CHARLTON, JOHN, fermier, homme d’affaires, homme politique, fonctionnaire et réformateur social, né le 3 février 1829 à Garbuttsville (Garbutt, New York), fils aîné d’Adam Charlton et d’Ann Gray ; le 1er novembre 1854, il épousa dans le canton de Charlotteville, Haut-Canada, Ella (Ellen) Gray, et ils n’eurent pas d’enfants ; décédé le 11 février 1910 à Lynedoch, Ontario.

John Charlton naquit dans la ferme familiale à Garbuttsville, près de Caledonia, mais en 1832, il s’installa avec ses parents dans le comté new-yorkais de Cattaraugus. Son père continua de s’adonner à l’agriculture ; il administrait aussi les finances de la Holland Land Company à Ellicottville. Charlton fit ses études à la McLaren Grammar School de Caledonia et à la Springville Academy. Tout en travaillant à la ferme paternelle, il apprit la typographie au Cattaraugus Whig d’Ellicottville. Après avoir passé un an dans un magasin général de cette localité, il étudia le droit pendant une brève période et peut-être aussi la médecine. En 1846, il descendit les rivières Allegheny et Ohio en train de flottage jusqu’à Cincinnati, dans l’Ohio.

En 1849, Charlton et sa famille s’établirent dans le Haut-Canada, dans une ferme au sud d’Ayr, dans le comté de Waterloo. Durant quatre ans, il exploita la ferme avec son père ; dans ses temps libres, il mit sur pied une bibliothèque de prêt et une société de débats. Il était venu au Canada dans l’intention de partir pour l’Ouest américain le plus tôt possible. Pourtant, en 1853, il abandonna le projet de s’installer au Minnesota et accepta de se joindre à George Gray (un parent de sa mère et son futur beau-père), pour ouvrir un magasin général dans le comté de Norfolk, à Wilson Mills, près du bureau de poste de Lynedoch. Le pin blanc de la région étant de haute qualité, Gray et Charlton faisaient le commerce du bois en plus de tenir leur magasin. Ils se lancèrent officiellement dans ce commerce en association avec la Smith and Westover de Tonawanda, dans l’État de New York, peu après l’entrée en vigueur de la réciprocité entre le Canada et les États-Unis en 1854.

Retenu par ses affaires, Charlton ne put accompagner ses parents et ses frères lorsqu’ils partirent pour l’Iowa en 1855, mais il leur rendit visite peu après. Jusque-là, il se rangeait parmi les protectionnistes. Ce voyage le persuada que le Canada devait avoir plus facilement accès aux marchés américains pour bénéficier des mêmes avantages commerciaux que l’Iowa et d’autres États de l’Ouest. Désormais, il jugeait le Canada égal ou supérieur aux États-Unis dans la plupart des domaines ; son séjour dans l’Iowa, affirmait-il, l’avait guéri de la « fièvre de l’Ouest ».

À compter de 1858, John Charlton put consacrer plus de temps au commerce du bois parce que son frère George revint de l’Iowa pour le remplacer au magasin général de Lynedoch. L’année suivante, il prit la tête de la filiale canadienne de la Smith and Westover. Il l’acheta en 1861, avec James Ramsdell, de Clarence, dans l’État de New York, et un autre de ses frères, William Andrew, le rejoignit à Lynedoch. Dès 1865, les commerces de Lynedoch et Tonawanda lui appartenaient en propre, car il avait racheté la part de Ramsdell. En 1868, il forma avec son frère Thomas une entreprise forestière, la J. and T. Charlton ; jusqu’à sa mort en 1910, elle allait conserver ce nom. Par ailleurs, il agrandit son territoire de coupe aux États-Unis en acquérant de vastes pinèdes dans l’est du Michigan avec Alonzo Chesbrough de Suspension Bridge (Niagara Falls, New York).

Charlton avait participé une première fois aux affaires publiques à titre de conseiller du canton de Charlotteville en 1856–1857. L’approche de la guerre de Sécession raviva son intérêt pour la politique. En 1860, il prononça à Lynedoch une conférence qui le fit remarquer et qui avait pour titre « Does the Bible sanction slavery ? » ; il continua de la présenter jusqu’à la fin des hostilités. Lui-même croyait que la réponse à cette question était non, mais sentait de la sympathie pour les Sudistes chez bien des Canadiens, tories surtout. Vers 1866, il organisa une bibliothèque de prêt et fonda encore une fois une société de débats, le Lynedoch Lyceum. Les tories de la localité accusèrent le Lyceum de trahison parce qu’on y discutait ouvertement de la réciprocité et de l’annexion du Canada aux États-Unis.

En 1872, Charlton se présenta à l’investiture libérale dans la circonscription fédérale de Norfolk North et fut choisi en dépit de certains grits qui soutenaient que, étant Américain, il avait des « penchants annexionnistes » qui amoindriraient ses chances d’être élu. Entré cette année-là à la Chambre des communes, il représenterait Norfolk North jusqu’à ce qu’il quitte la politique en 1904. Pendant cette période, les libéraux furent au pouvoir de 1873 à 1878, puis à compter de 1896. Dans les années 1870, à titre de député gouvernemental d’arrière-ban, Charlton fut membre du comité d’étude sur les problèmes économiques du Canada. La versatilité de ses opinions en matière de politique commerciale reflétait les dissensions qui régnaient dans son parti [V. Alexander Mackenzie*]. Tout en prononçant aux Communes des discours en faveur de la réciprocité avec les États-Unis, il pouvait sympathiser avec les libéraux des villes et les manufacturiers qui, croyait-il, réclamaient des tarifs protecteurs par intérêt. En 1876, il préconisait une hausse des droits de douane pour plaire à l’aile protectionniste du parti. Pourtant, dans les deux années qui précédèrent les élections fédérales de 1878, il fit campagne inlassablement pour la réciprocité, voie privilégiée par les leaders du parti.

Charlton n’adopta pas cette position impunément : en critiquant ses opinions, ses adversaires tories s’en prirent encore une fois à ses origines américaines. On peut lire dans son autobiographie inédite : « J’ai souvent pu sentir l’emprise du sectarisme et du préjugé absurde sur la mentalité canadienne. » Après la défaite du gouvernement libéral en 1878, Charlton continua de servir fidèlement son parti. Au plus tard en janvier 1882, lui-même et George William Ross* mirent sur pied le comité libéral de propagande en prévision de la prochaine campagne électorale. Leur travail consistait à sélectionner des extraits de « discours relatifs aux questions de l’heure et [des] articles originaux des parlementaires » afin de publier, à l’imprimerie de l’Ottawa Free Press, des suppléments pour des journaux de comté. En fait, révéla par la suite Charlton, Ross et lui-même rédigèrent une bonne partie de ces articles.

Vers 1885, aux Communes, on donnait à Charlton, membre en vue de la Canadian Forestry Association, le sobriquet de « député du Michigan » parce qu’il exploitait des forêts dans cet État et prônait l’union commerciale avec les États-Unis [V. Erastus Wiman]. En 1884–1885, la J. and T. Charlton mit fin à ses activités dans le comté de Norfolk et le Michigan, et se mit à exploiter des concessions forestières sur la rive nord de la baie Géorgienne pour approvisionner son usine de Tonawanda. De plus, Charlton et son frère William achetèrent des forêts à la source des rivières Blind et Serpent, dans le district d’Algoma. En 1888, le gouvernement de l’Ontario nomma Charlton président de la commission royale d’enquête sur les richesses minières de la province et leur exploitation. Dans son rapport, en 1890, la commission réclama la fin des « hostilités commerciales » entre le Canada et les États-Unis.

Charlton se rendait aux États-Unis plusieurs fois par année pour affaires. Il avait des relations à Washington et dans les Parlements de plusieurs États. En 1890, après que les entrepreneurs forestiers du Canada eurent convaincu le gouvernement d’Ottawa d’éliminer les droits sur le bois américain en échange d’une réduction des droits américains sur le bois canadien, il réussit à obtenir d’autres assouplissements du même genre en invoquant le tarif McKinley aux États-Unis. En 1892 et en 1893, à titre de représentant du Parti libéral, il alla de nouveau à Washington pour d’autres négociations sur le commerce des produits forestiers.

Bien que les relations commerciales l’aient beaucoup occupé, Charlton ne négligeait ni ses croyances religieuses ni ses convictions en matière de réforme morale. Il les exprima souvent, à la fois en tant qu’homme d’affaires et homme politique. Membre de l’Église presbytérienne à compter des années 1850 et champion de l’observance du dimanche, il interdisait le travail dans ses camps de bûcherons le jour du Seigneur ; en outre, il s’organisait pour faire ses voyages d’affaires les six autres jours de la semaine et pour être chez lui, à Lynedoch, le dimanche. Pour lui, moralité publique et force de la nation allaient de pair. En 1879, au Parlement, il appuya la motion dans laquelle Thomas Christie réclamait que les organismes fédéraux respectent plus scrupuleusement le jour du Seigneur. Charlton souligna que la Grande-Bretagne, pays ouvertement chrétien, avait adopté des lois dans ce sens pour garantir la liberté religieuse. Moins de dix ans plus tard, au Canada, le mouvement avait pris une telle ampleur que l’on réclamait une loi nationale. En 1888, Charlton fut élu vice-président à l’assemblée inaugurale de la Lord’s Day Alliance, organisation soutenue par les presbytériens. En 1894, il fit valoir aux Communes que, pour prévenir de grands bouleversements sociaux, et notamment la violence ouvrière, il fallait appliquer des « principes chrétiens » et que « le premier pas à faire pour les appliquer [était] de reconnaître la loi de Dieu, c’est-à-dire célébrer et sanctifier le jour du Seigneur et garantir au travailleur le droit à [...] un jour de repos ».

Le 20 février 1882, mû par « un profond sentiment de devoir envers la collectivité », Charlton avait présenté aux Communes un projet de loi en faveur de la criminalisation de l’adultère et de la séduction. Manifestement, ce projet s’inspirait des positions de son Église et de diverses lois adoptées en Grande-Bretagne et dans certains États américains. Son but était d’imposer des peines de prison aux hommes trouvés coupables d’avoir eu des rapports sexuels avec des jeunes filles de moins de 16 ans, aux instituteurs qui avaient séduit des étudiantes et aux hommes qui avaient séduit des femmes en leur promettant le mariage. Charlton a raconté que, au moment où il présenta ce projet de loi, c’est « à peine si on lui prêta l’oreille » ; les députés y allèrent plutôt « de moqueries et de remarques discourtoises ». Le premier ministre, sir John Alexander Macdonald*, fit observer d’un ton facétieux que, si le projet était adopté, des milliers de jeunes gens quitteraient le pays. Le projet mourut au feuilleton de la Chambre lorsque celle-ci fut dissoute pour les élections de 1882. Charlton le présenta à nouveau en 1883. Cette fois, un comité spécial raya l’article sur l’adultère et le Sénat mit de côté le texte modifié. L’année suivante, la Chambre haute lui fit à nouveau obstruction. En 1886, fort d’une résolution adoptée en 1885 par l’assemblée générale presbytérienne en faveur d’un renforcement de la protection contre la séduction, Charlton revint à la charge. « La dégradation des femmes est un crime contre la société, dit-il. Le foyer chrétien pur est l’unique fondement solide d’un État libre et éclairé. Cette forme de vice qu’est l’immoralité sociale est le pire danger qui puisse menacer l’État. » À la demande du ministre de la Justice, John Sparrow David Thompson*, les Communes confièrent le projet de loi à un comité spécial pour qu’il le modifie en fonction des recommandations de son département. Soucieux d’amadouer les adversaires du projet, le comité atténua la force du texte en exigeant des preuves corroborantes pour les accusations de séduction. Finalement, le 14 avril 1886, les Communes adoptèrent le projet de loi modifié ; le Sénat fit de même le 13 mai. La loi Charlton sur la séduction stipulait qu’un homme trouvé coupable d’avoir eu des rapports sexuels avec une jeune fille de moins de 16 ans serait condamné à trois ans de prison. Cette loi allait donner lieu à un nombre relativement faible de poursuites, mais elle fit de Charlton un réformateur moral réputé et constitua une nouvelle étape dans l’intégration des rapports entre hommes et femmes à la sphère du droit criminel.

La religion de Charlton modelait aussi ses idées sur les relations entre francophones et anglophones. En 1886, il se rangea avec les tories en votant contre la motion dans laquelle le chef libéral Edward Blake* condamnait l’exécution de Louis Riel*. Peu après que Blake eut parlé de cette question durant cinq heures et demie, lui-même, orateur logique et concis, avait proposé une motion pour limiter la durée des discours parlementaires. Il irrita aussi le successeur de Blake, Wilfrid Laurier*, lorsque celui-ci tenta, en 1889, de restreindre sa participation au débat sur l’Acte relatif au règlement de la question des biens des jésuites [V. Honoré Mercier*]. Il appuya en effet ceux qui réclamaient que le gouvernement fédéral refuse de reconnaître cette loi du Québec et déclara notamment : « Nous sommes ici dans des provinces britanniques, dans des démocraties qui étaient censées être anglo-saxonnes. » C’est pourquoi il fallait contrer la « tendance à intensifier le sentiment national français ». Seulement 13 parlementaires votèrent en faveur de l’annulation – les « nobles treize », comme les appela Macdonald. En figurant parmi ceux-là, Charlton s’éloignait de plus en plus de la direction du Parti libéral. Le 22 avril 1889, à Toronto, au cours d’une assemblée en l’honneur des « nobles treize », il partagea même la tribune avec le conservateur non conformiste D’Alton McCarthy*. Puis il s’inscrivit à l’Equal Rights Association, formée en juin sous la direction de William Caven, mais il refusa finalement d’en signer le manifeste. Les attaques partisanes de McCarthy contre les grits ontariens le hérissaient et, après avoir assuré le premier ministre de l’Ontario, Oliver Mowat, qu’il le soutiendrait dans la campagne électorale de 1890, il accusa McCarthy de vouloir faire de l’Equal Rights Association une « machine auxiliaire du toryism ». Néanmoins, Charlton en était venu à considérer le Parti libéral comme le moindre de deux maux. Avec « un chef franco-catholique et manipulé par des politiciens aussi peu scrupuleux que J[ames] D[avid] Edgar[*], écrivait-il, [...] je n’ai pas une grande confiance en l’avenir du Parti réformiste ». En même temps, sa propre crédibilité au Parlement était peut-être à la baisse. En 1890, lorsqu’il attira l’attention des Communes sur le fait que des Canadiens français avaient expulsé une évangéliste protestante de Hull et l’avaient forcée à traverser la rivière des Outaouais, Macdonald et Blake l’accusèrent de chercher à tirer un profit politique de l’incident.

En 1895–1896, la question qui mobilisa le plus l’opinion fut l’abolition du financement public des écoles catholiques du Manitoba. Charlton se rangea aux côtés du gouvernement de la province – le gouvernement libéral de Thomas Greenway, adversaire d’une loi réparatrice – et encouragea Laurier à adopter la même position. Malgré leurs divergences sur la question, Charlton et Laurier se rencontrèrent au printemps de 1896 pour discuter des élections fédérales, qui étaient imminentes. Convaincu que les libéraux avaient de bonnes chances de l’emporter, Laurier demanda à Charlton si un poste quelconque au cabinet l’intéressait. Charlton lui répondit qu’il préférerait être nommé commissaire auprès des États-Unis. Après la victoire des libéraux en juin, Charlton partit pour Washington afin de faire pression pour le libre-échange. Toutefois, sa mission n’était peut-être qu’un moyen de satisfaire l’aile libre-échangiste du Parti libéral, car la direction, elle, était en train d’abandonner la politique de réciprocité [V. George Hope Bertram*]. Charlton revint bredouille en décembre : le sentiment protectionniste refaisait surface dans les deux pays. En 1897, il retourna à Washington à titre officieux afin de combattre en coulisse le tarif Dingley, qui restaurait des droits protecteurs, surtout sur les produits forestiers [V. John Bertram]. Cependant, il réussit uniquement à embarrasser le gouvernement Laurier. Il fut quand même nommé en 1898 à la haute commission canado-américaine, où il affronta, de la part des États-Unis, une forte résistance aux concessions tarifaires.

Quand vinrent les élections générales de 1900, Charlton était profondément déçu du Parti libéral. Selon lui, les libéraux avaient failli à leurs promesses, par exemple en n’interdisant pas l’octroi de droits fonciers, forestiers et miniers aux députés fédéraux et à leurs amis, question dont il s’occupait depuis les années 1880. En outre, il était amer de voir tant de nouveaux visages dans le cabinet de Laurier. Il dévoila ses sentiments à ses électeurs et gagna ainsi l’appui de bien des conservateurs. Selon son autobiographie, il conclut une entente avec les tories : ils ne présenteraient pas de candidat contre lui dans Norfolk North, et lui ne ferait pas campagne pour les libéraux dans d’autres circonscriptions. Toutefois, il ne brigua pas les suffrages en 1904, car sa santé le força à quitter la politique. Il était resté un homme d’affaires actif. En 1899, il avait formé une autre compagnie forestière avec son frère William et Thomas Pitts. L’année suivante, sa vieille entreprise, la J. and T. Charlton, ouvrit une scierie à Collingwood, en Ontario. Charlton mourut d’apoplexie chez lui à Lynedoch en 1910.

Dans le Canada du xixe siècle, la politique était question d’affaires et de religion. La carrière de John Charlton en témoigne. En tant qu’entrepreneur forestier qui vendait la plus grande partie de sa production aux États-Unis, il chercha tout naturellement un meilleur accès au marché américain. En tant que presbytérien, il représenta son Église au Parlement, revendiquant des lois qui seraient conformes à la position de celle-ci sur la séduction et l’observance du dimanche. Bien que la loi Charlton sur la séduction adoptée en 1886 n’ait été qu’une pâle version de son projet de loi original, il la considérait comme la grande réussite de sa carrière parlementaire. Sous bien des rapports, Charlton fut un marginal. Son souci de protéger les femmes lui attira des railleries. Ses origines américaines lui valurent souvent des remarques désobligeantes. À la fois en tant que protestant convaincu et libre-échangiste, il devint de plus en plus isolé du courant dominant du Parti libéral. Ses positions politiques découlaient de ses intérêts personnels. Toutefois, pendant la plus grande partie de sa carrière, ceux qui partageaient ses préoccupations furent rarement au pouvoir.

Thomas H. Ferns et Robert Craig Brown

Les sources d’archives les plus importantes sur John Charlton sont ses papiers personnels conservés à la Univ. of Toronto Library, Thomas Fisher Rare Book Library, ms Coll. 110. La collection comprend les journaux personnels de Charlton et une autobiographie manuscrite d’environ 1 000 pages rédigée à partir des journaux personnels.

Les publications de Charlton comprennent de nombreux discours, dont la liste figure dans le Répertoire de l’ICMH et dans Canadiana, 1867–1900. Une collection, Speeches and addresses, political, literary and religious, a été publiée à Toronto en 1905. Charlton a aussi rédigé l’article intitulé « Canadian trade relations with the United States », dans Canada, an encyclopædia (Hopkins), 1 : 371–378.

         Globe, 14 févr. 1910.— C. [B.] Backhouse, Petticoats and prejudice : women and law in nineteenth-century Canada ([Toronto], 1991).— R. C. Brown, Canada’s National Policy, 1883–1900 : a study in Canadian-American relations (Princeton, N.J., 1964).— R. C. Brown et Ramsay Cook, Canada, 1896–1921 : a nation transformed (Toronto, 1974).— Canada, Chambre des communes, Débats, 1885–1886.— Canada Lumberman and Woodworker (Toronto), 30 (1910), no 5 : 27.— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898).— Paul Crunican, Priests and politicians : Manitoba schools and the election of 1896 (Toronto et Buffalo, N.Y., 1974).— Cyclopædia of Canadian biog. (Rose et Charlesworth), 1.— Karen Dubinsky, « Maidenly girls » or « designing women » ? The crime of seduction in turn-of-the-century Ontario », Gender conflicts : new essays in women’s history, Franca Iacovetta et Mariana Valverde, édit. (Toronto, 1992), 27–66.– [J. J.] B. Forster, A conjunction of interests : business, politics, and tariffs, 1825–1879 (Toronto, 1986), 152.— J. F. P. Laverdure, « Canada on Sunday : the decline of the sabbath, 1900–1950 » (thèse de ph.d., Univ. of Toronto, 1990).— J. R. Miller, Equal rights : the Jesuits’ Estates Act controversy (Montréal, 1979).— Nelles, Politics of development.— R. W. Winks, Canada and the United States : the Civil War years (éd. rév., Montréal, 1971), 234.

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Thomas H. Ferns et Robert Craig Brown, « CHARLTON, JOHN », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/charlton_john_13F.html.

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Auteur de l'article:    Thomas H. Ferns et Robert Craig Brown
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Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1994
Année de la révision:    1994
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