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HUOT, CHARLES (baptisé Charles-Édouard-Masson), peintre, professeur de dessin et illustrateur, né le 6 avril 1855 à Québec, fils de Charles Huot, marchand, et d’Aurélie Drolet ; en septembre 1885, il épousa à Belitz (Mecklembourg-Poméranie occidentale, Allemagne) Louise Schlachter, et ils eurent une fille ; décédé le 27 janvier 1930 à Sillery, Québec.
Hormisdas Magnan*, ami et premier biographe du peintre, rapportera en 1932 que Charles Huot aurait manifesté très tôt du talent pour le dessin en copiant des paysages tirés d’un album offert par son père. À l’âge de dix ans, en janvier 1866, Charles entre comme pensionnaire au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière ; il en sortira avec sa première année d’études commerciales terminée en juillet 1870. Sa mère décède le 26 septembre suivant, au moment où il entre à l’école normale Laval, à Québec. Peu de traces subsistent des quatre années passées dans cet établissement, mais certains faits laissent croire que le jeune Huot s’intéresse de plus en plus à la peinture. D’abord, la vente, à l’encan de la succession de Cornelius Krieghoff*, d’un « très beau tableau d’animaux peint par M. Huot » – fait que rapportera le Journal de Québec le 19 mai 1877 – suppose qu’une rencontre ait eu lieu entre l’aspirant peintre et le maître. Huot a peut-être profité du dernier séjour de Krieghoff à Québec (entre 1870 et 1872) pour prendre des leçons, mais rien ne permet de l’affirmer. Par contre, la présentation de la collection Joseph-Légaré à l’université Laval en 1872 passionne Huot au point où il retourne à plusieurs reprises examiner certains tableaux, révélera Magnan. Huot apprend et devient un peintre habile, comme le prouvent ses œuvres de 1873. Ainsi, il reçoit sa première commande officielle de Clément Vincelette, surintendant de l’asile de Beauport, qui désire un tableau de l’établissement et de ses dépendances. L’œuvre, datée du 2 décembre 1873, est exposée rue de la Fabrique, à Québec, dans la vitrine du marchand de musique Robert Morgan. Dès lors, l’artiste reçoit des encouragements. En juin 1874, la Minerve rapportera qu’Antoine Plamondon*, « qui, d’ordinaire, est assez sévère dans ses appréciations, a loué chaleureusement ce tableau et a rendu largement justice au talent de son auteur ».
Le succès remporté par Huot lui vaut bientôt le soutien de l’abbé Pierre Lagacé, directeur de l’école normale Laval, qui met sur pied un comité de souscription – sous la présidence de l’architecte Eugène-Étienne Taché* – pour l’envoyer étudier en Europe. Le 30 mai 1874, le Journal de Québec annonce que 1 400 $ ont été recueillis « pour subvenir [aux] frais de voyage et aux dépenses que nécessitera un séjour de 4 années à Paris ». Le 6 juin, à l’âge de 19 ans, Huot quitte Québec pour entrer dans l’atelier du peintre académique Alexandre Cabanel ; il loge dans la famille de Gustave Lefèvre, directeur de l’école de musique classique et religieuse Niedermeyer. Le 16 mars 1875, il est finalement admis à l’École des beaux-arts, où il suivra le cursus académique classique. Une mauvaise surprise l’attend toutefois l’année suivante : les souscripteurs retirent leur aide, malgré les demandes répétées de l’abbé Lagacé. Huot doit donc poursuivre ses études tout en subvenant à ses besoins ; en revanche, Lefèvre assume sa pension.
En 1876, à sa première présence au Salon de Paris, Huot obtient une mention honorable et quatre de ses travaux sont retenus pour l’exposition annuelle de l’École des beaux-arts. Il se prépare donc activement pour le Salon de 1877, où il présente une huile sur toile de belle facture, le Bon Samaritain (conservée au Musée Tavet-Delacourt, à Pontoise, en France), qui fait preuve tant de sa formation académique que de ses progrès. Après avoir terminé ses Beaux-Arts – probablement en 1879 –, il participe aux Salons de 1881, 1882, 1884 et 1885. Durant ces années, Huot travaille sur différents projets : « je passai premier au concours dont le prix était la commande [...] de reproduire en similitapisserie, l’œuvre magistrale de Paul Beaudry [Baudry] : “Les Muses” que l’on admire au foyer de l’Opéra. Ce travail me prit deux ans. Puis, je fis de l’illustration pour Charles Delagrave, Firmin Didot, Hachette », relatera-t-il dans la Presse le 20 janvier 1927. En 1881, il loge pendant quelques mois dans une ancienne résidence de la marquise de Sévigné, où il peint des motifs décoratifs destinés à une exposition parisienne. Huot vieillissant prendra plaisir à raconter certaines anecdotes liées à ce séjour que rappellera Maurice Hébert dans un poème intitulé le Soulier de satin ; conte au coin du feu, paru dans le Canada français (Québec) en mai 1925.
Huot épouse la fille d’un pasteur, Louise Schlachter, à Belitz en septembre 1885. L’année suivante, l’occasion de retourner au pays se concrétise lorsque les oblats de Marie-Immaculée, qui songent à lui confier la décoration de l’église Saint-Sauveur, le font venir à Québec. Huot arrive donc le 18 juillet, auréolé du prestige de ses études à Paris et de ses 12 années passées en Europe. Il s’empresse d’exposer quelques œuvres, rue Notre-Dame à Montréal : des scènes de genre – ses sujets de prédilection – et un tableau religieux fait d’après Eustache Le Sueur. Il s’y trouve également un dessin qui a remporté au printemps une médaille d’argent à la deuxième exposition du Blanc et Noir, à Paris. Tout en établissant de nouvelles relations, Huot soigne ses anciennes en remerciant publiquement ses mécènes dans l’Étendard (Montréal). En janvier 1887, les oblats officialisent leur commande de 13 tableaux. Quelques jours plus tard, Huot part rejoindre sa femme à Paris, d’où il entend réaliser sa première entreprise d’envergure. Il déménage cependant chez son beau-père, à Neukrug (dans le Mecklembourg-Poméranie occidentale), où sa femme accouche de leur fille. Là, l’artiste bénéficie d’un vaste atelier pour peindre les cinq toiles devant orner la voûte de l’église. Le travail avance et, à Québec, le Courrier du Canada rapporte dès janvier 1888 le succès d’Huot, qui expose en Allemagne chaque œuvre sitôt terminée. En octobre suivant, le journal mentionne que, durant les trois jours où la toile la Fin du monde a été présentée, « plus de 3 000 personnes sont allées admirer ce chef-d’œuvre ». Les propos flatteurs des journaux de Rostock et de Schwerin, régulièrement repris dans les périodiques québécois, créent un climat favorable pour Huot, qui débarque à Québec en compagnie de sa femme et de sa fille, le 28 octobre 1889, avec ses cinq toiles terminées. Sans conteste, l’entreprise de Saint-Sauveur lance la carrière du peintre qui pourra de plus en plus compter sur des appuis influents. Un article d’Ernest Gagnon* d’abord, dans la Revue canadienne (Montréal), puis des textes de Louis Fréchette* – qui, déjà en 1890, suggère Huot pour orner l’Hôtel du Parlement –, dans l’Électeur (Québec), contribuent à sa notoriété. De fait, le décor de Saint-Sauveur est apprécié de ses contemporains, qui voient en Huot un véritable artiste. L’état actuel des tableaux et la perte d’une partie de ceux-ci rendent l’appréciation de l’œuvre difficile aujourd’hui, mais l’académisme emprunté qui s’en dégage est toujours perceptible. Si le manque d’unité de l’ensemble a fait l’objet de reproches, il demeure que le décor monumental de Saint-Sauveur constitue un exemple important de l’esthétique foisonnante mise en place à la fin du xixe siècle.
De retour au pays, Huot cherche rapidement à se bâtir une clientèle. Il doit d’abord peindre les huit autres tableaux de la série commandée pour l’église Saint-Sauveur, travail qui prendra fin en mai 1893. Dès l’été de 1890, il fait des portraits ; à l’automne, il ouvre une école de peinture dans sa résidence, située au coin de l’avenue de Salaberry et de la rue Grande Allée. À peu près au même moment, il reçoit la commande de 18 toiles pour l’église de la paroisse Saint-Joseph à Carleton, dont le décor est achevé en novembre 1892. Dans les années suivantes, les paroisses Saint-Jean-Baptiste et Notre-Dame de Québec, celle de La Nativité-de-Notre-Dame à Beauport, ainsi que les Sœurs de la charité de Québec, lui achèteront des œuvres. Par ailleurs, le peintre accepte aussi certaines demandes qui lui assurent une bonne visibilité, comme la réalisation d’une Apothéose de la charrue pour la fête du Mérite agricole de 1890, ou la reproduction en photogravure d’un dessin du carnaval de Québec de 1894, qui sera vendu au pays par milliers et tiré à 30 000 exemplaires à New York. En 1894, Huot participe pour la première fois à l’exposition de l’Association des arts de Montréal, où il sera aussi présent en 1908 et 1909. À partir de 1895, il enseigne de plus le dessin à main levée à l’École des arts et métiers, à Québec.
Du 10 au 21 mai 1900, Huot tient une exposition solo d’une centaine de pièces à l’Hôtel du Parlement, qui est aussi, du moins en 1898, le lieu de son atelier. L’événement lui vaut des articles dithyrambiques qui, comme dans le Courrier du Canada du 22 mai, signalent le nationalisme de l’œuvre : « La première chose qui frappe le visiteur [...] c’est [...] le caractère national, quasi patriotique, de l’œuvre […] Le parfum de canadianisme qui s’en exhale de toute part est exquis. » Les paysages et les scènes de genre inspirées des habitants de l’île d’Orléans, où Huot passe ses étés depuis quelques années, trouvent en effet un écho favorable chez les tenants du clérico-nationalisme. L’attachement à la religion et à la tradition domine alors le discours des Canadiens français, qui se reconnaissent et se projettent dans certains sujets traités par le peintre. Ces œuvres sont d’ailleurs à mettre en rapport avec les représentations d’Horatio Walker* et de Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté*, qui célèbrent le mode de vie traditionnel. En 1928, lorsque Pierre-Georges Roy* publiera à Québec son ouvrage sur l’Île d’Orléans, il se souviendra de cet aspect de la carrière d’Huot en reproduisant quelques-unes des pièces présentées à l’exposition de 1900. Par ailleurs, les textes d’Henri Beaudé, dit Henri d’Arles, contribueront au rayonnement du tableau le Sanctus à la maison (détruit dans l’incendie de la résidence officielle du lieutenant-gouverneur de la province de Québec, à Sillery, en février 1966), qui deviendra extrêmement populaire et inspirera un poème (publié dans les Gouttelettes : sonnets, recueil paru à Montréal en 1904) à Pamphile Le May*. À la fin de sa vie, en 1925, Huot reconnaîtra l’importance de l’œuvre en la présentant au Salon de l’Académie royale des arts du Canada, exposition à laquelle il avait pourtant participé en 1902, 1903 et 1908.
À partir de 1900, Huot travaille régulièrement dans la région du Saguenay. Ces contrats, il les doit beaucoup à son cousin et ami l’abbé Elzéar De Lamarre, alors aumônier de l’Hôtel-Dieu Saint-Vallier, à Chicoutimi. À l’automne, il remet d’abord un tableau pour la chapelle de cet établissement. Puis, il modèle en cire un gisant de saint Antoine de Padoue mourant, que le sculpteur Louis Jobin traduit en bois. En 1901, Huot peint une Résurrection pour l’église de la paroisse Saint-Patrice (à Rivière-du-Loup), où il livre, en 1903, un chemin de croix qu’il a d’abord exposé chez les ursulines de Québec. Les commandes se succèdent : elles viennent de la cathédrale Saint-François-Xavier à Chicoutimi, de l’église St Patrick à Québec et de la paroisse Saint-Jérôme (Métabetchouan), dans la région du Lac-Saint-Jean. Par ailleurs, la Nouvelle-France (Québec) reprend en 1903 une causerie que l’artiste a prononcée au décès du peintre James Tissot, et Beaudé publie à New York un ouvrage intitulé Propos d’art, consacré à Huot.
En novembre 1903, Huot retourne avec sa famille en Europe où, après un court séjour en Allemagne, il se rend en Italie ; à Rome, il suit des cours avec Francesco Gai à l’académie de Saint-Luc. Il revient seul à Québec en juin 1904. Dès son retour, la paroisse Saint-Ambroise (à Loretteville) lui commande quatre tableaux qui orneront l’église le printemps suivant. Puis, il se rend à Chicoutimi, où il termine une toile entreprise à Rome pour la chapelle du séminaire qu’il dotera d’une seconde œuvre à l’automne. Après avoir vendu un portrait de Pie X au séminaire de Québec, Huot rejoint sa famille à Bruxelles en mai 1905. Le peintre, perfectionniste, suit à nouveau des cours durant sept mois, cette fois avec Jean Delville, premier professeur à l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Peu d’information sur ce séjour est aujourd’hui connue. Il est cependant indéniable qu’Huot a habité à Saint-Malo, en France, au printemps de 1907 et que sa femme est décédée le 28 juin dans une station balnéaire limitrophe. En août, Huot revient à Québec avec sa fille ; il installe son atelier rue Saint-Jean et reprend tranquillement ses activités. Il réalise quelques illustrations pour l’édition de 1907 des Contes vrais de Le May et dessine les costumes et les drapeaux des fêtes du tricentenaire de Québec de 1908.
En pleine maturité, Huot reçoit la commande dont rêvent les peintres de la province de Québec depuis des décennies : réaliser un tableau d’histoire pour l’Hôtel du Parlement. Le 16 août 1910, après avoir été choisi par un comité composé de Thomas Chapais*, Eugène-Étienne Taché et Ernest Myrand, Huot s’engage à peindre une huile sur toile qui aura pour sujet le Débat sur les langues : séance de l’Assemblée législative du Bas-Canada le 21 janvier 1793. Cette dernière sera marouflée au-dessus du fauteuil du président dans la salle de l’Assemblée législative. L’attribution de ce contrat à Huot étonne peu, car l’élite intellectuelle de Québec le soutient depuis ses débuts et il a d’intéressantes relations dans le milieu politique : Chapais est un ami personnel (ils ont fréquenté le collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière en même temps) et Jules Tessier, avocat et homme politique de Québec, lui a déjà obtenu un atelier à l’Hôtel du Parlement. De plus, son esthétique conservatrice a tout pour plaire à ses contemporains. Huot travaille durant trois ans à cette murale dont l’esquisse est achevée en février 1911. Quelques mois plus tard, il va en France afin de compléter ses recherches historiques et d’effectuer certains travaux jugés nécessaires à la réalisation de l’œuvre. De retour en novembre, il s’installe à l’école technique de Québec jusqu’en janvier 1913, puis il commence à peindre directement sur la toile marouflée dans la salle de l’Assemblée législative. Inaugurée le 11 novembre, l’œuvre connaît un immense succès, au point où le gouvernement lui confie rapidement un nouveau contrat. Cette fois, il devra peindre une allégorie sur le thème de la devise du Québec, Je me souviens, pour orner le plafond de la même salle. Huot mettra des années avant d’arrêter la composition de cette œuvre dont il a de la difficulté à circonscrire le sujet, qui ne semble ni l’enthousiasmer ni l’inspirer. La toile ne sera terminée qu’en décembre 1920.
Tout en travaillant les esquisses du Je me souviens, Huot accepte d’autres commandes. Ainsi, il dessine, en 1914, une allégorie du savoir qui servira de modèle à un vitrail destiné à la bibliothèque de l’Hôtel du Parlement. Puis, il peint en 1915 un chemin de croix pour les Sœurs de Saint-Antoine de Padoue à Chicoutimi, livre sept tableaux à l’église de la paroisse Notre-Dame, à Hébertville, l’année suivante, et réalise quelques illustrations pour l’ouvrage d’Ulric Barthe, Similia similibus ou la Guerre au Canada : essai romantique sur un sujet d’actualité, paru à Québec en 1916. Une œuvre occupe cependant une place privilégiée dans la vie d’Huot entre 1910 et 1920 : la décoration de la chapelle de l’ermitage San’Tonio (à Lac-Bouchette). Par amitié pour l’abbé De Lamarre, qui veut y établir un lieu de pèlerinage, Huot orne la chapelle de 22 tableaux, qu’il exécute au cours de ses vacances estivales.
À partir de 1920, Huot ralentit ses activités. Il dessine toutefois, en 1924, la médaille commémorant le tricentenaire de la consécration de la Nouvelle-France à saint Joseph, qu’Alfred Laliberté* traduit en relief. Avec enthousiasme, il accepte, à 71 ans, un dernier contrat pour le gouvernement : représenter la première séance du Conseil souverain pour orner la salle du Conseil législatif. Afin de se documenter, il passe le printemps de 1927 à Paris. Huot travaille à cette œuvre jusqu’à son décès, survenu le 27 janvier 1930. Le tableau sera terminé par deux étudiants des écoles des beaux-arts de Montréal et de Québec sous la supervision de leurs directeurs respectifs, Charles Maillard* et Henry Ivan Neilson*. En mars 1930, le gouvernement français nommera Huot, à titre posthume, officier de l’Instruction publique.
Charles Huot a eu de nombreux élèves, dont Edmond Lemoine et Louise Gignac. Il a été un homme respecté et admiré, dont l’esthétique conservatrice a répondu aux attentes de ses contemporains. La postérité sera plus dure à son égard, lui reprochant son académisme et son travail de copiste. De fait, l’œuvre d’Huot mériterait d’être réévalué à la lumière des recherches et des pratiques récentes en histoire de l’art.
Plusieurs tableaux religieux de Charles Huot ont été détruits par des incendies, mais les ouvrages des églises Saint-Sauveur (Québec), Saint-Joseph (Carleton, Québec), Saint-Patrice (Rivière-du-Loup, Québec), Notre-Dame (Hébertville, Québec) et de la chapelle de Lac-Bouchette sont toujours en place. On retrouve des œuvres de Huot à Québec à l’Hôtel du Parlement, au Musée national des beaux-arts du Québec, à la Commission des champs de bataille nationaux et au Musée de la civilisation, Dépôt du séminaire de Québec ; le Musée du Saguenay–Lac-Saint-Jean (Chicoutimi, Québec), le Musée des beaux-arts de Montréal, le Centre de recherche en civilisation canadienne-française (Ottawa) et le Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa) en possèdent également. Huot est l’auteur de « Causerie artistique : l’œuvre de Tissot », la Nouvelle-France (Québec), 2 (1903) : 188–192. En dépit de nombreuses recherches, il a été impossible de retracer son acte de mariage.
ANQ-Q, CE301-S1, 10 avril 1855.— Centre de recherche en civilisation canadienne-française, P 24 (fonds Charles-Huot).— Musée national des beaux-arts du Québec, dossier Charles Huot ; Fonds Gérard-Morisset, dossiers Charles Huot et paroisses.— L’Action sociale (Québec), 22 juill. 1908, 2 févr. 1911.— Le Canadien (Québec), 15 mai 1876.— Le Courrier du Canada (Québec), 9 déc. 1873, 2 mars 1881, 8 janv., 8 oct. 1888, 28 oct. 1889, 8 nov. 1890, 22 mars, 11–12 juill., 16 nov. 1892, 23 mai 1893, 8 févr. 1894, 8–9, 12, 22–23 mai 1900.— Le Devoir, 28 janv. 1930.— L’Électeur (Québec), 27 nov., 13 déc. 1890, 11 juill. 1892, 12 févr., 25 juill. 1894.— L’Étendard (Montréal), 30 nov. 1886, 14 juin 1901.— L’Événement, 27 sept. 1870, 6 déc. 1873, 6 avril 1875, 15 mai 1876, 23 mai 1900, 16 nov. 1911, 28 janv. 1930.— Le Journal de Québec, 30 mai 1874, 15 mai, 16 sept. 1876, 19 mai 1877.— La Minerve, 6 juin 1874, 16 juill., 6 août 1886, 4 févr. 1887.— L’Opinion publique (Montréal), 15 mars 1877.— La Presse, 26 mai 1900, 8 avril 1913, 13 nov. 1920, 20 janv. 1927.— La Semaine commerciale (Québec), 6 mai 1898.— Le Soleil, 25 mai 1900, 12 févr. 1930.— Sylvain Allaire, « Élèves canadiens dans les archives de l’École des beaux-arts et de l’École des arts décoratifs de Paris », Annales d’hist. de l’art canadien (Montréal), 6 (1982), no 1 : 98–111 ; « les Tableaux de Charles Huot à l’église Saint-Sauveur », Galerie nationale du Canada, Bull. annuel, 2 (1978–1979) : 17–30.— Henri d’Arles [Henri Beaudé], Pastels (New York, 1905) ; Propos d’art (New York, 1903).— Commission des biens culturels du Québec, les Chemins de la mémoire (3 vol., Montréal, 1990–1999), vol. 3 (Biens mobiliers du Québec, 1999).— Robert Derome, « Charles Huot et la peinture d’histoire au Palais législatif de Québec (1883–1930) », Galerie nationale du Canada, Bull., 27 (1976) ; « Charles Huot, peintre traditionnel ? », Vie des arts (Montréal), no 85 (hiver 1976–1977) : 63–65.— « Description de la chapelle de S. Antoine », le Messager de Saint-Antoine (Chicoutimi), 7 (1901–1902), no 10 : 145–151.— Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays (nouv. éd., 10 vol., Paris, 1976), 5 : 676.— Ernest Gagnon, « M. Charles Huot et l’église de Saint-Sauveur », Rev. canadienne (Montréal), 26 (1890) : 463–465.— Maurice Hébert, « le Soulier de satin ; conte au coin du feu », le Canada français (Québec), 2e sér., 12 (1924–1925) : 673–681.— Maurice d’Hesry, « Charles Huot et l’abbé Delamarre », Saguenayensia (Chicoutimi), 2 (1960) : 129–133, 142–148 ; 3 (1961) : 3–10.— J.-S. Lesage, Notes et Esquisses québécoises ; carnet d’un amateur (Québec, 1925).— Hormisdas Magnan, Charles Huot, artiste-peintre, officier de l’Instruction publique : sa vie, sa carrière, ses œuvres, sa mort (Québec, 1932).— Raymond Montpetit, « Un exemple de peinture d’histoire au Québec : Charles Huot à l’Assemblée nationale », RHAF, 31 (1977–1978) : 397–405.— J.-R. Ostiguy, Charles Huot (Ottawa, 1979) ; « Charles Huot raconte les miracles de saint Antoine de Padoue », Vie des arts, no 87 (été 1977) : 16s.
Joanne Chagnon, « HUOT, CHARLES (baptisé Charles-Édouard-Masson) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/huot_charles_15F.html.
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Auteur de l'article: | Joanne Chagnon |
Titre de l'article: | HUOT, CHARLES (baptisé Charles-Édouard-Masson) |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2005 |
Année de la révision: | 2005 |
Date de consultation: | 1 décembre 2024 |