boisées à La Hève. L’année suivante, il y commençait la coupe du chêne blanc, débité en planches et en poutres, pour l’exportation en France par les vaisseaux qui étaient propriété de Razilly, son associé en cette première entreprise d’exploitation forestière au Canada. La mort de Razilly, vers la fin de l’année 1635, fut un coup assez dur pour la colonie en général, et pour Denys en particulier. L’un des lieutenants de Razilly, Charles de Menou d’Aulnay, son cousin, prit dès lors le commandement. Il refusa à Denys l’autorisation d’exporter son bois d’œuvre. Ce refus et la saisie sans dédommagements d’un vaisseau et d’une cargaison de morue dans un port du Portugal, quelques mois plut tôt, furent les premières infortunes dans l’existence de cet homme intrépide. Mais les malheurs qui devaient continuer à s’abattre sur lui diminuèrent considérablement, à la longue, la part qu’il voulait prendre à la mise en valeur de l’Acadie.
Devant l’inimitié de d’Aulnay, le désordre et les dissensions qui régnaient, Denys s’en retourna à La Rochelle, où il redevint le représentant de la Compagnie de la Nouvelle-France. En outre, il organisa ses propres expéditions de pêche et de traite sur les côtes de Terre-Neuve et surtout, à ce qu’il semble, dans le golfe du Saint-Laurent. Vers 1645, il obtint une concession de la compagnie et il construisit un poste fortifié de pêche et de traite du côté sud du havre de Miscou. De plus, il fit défricher et ensemencer le sol par les colons qu’il y établit. Cependant, d’Aulnay, qui détenait à cette époque la commission royale de gouverneur de l’Acadie, refusait de reconnaître le droit de la compagnie d’accorder ce privilège sans son approbation. Il s’empara, en 1647, du poste de Miscou et il expulsa Denys. Il accepta de le dédommager pour les marchandises de traite et les autres bien confisqués, mais il ne tint pas sa promesse. Il est possible que, par suite de ces revers, Denys ait construit un poste de traite sur la Miramichi.
Ce que nous savons en tout cas, c’est qu’à la nouvelle du décès de d’Aulnay en 1650, Denys se rendit au Cap-Breton avec son frère, Simon, dans le but d’y faire la pêche et la traite. À l’automne de 1651, des soldats, envoyés par Mme d’Aulnay [V. Motin], prirent les deux postes de Saint-Pierre et de Sainte-Anne, occupés par les sieurs Denys qui furent faits prisonniers et emmenés à Québec. Là, les autorités ne durent pas admettre la légitimité de cette mesure puisque, libéré peu après, Nicolas Denys retourna à Saint-Pierre. Tout en continuant à s’y occuper, il construisit en 1652 un autre poste à Nipisiguit (Bathurst, N.-B.), mais il ne devait pas jouir longtemps en paix du fruit de ses efforts. À sa mort, d’Aulnay était lourdement endetté envers Emmanuel Le Borgne, marchand de La Rochelle, qui réclama dès lors les droits de d’Aulnay en Acadie jusqu’à concurrence de ce qui lui revenait sur la succession de celui-ci. En 1653, Le Borgne dressa une embuscade à Denys, le fit prisonnier à Saint-Pierre, s’empara de toutes les marchandises qu’il y trouva, de même qu’à Nipisiguit, et emmena son prisonnier à Port-Royal, où Denys fut mis aux fers et au cachot. Bien qu’il n’ait pu s’évader, Denys avait réussi à prévenir Charles de Saint-Étienne de La Tour, qui fut en mesure de résister à l’assaut que Le Borgne livra subséquemment à son fort. À sa libération, Denys se hâta de rentrer en France, où il porta plainte, en invoquant qu’il avait construit son poste avec l’autorisation de la compagnie. Tout comme dans son différend avec d’Aulnay au sujet du tort qu’il avait subi à Miscou, le roi décida de nouveau en faveur de Denys, mais en dépit de la restauration de ses forts, il ne reçut pas de dédommagements.
Pendant son séjour en France, vers la fin de 1653, Denys acquit pour 15 000#, de la Compagnie de la Nouvelle-France, les droits sur la côte et les îles du golfe Saint-Laurent, depuis le cap Canseau jusqu’au cap des Rosiers en Gaspésie. Ce vaste territoire comprenait le Cap-Breton, aussi bien que les îles de la Madeleine, l’île Saint-Jean (île du Prince-Édouard) et toutes les autres îles du golfe. Peu après, il reçut sa nomination de gouverneur et de lieutenant général de ce territoire. Denys s’occupa alors d’organiser une compagnie de pêche et de traite dont l’activité s’exerçait dans les limites de sa concession. Il avait pour associés dans son entreprise Christophe Fouquet de Chalain et les frères Jacob et Abraham Duquesne. La nouvelle compagnie effectua des voyages chaque année, de 1654 à 1664. Son vaisseau quittait la France au début de mai et y retournait en octobre avec de la morue et des fourrures. L’expédition comprenait en moyenne 15 marins, 10 soldats et 16 agents. Le coût de chaque voyage variait, en plus des gages, de 12 000 à 15 000#.
Cette dernière affaire une fois lancée, Denys retourna à Saint-Pierre. Il put heureusement rétablir son poste de pêche et la traite avec les Amérindiens, tant là qu’à Nipisiguit, où il avait pour lieutenant Jean Bourdon de Romainville. Saint-Pierre demeura son siège principal et il y fit de la pêche, de la traite et un peu de culture. Il construisit plusieurs petits navires et il fit de la coupe de bois. Vers 1659, il établit un autre poste de pêche à Chedabouctou (Guysborough, N.-É.).
De plus, il amena des troupeaux et des colons pour faire la pêche et cultiver le sol. Il inaugura la culture du blé et il arrêta les plans d’un moulin à farine et d’une brasserie, escomptant substituer la bière au vin qu’il fallait importer. L’année suivante, il renvoya tous les soldats à son service et il alla s’établir avec sa famille à Chedabouctou. En effet, sa société de pêche et de traite n’avait guère réussi. Le passif de son entreprise s’élevait, vers 1658, à 51 520#. En 1664, il écrivit au président de la compagnie, Fouquet, qu’il ne pouvait faire honneur à ses obligations, que ses associés estimaient alors à près de 100 000#. Certaines possibilités d’assistance financière lui étaient, de ce fait, désormais interdites.
Pendant ce temps, tout n’allait pas pour le mieux à Chedabouctou. Charles Conigan de Cangé et son lieutenant, La Giraudière, s’y trouvaient depuis 1658. Par des manœuvres perfides et en dénaturant les faits, ils avaient réussi à obtenir de la Compagnie de la Nouvelle-France une augmentation de leur concession comprenant le poste de Denys à Chedabouctou. Un combat armé s’ensuivit et le conflit dura quelques années, jusqu’à un voyage que Denys fit en France, où il obtint rapidement, par une décision du 9 novembre 1667, une confirmation de ses droits en Acadie.
Au cours de sa contestation avec Cangé, il semble que Denys ait ramené sa famille à Saint-Pierre. C’est alors que sa carrière, si éprouvée, atteignit l’un de ses points les plus critiques. Pendant l’hiver de 1668–1669, un incendie détruisit complètement sa demeure et ses dépendances de Saint-Pierre.
Cette catastrophe le ruinait complètement. Déjà, par suite de l’incendie, du pillage et de la guerre, il avait perdu plus de 100 000#, somme considérable pour le temps. Il était maintenant contraint de transporter sa famille au poste qu’il avait établi à Nipisiguit. Ce poste comprenait une maison de grès rouge entourée d’une palissade de 18 pieds de haut, renforcée de quatre bastions. Là, il se tourna vers une carrière nouvelle pour lui, celle d’auteur.
Si Denys a fait œuvre durable, ce ne fut pas comme organisateur de pêcheries, négociant ou entrepreneur en colonisation, mais bien à titre d’auteur de la Description géographique et historique des costes de l’Amérique septentrionale : avec l’histoire naturelle du païs. Composé à Nipisiguit, cet ouvrage est l’un des plus précieux documents du xviie siècle sur l’Acadie. Quant il l’eut terminé, Denys se prépara à se rendre en France pour le publier. Il espérait évidemment, avec son ouvrage, intéresser le public à l’Acadie et y favoriser la colonisation. Avant de partir, il nomma son fils, Richard Denys de Fronsac, son lieutenant, avec l’assistance de sa mère, Marguerite Lafite. Celle-ci avait épousé Nicolas Denys le 1er octobre 1642 dans la paroisse Sainte-Marguerite, à La Rochelle, et l’avait suivi en Acadie, où étaient nés Richard, Marie, qui épousa Michel Leneuf* de La Vallière, et peut-être Marguerite, qui épousa le capitaine James Forsayth.
Denys parvint, en 1672, à publier, en France, son ouvrage qui comprenait deux volumes. Le premier est consacré à une description de la région côtière de l’Acadie, de la rivière Penobscot à Gaspé, et à quelques-unes de ses aventures dans cette région. Le second volume traite de la pêche et des poissons, et généralement des ressources naturelles de la région, des Micmacs, au milieu desquels il avait vécu pendant 40 ans. Il est intitulé : Histoire naturelle des peuples, des animaux, des arbres & plantes de l’Amérique septentrionale ; & de ses divers climats: avec une description exacte de la pesche des moluës, tant sur le Grand Banc qu’à la coste ; & de tout ce qui s’y pratique de plus particulier.
La langue en est médiocre et révèle le manque de formation littéraire, voire l’insuffisance de la formation scolaire de l’auteur. Cependant, l’ouvrage est intéressant et de grande valeur. Denys lui-même écrit : « Vous excuserez un pescheur ; si j’avois autant employé de temps à l’étude que j’ay fait à m’instruire & à rechercher les moyens de suivre la molüe [...] je vous aurois donné plus de satisfaction en tout ce récit que je n’ay fait. » Denys semble n’avoir eu que peu de notes pour sa composition. Il faisait fond principalement sur ses souvenirs ; de là, des erreurs nombreuses. Et cependant, le tableau qu’il donne du pays, des populations, de même que de ses propres entreprises et de celles de ses contemporains, comme Razilly, d’Aulnay, La Tour et Le Borgne, est sans prix. On tient, par exemple, sa description de la pêche à la morue pour la plus complète et la meilleure qui soit. Les chapitres qui traitent des autres ressources naturelles respirent en leur ensemble un grand enthousiasme et reflètent son inaltérable confiance en l’avenir du pays. Il fait des Amérindiens la description la plus satisfaisante que l’époque nous ait laissée. Dans l’ensemble, son livre est visiblement l’œuvre d’un homme d’action, qui possède son sujet à fond, mais dont le style manque de cette aisance qui retient l’attention du grand public.
À ses propres yeux cependant, ce travail dut se solder par un échec puisqu’il n’en tira rien qui lui permît de redresser ses affaires. Par ailleurs, l’ouvrage ne contribua pas non plus à encourager la colonisation de l’Acadie. Pourtant, ayant une confiance illimitée en l’avenir de ce pays, Denys continua à s’intéresser à son vaste domaine, bien que, apparemment, il restât en France.
Sans doute parvint-il à amener de nombreuses familles de colons en Acadie, mais peu y restèrent. Par exemple, en 1662, il n’avait gardé que sept familles de colons établis à demeure, alors qu’aux termes de sa concession de 1653, il était tenu d’en emmener 80.
Par suite de cet échec dans la colonisation de ses domaines, la compagnie commença, à partir de 1663, à tailler pour d’autres, notamment Gautier [V. Bergier] des concessions à même le territoire de Denys, soit aux îles de la Madeleine, à Chedabouctou ou à Percé. Ce démembrement de sa seigneurie lui causa de grands soucis. Pendant les dernières années de sa vie, l’effritement de son domaine d’Acadie dut de beaucoup rabattre son optimisme naturel, d’autant qu’il se trouvait maintenant dénué de toutes ressources financières. Ainsi, on lit quelque part qu’au début de 1685, il était réduit à vivre de charité, à Paris. C’est probablement cette année-là qu’il retourna en Acadie avec l’intention de passer ses dernières années a Nipisiguit. Vu son grand âge, il est peu probable qu’il se soit occupé beaucoup d’affaires, et il dut se contenter d’en laisser la direction à son fils. En 1687, la concession qui avait été accordée à Nicolas Denys fut annulée et, le 17 avril de la même année, fut reconnu son droit à une grande seigneurie « qui serait choisie plus tard ».
Nicolas Denys mourut en 1688, très probablement à Nipisiguit. Avec ses propres écrits et ceux des auteurs contemporains, on peut se faire une idée de l’homme. Il était doué d’une forte constitution au point de donner l’impression que les difficultés lui étaient un stimulant. On sait peu de choses de son aspect physique, si ce n’est qu’il avait une barbe fournie, blanche, ce qui amenait beaucoup de Micmacs à l’appeler la « Grande Barbe ». Il eut une forte influence sur ces Amérindiens. En le suivant à travers ses entreprises, on voit un homme doué de courage, de décision, du don de commandement, habile en affaires et sûr de lui-même. Par-dessus tout, il n’aimait ni la guerre ni les querelles, n’ayant d’autre but « que de m’appliquer dans mon district, à mon établissement & à mes affaires, sans me méler de celles des autres. » À deux reprises, il vint en aide aux enfants d’hommes qui lui avaient fait tort, ce qui atteste une générosité d’âme peu commune. Peut-être sa qualité principale fut-elle son honnêteté, une caractéristique dont conviennent la plupart des historiens. Cette qualité confère une autorité exceptionnelle à ses descriptions de l’Acadie, à une époque où les querelles intestines et la guerre l’avaient amenée au point mort.
Visionnaire, s’efforçant toujours de transformer ses rêves en réalité, Denys s’employa à mettre en valeur une grande seigneurie sur la rive nord de ce qui est aujourd’hui le Nouveau-Brunswick. Négociant entreprenant, pêcheur, pionnier de la colonisation, cet homme d’une activité dévorante rêva visiblement de terres cultivées, de vaisseaux chargés de morue et d’autres produits de la pêche pour le marché européen, et de radeaux de gros billots descendant les rivières jusqu’à la mer pour l’exportation en France. Il est certain qu’il aurait réussi dans une grande partie de ses entreprises si ses projets n’avaient pas été entravés, et ses ressources épuisées par la guerre, l’incendie, les prix prohibitifs et de ruineuses concurrences. D’ailleurs, son échec ne fut pas plus grave que ceux d’une demi-douzaine de ses contemporains, parmi lesquels Le Borgne et d’Aulnay. Eût-il vécu à une autre époque qu’il eût pu fort bien réussir.
En fait aucun de ses postes à Miscou, à Saint-Pierre, à Nipisiguit ou à Chedabouctou ne devint permanent. Il reste que de les avoir établis, d’avoir contribué par ses écrits à faire mieux connaître le pays, en porta d’autres à immigrer en ces lieux et à y continuer l’œuvre des pionniers. Lui-même écrivait dans son ouvrage : « Je croy n’avoir pas tout à fait perdu mon temps, bien qu’il ait esté traversé de milles disgraces ». Par-dessus tout, étroitement mêlé à la vie économique du pays, il fit l’histoire de l’Acadie pendant plus d’un demi-siècle. À lui revient la distinction d’être le premier auteur acadien et le premier exploitant forestier. Ses dons remarquables, son énergie en font l’une des plus éminentes et des plus attachantes personnalités de l’enfance de cette terre nouvelle.
Denys, Description géographique et historique (Ganong).— JR (Thwaites).— Mémoires des commissaires, I : 48, 83, 135–137, 147, 154s. ; II : 503 ; IV : 77, 79s., 83, 88–100, 118, 135, 147s., 151, 166–168, 170, 174, 183, 201s., 206s., 209s., 211, 219, 274, 392, 447, 451, 499, 518, 523–533 ; Memorials of the English and French commissaries, I :120, 157, 192–194, 202, 209, 295, 297, 299, 301, 321, 525, 719.— René Baudry, Quelques Documents nouveaux sur Nicolas Denys, RHAF, IX (1955–56): 14–30.— Roger Comeau, Nicolas Denys, pionnier acadien, RHAF, IX (1955–56) : 31–54.— La Morandière, Hist. de la pêche française de la morue, I : 353s.— Robert Le Blant, Les Études historiques sur la colonie française d’Acadie, 1603–1713, Revue d’Histoire des Colonies, XXXV (1948) : 94–102 (l’auteur mentionne tous les textes connus sur Nicolas Denys) ; Les Compagnies du Cap-Breton, 1629–1647, RHAF, XVI (1962–63) : 81–94.— W. I. Morse, Gravestones of Acadie : and other essays on local history, genealogy and parish records of Annapolis County, N.S. (London, 1929).
Bibliographie de la version révisée :
Arch. départementales d’Indre-et-Loire (Tours, France), « Reg. paroissiaux », Tours, Saint-Saturnin, 2 juin 1603 : archives.cg37.fr/Chercher/REGISTRES_PAROISSIAUX-ABCN.html (consulté le 12 sept. 2012).— Arch. en ligne, Charente-Maritime (La Rochelle, France), « Reg. paroissiaux, pastoraux et d’état civil », La Rochelle, Sainte-Marguerite, 1er oct. 1642 : charente-maritime.fr/CG17/jcms/cg17_34489/les-archives-en-ligne (consulté le 23 fév. 2012).
George MacBeath, « DENYS, NICOLAS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/denys_nicolas_1F.html.
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Auteur de l'article: | George MacBeath |
Titre de l'article: | DENYS, NICOLAS |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1966 |
Année de la révision: | 2015 |
Date de consultation: | 1 décembre 2024 |