Les réformes administratives


À l’exception de deux courtes pauses, John Alexander Macdonald assuma les fonctions de procureur général du Canada-Ouest (Haut-Canada, Ontario actuel) de sa nomination par sir Allan Napier MacNab et Augustin-Norbert Morin, en septembre 1854, jusqu’à la Confédération, en 1867. En sa qualité de procureur général et de co-premier ministre avec George-Étienne Cartier à la fin des années 1850, Macdonald veilla à la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes, notamment l’ouverture de nouveaux asiles d’aliénés (comme on les appelait), de maisons de redressement et d’un centre pour ceux qu’on considérait comme des fous criminels, et la création de conseils pour diriger ces établissements [V. Cartier et l’Union : forces et limites d’un régime (1848–1867)]. La biographie de l’administrateur d’asile Joseph Workman décrit l’impulsion conservatrice au cœur de ces réformes :

[En] 1857, le gouvernement prit une nouvelle mesure centralisatrice : la fusion du conseil du pénitencier et du conseil de l’asile. En 1859, se réunissait pour la première fois un organisme de surveillance des établissements d’assistance publique qui n’avait pas son pareil en Amérique du Nord : le Board of Inspectors of Prisons, Asylums and Public Charities. L’intention du gouvernement n’avait rien de mystérieux : le système d’établissements publics ayant été jusque-là assez chaotique et de plus en plus coûteux, il voulait en assainir la gestion financière, en augmenter l’efficacité et l’uniformiser.

 

Pour en savoir plus sur les premières réformes administratives de Macdonald, vous pouvez consulter les biographies suivantes.