ROSS, ALEXANDER, instituteur, trafiquant de fourrures, fonctionnaire, homme politique, juge de paix et auteur, né le 9 mai 1783 dans le Morayshire, Écosse ; décédé le 23 octobre 1856 dans la colonie de la Rivière-Rouge (Manitoba).
Alexander Ross passa son enfance à la ferme de son père, Layhill, dans la paroisse de Dyke, en Écosse. On sait peu de chose sur ce qu’il fit avant de quitter Greenock pour les Canadas à bord du Countess of Darlington en 1804. Apparemment, il avait reçu une certaine éducation scolaire car, peu après son arrivée à Québec, en juillet, il fut engagé comme maître d’école. L’année suivante, il partit pour le Haut-Canada et se trouva de nouveau un poste d’instituteur dans le comté de Glengarry. En 1809, grâce à ses économies, il put s’acheter une terre de 300 acres. Toutefois, il n’avait pas immigré en Amérique du Nord britannique pour y devenir un petit propriétaire ou un maître d’école sous-payé, mais pour y faire fortune et, dans les Canadas, c’était l’aventure de la traite des fourrures et ses perspectives d’enrichissement qui attiraient les jeunes. En 1810, à Montréal probablement, Ross rencontra Wilson Price Hunt de la Pacific Fur Company et s’engagea peu après comme commis. Le 20 juillet, Ross quitta Montréal pour New York en compagnie de deux des associés de la compagnie, Alexander MacKay* et Duncan McDougall*, et d’un groupe de commis et de voyageurs. En septembre, tous s’embarquèrent pour la côte nord-ouest du Pacifique à bord du Tonquin. Le voyage fut orageux, tant à cause du caractère acerbe du capitaine, Jonathan Thorn*, que du climat de l’Atlantique Sud. Le navire ayant fait un bref arrêt aux îles Malouines (îles Falkland) pour refaire sa provision d’eau, Ross se retrouva parmi les huit ou neuf passagers que le capitaine du Tonquin abandonna en levant l’ancre, le 11 décembre. Ce n’est qu’après avoir lutté pendant plusieurs heures contre une mer agitée, dans une embarcation deux fois trop petite, que les hommes parvinrent à rejoindre le navire. Selon Ross, ils ne furent sauvés que grâce à l’intervention d’un des associés de la Pacific Fur Company, Robert Stuart, qui menaça de faire feu sur le capitaine si celui-ci ne rebroussait pas chemin pour aller chercher la chaloupe.
À la fin de mars 1811, le Tonquin arriva à l’embouchure du fleuve Columbia, où les hommes de la Pacific Fur Company établirent le fort Astoria (Astoria, Oregon). Le 22 juillet, Ross remonta le Columbia avec une expédition de traite dirigée par David Stuart. Ils furent accompagnés sur une courte distance par David Thompson, de la North West Company, qui était arrivé au fort plus tôt dans le mois. Au confluent du Columbia et de la rivière Okanagan, les hommes de la Pacific Fur Company bâtirent un petit poste, le fort Okanagan (Washington), où Ross demeura pour traiter avec les Indiens des alentours, tandis que ses compagnons continuaient vers le nord à la recherche de fourrures. Il y resta quelques années et y épousa à la façon du pays une femme de la tribu des Okanagans, Sally*.
Quand la North West Company acheta l’établissement de la Pacific Fur Company sur les bords du fleuve Columbia, en 1813, Ross se joignit à cette compagnie et prit en charge les postes du nord tout en se servant du fort Okanagan comme base. En 1816, nommé adjoint de James Keith, responsable de la traite sur la côte du Pacifique, Ross passa un an au fort Astoria, rebaptisé fort George par la North West Company. Mais, comme il préférait vivre à l’intérieur des terres, il obtint en 1817 d’être affecté au fort Thompson (Kamloops, Colombie-Britannique). L’année suivante, il accompagna l’expédition qui, sous la direction de Donald McKenzie, allait établir le fort Nez Percés (Walla Walla, Washington), point de départ des trappeurs et des trafiquants qui se rendraient plus au sud, dans la région de la rivière Snake. Quand McKenzie partit avec la première expédition, en septembre, Ross reçut l’ordre de terminer la construction du poste et d’en prendre charge pendant l’hiver. Il y demeura pendant les expéditions subséquentes de McKenzie, en 1819–1820 et 1820–1821, ainsi qu’après la fusion de la North West Company et de la Hudson’s Bay Company, en 1821.
La première expédition de la Hudson’s Bay Company dans la région de la rivière Snake eut lieu en 1823 et fut menée par Finan McDonald. Ross fut nommé responsable de l’expédition de 1824 par le conseil du département du Nord de la Hudson’s Bay Company et, le 10 février, il quitta le poste pie Flathead (Montana) avec 54 hommes, 231 chevaux, 206 pièges et 62 fusils. Après ce voyage, George Simpson, gouverneur de la Hudson’s Bay Company qui visita le district de la Colombie en 1824–1825, acquit la conviction que Ross n’avait pas les talents nécessaires pour exécuter ses directives – vider la région de la rivière Snake de ses fourrures – et confia les expéditions suivantes à Peter Skene Ogden.
Ross songeait depuis 1823 à s’établir dans la colonie de la Rivière-Rouge et, comme beaucoup de ceux que Simpson avait réduits au chômage au cours de sa minutieuse opération de nettoyage, il s’y rendit en 1825 avec sa femme et ses quatre enfants. Il obtint près du confluent des rivières Rouge et Assiniboine une terre de 100 acres sur laquelle il s’installa et, dans les années suivantes ; il devint un membre important de la communauté. À son arrivée, la famine sévissait dans la colonie ; il partit donc pour les plaines proches de Pembina (Dakota du Nord), avec Andrew McDermot*, afin de s’assurer des provisions de viande fraîche pour lui et sa famille. Ross, qui selon Simpson manqua toujours de loyauté envers la Hudson’s Bay Company, fit la traite de la viande et du maïs avec les Américains, les Indiens et les colons et, au printemps suivant, il commença à conduire des York boats de la rivière Rouge à la baie d’Hudson. Qualifié de « petit trafiquant » par les fonctionnaires de la Hudson’s Bay Company, il expédiait des biens de la compagnie à l’extérieur de la colonie et y amenait, tant pour son propre compte que pour celui de la Hudson’s Bay Company, des marchandises d’échange et des biens de toutes sortes. Ses convois attirèrent les hommes influents de la colonie : ainsi, Louis Guiboche, Cuthbert Grant de même que les fils des agents principaux à la retraite William Hemmings Cook* et James Bird furent de ceux qui se joignirent à lui. Apparemment, Ross ne poursuivit pas ses activités de traite après la fin des années 1820 ; peut-être y renonça-t-il à cause de la concurrence croissante des autres trafiquants indépendants ou à cause des pressions que faisait Simpson pour décourager les échanges avec les Américains à Pembina.
Ross était l’un des rares habitants de la colonie capable de s’attaquer aux problèmes administratifs de plus en plus complexes de celle-ci et, au fil des ans, malgré son impopularité auprès de Simpson, il y occupa plusieurs postes clés. En 1835, il fut nommé shérif d’Assiniboia et, le 12 février, il assista à une réunion du Conseil d’Assiniboia à titre d’observateur invité. Lors de cette réunion, il fut nommé au comité des travaux publics avec McDermot, Robert Logan*, John Bunn* et Simpson, et placé à la tête du Volunteer Corps, formé de 60 hommes, que le conseil créa pour maintenir l’ordre dans la colonie. Le 13 juin 1836, il fut assermenté comme conseiller. On ne connaît pas le fonctionnement interne du conseil, car les procès-verbaux ne précisent pas la participation de chaque membre. Il semble cependant que Ross exerça une influence modératrice. Par exemple, le recorder Adam Thom*, homme au caractère difficile et à l’esprit étroit, se plaignit tout au long des années 1840 de ce que Ross refusait de faire respecter le monopole de la Hudson’s Bay Company sur la traite des fourrures et la prohibition de la traite indépendante. En 1845, Ross se disputa avec Thom et quelques autres magistrats. D’après lui, ils étaient déraisonnables et injustes à l’excès en attendant du corps policier qu’il applique à la lettre la stipulation de la charte de la Hudson’s Bay Company qui assurait à celle-ci un monopole et, en tant que shérif, il refusait de faire des pressions dans ce sens auprès des policiers sang-mêlé. Il est probable que la plupart des officiers et des autres membres de la police étaient eux–mêmes engagés dans la traite indépendante, de sorte que toute poursuite aurait suscité une révolte. Les liens de Ross avec les trafiquants indépendants n’ont pas été déterminés, mais Thom était convaincu qu’ils existaient. Quand l’Américain James Green, trafiquant indépendant qui devait épouser Isabella, fille de Ross, en 1845, fut poursuivi en justice à la fin de 1844, Ross tenta de maintenir une position équivoque.
Ross exerça en même temps plusieurs autres fonctions dans le gouvernement civil de la colonie. En 1837, il fut nommé juge de paix du district central de la Rivière-Rouge. Quand la Hudson’s Bay Company modifia la structure judiciaire de la colonie, en 1839, il fut fait shérif, avec Cuthbert Grant, et à ce titre il remplit les fonctions d’officier principal de la Cour suprême. En 1843, il fut nommé gouverneur de la nouvelle prison, à raison d’une allocation annuelle de £30, et, deux ans plus tard, après la démission de James Bird, il devint en plus receveur des douanes. En 1847, le conseil le nomma au comité des finances avec Burin, Thom et Georges Marcus Cary. Son indulgence envers les trafiquants indépendants l’amena à se brouiller avec Thom tandis qu’elle raffermissait ses appuis parmi les Métis. Le conflit entre les deux hommes culmina quand, en février 1850, le procès opposant Hugh Matheson et Thom se déroula devant la Cour générale des sessions trimestrielles. Ross refusa de siéger parmi les magistrats, et le gouverneur William Bletterman Caldwell* présida le tribunal. D’après Ross, Thom prononça sa propre défense « en tapant du pied, en tempêtant et en sermonnant pendant environ deux heures, insultant les magistrats et poussant les jurés hors du banc ». Quand Thom fit outrage au tribunal en sortant de la salle d’audience apparemment en colère, Caldwell ne le rappela pas à l’ordre, mais lorsque Ross déclara qu’il n’y avait ni droit ni justice dans la colonie, il le ramena à l’ordre sans tarder. Par la suite, Ross et les autres magistrats refusèrent de siéger au tribunal avec le gouverneur et, en juillet, ils rédigèrent une pétition, qui fut signée par tous les conseillers non magistrats et par plus de 500 autres personnes, pour demander à Eden Colvile*, nouveau gouverneur de Rupert’s Land, d’assumer les responsabilités de Caldwell à la Rivière-Rouge. Entre-temps, Ross avait quitté son poste de shérif et celui de conseiller et, en octobre 1851, il démissionna aussi comme gouverneur de la prison.
Mais le principal intérêt de Ross fut ce que l’on appelait à la Rivière-Rouge la « question presbytérienne », qui préoccupait aussi bon nombre de ses contemporains. Ce problème, auquel Ross consacra une grande partie de son attention pendant les dernières années de sa vie, résultait de l’arrivée de colons écossais dans la région en 1812. Ils avaient été amenés en Amérique du Nord par lord Selkirk [Douglas*] avec la promesse qu’ils auraient un ministre qui appartiendrait à la même confession qu’eux – l’Église presbytérienne – et parlerait leur langue – le gaélique. En l’absence d’un tel ministre, la plupart des presbytériens se soumirent aux rites et aux pratiques de l’Église d’Angleterre.
Après le départ du premier missionnaire de l’Église d’Angleterre, John West*, ses successeurs, David Thomas Jones* et William Cockran*, en vinrent à modifier leur liturgie pour qu’elle convienne aux colons écossais, en adhérant officieusement à la low church et en ne manifestant aucune prétention à la catholicité. Les presbytériens continuèrent cependant de réclamer un ministre à la Hudson’s Bay Company et, en juin 1844, Ross, Logan et James Sinclair soumirent leur cas au gouverneur Simpson. Ils demandaient à la compagnie de contribuer à l’entretien d’un ministre et de verser en outre une indemnisation pour la propriété originellement réservée à une église presbytérienne, sur laquelle l’église anglicane Upper (qui prendrait le nom d’église St John quelques années plus tard) avait été construite, et pour les contributions que les colons presbytériens avaient versées au fil des ans à la paroisse anglicane. À l’automne de 1850, après l’intervention des révérends Robert Burns* et William Rintoul de l’Église presbytérienne du Canada (Église libre), le gouverneur Colvile offrit aux presbytériens de la Rivière-Rouge une terre bénéficiale à La Grenouillère et £150 pour la construction de leur propre église. En même temps, l’évêque anglican de Rupert’s Land, David Anderson*, accepta d’acheter des membres qui quittaient la communauté de l’église Upper 28 bancs à £2 chacun. Le premier ministre presbytérien, John Black*, arriva dans la colonie en septembre 1851. Même s’il est difficile de déterminer combien de colons quittèrent l’Église anglicane après que Black eut commencé à exercer son ministère, on sait que de 80 à 90 fidèles continuèrent à fréquenter l’église Upper ; 70 restèrent à l’église Middle (la future église St Paul) qui, auparavant, en comptait environ 200. Ross lui-même estimait à 300 le nombre de presbytériens qui se rallièrent à leur propre Église. Quand, en 1852, Anderson menaça d’interdire toute inhumation qui ne se ferait pas selon le rite anglican au cimetière de l’église Upper, où les Écossais enterraient leurs morts depuis leur arrivée dans la colonie, Ross obtint de la Hudson’s Bay Company qu’elle intervienne pour que le cimetière reste ouvert à tous. Mais il s’était développé tant d’acrimonie entre les groupes anglican et presbytérien que leurs relations ne redevinrent jamais comme avant.
Ross et sa femme, Sally, se marièrent chrétiennement à l’église Upper le 24 décembre 1828 et élevèrent une famille d’au moins 13 enfants à Colony Gardens, leur maison. Tout indique que leurs enfants étaient conscients de leur désavantage racial. Ross lui-même considérait les sang-mêlé comme génétiquement inférieurs et estimait que ce n’était qu’au prix des plus grands efforts qu’ils pouvaient faire honneur à leur ascendance. Les enfants savaient trop bien que leur mère n’était qu’une Indienne et devaient se rappeler qu’elle méritait malgré tout amour et respect. Pressés par leur père de conserver leur rang, ils réussirent bien. En 1851, William fut nommé shérif adjoint et remplaça son père en tant que gouverneur de la prison ; en 1853, il fut assermenté comme conseiller d’Assiniboia. Il occupa aussi les fonctions de juge au tribunal des petites causes, de vérificateur des comptes publics et de maître de poste avant de mourir prématurément en 1856. James* étudia à l’University of Toronto et, au cours des événements de 1869–1870 [V. Louis Riel*], fut un des principaux porte-parole des colons anglophones. Henrietta épousa John Black et une autre des filles, Mary, le ministre presbytérien George Flett. Ces mariages étaient exceptionnels pour des femmes sang-mêlé ; d’ailleurs, celui de Black et de la fille de Ross, en 1853, créa tout un émoi dans la colonie. Jemima épousa William Coldwell qui, avec William Buckingham, fonda en 1859 le Nor’Wester, premier journal de la colonie.
À Colony Gardens, Alexander Ross exerça aussi ses talents littéraires et fut, avec ses trois livres, l’auteur le plus prolifique du Nord-Ouest d’avant 1870. Dans le premier, Adventures on the Columbia, publié en 1849, il raconte en détail son voyage de 1810–1811 dans la région du Columbia et les années qu’il avait passées à l’emploi de la Pacific Fur Company. Avec les œuvres de Gabriel Franchère* et de Ross Cox, ce livre est un des trois récits de première main sur l’entreprise de John Jacob Astor. Son deuxième ouvrage, The fur hunters of the far west [...], s’inspirait largement lui aussi de ses expériences dans la traite des fourrures. Publié en 1855, il couvre les années que Ross passa à l’emploi de la North West Company et de la Hudson’s Bay Company et s’arrête en 1825. Son troisième livre, The Red River settlement [...], parut en 1856, peu de temps avant sa mort. De cette dernière œuvre, qui représente ce qui a été écrit de mieux sur la colonie de la Rivière-Rouge, il ressort que, pour Ross, cette colonie bigarrée et chimérique établie au confluent des rivières Rouge et Assiniboine était promise à un grand destin. D’après lui, elle formait au cœur du monde sauvage un noyau civilisé, dont la fonction première était d’apporter la civilisation et de faire connaître le Christ aux « païens ». S’il avait gardé de la région de l’Oregon où il avait vécu le souvenir d’une contrée sauvage étouffante, ses années à la Rivière-Rouge, elles, lui semblaient s’inscrire tout à fait dans les desseins de Dieu. Il ne tenta jamais d’échapper à son exil dans l’Ouest, contrairement à tant de trafiquants de fourrures qui, au moment de leur retraite, s’empressaient de se retirer dans les Canadas ou de rentrer en Grande-Bretagne. La colonie de la Rivière-Rouge était le catalyseur qui transformerait la contrée sauvage, et Ross en déduisait bien sûr qu’il devait servir d’« exemple ». Cette conviction pourrait expliquer l’infatigable dévouement dont il fit preuve pour sa communauté, son Église et l’éducation de ses enfants sang-mêlé.
Alexander Ross est l’auteur de : Adventures on the Columbia ; The fur hunters of the far west ; a narrative of adventures in the Oregon and Rocky mountains (2 vol., Londres, 1855) ; The Red River settlement : its rise, progress and present state ; with some account of the native races and its general history, to the present day (Londres, 1856 ; réimpr., Minneapolis, Minn., 1957 ; réimpr., Edmonton, 1972) ; « Journal of Alexander Ross – Snake country expedition, 1824 », T. C. Elliott, édit., Oreg. Hist. Soc., Quarterly, (Portland), 14 (1913) : 366–388 ; « Letters of a pioneer », George Bryce, édit., Man., Hist. and Scientific Soc., Trans. (Winnipeg), no 63 (1903). Quelques sources bibliographiques lui attribuent aussi le conte Selma : a tale of the sixth crusade (Londres, 1839).
APC, MG 25, 62.— PAM, HBCA, A.34/1 : fo 107 ; B.202/a/1 ; B.235/a/7–12 ; D.5/1–29 ; E.16/2 ; MG 2, 132 ; B4-1 ; C3 ; C14 ; MG 7, B4-1, 21 déc. 1853 ; B7-1, 8 août 1830 ; C12.— Canadian North-West (Oliver), 1.— Cox, Adventures on the Columbia.— Docs. relating to NWC (Wallace).— HBRS, 3 (Fleming) ; 13 (Rich et Johnson) ; 19 (Rich et Johnson).— Simpson, Fur trade and empire (Merk ; 1968).— La Gazette de Québec, 19 juill. 1804.— George Bryce, « Alexander Ross », Canadian Magazine, 49 (mai–oct. 1917) : 163–168 ; « Alexander Ross, fur trader, author and philanthropist », Queen’s Quarterly (Kingston, Ontario), 11 (1903–1904) : 46–56.— R. St G. Stubbs, « Law and authority in Red River », Beaver, outfit 299 (été 1968) : 17–21.
Frits Pannekoek, « ROSS, ALEXANDER », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/ross_alexander_8F.html.
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Auteur de l'article: | Frits Pannekoek |
Titre de l'article: | ROSS, ALEXANDER |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1985 |
Année de la révision: | 1985 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |