BOYLE, DAVID, forgeron, instituteur, auteur, libraire, archéologue et conservateur de musée, né le 1er mai 1842 à Greenock, Écosse, fils aîné de John Borland Boyle et d’Anne Anderson ; le 24 mai 1867, il épousa Martha S. Frankland, et ils eurent deux filles et trois fils ; décédé le 14 février 1911 à Toronto.
Né et élevé non loin des quais, dans le quartier ouvrier de Greenock, Patrick Boyle était un produit de la Grande-Bretagne industrielle. Son père, John Borland Boyle, travaillait comme forgeron pour la Caird and Company, une des grandes entreprises de construction navale et mécanique installées en bordure de la rivière Clyde. En 1853, la famille s’installa à Birkenhead, en Angleterre, car John Borland Boyle venait d’être engagé par la Canada Works, le grand complexe industriel mis sur pied par la Peto, Brassey, Jackson, and Betts pour exécuter le contrat de construction du chemin de fer transcanadien du Grand Tronc.
John Borland Boyle, tout comme son père, forgeron lui aussi, accordait beaucoup de valeur à l’instruction. David fréquenta donc la Mason’s Hall School à Greenock, puis la St Andrew’s School à Birkenhead. Son milieu dynamique, fait d’artisans autodidactes, façonna tout autant son attitude envers la vie et la connaissance. John Borland Boyle et bon nombre de ses camarades forgerons prônaient le perfectionnement personnel et adhéraient à la croyance selon laquelle savoir égale pouvoir et accès à la respectabilité. David allait vivre en fonction de ces valeurs. Sous la tutelle de son père, il acquit également les bases d’un libéralisme radical très favorable, notamment, au suffrage universel, au scrutin secret, au libre-échange et aux associations ouvrières. D’un presbytérianisme assez tiède, les Boyle encouragèrent chez lui l’indépendance d’esprit et l’examen des dogmes. Un jour, il n’appartiendrait plus à aucune Église.
En 1856, les Boyle immigrèrent dans le Haut-Canada, où la plus grande partie de la famille de John Borland Boyle était déjà installée. Ce dernier travailla un moment à Salem, dans le comté de Wellington, puis en 1857, il trouva un emploi à London, à la Great Western Railway Company. David demeura à Wellington pour apprendre le métier de forgeron auprès de son oncle Andrew à Eden Mills. Cependant, il comprit avant la fin de son apprentissage que ce genre de vie n’était pas pour lui. Il entendait plutôt reprendre ses études et devenir instituteur. Une fois son apprentissage terminé, en 1860, il se fit embaucher comme forgeron à Elora afin de pouvoir aller à la grammar school. Diplômé en juillet 1864, il obtint en janvier suivant un poste d’instituteur dans une petite école d’une seule pièce située à quelques milles à l’ouest d’Elora, la Middlebrook Public School.
De l’avis de tous, Boyle était un merveilleux pédagogue. Ses lectures lui avaient fait découvrir dès 1859 les hypothèses philosophiques libérales, les méthodes d’enseignement et les principes de psychologie défendus par les disciples nord-américains et britanniques de l’éducateur suisse Johann Heinrich Pestalozzi. Il les appliquait avec succès en classe. En 1871, après avoir enseigné six ans à la campagne, il accéda à la direction de l’Elora Public School.
Dans les années 1870, à Elora, Boyle trouva le moyen de concrétiser à la fois sa croyance en la formation personnelle, sa philosophie éducative centrée sur l’enfant et sa passion pour la biologie, la géologie et l’archéologie. (Des fouilles faites au Proche-Orient avant son départ de la Grande-Bretagne avaient suscité une grande curiosité dans le public et fait naître en lui une fascination pour l’archéologie.) Il prit une large part à la création de trois établissements qui provoquèrent une sorte de renaissance intellectuelle à Elora. Il aida à faire rouvrir la bibliothèque de l’Institut des artisans d’Elora en 1871 et supervisa son expansion jusqu’à ce qu’elle devienne la plus grosse du genre en Ontario, en dehors de Toronto et de Hamilton. Grâce à cette bibliothèque, il put se consacrer librement aux sciences naturelles et physiques, surtout la biologie et la géologie darwiniennes, ainsi qu’à la paléontologie, à la minéralogie et à l’archéologie. Ces années d’études rigoureuses qu’il s’imposa furent d’une importance critique dans son développement intellectuel.
En 1873, Boyle commença à mettre sur pied un deuxième établissement, l’Elora School Museum. Dès la fin de la décennie, ce musée possédait, dit-on, l’une des meilleures collections d’histoire naturelle de la province. Boyle y acquit de l’expérience en relations publiques et en constitution de collections, et s’y familiarisa avec les pratiques et principes de conservation.
Boyle contribua également, en 1874, à la fondation de l’Elora Natural History Society, dont le but était d’aviver le goût des sciences dans la population au moyen d’un programme d’excursions, de publications et de conférences. Une des conférences qu’il prononça devant la société, « On the local geology of Elora », parut en 1875 ; ce fut le premier texte qu’il publia. Au cours de ses recherches géologiques dans la gorge d’Elora, une formation du silurien moyen, il découvrit un fossile d’une espèce inconnue de gastéropode. Henry Alleyne Nicholson, paléontologue de la University of Toronto, la baptisa en son honneur Murchisonia boylei.
Par l’intermédiaire de la bibliothèque, du musée de l’école et de la société d’histoire naturelle, Boyle stimulait les débats sur des controverses scientifiques, éveillait la curiosité intellectuelle des jeunes comme des vieux et aidait bon nombre de ses concitoyens à se dégager de la superstition et de l’ignorance. En 1884, il évoquerait ses années à Elora dans un roman satirique à forte teneur autobiographique, The ups and downs of No. 7. Dans cet ouvrage, il critique avec virulence les hommes d’Église et les éducateurs qui l’avaient écorché parce qu’il osait bousculer les positions traditionnelles de la théologie sur l’histoire naturelle et humaine.
Par ailleurs, Boyle milita dans les années 1870 à la North Wellington Teachers’ Association, où il défendit souvent les sciences et leur enseignement, ainsi qu’à l’Ontario Educational Association, où il prôna l’amélioration des normes professionnelles, des conditions de travail et des allocations des enseignants. Au cours de ces années, il commença à soumettre au Lightning Express d’Elora, sous le pseudonyme de Sandy McTosher, des lettres humoristiques écrites dans un dialecte « écossais prononcé ». Ensuite, durant plus de 30 ans, il en fit paraître dans le Scottish American Journal de New York. Ces lettres, signées Andrew McSpurtle, exposaient les composantes de son idée de nation : impérialisme, racisme anglo-saxon, fervent attachement à la culture écossaise.
Boyle quitta l’enseignement en décembre 1881, car l’éditeur torontois Graeme Mercer Adam lui offrait une place à la Canada Publishing Company. Son travail consistait à promouvoir une collection de manuels (Royal Canadian readers) et à rédiger la section « Travaux scolaires » dans le Canada Educational Monthly, publié à Toronto. Toutefois, il démissionna à l’automne de 1883 après que le département de l’Éducation de l’Ontario eut refusé les manuels. Après s’être installé à Toronto avec sa famille, il ouvrit en décembre, dans la rue Yonge, près d’Elm, une librairie appelée Ye Olde Booke Shoppe and Natural Science Exchange.
Bien vite, cette librairie devint un foyer de l’intelligentsia torontoise, dont bon nombre de membres appartenaient au Canadian Institute. En 1884, Boyle s’inscrivit à l’institut, lui donna sa collection archéologique et obtint le poste bénévole de conservateur du musée. Encouragé notamment par le secrétaire d’administration de l’institut, William Henry Vander Smissen, du University College, il publia une circulaire en vue d’entreprendre un inventaire des sites archéologiques du sud de l’Ontario, sollicita des dons de spécimens, fit à l’occasion des fouilles exploratoires et exerça des pressions sur le gouvernement pour obtenir des fonds. En 1887, George William Ross, ministre de l’Éducation de l’Ontario, accepta de subventionner les activités archéologiques de l’institut. L’année suivante, assuré d’un modeste salaire grâce à la subvention provinciale, Boyle vendit sa librairie – qui n’avait jamais été rentable – et devint le premier archéologue professionnel du Canada. Si vendre sa librairie lui causa des regrets, sa nouvelle fonction dut l’aider à les surmonter, tout comme le fait que le produit de la vente lui permit d’aider ses enfants à payer leurs études. John se préparait à devenir pharmacien. Susanna Peel, qui partageait avec son père une conception libérale du rôle des femmes, était dans une école de médecine.
De 1887 à sa mort en 1911, Boyle exerça une influence incontestée sur l’évolution de la tradition ontarienne en archéologie ; il domina ce que l’on a appelé la phase classificatoire et descriptive. À cette époque, le professionnalisme commençait à se manifester en Amérique du Nord. Une archéologie plus scientifique était en train de remplacer les spéculations du passé. Ceux qui s’intéressaient à la préhistoire mettaient l’accent sur la collecte, la description systématique et la classification rudimentaire des données archéologiques.
Au Canadian Institute Museum, Boyle rassembla une collection remarquable d’artefacts amérindiens représentatifs du sud de l’Ontario, comme il continuerait de le faire une fois mandaté par la province. À compter de 1887, il publia au musée l’« Annual archæological report », premier périodique canadien principalement consacré à l’archéologie. Ensemble, la collection et les rapports annuels offraient des données et des indices sur lesquels pouvait s’appuyer une archéologie scientifique. De plus, Boyle réalisa sur le terrain beaucoup plus de travaux – inventaires de sites, explorations systématiques, fouilles – qu’il y en avait jamais eu en Ontario. Ses techniques de fouilles et l’interprétation qu’il faisait de ses découvertes se comparaient favorablement à celles des meilleurs de ses pairs nord-américains. Rétrospectivement, toutefois, ses activités semblent rudimentaires. Sans les outils raffinés du xxe siècle – analyse stratigraphique, datation au carbone 14, notions d’unités culturelles, d’ordre séquentiel local, de tradition et d’horizons –, il ne pouvait pas résoudre les problèmes posés par la datation des sites et l’identification des habitants. Quand même, il découvrit ou fut le premier à étudier bon nombre de sites devenus classiques, dont les sites préhistoriques de Clearville (comté de Kent, 1889) et de Lawson (Middlesex, 1895), les travaux en terre de Southwold (Elgin, 1890) et de Parker (Lambton, 1901), les pictogrammes de Bon Echo (Frontenac, 1895) et les tertres funéraires du lac Rice et de la rivière Trent (Peterborough, 1896). En outre, il encouragea plusieurs archéologues amateurs, dont Andrew Frederick Hunter, de Barrie, George Edward Laidlaw, du comté de Victoria, Thomas William Beeman, de Perth, et William John Wintemberg*, de Toronto, à poursuivre énergiquement l’étude archéologique de l’Ontario.
Pendant ses années au Canadian Institute, Boyle fut appelé à l’occasion par le gouvernement provincial à servir de géologue-conseil. Ainsi, il aida à rassembler les pièces du stand ontarien des mines à la Centennial Exposition of the Ohio Valley and Central States à Cincinnati, dans l’Ohio, en 1888, à concevoir ce stand et à le monter. Il participa aussi à l’organisation d’un stand de géologie pour l’Imperial Institute de Londres en 1892 et à la préparation des pièces de géologie et d’archéologie présentées à l’Exposition universelle de Chicago en 1893.
À la faveur de ses séjours à Cincinnati et à Chicago, Boyle put également multiplier ses relations parmi les plus éminents archéologues et anthropologues nord-américains. Depuis l’assemblée de l’American Association for the Advancement of Science à Toronto en 1889, où il avait rencontré pour la première fois bon nombre de ses collègues américains, Boyle avait cultivé ses relations avec ses collègues du Sud afin d’échanger des artefacts et des publications, et de discuter de théories et de données. Les Américains tenaient ses travaux en haute estime. L’Annual archæological report avait droit à des recensions favorables dans les revues les plus prestigieuses. On retrouverait des éléments de son contenu dans de grandes synthèses, par exemple « Aboriginal pottery of the eastern United States » (1903), de William Henry Holmes, « Games of the North American Indians » (1907), de Stewart Culin et Handbook of American Indians north of Mexico (2 parties, 1907–1910), de Frederick Webb Hodge. Ces trois synthèses furent publiées à Washington par le Bureau of American Ethnology de la Smithsonian Institution ; les deux premières parurent dans le rapport annuel de ce bureau.
Une détérioration de ses relations avec le Canadian Institute amena Boyle à quitter celui-ci et son poste de conservateur du musée en 1895. Sa collection archéologique ayant pris des dimensions telles qu’elle ne pouvait plus loger dans les locaux de l’institut rue Richmond, on décida en 1896 de la transférer à l’Ontario Provincial Museum, à la Toronto Normal School. Nommé officiellement conservateur du département d’archéologie de ce musée en novembre 1896, Boyle fut promu directeur de tout le musée en 1901. Pendant ses années à l’Ontario Provincial Museum (appelé aussi Provincial Museum of Ontario), il consacra beaucoup plus de temps qu’auparavant à des travaux d’ethnologie. À l’issue de l’assemblée de la British Association for the Advancement of Science à Toronto en 1897, il fut nommé au comité permanent qui, sous la présidence de George Mercer Dawson*, devait organiser une étude ethnologique du Canada. De son côté, il entreprit en janvier et février 1898 d’étudier les cérémonies religieuses traditionnelles à la réserve Six-Nations, près de Brantford, en Ontario. Les Mohawks l’admirent à ces rituels parce qu’il avait noué des relations cordiales avec eux. Ils lui étaient reconnaissants de chercher à reconstituer la préhistoire iroquoïenne et à préserver leur patrimoine matériel. En 1892, les Mohawks de la réserve l’avaient adopté sous le nom de Ra’-ri-wah-ka-noh’-nis, qui signifie « ambassadeur » ou « celui qui est envoyé pour faciliter les échanges entre les deux peuples ».
Boyle écrivit, sur la persistance des traditions chez les Mohawks de la réserve Six-Nations, un manuscrit de 150 pages qui parut dans l’Annual archæological report de 1898. À cause de ce texte, la British Association for the Advancement of Science l’invita à présenter une communication à son assemblée annuelle à Bradford, en Angleterre, en septembre 1900. Cette communication, « On the paganism of the civilized Iroquois of Ontario », fut publiée la même année dans le Journal de l’Anthropological Institute of Great Britain and Ireland, de Londres. À son retour de Grande-Bretagne et d’Europe, Boyle, impressionné par les grands musées qu’il avait visités là-bas, décida d’enrichir le fonds ethnologique de l’Ontario Provincial Museum. Il put rassembler tant de nouvelles pièces que, en 1903, il ouvrit au musée une salle exclusivement consacrée à l’ethnologie.
Vers 1900, Boyle était reconnu comme le plus grand archéologue du Canada. Il participa en juin 1902 à la fondation de l’American Anthropological Association, puis entra au comité de rédaction de l’American Anthropologist, nouvelle revue publiée à Lancaster, en Pennsylvanie. En 1906, avec Robert Bell, Franz Boas* et Joseph-Clovis-Kemner Laflamme*, il organisa la réunion semestrielle du Congrès international des américanistes à Montréal. En prévision de cet événement, il avait édité en 1905, à l’intention des délégués, un guide sur l’ethnologie canadienne et terre-neuvienne (ce guide constituait un volume de l’Annual archæological report). De 1906 à 1908, Boyle fut l’un des vice-présidents du congrès des américanistes. D’autres distinctions lui échurent. En 1908, la Cayuga County Historical Society, dans l’État de New York, lui remit la médaille Complanter pour ses recherches sur les Mohawks. La University of Toronto reconnut ses mérites en lui décernant un doctorat en droit en 1909 à l’occasion d’une cérémonie tenue chez lui ; paralysé par une crise d’apoplexie, il était alité. Il demeura dans cet état jusqu’à sa mort, survenue le 14 février 1911.
Chose étonnante, Boyle avait trouvé l’énergie et le temps nécessaires pour se consacrer à diverses autres activités pendant les années où il avait pratiqué la profession d’archéologue et été conservateur de musée. Il fut le premier secrétaire de l’Ontario Historical Society, de 1898 à 1907, et participa en 1908 à la création de la Canadian Folk-Lore Society. Parmi ses nombreuses publications, toutes parues à Toronto, figurent : un livre sur la théorie et les méthodes éducatives de Pestalozzi, Hints and expedients : a pocket book for young teachers (1892), illustré par John Wilson Bengough* ; Notes on the life of Dr. Joseph Workman (1894), esquisse biographique de son vieil ami décédé Joseph Workman*, ex-surintendant du Toronto Asylum for the Insane ; Notes on primitive man in Ontario (1895), synthèse des connaissances sur le sujet avec exposé de ses propres théories sur les mouvements migratoires dans l’Ontario préhistorique ; un ouvrage exemplaire d’histoire locale, The township of Scarboro, 1796–1896 (1896), écrit en collaboration avec Sarah Anne Curzon [Vincent*] et Mary Agnes Fitzgibbon ; enfin, un charmant volume amphigourique et humoristique, premier du genre dans la littérature canadienne pour enfants, Uncle Jim’s Canadian nursery rhymes ; for family and kindergarten use, illustré par Charles William Jefferys* et publié sans nom d’auteur en 1908.
Un fil relie toutes les activités et tous les champs d’intérêt de David Boyle, une ligne de force traverse toute sa vie : l’attachement à l’idéal de la formation personnelle et à celui de l’acquisition et de la transmission du savoir. Boyle ne cessa jamais d’élargir ses horizons intellectuels et demeura jusqu’à la fin le parfait produit du milieu britannique d’autodidactes dont il était issu.
Le périodique d’archéologie que David Boyle a créé a été publié à Toronto, faisant partie de l’Annual report du Canadian Institute de 1886–1887 à 1893–1894, puis, toujours sous la direction de Boyle, sous celle de l’Annual archæological report de l’Ontario Provincial Museum de 1894–1895 à 1908–1911. On trouve ces rapports dans les annexes au Report of the minister of education publié par le Dept. of Education, et dans Ontario, Legislature, Sessional papers ; à compter de 1894–1895, ils ont aussi été publiés séparément. On peut consulter une liste complète des articles que Boyle a rédigés pour l’Annual archæological report dans Science and technology biblio. (Richardson et MacDonald).
La première publication de Boyle, « On the local geology of Elora », a paru en 1875 sous le forme des Selected papers from proc., de l’Elora Natural Hist. Soc. (Elora, Ontario), 1874–1875. Son roman satirique, The ups and downs of no 7, Rexville : being a full, true and correct account of what happened in the said school section during a period of twelve months [...] ([Toronto ?, 1884]), a été publié sous le couvert de l’anonymat avec la mention « by an old maid, (who was « plucked ») ».
Les efforts de Boyle visant à commencer à dresser un inventaire des sites archéologiques du sud de l’Ontario sont décrits dans son article intitulé « The archæological outlook », Canadian Institute, Proc. (Toronto), 3e sér., 4 (1885–1886) : 1–7. Sa conférence intitulée « On the paganism of the civilised Iroquois of Ontario » a été publiée de nouveau dans l’Annual archæological report de 1901 : 115–125, et ses Notes on primitive man in Ontario, résumé de sept rapports d’archéologie préparés pour le Canadian Institute, ont paru sous forme de monographie (Toronto, 1895) et dans les Ontario, Legislature, Sessional papers, 1895, no 4.
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Gerald Killan, « BOYLE, DAVID », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/boyle_david_14F.html.
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Auteur de l'article: | Gerald Killan |
Titre de l'article: | BOYLE, DAVID |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1998 |
Année de la révision: | 1998 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |