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KINGSFORD, WILLIAM, soldat, arpenteur, journaliste, éditeur, ingénieur civil, fonctionnaire et auteur, né le 23 décembre 1819 dans la paroisse de St Lawrence Jewry, Londres, fils de William Kingsford et d’une prénommée Elizabeth ; le 29 mars 1848, il épousa à Montréal Maria Margaret Lindsay, et ils eurent deux enfants ; décédé le 29 septembre 1898 à Ottawa.
William Kingsford était le fils d’un aubergiste qui était assez bien nanti pour l’envoyer à l’école du fameux Nicholas Wanostrocht à Londres. Ce dernier plaçait sa passion pour le cricket au-dessus des travaux de l’esprit, et cette discipline réussit à son élève. Toute sa vie, Kingsford – un gaillard de six pieds – allait préférer l’activité physique à l’étude et la connaissance acquise par l’expérience à celle que l’on puise dans les livres. Au sortir de l’école, il entreprit un stage chez un architecte mais, « trouvant le bureau peu agréable », il s’empressa de changer d’orientation. En mars 1838, il s’enrôla dans le lst Dragoon Guards, qui était à la veille de partir pour le Bas-Canada, où les unités militaires, par suite de la rébellion de 1837, avaient besoin de renforts.
En octobre 1838, le 1st Dragoon Guards se trouvait à Chambly, soit au cœur même de la région où la seconde insurrection éclata le mois suivant [V. Robert Nelson*]. Sous les ordres du lieutenant-colonel George Cathcart, le régiment joua un rôle prépondérant dans la répression du soulèvement puis dans le pillage des maisons et des fermes des rebelles. Kingsford n’éprouvait aucune sympathie pour la cause des patriotes mais, « libre des passions » qui guidaient les gens restés fidèles à la couronne, il désapprouvait les représailles contre les personnes et les atteintes à la propriété. Une fois l’ordre rétabli dans la région, la vie dans la cavalerie perdit tout attrait pour lui, et en octobre 1841, parvenu au grade de caporal, il acheta sa libération.
Kingsford avait appris les rudiments de l’arpentage en travaillant à la route de planches de Chambly sous le commandement de Cathcart. Fort de cette expérience, il obtint à Montréal le poste d’arpenteur municipal adjoint au début de 1842. Le Bas-Canada lui délivra un certificat d’arpenteur le 5 novembre 1844 ; le Haut-Canada allait faire de même le 8 octobre 1855. En 1844, il commença aussi une obscure carrière de journaliste en fondant le Montreal Times avec Murdo McIver. Dans ce domaine, la réflexion ne fut jamais son fort : c’est en maniant la plume comme un gourdin qu’il défendait le parti constitutionnel et le gouverneur Charles Theophilus Metcalfe*. Pendant les désordres qui troublèrent les élections d’octobre 1844, il mania, dans les rues de Montréal, un gourdin qui n’avait rien d’imaginaire. Capitaine des vigiles de son parti – que l’on surnommait les « hussards noirs » ou les « cavaliers » – dans la circonscription de Saint-Laurent, il parvint à assurer son emprise sur le bureau de scrutin. Deux ans plus tard, ses ennemis réformistes prirent leur revanche : il faillit en mourir et en garda pour toujours deux cicatrices, bien visibles, à la tête.
Remuant par nature, Kingsford démissionna du poste d’arpenteur municipal adjoint en juillet 1845. Après la fermeture du Montreal Times, l’année suivante, il se remit à l’arpentage et accepta une série d’affectations qui le menèrent dans différentes régions du Bas-Canada. Il délimita les terres de la couronne le long du canal de Lachine, détermina la position astronomique des phares de Cap-de-la-Madeleine et supervisa la construction et l’entretien d’un tronçon du chemin à lisses de Champlain et du Saint-Laurent. Progressivement, il en vint à exercer les fonctions d’un ingénieur civil et à en assumer les responsabilités. C’était la belle époque où les ingénieurs, en construisant routes et chemins de fer, canaux et ports, petites et grandes villes, étaient à l’avant-garde du progrès. Leur métier n’était pas encore une profession ; la faculté d’adaptation était leur signe distinctif, le marché et leur conscience, leurs seuls guides. Énergique et ambitieux, Kingsford était fait pour cette vie de mobilité et de variété.
En 1849, Kingsford s’installa aux États-Unis. À Brooklyn, dans l’état de New York, il supervisa le tracé de certaines rues et la répartition de lots de construction, après avoir fait les travaux d’arpentage et dressé les estimations nécessaires. Puis il fit un levé du réseau de routes de planches pour le gouvernement new-yorkais. D’avril 1850 à octobre 1851, il occupa le poste d’ingénieur adjoint de la Hudson River Railroad. Ensuite, il alla en Amérique centrale où, durant les six premiers mois de 1852, il fut premier ingénieur adjoint de la section nord du chemin de fer de Panama, après quoi il inspecta le réseau d’approvisionnement en eau de la ville de Panama. En octobre, il était de retour au Canada. À titre d’ingénieur de la section est du chemin à rails de Montréal et Kingston (qui était encore à l’état de projet), il fit les levés et estimations préparatoires à la construction d’un tronçon de Montréal à Cornwall, dans le Haut-Canada, et remplaça souvent l’ingénieur en chef, Thomas Coltrin Keefer*, qui était malade. Vers la fin de l’année, le Grand Tronc absorba la Compagnie du chemin à rails de Montréal et Kingston, mais Kingsford conserva son poste et fit bon nombre de levés et d’estimations en prévision de la construction d’une ligne de Montréal à Bytown (Ottawa). En outre, avec beaucoup d’autres ingénieurs, il participa à l’édification de ce qui, dans la province du Canada, symbolisait le génie civil et l’ère du progrès : le pont Victoria sur le Saint-Laurent, à Montréal, dont la construction commença en 1854 [V. James Hodges*].
Kingsford accepta le poste d’ingénieur municipal de Toronto en juin 1855, mais il démissionna quelques mois plus tard en apprenant qu’il devait rémunérer ses assistants à même son salaire. Il retourna au chemin de fer du Grand Tronc à titre de surintendant et ingénieur en chef du tronçon Belleville-Stratford. Au début de 1856, il passa du rang d’ingénieur salarié à celui d’entrepreneur sous contrat et, durant quatre ans, il dirigea l’exploitation et l’entretien de la ligne qui reliait Toronto à Stratford. Conscient de la nécessité de « traiter les ouvriers équitablement et de donner de bons salaires, sans quoi on risqu[ait] les interruptions et la catastrophe », il était un bon employeur et, en 1861, il déclara avec fierté que, sous sa supervision, « pas un seul accident ne s’[était] produit à cause d’une défectuosité des rails ou d’une négligence administrative ». Apparemment, son succès dans ce domaine et le fait qu’il parlait français, italien, allemand et espagnol impressionnèrent les entrepreneurs britanniques regroupés sous le nom de Peto, Brassey, Jackson, and Betts, qui étaient les maîtres d’œuvre du Grand Tronc. La même année, Thomas Brassey l’engagea afin qu’il aille inspecter d’« importants ouvrages » à l’est de Vienne et au nord de Naples.
De retour au Canada en 1862, Kingsford agit comme ingénieur-conseil auprès de plusieurs sociétés et de particuliers intéressés à des projets de construction. Ainsi, en 1863, il examina l’état des routes de Toronto et des environs pour le compte de la York Roads Company et, en 1865, un groupe d’hommes d’affaires le chargea d’étudier la possibilité de construire un chemin de fer jusqu’à Fort William (Thunder Bay, Ontario). La même année, il écrivit un livre dans lequel il recommandait d’approfondir les écluses du réseau de canaux du Saint-Laurent et des Grands Lacs. En 1866, il retourna en Europe pour Brassey afin d’étudier la possibilité d’établir une usine textile et de construire un chemin de fer en Sardaigne. Peu après la Confédération, il revint au Canada pour rédiger un rapport à l’intention de certains « capitalistes anglais » qui se demandaient s’ils devaient présenter des soumissions pour la construction du chemin de fer Intercolonial. Quand on décida d’en faire un ouvrage public, il redevint entrepreneur et ingénieur-conseil indépendant.
Au fil de ces voyages qui l’avaient mené sur trois continents et dans presque une douzaine de pays, Kingsford avait continué de faire du journalisme. De 1855 à 1858, il publia souvent des commentaires politiques dans le Daily Colonist de Toronto ; il reprochait par exemple à George Brown* d’attiser les flammes de l’anticatholicisme et de recommander la représentation basée sur la population. Au début des années 1860, il écrivit aussi des critiques de théâtre et de musique, surtout pour le Montreal Herald. Ses voyages eux-mêmes formèrent la matière de plusieurs articles et d’une petite brochure, et ils furent l’occasion, pour lui, d’élargir son travail journalistique. Par exemple, à son retour d’Europe en 1862, il devint correspondant d’un journal londonien ; à ce titre, il défendit les différents cabinets formés par John Alexander Macdonald et George-Étienne Cartier*. Lorsqu’il retourna en Europe en 1866, il fut correspondant du Leader de Toronto, dans lequel il se prononça favorablement, en décembre, sur la conférence de Londres. Conservateur avoué et partisan de la Confédération, il attendait avec impatience la création d’un pays transcontinental dont l’épine dorsale serait un réseau de transport construit par des ingénieurs.
En 1870, les sympathies politiques et la carrière de Kingsford convergèrent. Les grands ouvrages de l’époque étaient sous la responsabilité du département fédéral des Travaux publics, qui relevait du cabinet libéral-conservateur. De 1870 à 1872, Kingsford travailla presque exclusivement pour ce département. Il fut notamment entrepreneur au canal de Lachine ainsi qu’au canal de Grenville et au canal Welland en Ontario ; il fit aussi de l’arpentage sur la rivière des Outaouais et la Gananoque, en Ontario, ainsi que sur la rivière Hudson dans la province de Québec. En juin 1873, grâce à ses positions politiques, il devint ingénieur en chef des ouvrages fédéraux des ports et des cours d’eau de l’Ontario et du Québec. Son professionnalisme lui permit de conserver son poste quand le parti libéral d’Alexander Mackenzie prit le pouvoir en novembre.
Le bureau de Kingsford s’occupait des ports et des cours d’eau de compétence fédérale, déterminait, souvent de concert avec les notables et conseils locaux, les aménagements à faire, en estimait le coût, adjugeait les marchés et supervisait les travaux. Dans la plupart des cas, il s’agissait de travaux de petite envergure, mais politiquement ils avaient de l’importance : la construction d’un quai ou le dragage d’un canal créaient beaucoup d’emplois et étaient un signe d’influence. Pour s’acquitter de cette tâche délicate, Kingsford avait, en 1879, un personnel de dix membres : un ingénieur adjoint et neuf subalternes ou conducteurs de travaux. De mai à décembre de chaque année, l’adjoint et trois ou quatre subalternes faisaient de l’arpentage tandis que le reste de l’équipe surveillait la progression des travaux ; Kingsford se déplaçait constamment pour superviser, donner des directives, et agir à titre d’ingénieur-conseil. De janvier à avril, lui-même et son personnel restaient à Ottawa afin de rédiger le rapport annuel du département et d’organiser la prochaine série de travaux. Il adorait son rôle et le jouait à merveille.
À force de travailler « loyalement et sans maugréer » sous les ordres de Mackenzie, à la fois premier ministre et ministre des Travaux publics, Kingsford s’attira la méfiance des conservateurs, qui reprirent le pouvoir en octobre 1878. Le 31 décembre 1879, le ministre qui l’avait engagé, Hector-Louis Langevin*, le congédia en alléguant qu’une réorganisation du département avait rendu son poste inutile. Estimant que sa qualité de professionnel devait le mettre à l’abri des intrigues politiques, Kingsford mena une dure et longue bataille pour être réintégré dans ses fonctions. C’est en examinant son cas que les Communes tinrent un de leurs premiers grands débats sur l’incompatibilité du favoritisme traditionnel et du nouveau professionnalisme. Toutefois, comme Langevin estimait qu’il était de mauvaise foi, Kingsford ne se vit accorder rien de plus que six mois de salaire, et ses liens avec le département prirent fin le 29 février 1880.
Empêché de participer aux travaux publics qui allaient contribuer à l’édification du pays, trop fier et peut-être trop vieux (il avait 60 ans) pour se contenter d’exécuter des travaux plus modestes pour l’entreprise privée, Kingsford se remit à écrire. Cependant, au lieu de rédiger encore des commentaires politiques ou des manuels techniques, il choisit cette fois l’histoire du Canada. Ses motifs ne sont pas tout à fait clairs. Il était collectionneur de Canadiana depuis au moins 20 ans et, comme il vivait à Ottawa, les rayons de mieux en mieux garnis de la Direction fédérale des archives du département de l’Agriculture, que dirigeait Douglas Brymner*, l’attiraient. En outre, il établissait un parallèle entre l’ingénieur qui construisait l’armature du pays et l’historien qui édifiait l’esprit national. Quoi qu’il en soit, il consacra le reste de sa vie à une histoire des colonies de l’Amérique du Nord britannique, écrite à partir de documents de première main et se terminant à l’avènement du gouvernement responsable, qu’il situait en 1841. Sa méthode se confondait avec celle de l’ingénieur : il parcourait la documentation comme on arpente un terrain, en extrayait les données pertinentes et les façonnait comme au marteau. Grâce à un régime quotidien sévère, il put rédiger en 12 ans – de 1887 à 1898 – les dix volumes de The history of Canada. La production de chaque volume coûtait 1 200 $ ; il hypothéqua sa maison et ses meubles pour réunir l’argent nécessaire. En 1896, il était presque sans le sou ; seule l’intervention d’amis comme Sandford Fleming* le sauva de la ruine et lui permit de mener son travail à terme.
Kingsford écrivait comme il construisait : en vitesse, sans faire de nuances ni méditer, pressé qu’il était par le temps et les contraintes financières. Par conséquent, même s’il fut l’un des premiers historiens à fréquenter assidûment la Direction fédérale des archives, il n’y fit que des recherches superficielles, au hasard, pour étoffer des idées toutes faites et non pour les modifier. Sa prédilection pour l’histoire militaire, politique et constitutionnelle, bien qu’elle ait reflété les préoccupations de ses contemporains, provenait de ses prédécesseurs. Ses interprétations devaient beaucoup à des précurseurs comme Michel Bibaud*, Robert Christie* et surtout lord Durham [Lambton*]. Il tenait pour acquis que les Britanniques, en conquérant la Nouvelle-France, y avaient apporté la liberté constitutionnelle et le progrès matériel, que l’assimilation des Canadiens français était inéluctable, que le gouvernement responsable était l’héritage unificateur de toutes les colonies de l’Amérique du Nord britannique et qu’en fin de compte le Canada était une seule nation, composée d’un seul peuple habitant une terre commune. Bien que ses vues conventionnelles aient souvent été exprimées avec le zèle d’un révisionniste, ses écarts les plus frappants par rapport aux normes historiographiques étaient moins le produit d’un nouveau savoir que de son excentricité. Écrit dans un style plat et interminable, son ouvrage n’est qu’un tissu de lieux communs, généralement présentés sans ordre, où surgissent des digressions hors de propos.
La diligence et l’esprit de sacrifice de Kingsford suscitèrent les applaudissements du public. En 1889, le Queen’s College de Kingston, en Ontario, lui conféra un doctorat honorifique en droit ; en 1896, la Dalhousie University de Halifax fit de même. La Société royale du Canada l’élut au nombre de ses membres en 1890. Pourtant, à son vif dépit, peu de gens – cela devenait de plus en plus évident – avaient la patience de lire ces ennuyeux volumes qu’ils avaient achetés par devoir. Ceux qui appartenaient à la première génération d’historiens professionnels du pays, eux, les lurent. À plusieurs reprises, dans les pages de leur nouveau périodique, la Review of Historial Publications Relating to Canada, ils l’accusèrent de ne pas avoir respecté deux de leurs critères : la consultation de toutes les sources et une argumentation cohérente. Certains notaient en passant qu’il avait négligé l’histoire économique et sociale. Toujours prompt à combattre ses adversaires, Kingsford leur répondait dans le Queen’s Quarterly car, pour des raisons inconnues, le rédacteur en chef de la Review, George MacKinnon Wrong*, l’empêchait de le faire dans ses pages. Même si souvent il se défendait fort bien sur des questions de détail, on le prenait de plus en plus pour un amateur. Par bonheur, il ne vécut pas assez longtemps pour souffrir de son déclin. Mais il aurait apprécié le geste de sir William Christopher Macdonald*, magnat du tabac qui en 1898 dota la chaire d’histoire Dr William Kingsford à la McGill University. La dotation portait une rente de 500 $ pour sa veuve, et la reine Victoria y ajouta, en l’inscrivant sur la liste civile, une pension de £100 par an.
La double carrière de William Kingsford éclaire le processus de professionnalisation qui se déroula au Canada à la fin du xixe siècle. Certes, il manifesta souvent l’insécurité combative de l’autodidacte, mais son ambition, sa volonté et son énergie lui permirent de se hisser aux premiers rangs de la profession encore toute neuve d’ingénieur civil. Peut-être en partie à cause de son irascibilité, il n’atteignit pas la renommée de Samuel Keefer* ou de sir Sandford Fleming ; il ne joua pas non plus un rôle clé dans le progrès technologique ni dans le développement des organisations. Cependant, il fut l’un des premiers praticiens du génie civil, écrivit des livres sur le sujet, occupa de hautes fonctions dans de grandes sociétés privées et dans l’administration fédérale, se battit pour la reconnaissance professionnelle de son métier et, en 1887, participa à la fondation de la Société canadienne des ingénieurs civils. Ce fut le favoritisme traditionnel qui mit fin à ce premier volet de sa carrière. Lorsqu’il se fit historien, les universitaires commençaient à revendiquer le droit de réglementer cette profession. Son but, patriotique – contribuer à l’édification d’une nation – était devenu une rengaine et, si sa méthode était conforme aux tendances de l’époque, le produit fini, malgré l’énergie et la sincérité évidentes avec lesquelles il y avait travaillé, n’était pas à la hauteur des nouvelles normes de la profession. C’est pourquoi il fut évincé. Que l’un des grands pionniers du génie civil soit connu surtout, aujourd’hui, comme le type même de l’historien amateur est regrettable.
William Kingsford fut un correspondant prolifique pour des journaux de Montréal, d’Ottawa, de Toronto et de Londres. Beaucoup de ses articles se trouvent dans les cinq volumes de ses papiers aux AO, MU 1628–1633. Il n’existe aucune bibliographie complète de ses publications, mais on peut consulter : « Bibliography of the members of the Royal Society of Canada », J. G. Bourinot, compil., SRC Mémoires, 1er sér., 12 (1894), proc. : 47 ; et ICMH, Reg. Ses publications les plus importantes sont : History, structure and statistics of plank roads in the United States and Canada (Philadelphie, 1852) ; Impressions of the west and south during a six weeks’ holiday (Toronto, 1858) ; The Canadian canals : their history and cost, with an inquiry into the policy necessary to advance the well-being of the province (Toronto, 1865) ; A Canadian political coin : a monograph (Ottawa, 1874) ; Mr. Kingsford and Sir H. Langevin, C.B. : the case considered with the official correspondence ; a memoir for the historian of the future (Toronto, 1882) ; Canadian archaeology : an essay (Montréal, 1886) ; The history of Canada (10 vol., Toronto et Londres, 1887–1898) ; The early bibliography of the province of Ontario [...] (Toronto et Montréal, 1892) ; « Sir Daniel Wilson, (died, 6th August, 1892) », SRC Mémoires, 1re sér., 11 (1893), sect. ii : 55–65 ; « Reply of Doctor Kingsford to the strictures on volume VIII of The history of Canada in the Review of Historical Publications Relating to Canada », Queen’s Quarterly (Kingston, Ontario), 5 (1897), no 1 : 37–52.
La notice biographique de Kingsford dans le DNB devrait être consultée avec prudence. L’étude de son importante carrière d’ingénieur reste à faire. Enfin, on trouve un portrait le représentant dans « Decease of fellows – the historian Kingsford and the poet Lampman », SRC Mémoires, 2e sér., 5 (1899), proc. : xxiv–xxxi.
AN, MG 27, I, E17, general corr., Kingsford à J. R. Gowan, 8 avril 1889 ; MG 29, A10 ; B1, 26 ; D61 : 4603 ; D98, Kingsford à Charles Belford, 28 nov. 1864, 3 mai 1865 ; E15, 4, file Cosmic time, 1884–1885 ; E29 : 3300–3303 ; RG 5, B9, 73, no 2346 ; RG 11, A1, 18 ; B1(a), 205–212 ; B1(b), 723–765.— ANQ-M, CE1-63, 29 mars 1848.— AO, MU 455, Kingsford à William Buckingham, 5 sept. 1892.— DUA, Dalhousie Univ., Senate minutes, 1895–1896.— Guildhall Library (Londres),
M. Brook Taylor, « KINGSFORD, WILLIAM », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/kingsford_william_12F.html.
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Auteur de l'article: | M. Brook Taylor |
Titre de l'article: | KINGSFORD, WILLIAM |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1990 |
Année de la révision: | 1990 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |