POUCHOT (Pouchot de Maupas, Pouchat, Pourchaut, Boucheau), PIERRE, ingénieur militaire, officier dans les troupes régulières, auteur des Mémoires sur la dernière guerre de l’Amérique septentrionale, né le 8 avril 1712 à Grenoble, France, fils d’un marchand impécunieux, décédé le 8 mai 1769 en Corse.
Pierre Pouchot entra dans l’armée régulière à 21 ans, à titre d’ingénieur volontaire, et, le 1er mai 1734, il fut nommé lieutenant en second dans le régiment de Béarn. Il était doué pour le génie militaire et étudia les ouvrages classiques sur l’art des fortifications ; à la fin des années 30, il acquit une expérience pratique en Corse. Il servit par la suite en Italie, en Flandre et en Allemagne, et moins de dix ans plus tard, il était devenu aide major. Au cours de la guerre de la Succession d’Autriche, il se distingua dans le service du génie, ce qui lui valut la croix de Saint-Louis et, en septembre 1749, le grade de capitaine.
À la reprise des hostilités en Amérique du Nord, en 1754, le bataillon de Pouchot fut choisi pour être envoyé au Canada ; il fut affecté au fort Frontenac (Kingston, Ont.) où il arriva en juillet 1755. La qualité des retranchements que Pouchot y bâtit incita le gouverneur, Pierre de Rigaud* de Vaudreuil, à détacher celui-ci à Niagara pour en améliorer les défenses, conseillé par l’ingénieur du roi, Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry.
Parvenu au fort Niagara (près de Youngstown, N.Y.), Pouchot se mit presque aussitôt en frais de reconstruire le bâtiment entouré de « pieux qui étoient tous pourris et de nulle défense », à l’exception de quatre bastions de bois. Son plan était de protéger le fort au moyen d’importants travaux de terrassement du côté de la terre. Vaudreuil donna son approbation et laissa à Pouchot 200 réguliers et plusieurs coloniaux comme main-d’œuvre pour l’exécution de ces travaux au cours de l’hiver 1755–1756.
Le 22 juillet 1756, Pouchot, qui avait rejoint son bataillon, unit ses troupes aux troupes françaises qui convergeaient vers le fort Oswego (Chouaguen). Il y arriva le 21 août et on lui ordonna de prêter main-forte à Jean-Nicolas Desandrouins*, l’ingénieur inexpérimenté de Montcalm, afin d’établir des ouvrages de fortification. La construction des tranchées et des batteries fut menée avec célérité et discrétion ; Oswego, se trouvant dans une position indéfendable, se rendit le 15 août. Vaudreuil distingua Pouchot et, le considérant comme un de ses meilleurs officiers, sollicita pour lui une commission de lieutenant-colonel avec pension.
Après avoir exécuté. des travaux dans la région de Montréal et fait quelques additions minimes aux forts Carillon (Ticonderoga, N.Y.) et Frontenac, Pouchot alla assumer, à la mi-octobre, son poste de commandant du fort Niagara. Vaudreuil l’y avait désigné en août sur le conseil de Montcalm, avec ordre de terminer les fortifications. Pouchot fut le premier officier de l’armée régulière française à occuper ce poste, considéré traditionnellement par les officiers des troupes de la Marine comme leur chasse gardée. On croyait généralement que seuls les Canadiens savaient traiter avec les Indiens, mais Pouchot réussit à gagner un grand nombre d’Iroquois à la cause des Français. Beaucoup avaient été impressionnés par la victoire de Chouaguen et ils se laissèrent attirer au fort Niagara par les libéralités de Pouchot et les bonnes conditions de commerce. Les Tsonnontouans, sur les terres desquels avait été construit le fort Niagara, répondirent favorablement lorsque Pouchot fit appel à leur aide militaire, tout comme les Goyogouins et les Onontagués. Ils lui décernèrent le titre flatteur de Sategariouaen ou Sategayogen, c’est-à-dire le « milieu des bonnes affaires ». Il arma également des partis de guerriers chez les Loups (Delawares), les Chaouanons et les Mississagues qui rapportèrent des colonies anglaises des scalps, des prisonniers et des renseignements pour Vaudreuil. Toutefois, l’influence dont jouissait Pouchot était en grande partie tributaire des victoires françaises et des articles de traite. Ainsi en juin 1757, les Mississagues, ayant entendu parler de défaite française, se préparaient à s’emparer du poste français de Toronto, et il fallut les écarter par la force du fort Niagara. Au cours de l’hiver 1756–1757, la garnison sous les ordres de Pouchot avait terminé les principaux travaux de terrassement et diverses constructions ; on considérait maintenant Niagara comme une des places fortes françaises les plus importantes.
Bien que les Mémoires de Pouchot donnent à entendre qu’il participa au siège du fort William Henry (fort George, aujourd’hui Lake George, N. Y.) en août 1757, d’autres documents mentionnent qu’il demeura à Niagara. Au cours de ce même mois, on l’informa qu’une pension de 200# lui avait été accordée mais non la commission de lieutenant-colonel sollicitée, peut-être à cause de ses origines modestes.
Une deuxième déception l’attendait : en octobre 1757, le capitaine Jean-Baptiste Mutigny de Vassan, des troupes de la Marine, assuma le commandement du fort Niagara. Pouchot imputa sa mutation à la jalousie des officiers coloniaux qui auraient réussi à influencer Vaudreuil. Bougainville* déclara explicitement : « Pourquoi, par un ricochet d’intrigues de ruelles subalternes, a-t-on relevé Mr de Pouchot que les Sauvages adoraient, par un homme dont la morgue espagnole ne sympathise pas avec leur caractère? » Pouchot rejoignit son bataillon à Montréal. L’été suivant, on envoya sa compagnie participer à la défense du fort Carillon contre James Abercromby* [V. Montcalm]. Le bataillon du régiment de Béarn défendit le flanc droit de la palissade française et Pouchot soutiendra par la suite qu’il avait évité une erreur qui aurait pu être coûteuse. Dans un geste de bravade, un officier français avait agité un mouchoir devant les highlanders qui avançaient. Les assaillants prirent erronément ce geste pour un signe de reddition de la part des Français et coururent de l’avant, armes levées. Les troupes françaises, interloquées, escaladèrent le parapet. Pouchot écrit que c’est lui seul qui incita les Français à continuer de faire feu.
La victoire de Carillon coïncidait avec une montée de la bonne fortune de Pouchot. En avril 1758, il avait reçu deux rentes de 200# chacune, à la place, semble-t-il, d’une promotion. Il agit en qualité de géographe pour le gouverneur Vaudreuil et ses cartes furent expédiées au ministre de la Marine.
Après la bataille de Carillon, il conseilla Montcalm sur la défense du Canada, de concert avec Lévis*. Par suite de la perte du fort Frontenac au cours de l’été et du mécontentement croissant des Iroquois, le contrôle des Français sur les Grands Lacs était menacé et on avait besoin à Niagara de quelqu’un qui jouît de quelque influence sur les Iroquois. Pouchot était le mieux qualifié pour défendre le poste contre une attaque éventuelle. Mais Vaudreuil, qui avait pourtant promis le poste à Pouchot, ne se pressa pas pour le libérer de ses fonctions. Enfin, on le dépêcha le 22 mars 1759.
Pouchot avait mission de prendre le commandement provisoire de Pointe-au-Baril (Maitland, Ont.) et de La Présentation (Ogdensburg, N.Y.) jusqu’à l’achèvement des deux corvettes armées qui y étaient en voie de construction. Ces bâtiments devaient alors l’amener à Niagara avec 450 hommes. On comptait que ce contingent joint aux hommes de tous les postes des pays d’en haut formeraient une armée de 3 000 hommes sous les ordres de Pouchot. Si Niagara lui paraissait en sécurité et si Oswego était toujours désert, il devait expédier la plus grande partie de son armée vers le sud pour rejoindre François-Marie Le Marchand de Lignery et attaquer le fort Pitt (Pittsburgh, Penn.). Montcalm soutenait que cet arrangement était impraticable et déclara à François-Charles de Bourlamaque : « Jamais la France n’a eu plus de confiance dans le maréchal de Saxe que le Marquis de Vaudreuil en Pouchot, devenu Canadien, disant amen, voyant tout couleur de rose, et ne doutant de rien. S’il gagne de ce côté, il perd de son crédit chez nous. »
Pouchot arriva à Pointe-au-Baril le 4 avril et retrancha le poste. Il s’embarqua pour Niagara le 25 avril et se mit, aussitôt arrivé, en frais de restaurer le fort et de se concilier les Iroquois. Au début de juin, Montcalm nota : « Il y a bien à craindre que M. Pouchot, caressé dans le cabinet de M. le marquis de Vaudreuil, n’en ait pris la securité. » En effet, la conduite de Pouchot, au cours du printemps, trahissait une confiance aveugle. Au début de juin, il expédia à Lignery plus de 2 500 hommes, des armes et des approvisionnements précieux.
Cette imprudente dispersion des forces se fit avec l’encouragement de Vaudreuil et par suite d’une évaluation erronée de la situation. On avait cru que les Anglais attaqueraient au début du printemps, au moment où le fort Niagara était à court d’hommes, ce qu’ils ne firent pas. On estimait que la campagne de l’Ohio était essentielle si on voulait conserver la fidélité des tribus de l’Ouest. Pouchot accepta aveuglément la promesse que lui firent certains chefs iroquois de rester neutres et de le prévenir si les Anglais préparaient une attaque et il ne tint pas compte des rapports selon lesquels des chefs, partisans des Anglais, prenaient de plus en plus d’ascendant sur les nations iroquoises et se disposaient à attaquer Niagara. Ce n’est qu’à la fin de juin, après que des agents français auprès des Iroquois eurent été victimes de mauvais traitements et après la réception de la nouvelle qu’une armée descendait la rivière Oswego, que Pouchot songea à la protection de son poste. Ce n’est pas à tort qu’il pouvait dire, bien des années plus tard, que les Indiens « connaissent très bien l’avantage de se mettre du côté du plus fort ».
L’armée anglaise échappa à la surveillance de la corvette Iroquoise qui faisait le guet devant Oswego, et Pouchot fut pris par surprise le 6 juillet au moment où une partie de ses hommes était en embuscade à l’extérieur du fort Niagara. Déjà les Anglais mettaient pied à terre au Petit Marais, quelques milles plus à l’est. Il rappela les forces qui étaient dans la vallée de l’Ohio et retira ses avant-postes. Les canons du fort et la corvette harassèrent les Anglais qui se creusaient méthodiquement des tranchées en direction du bastion du Drapeau, ou bastion du Lac, qui donnait du côté de la terre et n’avait pas de parapet. Pouchot n’avait pas encore terminé l’exécution des plans élaborés qu’il avait établis pour la fortification de Niagara. Les Anglais commencèrent à bombarder le fort le 13 juillet et, le 17, une batterie dressée de l’autre côté de la rivière commença à canonner le flanc faiblement protégé. Pouchot n’avait pas suivi la recommandation de Vaudreuil de surveiller étroitement la rive opposée.
La garnison de quelque 500 hommes était soutenue par l’expectative de renforts sous les ordres de Le Marchand de Lignery. En arrivant en vue du fort, le 24 juillet, les renforts prirent part à un engagement mais furent défaits. « Pouchot et les autres officiers eurent toutes les peines du monde à contenir les soldats et les miliciens dans leurs postes. » Il se rendit à sir William Johnson* le 25 juillet 1759 et on lui accorda les honneurs de la guerre. La chute du fort Niagara, que beaucoup croyaient imprenable, signifiait pour les Français la perte du contrôle vital de la route de portage qui reliait le lac Ontario aux postes des lacs Huron, Michigan et Supérieur et de la vallée du Mississipi. Les voies de canot vers le nord étaient inutilisables pour le transport lourd.
Pouchot reçut avec des mots de bravade une bouteille de bordeaux et un verre d’eau-de-vie de l’officier chargé de lui remettre la sommation de capitulation. Avant de partir pour New York, le 26 juillet, il reçut les officiers anglais à souper. Sa conduite contrastait nettement avec les actes de pillage dont se rendirent coupables les vainqueurs et leurs alliés indiens. Par ailleurs, les officiers français furent traités avec bienveillance et générosité pendant leur captivité. Il y eut échange de prisonniers en novembre et Pouchot et ses hommes regagnèrent Montréal à grand-peine.
Au début de mars 1760, Pouchot fut nommé commandant du fort Lévis (à l’est de Prescott, Ont.) afin de relever Desandrouins dont on avait besoin pour le siège de Québec, maintenant aux mains des Anglais. Pouchot parvint au fort vers la fin du mois et se mit à l’œuvre avec le zèle qui le caractérisait. Les 250 hommes de la garnison reconstruisirent le fort qui couvrait les deux-tiers de l’île Royale (île Galop près d’Ogdensburg, N.Y.) et y bâtirent des glacis. Il négocia avec les Mississagues et les Iroquois, mais lorsque l’armée anglaise se rassembla à Oswego, même les fidèles Indiens de la mission de La Présentation perdirent courage. Il y eut des déserteurs parmi les miliciens canadiens. En juin, Pouchot avait une force de combat de 316 hommes, en comptant l’équipage des deux corvettes sous ses ordres et, en août, il reçut quelques renforts.
Il n’entretenait sans doute pas d’illusions sur les chances de succès de sa mission. Il devait retarder le plus longtemps possible l’armée anglaise dans sa descente du Saint-Laurent. L’armée de Jeffery Amherst* campa à Pointe-au-Baril le 16 août, et le 17, la corvette Outaouaise était capturée. Le 18, les embarcations ennemies passèrent à la file devant le fort Lévis ; plusieurs officiers anglais qui connaissaient Pouchot défièrent son tir « et lui donnerent le bon-jour en passant ». Le 21, la canonnade en provenance des îles et des corvettes commença par prévenir toute tentative de débarquement de la part des Anglais. Les artilleurs français trouèrent deux des bâtiments assaillants et forcèrent le troisième à baisser pavillon. Les dégâts chez les Anglais étaient considérables ; Pouchot ne se rendit que le 25 août, lorsque ses canons ne furent plus en état de tirer et que le fort n’était plus qu’un amas de ruines. Amherst et son état-major traitèrent Pouchot avec déférence. Après tout, il avait fallu 13 jours pour venir à bout de son héroïque résistance.
Pouchot fut, encore une fois, conduit à New York et, après la chute de Montréal, on le rapatria en France où il arriva le 8 mars 1761, six ans après son embarquement pour le Canada. Si l’on en croit le panégyrique annexé à ses mémoires lors de leur publication, il fut accusé d’avoir trempé dans la corruption qui avait contribué à la chute du pays. La faveur dont il jouissait auprès de Vaudreuil ne réussit pas à empêcher l’émission de lettres de cachet. Il se hâta de se disculper mais on lui répondit évasivement qu’il était requis comme témoin à charge contre ceux qui s’étaient rendus coupables de détournement de fonds et qu’on le rétribuerait plus tard pour ses services.
Pouchot se retira à Grenoble loin des calomnies qui le blessaient tant. Quinquagénaire, déçu dans ses ambitions, il vit dans la guerre en Corse une occasion de refaire ses preuves. Il y servit en qualité d’ingénieur militaire et fut tué le 8 mai 1769, au cours d’une expédition de reconnaissance.
Pouchot avait commençé la rédaction de ses mémoires trois mois avant de partir pour la Corse. Cette brève période ne lui permit pas de les « revoir ni de changer l’ordre des différentes parties, comme il aurait fallu », écrivit son panégyriste. Bien que le texte parle de Pouchot à la troisième personne, l’ouvrage est le sien en substance et semble fondé sur son journal et sur des mémoires fragmentaires. Une partie de son journal, à savoir la chronique des événements survenus au fort Niagara au cours de l’été 1757, est contenu dans la « Collection des manuscrits du maréchal de Lévis ».
Les mémoires de Pouchot sont des comptes rendus particulièrement utiles touchant le siège des forts Niagara et Lévis. Ils reflètent le désarroi que suscitait chez les troupes de l’armée régulière française le fait d’être détachées par petits groupes dans la colonie, de même que le mépris qu’elles avaient des Canadiens. La vénération que les habitants de la colonie portaient aux grades militaires faisait sourire Pouchot ; il signale également l’émancipation relative des femmes. Comme pour bon nombre d’Européens, les Indiens d’Amérique étaient pour lui des objets de fascination. Les cartes et les mémoires annexés à son récit révèlent l’intérêt qu’il portait à la géographie. Les Mémoires sont néanmoins l’œuvre d’un homme désireux de se justifier. Pouchot a exagéré le rôle qu’il joua ; il prétend avoir pris l’initiative d’une bonne partie des gestes qu’il posa avant 1758 alors qu’il agissait conformément aux ordres reçus. Contrairement à ce que révèlent les documents de l’époque, il dit avoir pris congé de Montcalm en 1759, sachant bien que le fort Niagara ne pouvait faire autrement que de tomber. Cependant il tente de rejeter la responsabilité de la capitulation.
Les rumeurs qui avaient cours au sujet des malversations dont il se serait rendu coupable le blessaient au plus haut point. Non seulement se déclare-t-il innocent dans ses Mémoires, mais il se dépeint comme un adversaire déclaré de la corruption et énumère les fautes dont se sont rendus coupables François Bigot*, Joseph-Michel Cadet*, François Le Mercier* et Michel-Jean-Hugues Péan*. Une lettre qu’il écrivit en 1757 révèle cependant qu’il acceptait implicitement les activités de la Grande Société de Bigot.
Pouchot était un militaire de carrière dont la compétence dépassait celle de la plupart des officiers de la colonie. Il accomplissait son service avec intelligence, zèle et imagination. Il était de commerce facile et naturellement courtois. C’est peut-être ce qu’a dit de lui, en français, Walter Rutherford, officier anglais qui lui rendit visite au cours du siège de Niagara, qui décrirait le mieux son caractère ; Pouchot, a-t-il dit, était « bon soldat et homme d’esprit ».
Les auteurs américains parlent habituellement de François Pouchot, suivant en cela la voie tracée par F. H. Severance, auteur de An old frontier of France : the Niagara region and adjacent lakes under French control (2 vol., New York, 1917). Les sources françaises ne font mention que d’un Pierre Pouchot, et une inscription en date du 28 mars 1758 dans les ANDM l’identifie comme Pierre Pouchot de Maupas. Il signait simplement Pouchot. [p.n.m.] Pierre Pouchot, Mémoires sur la dernière guerre de l’Amérique septentrionale entre la France et l’Angleterre, suivis d’observations, dont plusieurs sont relatives au théatre actuel de la guerre, et de nouveaux détails sur les mœurs et les usages des sauvages, avec des cartes topographiques (3 vol., Yverdon, 1781).— AN, Col., B, 105, f.31 ; Col., C11A, 101, pp. 7–8, 67–68, 165–166, 442 ; 102, pp. 134, 147, 151 ; 103, pp. 203–204, 466 ; 105, pp. 38, 171–178, 319–320 (copies aux APC) ; Col., F3, 15, pp. 54–55, 97 ; 15–2, p. 519–528 ; 16–1, pp. 207–209, 215–216 (copies aux APC).— APC, MG 24, L3, 3.— SHA, A1, 3 404, nos 46, 111 ; 3 457, nos 57, 81 ; Yb, 121, f.120 (dossier Pouchot).— Le chevalier de la Pause, RAPQ, 1931–1932, 21, 24, 32, 35, 60, 87–90, 92, 94.— Coll. de manuscrits relatifs à la N.-F., IV : 25, 53, 90, 105, 151, 155, 198, 227, 244, 300, 303, 307.— Guerre du Canada. Relations et journaux (Casgrain), 72s., 87–116, 182.— Inv. des papiers de Léry (P.-G. Roy), II : 192.— Johnson papers (Sullivan et al.), II : 511 ; III : 110 ; X : 124 ; XIII : 114, 170.— Le journal de M. de Bougainville (Gosselin), RAPQ, 1923–1924, 221, 253, 261, 266, 278s., 313, 318, 326, 327.— Journal du chevalier de Lévis (Casgrain), 63, 171–174, 177, 182, 188–191, 241.— Journal du marquis de Montcalm (Casgrain), 87, 95, 110, 122, 129, 150s., 168s., 193, 195, 197, 213, 244s., 312, 350.— Lettres de divers particuliers (Casgrain), 119–122, 202.— Lettres de la cour de Versailles (Casgrain), 73, 117.— Lettres de M. de Bourlamaque (Casgrain), 138, 152, 200, 237, 293, 302s., 306–308, 310.— Lettres du chevalier de Lévis (Casgrain), 363.— Lettres du marquis de Montcalm (Casgrain), 84, 118, 153, 156s., 190.— Lettres du marquis de Vaudreuil (Casgrain).— Lettres et pièces militaires (Casgrain), 52, 147, 149s., 153–156.— Les malignités du sieur de Courville, BRH, L (1944) : 99.— Mémoire du Canada, RAPQ, 1924–1925, 148, 157, 159.— Les « mémoires » du chevalier de La Pause, RAPQ, 1932–1933, 353, 373–377.— Mémoires sur le Canada, depuis 1749 jusqu’à 1760.— La mission de M. de Bougainville en France en 1758–1759, RAPQ, 1923–1924, 53.— [Pierre] Pouchot, Memoir upon the late war in North America, between the French and the English, 1756–60 [...], traduit de l’édition de 1781 par F. B. Hough (2 vol., Roxbury, Mass., 1866).— Pour avoir pris part au siège de Chouaguen, BRH, L (1944) : 159.— H.-R. Casgrain, Guerre du Canada, 1756–1760 : Montcalm et Lévis (2 vol., Québec, 1891).— Frégault, La guerre de la conquête.— L.-P. Desrosiers, Officiers de Montcalm, RHAF, III (1949–1950) : 371s.— Nova Francia, IV (1929) : 190.— P.-G. Roy, Les commandants du fort Niagara, BRH, LIV (1948) : 199–201.
Peter N. Moogk, « POUCHOT (Pouchot de Maupas, Pouchat, Pourchaut, Boucheau), PIERRE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/pouchot_pierre_3F.html.
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Auteur de l'article: | Peter N. Moogk |
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Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1974 |
Année de la révision: | 1974 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |