FLEMMING, JAMES KIDD, instituteur, homme d’affaires et homme politique, né le 27 avril 1868 à Lower Woodstock, Nouveau-Brunswick, fils de Thomas Flemming et de Sarah Kerr ; le 24 décembre 1890, il épousa à McKenzie Corner, Nouveau-Brunswick, Sarah Helena Flemming (décédée en 1949), et ils eurent trois fils, dont Hugh John*, et deux filles ; décédé le 10 février 1927 à Woodstock.

Après deux ans dans l’enseignement, James Kidd Flemming devint commis voyageur pour une compagnie de commerce de gros de Saint-Jean, ce qui le fit connaître dans tout le Nouveau-Brunswick. En association avec son frère Thomas, il ouvrit plus tard à Woodstock une épicerie à laquelle était adjointe une entreprise de produits agricoles, qui fut dissoute en 1895. Les deux frères rachetèrent ensuite la C. A. Harmon, société de commerce général de la localité voisine de Peel. Ils exploitèrent également une petite scierie à Hartland. Quand leur magasin fit faillite, Flemming remboursa aux créanciers tout l’argent dû, même s’il n’était pas légalement obligé de le faire.

Candidat défait dans Carleton à ses deux premières tentatives aux élections provinciales de 1895 et de 1899, Flemming fut élu en 1900 à l’occasion d’une élection partielle, puis réélu en 1903 et 1908. Orateur doué, ce grand et très bel homme fut tout de suite très populaire ; beaucoup trouvaient son charme naturel séduisant. Après la prise du pouvoir par les conservateurs de John Douglas Hazen* en 1908, Flemming fut nommé secrétaire de la province et receveur général. Il devint premier ministre trois ans plus tard, le 16 octobre 1911, au moment de l’entrée de Hazen au cabinet fédéral de Robert Laird Borden*. Il assuma également la responsabilité des chemins de fer et, en tant qu’arpenteur général, celle des vastes terres de la couronne. Au mois de juin suivant, il mena le Parti conservateur à sa plus grande victoire électorale dans l’histoire du Nouveau-Brunswick : 42 des 46 sièges de l’Assemblée, auxquels s’ajoutaient deux sièges remportés par des conservateurs indépendants.

En politique, Flemming était un modéré. Sans être en faveur de la propriété gouvernementale du téléphone, il promit d’encourager le prolongement des lignes privées dans les régions rurales. Il favorisa l’immigration pour repeupler les fermes désertées et améliora les routes pour hausser la valeur des propriétés agricoles. Pendant la session de 1912, l’indemnisation des accidents du travail fut étendue aux travailleurs du granit et aux tailleurs de pierre, et le Factories Act, renforcé pour empêcher le travail des enfants de moins de 16 ans. Le premier ministre rêvait depuis longtemps d’un chemin de fer longeant le côté ouest de la vallée de la rivière Saint-Jean, et ce projet jouissait de l’appui d’une grande partie de la population locale. Pour aider à la construction de ce chemin de fer par la Saint John and Quebec Railway Company, le gouvernement présenta un projet de loi garantissant 4 millions de dollars en obligations.

Deux ans plus tard, toutefois, le premier ministre était au bord de la ruine politique. Sa chute commença en avril 1914 au moment du dépôt de deux motions par Louis-Auguste Dugal, député libéral de Madawaska. La première stipulait que, en 1913, par l’intermédiaire de William H. Berry – dont le poste au département des Terres de la couronne était sous l’autorité directe de Flemming –, ce dernier « [avait] illégalement extorqué à divers grands preneurs à bail de concessions forestières de la couronne dans la province une somme de quinze dollars par mille carré de leurs dites concessions forestières, en plus du montant de la prime payée par chacun », montant qui était précisé dans le rapport annuel du département. Dugal accusa le premier ministre d’avoir ainsi acquis, par l’intermédiaire de Berry, environ 100 000 $. Avant 1913, les contrats de coupe sur les terres louées par la couronne étaient accordés aux entrepreneurs forestiers par appels d’offres, et ces derniers payaient des droits pour leur récolte ainsi que 8 $ par mille carré. Cependant, les modifications législatives apportées cette année-là avaient fait en sorte que les droits soient fixés par l’arpenteur général, dont Flemming détenait entre autres le portefeuille.

La deuxième motion de Dugal stipulait que les entrepreneurs de la Saint John and Quebec Railway Company avaient été contraints de « payer et [avaient effectivement] payé de fortes sommes d’argent aux membres du gouvernement en 1912, avant d’obtenir leurs contrats ». Flemming, qui était responsable des chemins de fer, avait lui-même négocié avec Arthur Robinson Gould, homme d’affaires du Maine et principal promoteur du chemin de fer. Dugal croyait pouvoir prouver que Flemming avait touché 10 000 $ et Harry Fulton McLeod, ancien secrétaire de la province, 1 500 $. Voulant faire part de ces allégations à l’Assemblée législative le 9 avril, Dugal demanda la permission de parler français. Le président répondit qu’il lui fallait la permission de la Chambre, qui lui fut tout de suite accordée. C’était la première fois que le français était utilisé à l’Assemblée du Nouveau-Brunswick.

Les accusations portées contre Flemming avaient été préparées par un puissant groupe de libéraux travaillant en coulisse, appelé « brigade de la lanterne sourde » et composé des organisateurs du parti Edward S. Carter et Peter John Veniot* ainsi que de l’avocat et député fédéral Frank Broadstreet Carvell, auparavant député provincial de Carleton, la circonscription représentée par Flemming. Ce trio fournissait des munitions aux deux députés inexpérimentés de l’opposition, des Acadiens qui maîtrisaient difficilement l’anglais. Carvell était un « homme d’une ténacité impitoyable » et il poursuivit Flemming jusqu’à sa chute. En tant qu’avocat de la succession de Timothy Lynch, entrepreneur forestier bien en vue du Nouveau-Brunswick, il avait découvert que, en renouvelant un bail avec la couronne en 1913, la compagnie de Lynch avait versé 1 830 $ à un fonds du Parti conservateur.

Après la présentation de la première motion de Dugal, Flemming tomba gravement malade et ne revint pas à l’Assemblée pour le débat. Il fut néanmoins présent au dépôt du projet de loi visant à porter de 25 000 $ à 35 000 $ par mille la garantie provinciale applicable aux obligations du chemin de fer. George Johnson Clarke devint premier ministre par intérim, et Flemming prit congé jusqu’à ce que les accusations soient levées. Le 24 avril, il déclara au St. John Standard : « Je n’ai jamais reçu un seul dollar ni l’équivalent d’un dollar directement ou indirectement de quelque concessionnaire forestier que ce soit dans la province du Nouveau-Brunswick depuis [ma nomination comme] ministre des Terres et des Mines. » Il était prêt à démissionner comme député tout en restant premier ministre si Carvell acceptait de se présenter contre lui dans Carleton aux élections suivantes et de laisser aux électeurs le soin « de juger l’affaire et de déposer leur verdict [sur cette question] dans la boîte de scrutin ».

Ces allégations avaient secoué les conservateurs du Nouveau-Brunswick. Pour essayer de réparer les pots cassés, ils acceptèrent que deux commissions royales enquêtent sur les accusations de Dugal. Ces commissions, toutes deux présidées par le juge de la Cour suprême Harrison Andrew McKeown*, furent instituées par le lieutenant-gouverneur Josiah Wood en mai. Mariner George Teed prit la défense de Flemming, et Carvell, celle de Dugal. Les témoignages présentés à la commission sur les concessions forestières furent très préjudiciables au gouvernement. Ils révélèrent que Berry avait effectivement sollicité des preneurs à bail de terres de la couronne pour que ceux-ci versent au Parti conservateur 15 $ par mille carré de concession forestière, et qu’en tout 71 000 $ avaient été recueillis auprès de grands exploitants comme John Percival Burchill. Un des témoins clés, Berry, qui avait confié à des amis qu’il n’avait pas l’intention de « devenir le bouc [émissaire] » des conservateurs, s’était enfui aux États-Unis avant qu’on puisse lui notifier une citation à comparaître. Flemming déclara à la commission que Berry l’avait informé que les concessionnaires forestiers « voulaient verser une contribution au fonds [des conservateurs] », ce à quoi il avait répondu que toutes les contributions devaient être « absolument volontaires ». Après avoir discuté pour la « deuxième ou troisième fois » de cette affaire avec Berry, il lui avait dit que ni lui-même ni Berry ne devaient toucher de quelque manière que ce soit cet argent et que les contributions devaient être remises directement au trésorier du Parti conservateur.

Sur cette accusation, la commission conclut qu’on avait « entièrement prouvé que l’argent avait été extorqué par Berry [et] amplement montré que le premier ministre savait fort bien que cet argent était recueilli à une fin manifestement incorrecte. Il est également évident, ajoutait-on, que [le premier ministre] décidait de la manière de disposer des sommes recueillies [et] qu’il [avait] accepté que cet argent soit collecté à un moment [tout à fait inopportun] et d’une source hautement et gravement inappropriée. » Les enquêteurs notaient qu’il était impossible que Flemming n’ait pas été au courant des activités de Berry, mais ils ne purent conclure à l’extorsion dans son cas : « Il existe beaucoup [d’éléments] pour appuyer ce point de vue, mais, à notre avis, il n’y a pas de preuve suffisante pour que la commission puisse démontrer qu’il était responsable de l’extorsion. »

Les révélations concernant la Saint John and Quebec Railway Company furent bien pires encore pour Flemming. John Kennedy, entrepreneur de chemin de fer, avoua avoir versé 2 000 $ à Flemming en 1912, après que celui-ci lui eut dit que des élections étaient en cours et qu’il « devait aider [le parti] financièrement ». Le premier ministre admit avoir reçu de l’argent pour la campagne du Parti conservateur, mais insista pour dire qu’aucune contrainte n’avait été exercée. Néanmoins, les membres de la commission firent remarquer que « bien qu’aucune menace n’ait été [proférée] pendant la conversation, [ils] n’hésit[aient] pas à conclure qu’il y [avait] effectivement eu contrainte [... et qu’ils] juge[aient] que l’honorable M. Flemming [était] coupable de [l’]acte de contrainte dont il était accusé ».

Les rapports des commissions furent remis au lieutenant-gouverneur au début d’octobre, mais rendus publics seulement le 19 novembre. Entre-temps, Wood en communiqua les conclusions à quelques conservateurs importants, dont Hazen et Flemming. Le 29 octobre, il envoya une lettre décrite comme secrète à Hazen, disant qu’il avait rencontré Flemming et que celui-ci estimait devoir rester premier ministre. Wood écrivait : « Que la commission ait raison ou non, j’estime que nous devons accepter son rapport et y donner suite. En conséquence, il me semble que mon devoir est clairement de ne pas le retenir [au poste de] premier ministre [...] il devrait démissionner de son plein gré. » Le lieutenant-gouverneur ajoutait qu’on ne pourrait s’objecter à ce que Flemming quitte son poste de premier ministre tout en conservant son siège de député.

Après la publication des rapports des commissions, le premier ministre diffusa une longue réponse aux électeurs du Nouveau-Brunswick. Selon lui, les enquêtes avaient déterminé qu’il savait que des contributions étaient versées à un fonds, mais elles n’avaient pas indiqué que ces dons n’étaient pas entièrement volontaires. Flemming ne croyait pas à « une extorsion à caractère très sérieux ». Même s’il n’avait aucun droit de regard sur l’argent recueilli, il espérait que le trésorier du parti le rembourse aux entrepreneurs forestiers. Sur la question du chemin de fer, les allégations étaient, disait-il, « cruelles et injustes ». Flemming rappela que Kennedy avait obtenu un premier contrat avant même le versement de l’argent, et que 15 mois s’étaient écoulés avant le second contrat. Une fois encore, il mit Carvell au défi de se présenter contre lui dans Carleton, affirmant qu’il faisait tout à fait confiance à la justice des gens et qu’il avait servi la population honnêtement et loyalement.

Une grande partie de la population condamna le premier ministre. Certaines des attaques les plus dures vinrent du clergé protestant. Un ministre congrégationaliste de Saint-Jean, rappelant que « Dieu a dit : « Tu ne voleras point” », accusa Flemming, ancien professeur à l’école du dimanche, d’« impudence éhontée ». Même dans les journaux qui appuyaient habituellement le Parti conservateur, tels que l’Ottawa Citizen et le World de Toronto, les critiques furent très sévères. De haut placés parmi les conservateurs estimaient que Flemming devait donner sa démission comme premier ministre et comme député. Une semaine après la publication des rapports des commissions, le journaliste James Harvie Crocket, confident de Hazen, fut envoyé à Woodstock pour rencontrer des conservateurs de cet endroit. L’idée que le lieutenant-gouverneur Wood puisse démettre le premier ministre de ses fonctions faisait très peur au parti. Crocket voulait que l’on pousse Flemming à se retirer, puis à se présenter contre Carvell comme candidat conservateur dans Victoria et Carleton aux élections fédérales suivantes. Au début, cette stratégie fut accueillie sans grand enthousiasme. « Toutefois, rappela Crocket, les gars ont finalement convenu avec moi que le moyen logique de s’en sortir était que Flemming démissionne aussi de son poste [de député], et Flemming, après avoir fait remarquer que, « alors, [il] deviendrait complètement victime”, a pratiquement consenti à [le] faire. »

Le premier ministre démissionna le 6 décembre 1914 et fut remplacé par Clarke. Il s’attendait que les élections fédérales suivantes aient lieu deux ou trois ans plus tard. Il devrait cependant attendre 11 ans avant de se présenter de nouveau devant l’électorat. Aux élections fédérales de 1917, sir Robert Laird Borden demanda à Carvell, alors libéral-unioniste, d’aider à organiser l’appui à son gouvernement d’union au Nouveau-Brunswick. Aucun conservateur ne devait s’opposer à un unioniste. S’ensuivit un des épisodes les plus spectaculaires de l’histoire politique de la province. Les partisans de Flemming voulaient que celui-ci se présente comme conservateur, mais il entra au congrès de mise en candidature bras dessus bras dessous avec Carvell, son pire ennemi et, prononçant le plus important discours de sa carrière, annonça qu’il retirait sa candidature officielle et exhorta les conservateurs à accepter plutôt Carvell.

La maladie empêcha Flemming de se porter candidat aux élections fédérales de 1921, mais quatre ans plus tard, il remporta une victoire écrasante comme député de Victoria-Carleton, victoire qui, selon lui, le justifiait entièrement ; il fut réélu en 1926. La maladie continuerait de l’empêcher de jouer un rôle actif à la Chambre des communes. Flemming réclama néanmoins que les Maritimes accroissent leur commerce avec Cuba et les Antilles britanniques et que les céréales canadiennes transitent par des ports canadiens. Il s’intéressa vivement aux affaires de la Canadian National Railway Company. En dehors de ses activités publiques, il fut président, directeur général et administrateur de la Flemming and Gibson, commerce de bois d’œuvre de Juniper, au Nouveau-Brunswick.

L’affaire du chemin de fer poursuivit Flemming jusque sur son lit de mort. En 1915, la compagnie ayant manqué à ses obligations contractuelles, la province acquit ses actions. Gould demanda une indemnité de 500 000 $ et, en 1916, cette demande fut soumise à l’arbitrage de McKeown. Interrogé par Carvell, Gould admit avoir payé 100 000 $ à Flemming avant les élections de 1912. Dans son rapport de mars 1918, McKeown indiqua que la demande de Gould devait être rejetée, soutenant que la plus grosse partie de la somme était allée à Flemming lui-même et que Gould « visait, en versant cet argent, à assurer sa position et à échapper aux conséquences d’un manquement à ses engagements, si un tel manquement devait se produire, en tenant en son pouvoir l’homme public en qui la province avait le plus confiance ».

En reprenant le pouvoir au Nouveau-Brunswick au début de 1917, les libéraux de Walter Edward Foster* étaient déterminés à découvrir le fin fond de l’affaire du chemin de fer. Ils créèrent une autre commission d’enquête. Après le dépôt du rapport du commissaire John M. Stevens en 1918, le gouvernement présenta un projet de loi qui transformait l’argent payé à Flemming et à d’autres en créances de la couronne. On assigna l’ancien premier ministre en justice afin de récupérer les 100 000 $, et les objections techniques soulevées par son avocat furent rejetées. Cependant, en novembre 1919, le médecin de Flemming déclara que la santé de ce dernier était si mauvaise qu’il ne pouvait pas se présenter ni témoigner à la cour, et la cause fut remise à une date indéterminée. En fin de compte, aucune poursuite ne fut intentée contre Flemming.

Le scandale du chemin de fer poursuivit Gould jusqu’aux États-Unis. Après son élection au Sénat comme représentant du Maine en 1926, ses opposants contestaient son droit de siéger, alléguant qu’il avait soudoyé le premier ministre du Nouveau-Brunswick. Témoignant devant le comité des privilèges et élections, Gould affirma que l’argent avait été versé par la compagnie ferroviaire, et non par lui. Mais le New York Times rapporta ces propos de Flemming : « Ce n’est pas vrai que j’ai touché 100 000 $ […] Pour mon usage ou mon profit personnel, ni M. Gould ni aucun de ses assistants à la Saint John and Quebec Railway Co. ne m’a jamais payé un seul dollar ou quelque autre somme plus élevée, directement ou indirectement, ni pendant, ni avant, ni après la construction du chemin de fer. » Le 25 janvier 1927, le comité invita par télégramme Flemming à comparaître à Washington, mais quand la demande arriva, ce dernier était déjà très malade et il mourut deux semaines plus tard.

En 1961, le politologue Hugh G. Thorburn écrivit que dans toutes les campagnes provinciales au Nouveau-Brunswick, « chaque parti essayait de montrer que l’autre était malhonnête, ou corrompu, ou irresponsable et dépensier ». C’était certainement le cas dans les premières années du xxe siècle. Bien qu’il ait remporté l’une des plus éclatantes victoires électorales de l’histoire de sa province, James Kidd Flemming fut forcé de quitter son poste en raison de l’exhumation d’un scandale, allégué et prouvé, par l’opposition. On ne sait toujours pas si le premier ministre a touché les 100 000 $ versés par Gould, comme le prétendaient ses ennemis, ou si tout cet argent est allé au Parti conservateur, comme Flemming l’affirmait.

Wendell E. Fulton

APNB, MC 80/1095 ; MC 1156.— New York Times, 25 janv. 1927.— Canada, Chambre des communes, Débats, 1927.— Canadian annual rev., 1912–1918.— A. T. Doyle, Front benches & back rooms : a story of corruption, muckraking, raw partisanship and intrigue in New Brunswick (Toronto, 1976).— É. U., Senate, Senator from Maine ; hearings before a subcommittee of the committee on privileges and elections (2 vol. dans 1, Washington, 1927).— N. B., Legislative Assembly, Journal, 1918, app., Report of the directors and chief engineer of the St. John and Quebec Railway Company for year ending March 15th., 1918 : 33–44 (Interim and final report of commissioner J. M. Stevens, k.c., re Saint John and Quebec Railway Co.) ; 45–77 (Report re Gould arbitration and finding of Hon. H. A. McKeown, chief justice of the King’s Bench Division) ; Synoptic report of the proc., 1900–1918 ; Royal commission concerning St. John and Quebec Railway Company charges, Report (Fredericton, 1915) ; Royal commission concerning timber limit charges, Report (Fredericton, 1915) (les deux rapports de la commission royale d’enquête figurent aussi dans N. B., Legislative Assembly, Journal, 1915).— Standard dict. of Canadian biog. (Roberts et Tunnell).— H. G. Thorburn, Politics in New Brunswick (Toronto, 1961).

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Wendell E. Fulton, « FLEMMING, JAMES KIDD », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/flemming_james_kidd_15F.html.

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Auteur de l'article:    Wendell E. Fulton
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Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2005
Année de la révision:    2005
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