O’CONNOR, DENIS, prêtre catholique, basilien, éducateur et archevêque, né le 28 mars 1841 dans le canton de Pickering, Haut-Canada, fils de Denis O’Connor, fermier, et de Mary O’Leary ; décédé le 30 juin 1911 à Toronto.

Aîné d’une famille de trois enfants, Denis O’Connor entra au St Michael’s College de Toronto en septembre 1852, avec les premiers élèves de cet établissement. Il y termina ses études d’humanités et de philosophie avant de passer en juin 1859 au noviciat de la communauté des prêtres de Saint-Basile. Il prononça ses premiers vœux l’année suivante, puis partit pour la France, où il étudia la théologie aux collèges basiliens de Feyzin et d’Annonay. « Dans ces deux établissements, écrit le père Robert Joseph Scollard, il se fit remarquer par sa piété et son jugement. » La tuberculose l’obligea à rentrer à Toronto en 1863 et hâta son ordination, qui eut lieu en l’église St Mary le 8 décembre.

Durant les cinq années suivantes, O’Connor fut à demi invalide. Puis, dès son retour au St Michael’s College, en 1868, on le nomma administrateur intérimaire pour la durée de l’absence du supérieur du collège, Charles Vincent*. Profitant de cette chance inespérée, le jeune prêtre montra vite qu’il avait le génie de l’organisation et de l’épargne et savait prendre des décisions intelligentes. Le supérieur général des basiliens, Jean-Mathieu Soulerin*, qui vivait à Annonay, en prit note et lui demanda par la suite de se joindre à Vincent pour discuter avec l’évêque de Sandwich, John Walsh*, de la possibilité que les basiliens reprennent la direction de l’Assumption College à Sandwich (Windsor).

Principal négociateur des basiliens, O’Connor parvint à concilier les vues de Walsh et de Soulerin grâce à sa perspicacité, à sa ténacité et à sa patience. L’entente conclue le 27 septembre 1869 confiait aux basiliens la direction du collège, la charge de la paroisse Assumption et 80 acres de terres pour une durée de 499 ans. En récompense, O’Connor fut nommé supérieur du collège et curé de la paroisse. Le 20 juillet 1870, lorsqu’il arriva à Sandwich, une tâche énorme l’attendait. Le collège était dans un piètre état, le nombre d’inscriptions pour septembre était très faible, il n’y avait presque pas de professeurs, et le budget initial n’était que de 300 $.

La détermination d’O’Connor à réussir là où tous ses prédécesseurs avaient échoué devint légendaire. Supérieur, économe et professeur de philosophie, il s’occupait en plus de la comptabilité et de la correspondance. Au cours de ses 20 ans d’administration, le plus long mandat de l’histoire du collège, il tripla le nombre d’élèves, enrichit le programme et ajouta deux ailes spacieuses à l’édifice. Son succès s’explique par un sens aigu de la discipline et, a conclu Scollard, par sa façon d’aborder avec « méthode le moindre détail de l’administration ». « Tous apprirent à l’admirer et à lui obéir et, en cas de besoin, pouvaient compter sur sa gentillesse et sa sympathie », ajoute Scollard. En outre, ce fut grâce à lui que les basiliens se virent confier les paroisses St John the Baptist d’Amherstburg, en Ontario (1878), et St Anne à Detroit.

La visite du délégué apostolique George Conroy* au collège en juin 1877 témoigne de l’ascension d’O’Connor au sein de l’Église catholique en Ontario. Le doctorat en théologie que lui conféra en 1888 le pape Léon XIII rehaussa son statut d’éducateur et d’administrateur. Deux ans plus tard, quand il quitta Sandwich pour devenir évêque de London, le collège avait une solide réputation et une position sûre dans l’enseignement supérieur catholique.

L’élévation de Denis O’Connor au titre d’évêque de London, le 19 octobre 1890, fut accueillie avec enthousiasme. Des lettres d’amis et de collègues vantaient sa spiritualité et ses qualités d’administrateur. Il se révéla bien vite aussi autoritaire qu’à l’Assumption College. Il mettait l’accent sur la nécessité de bien former le clergé, de suivre en tout les enseignements moraux et dogmatiques de l’Église et de réduire les dépenses. Par crainte de l’endettement, il aimait mieux maintenir et améliorer les organismes et établissements existants qu’étendre le réseau des œuvres caritatives, paroissiales et sociales. Le fait que, dans les années 1890, la population catholique du diocèse passa de 60 254 à 59 383 âmes l’incitait peut-être à la prudence. Si l’on excepte l’ouverture du St Joseph’s Hospital à London, la fondation de deux nouvelles paroisses et le remboursement de 15 000 $ sur la dette de la cathédrale St Peter, le séjour d’O’Connor à London ne se caractérisa pas par de grandes réalisations. Il ne fut pas non plus troublé par la controverse. Dispersés et relativement peu nombreux, les catholiques du diocèse étaient placides, du moins par rapport à ceux de Toronto.

En raison de la prudence avec laquelle il dirigeait le diocèse de London et de sa piété, O’Connor fut nommé le 7 janvier 1899 archevêque de Toronto, le siège le plus influent de l’Ontario, qui s’étendait au nord jusqu’à la baie Géorgienne. Encore une fois, sa nomination fut chaleureusement accueillie. Cependant, O’Connor envisageait sans enthousiasme la tâche qui l’attendait dans ce qu’on appelait le « Belfast du Canada ». Il demanda en vain à Rome la permission de rester à London. Sa famille fit écho à ses inquiétudes ; sa sœur prédit qu’il se dépenserait jusqu’à ce qu’il ne puisse « plus travailler ». Par la suite, le Catholic Register de Toronto signalerait qu’il avait à son arrivée l’air d’une « personne écrasée par le sentiment de [porter] une responsabilité [qu’il n’avait] pas souhaitée et craignait passablement ».

Au cours de son installation en la cathédrale St Michael de Toronto le 3 mai 1899, O’Connor exposa son programme : il veillerait à faire régner la discipline parmi les prêtres et les laïques en appliquant les règlements, encouragerait les bonnes relations entre tous les groupes religieux tout en exigeant le respect des droits des catholiques, et tenterait de ne pas s’immiscer dans la sphère politique. De fait, il essaya d’éviter d’attirer l’attention, car il jugeait cette attitude incompatible avec l’humilité chrétienne. Contrairement à ses prédécesseurs, John Walsh et John Joseph Lynch*, il assistait rarement à des rassemblements profanes et fréquentait peu les notables torontois de la finance et de la politique. Apparemment, on le photographia une seule fois, en 1883 ; jusqu’à sa mort, 27 ans plus tard, on reproduirait cette photo chaque fois qu’on aurait besoin d’un portrait de lui.

Néanmoins, en tant que métropolitain de Toronto, O’Connor dut s’engager en 1904 dans le débat sur la qualification professionnelle des religieux enseignant dans les écoles séparées. Il entreprit de longues négociations avec des représentants du gouvernement, dont le surintendant de l’Éducation John Seath, mais en 1907, Charles-Hugues Gauthier*, l’évêque de Kingston, et Joseph-Thomas Duhamel*, l’évêque d’Ottawa, mettaient son efficacité en doute. Ces derniers risquaient de perdre des douzaines d’instituteurs appartenant à des communautés religieuses dont la maison mère se trouvait dans la province de Québec si le gouvernement de l’Ontario exigeait que, pour obtenir un brevet, ces instituteurs répondent aux mêmes normes que les instituteurs laïques. O’Connor avait mal compris ses collègues et, au lieu de s’opposer au projet de loi sur la question, il tenta d’obtenir les meilleures conditions possibles pour les brevets des instituteurs religieux. En mars 1907, épuisé, il confia à son ami Gauthier qu’il n’avait pas « la compétence [ni] l’expérience » nécessaires pour combattre le projet de loi.

Les efforts d’O’Connor en vue de rétablir la morale et la doctrine dans son diocèse natal suscitèrent aussi la controverse. A son programme vinrent s’ajouter les règles de Pie X, pape de 1903 à 1914, dont la devise de son encyclique d’intronisation, Restaurer toutes choses dans le Christ, se concrétiserait par des réformes mondiales du droit canon et de la musique d’église, la régularisation du droit matrimonial et des mesures visant à extirper le modernisme en théologie. En bon maître d’école, O’Connor entendait bien appliquer à la lettre la « restauration » de Pie X dans son diocèse, où il constatait de graves déviations par rapport aux canons de l’Église.

La communauté catholique de Toronto, qui avait accueilli O’Connor à bras ouverts, était en pleine mutation. Les catholiques quittaient peu à peu les emplois peu qualifiés, étaient de mieux en mieux représentés parmi les gens d’affaires, les cols blancs et les groupes professionnels de la ville et, par conséquent, habitaient dans tous les quartiers et les banlieues de Toronto. Ils étaient de plus en plus nombreux à épouser des non-catholiques, parfois avec une dispense de l’Église mais le plus souvent sans une telle permission. En 1900, quand le délégué apostolique Diomede Falconio lui demanda son avis sur les rapports entre les confessions religieuses dans l’archidiocèse, O’Connor se dit alarmé de voir que les catholiques perdaient leur foi parce qu’ils avaient de plus en plus de relations avec la communauté protestante. Il cita les écoles publiques, les journaux, la compagnie de la « bonne société » et les mariages mixtes au nombre des facteurs qui avaient produit des « catholiques tièdes qui, sans vivre en catholiques, aim[ai]ent à mourir en catholiques ». L’indifférence à l’égard des canons du mariage et le nombre de mariages mixtes qui en résultaient le troublaient particulièrement. En 1897, les mariages mixtes avec dispense de l’Église représentaient 20 % des mariages catholiques célébrés à Toronto. Près de deux fois plus de mariages mixtes se faisaient en dehors de l’Église, ce qui était peut-être encore plus alarmant pour O’Connor.

Resserrer le contrôle sur les mariages mixtes célébrés sous les auspices de l’Église fut l’un des premiers gestes d’O’Connor après son accession à l’archiépiscopat. Le 1er mars 1900, il publia des règlements stipulant que toutes les demandes de mariage mixte devaient lui être adressées personnellement par le prêtre. En outre, il doubla les frais de ces mariages. O’Connor insistait pour que les futurs conjoints non catholiques signent les engagements « habituels » selon lesquels ils n’empêcheraient pas leur conjoint catholique de pratiquer sa religion et élèveraient leurs enfants dans la foi catholique. Contrairement à la coutume locale, il accordait peu de dispenses in pauperes, ce qui réduisit le nombre de couples pauvres bénéficiant d’une exemption de frais. Apparemment, ses règlements eurent l’effet escompté : en 1901, seulement 6 % des mariages catholiques célébrés à Toronto résultaient de dispenses, et en 1907, cette proportion était de moins de 3 %.

L’application rigoureuse des règlements de 1900 suscita quand même de la résistance. Les statistiques civiles indiquent que les catholiques quittaient tout simplement l’Église pour épouser des non-catholiques. Ainsi, en 1901, tandis que 8 couples du comté d’York demandèrent et obtinrent des dispenses pour se marier devant un prêtre catholique, 90 autres allèrent dans des églises protestantes. Les catholiques qui souhaitaient défier O’Connor sur ce terrain, dont bon nombre de membres des familles les plus influentes de Toronto, en appelaient au délégué apostolique et au Vatican pour avoir une dispense. Des curés sympathiques à leur cause, convaincus qu’il valait mieux marier des couples dans l’Église catholique que perdre au profit des protestants le conjoint catholique et les enfants à naître, les appuyaient souvent dans leurs démarches.

Par ses règlements sur la liturgie, la vie paroissiale et les associations, O’Connor aggrava encore les tensions qui l’opposaient aux laïques. Il fut l’un des rares évêques catholiques d’Amérique du Nord à appliquer rigoureusement, en 1904, le motu proprio de Pie X sur la musique d’église. Il interdit les pièces classiques et les chorales mixtes dont s’enorgueillissaient bon nombre d’églises de l’archidiocèse. Le chant grégorien remplacerait les œuvres « profanes » de compositeurs tels Mozart et Haydn, et les femmes furent invitées à quitter les chorales parce que le pape jugeait inconvenant qu’elles jouent un rôle quelconque dans la liturgie. O’Connor demanda également aux femmes de ne plus recueillir de l’argent de porte en porte pour des œuvres de bienfaisance parce qu’elles y perdaient de la dignité. Il exhorta les paroisses à mettre fin à leurs pique-niques traditionnels ; selon lui, des politicailleurs profitaient de ces occasions pour se faire valoir. En 1907, l’archidiocèse refusa d’admettre les Chevaliers de Colomb sous prétexte que la région comptait déjà trop de fraternités catholiques ; cette affaire inquiéta davantage l’opinion. Une des associations les plus importantes, la Holy Name Society, se vit interdire d’organiser son défilé annuel à Toronto de crainte qu’elle n’attire trop l’attention et n’aggrave les tensions entre confessions religieuses. En 1900, O’Connor confia au délégué apostolique qu’il préférerait que les laïques vendent leurs maisons et s’installent dans des propriétés situées près des églises paroissiales, ce qui montrait bien son désir de créer une communauté disciplinée et isolée.

Presque tous les laïques et les membres du clergé paroissial réagirent négativement aux règlements d’O’Connor. Certains prêtres continuèrent d’autoriser la musique « profane » dans leurs églises. D’autres, par crainte de perdre des revenus qu’ils ne pourraient pas récupérer par les quêtes hebdomadaires, n’interdirent pas les pique-niques. Les Sisters of St Joseph refusèrent de ne plus tenir leur pique-nique annuel au bénéfice de la House of Providence ; en fait, cette activité prit de l’ampleur pendant l’épiscopat d’O’Connor. Des directeurs de chorale démissionnèrent et des paroisses rurales se plaignirent de ne pouvoir trouver assez de jeunes garçons pour remplacer les femmes. Bien que certains évêques aient félicité O’Connor de mettre l’accent sur le chant grégorien et d’avoir fondé à la cathédrale une école où les chorales apprenaient de la musique sacrée, ses directives, dans l’ensemble, l’éloignèrent de ses ouailles.

Les efforts déployés par O’Connor pour resserrer la discipline chez les prêtres n’arrangèrent pas les choses. Dans le but d’observer le droit canonique et les décrets du synode provincial de 1875, il imposa des examens aux prêtres ordonnés dans les quatre dernières années. Se rappelant l’obéissance qui régnait dans ses années de collège, il était déterminé à avoir un clergé instruit et bien enrégimenté. Ses examens ne firent que lui aliéner les jeunes prêtres et, comme il se querellait avec les prêtres plus anciens sur les sacrements et les salaires, les chorales, les pique-niques et les mariages, il était de plus en plus seul. John Laurence Hand, curé de St Paul, la paroisse la plus vaste et la plus ancienne de Toronto, se plaignit à Rome en avril 1908 que « l’archevêque [était] mélancolique, grincheux et incapable de faire son travail ». « Les prêtres, précisait-il, ne peuvent pas l’approcher pour discuter des affaires de leur paroisse. Il les réprimande et les injurie sans la moindre provocation. » D’ailleurs, O’Connor avait avoué en 1905 au cardinal Girolamo Maria Gotti de Rome : « Le tiers du clergé n’a pas bonne opinion de moi, et les autres ne me portent pas tous dans leur cœur. »

À cause de ses piètres relations avec son clergé et ses laïques et de l’intervention du délégué apostolique Donato Sbarretti y Tazza dans l’affaire des mariages mixtes, O’Connor présenta sa démission au moins trois fois. Le Vatican lui opposa un refus en 1904 et en 1905, mais les plaintes se multiplièrent et il perdit toute confiance en lui-même. Rome finit par accepter qu’il quitte son siège, ce qu’il fit le 4 mai 1908. Officiellement, il démissionnait pour des raisons de santé, mais des gens bien informés et les membres de sa famille savaient que les « charges » de sa fonction avaient compté davantage.

Nommé évêque titulaire de Laodicée, O’Connor se retira au noviciat des basiliens. Après la mort de son successeur, Fergus Patrick McEvay, le 10 mai 1911, il quitta son lieu de prière pour administrer temporairement l’archidiocèse et, ce qui ne pouvait être fait que par un évêque, pour confirmer des enfants. Cependant, sa réapparition fut de courte durée. Atteint du mal de Bright et du diabète, il mourut le 30 juin.

Denis O’Connor ne laissa pas un remarquable héritage matériel à l’archidiocèse de Toronto. Fidèle aux préceptes d’épargne qu’il avait suivis dans le passé, il engagea peu de capitaux au cours de son épiscopat. Seulement quatre paroisses furent fondées, même si la population catholique de la ville de Toronto, à elle seule, augmenta de près de 49 %. Sa crainte de l’endettement le retint de créer des paroisses pour les milliers d’immigrants catholiques venus de l’Italie et de l’Europe de l’Est. Il préférait qu’ils fréquentent les églises anglo-celtiques et assistent à des messes célébrées par des prêtres allemands itinérants ou des prêtres multilingues d’ascendance anglo-celtique. Cependant, le sanctuaire des martyrs jésuites de la Huronie, près de Waubaushene, fut construit en 1907, donc pendant son épiscopat [V. Jean-Baptiste Nolin].

Les années durant lesquelles Denis O’Connor avait été professeur et administrateur à l’Assumption College et son calme séjour au poste d’évêque de London l’avaient mal préparé à affronter les problèmes de l’Église de Toronto. Les catholiques de la plus grande ville du Canada anglais, en s’intégrant progressivement à la majorité des citoyens, adaptaient les pratiques liturgiques et matrimoniales. De plus en plus, les prêtres de la ville étaient d’origine ontarienne ; ils avaient l’habitude des compromis auxquels les catholiques devaient consentir dans une société pluraliste. O’Connor découvrit qu’il ne pouvait pas compter sur eux pour restaurer rigoureusement le droit de l’Église en cette époque où le catholicisme combattait le modernisme. Une fois qu’il eut pris sa retraite, l’Église torontoise retourna à ses anciennes pratiques : les mariages mixtes augmentèrent, les rencontres paroissiales continuèrent, la musique « profane » revint et les chorales accueillirent de nouveau des femmes. O’Connor fut victime de son incapacité de reconnaître qu’un diocèse ne se dirige pas comme une école. Ultramontain, il fut en outre pris dans un tourbillon de changements sociaux et spirituels. Certes, on le respectait en raison de ses succès passés et de sa piété, mais il était trop rigide, et peut-être ne comprenait-il pas la mutation de la communauté catholique anglophone du centre de l’Ontario. Il est regrettable que son personnage public de maître d’école de l’archidiocèse de Toronto ait éclipsé sa personnalité chaleureuse, son amour des jeunes, son humilité pieuse et son sens de l’humour.

Michael Power et Mark G. McGowan

Arch. of the Diocese of London, Ontario, O’Connor papers.— Arch. of the Roman Catholic Archdiocese of Toronto, L (Lynch papers), AA05.2070 ; O (O’Connor papers) ; ODS (O’Connor–apostolic delegate papers), 02.08. ; ORC (O’Connor Roman corr.).— Archivio Segreto Vaticano (Rome), Delegazione apostolica del Canada, 88–89, particulièrement 89.4, 89.20, 89.22.2 ; 157.37.— General Arch. of the Basilian Fathers (Toronto), O’Connor papers.— Univ. of St Michael’s College Arch. (Toronto), O’Connor papers ; R. J. Scollard, « Notes on the history of the Congregation of Priests of Saint Basil ».— Amherstburg Echo (Amherstburg, Ontario), 1875–1884, 29 août 1890.— Catholic Register (Toronto), 22 juin 1893, 1903–1909, 6 juill. 1911.— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898).— A documentary history of Assumption College [...], Michael Power, édit. (4 vol., [Windsor, Ontario], 1984–1989), 2 (Assumption College : the O’Connor years, 1870–1890, 1986).— Évêques catholiques du Canada, 1658–1979, André Chapeau et al., compil. (Ottawa, 1980).— M. G. McGowan, « The Catholic « restoration » : Pope Pius X, Archbishop Denis O’Connor and popular Catholicism in Toronto, 1899–1908 », SCHEC, Hist. studies (Ottawa), 54 (1987) : 69–91.— J. S. Moir, « Canadian Protestant reaction to the Ne Temere decree », SCHEC, Study sessions (Ottawa), 48 (1981) : 78–90.— [F. A. O’Brien], Life work of a saintly prelate, by a student of Assumption College, Sandwich, Ontario, in the old days (Kalamazoo, Mich., 1914).— R. J. Scollard, Dictionary of Basilian biography : lives of members of the Congregation of Priests of Saint Basil from its beginnings in 1822 to 1968 (Toronto, 1969), 113–1 l5 ; « Most Reverend Denis O’Connor, c.s.b., d.d. », Basilian (Toronto), 4 (1938), n5 : 88s.

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Michael Power et Mark G. McGowan, « O’CONNOR, DENIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/o_connor_denis_14F.html.

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Auteur de l'article:    Michael Power et Mark G. McGowan
Titre de l'article:    O’CONNOR, DENIS
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1998
Année de la révision:    1998
Date de consultation:    28 novembre 2024