ARMSTRONG, LAWRENCE, lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse de 1724/1725 à 1739, lieutenant-colonel dans le régiment de Philipps (qui deviendra plus tard le 40e d’infanterie) de 1720 à 1739 ; né en 1664 en Irlande ; se suicida à Annapolis Royal, N.-É., le 6 décembre 1739. On ignore à laquelle des trois lignées irlandaises d’Armstrong il appartenait, mais elles ont toutes trois fourni des officiers et des ingénieurs distingués à l’armée britannique au xviiie siècle.
Vers 1690, Armstrong s’engagea dans un régiment créé en Irlande et participa aux campagnes de Marlborough sur le continent jusqu’en 1711, date à laquelle le régiment fut détaché de l’armée du duc. Après quoi il rejoignit l’expédition de Sir Hovenden Walker contre Québec. Plusieurs des navires de Walker firent naufrage dans la nuit du 22 au 23 août (ancien style), au large de l’Île aux-Œufs ; ce fut là le premier des revers qui devaient marquer la carrière d’Armstrong au Canada. Jeté sur le rivage au milieu de débris, ne possédant plus que ses vêtements, il avait perdu tout son argent, ses effets personnels et l’équipement destiné à sa compagnie.
Les hommes d’Armstrong faisaient partie d’un groupe détaché de l’armée, fort mal en point, de Walker, et avaient été envoyés en septembre seconder la garnison d’Annapolis Royal. La place, l’ancien Port-Royal, avait été prise aux Français un an auparavant et déjà les nouveaux maîtres avaient grand mal à faire respecter leur autorité en Nouvelle-Écosse, qu’ils devaient gouverner d’un fort isolé. La garnison était mal vêtue, son moral bas. Le gouverneur Samuel Vetch était incapable de payer le prix des provisions à son agent de la Nouvelle-Angleterre. L’arrivée de renforts démunis de tout aggrava la situation à tel point qu’Armstrong et les autres capitaines n’eurent d’autre recours que d’utiliser leur propre solde pour les besoins de leurs compagnies.
En 1712, les officiers de la garnison vivaient dans un état de demi-pauvreté et de dettes perpétuelles ; des querelles mesquines empoisonnaient leur existence. Cet état de choses devait durer près de 30 ans. Armstrong, doué d’un tempérament capricieux et animé de convictions profondes, ne put résister à cette atmosphère en vase clos. Les officiers « fort nombreux [...] disputaient sans cesse sur les rangs et les préséances », ce qui amena de longues et violentes discussions sur le sujet de la succession protestante. Armstrong, dont la famille avait « beaucoup souffert, en Irlande, en soutenant la cause protestante », ne pouvait entretenir de doutes à ce sujet. Devant les remarques faites à table par un autre officier, George Vane, qui était partisan des jacobites, il perdit patience et lui cassa une carafe de vin sur la tête. En 1714, il se querella avec l’aimable Caulfeild, qui avait succédé à Vetch au poste de gouverneur, et avec quelques hommes originaires de la Nouvelle-Angleterre qui vivaient en Nouvelle-Écosse, L’un d’eux, William Winniett*, l’accusa d’avoir tenu des « propos virulents » à son endroit.
Les dettes d’Armstrong s’accumulaient au fur et à mesure qu’augmentaient les frais de sa compagnie ; ses créanciers de Boston se faisant de plus en plus pressants, il se rendit en Angleterre en 1715 pour y chercher réparation. En février 1715/1716, il plaida sa cause devant les membres du Board of Trade qui décidèrent de lui rembourser ses pertes. Il passa quatre ans en Angleterre, vivant de sa solde et de ses indemnités.
Quand il regagna la Nouvelle-Écosse en 1720, la situation dans la province semblait plus favorable. Le gouverneur, le colonel Richard Philipps*, avait reçu l’ordre de constituer un gouvernement civil, d’obtenir la soumission des Acadiens et de consolider la domination britannique. Les compagnies militaires indépendantes, autrefois isolées et négligées, avaient été regroupées en un seul régiment d’infanterie sous le commandement de Philipps. Ce dernier institua un conseil provincial, constitué d’officiers du régiment et de civils originaires de Nouvelle-Angleterre. Armstrong, maintenant commandant du régiment, eut sa place au conseil.
Il prit rarement part aux séances car on l’envoya à Louisbourg, à l’automne de 1720, négocier avec le gouverneur français, Brouillan [Monbeton*], la restitution des biens des pêcheurs de la Nouvelle-Angleterre saisis par les Indiens à Canseau (Canso). La région de Canseau posait un problème sérieux aux autorités, françaises, anglaises et de la Nouvelle-Angleterre. En 1718, en effet, le capitaine Thomas Smart, commandant le Squirrel, y avait dépouillé des pêcheurs français, sous prétexte qu’ils étaient en eaux britanniques. À Louisbourg, Brouillan refusa d’admettre qu’il avait encouragé les Indiens à attaquer les pêcheurs de la Nouvelle-Angleterre en 1720 ; Philipps chargea Armstrong de transmettre une protestation énergique au gouverneur et d’insister pour obtenir une indemnité. Brouillan reçut poliment Armstrong, et, en l’aidant à se procurer les preuves nécessaires chez les pêcheurs français de la région de Canseau, mit habilement en relief le fait que les Anglais n’avaient jamais offert de compensation pour l’incident de 1718.
Pendant toute sa carrière, Armstrong partagea la conviction de Philipps. les pêcheries de Canseau représentaient une source importante de revenus pour la province. En fait, les idées d’Armstrong sur la Nouvelle-Écosse étaient maintenant bien ancrées et ne devaient guère évoluer. Comme Philipps, il était favorable à l’immigration protestante, qui lui apparaissait une suite logique de la conquête ; il voulait une armée assez forte pour tenir les Acadiens et les Indiens en respect ; il reconnaissait l’importance d’obtenir la soumission et la fidélité des Acadiens, ou tout au moins leur neutralité ; il était irrité de l’inefficacité du gouvernement d’Annapolis Royal qui ne parvenait pas à imposer son autorité à la province.
À part ces grands principes, Armstrong et Philipps avaient fort peu en commun. Les deux hommes éprouvèrent une antipathie mutuelle immédiate. Philipps se méfiait de son commandant et redoutait son influence auprès de personnages importants d’Angleterre. Armstrong, lui, n’essayait même pas de cacher le mépris que lui inspirait le gouverneur. Il avait de nouveau des difficultés pécuniaires, les provisions destinées à sa compagnie s’étant perdues au cours de deux naufrages en 1720. Philipps refusa de prendre à sa charge les frais d’un des naufrages et, en outre, empêcha Armstrong d’obtenir une permission.
Armstrong, promu lieutenant-colonel, revint de Canseau à Annapolis Royal en 1721 et s’empressa de profiter de l’absence de Philipps pour se rendre en Angleterre. On ne sait pas grand-chose de lui au cours des quatre années qui suivirent. Il adressa maintes requêtes au Board of Trade, réclamant le remboursement des pertes qu’il avait subies à Canseau ; grâce aux parents et aux amis qu’il comptait dans le gouvernement, il obtint d’importantes indemnités. Il s’installa dans une maison à Westminster et y vécut confortablement. Il semble qu’il ait eu des rapports étroits avec la faction du duc de Newcastle. À sa propre demande, il fut nommé lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse et entra en fonctions le 8 février 1724/1725. À l’époque, Philipps vivait en Angleterre, mais il était toujours gouverneur. John Doucett était lieutenant-gouverneur de la ville et du fort d’Annapolis Royal.
Au cours de la première période où Armstrong exerça son autorité en Nouvelle-Écosse, de mai 1725 à l’automne 1729, il s’efforça sérieusement de résoudre les problèmes locaux ; il se querella avec le conseil et avec les membres du clergé catholique, entre autres avec le père Gaulin, et échoua totalement dans ses tentatives pour apporter un peu de progrès dans la province, ce qui était une de ses ambitions les plus chères. Après une année à Canseau, où il tenta vainement de créer une importante colonie permanente de pêcheurs, il vint à Annapolis Royal, résolu à régler le problème acadien. Le 25 septembre 1726, il réunit au fort les Acadiens d’Annapolis Royal et leur présenta un serment de fidélité où on leur demandait d’être des sujets sincères » de l’Angleterre, de jurer « obéissance et soumission » et d’affirmer (ce qui était bien d’Armstrong !) que « nul espoir d’obtenir l’absolution de la part du clergé » ne leur ferait renier leur serment.
Comme on pouvait s’y attendre, les Acadiens demandèrent à être exemptés de tout service militaire. Armstrong répondit que, de toute façon, la loi anglaise n’autorisait pas les catholiques à entrer dans l’armée, « Sa Majesté ayant un grand nombre de fidèles sujets protestants dont elle devait assurer la subsistance ». J. B. Brebner laisse entendre que c’était là une manœuvre adroite de la part d’Armstrong, mais on pourrait aussi bien n’y voir qu’une réaction spontanée qui correspondrait bien au tempérament d’Armstrong. Après discussion, il accepta d’inscrire l’exemption en marge du document, « dans l’espoir de surmonter petit à petit la répulsion » des Acadiens. Il fit une nouvelle tentative pour imposer un serment sans conditions en septembre 1727. Cette fois les Acadiens d’Annapolis Royal y mirent plusieurs conditions, y compris l’exemption du service armé et la permission d’avoir plus de prêtres. Armstrong et le conseil manifestèrent leur mécontentement en arrêtant quatre des délégués acadiens, dont Abraham Bourg. Trois d’entre eux firent un bref séjour en prison.
Un mois plus tard, Armstrong essaya une fois encore de régler le problème et envoya l’enseigne Robert Wroth dans les établissements acadiens afin d’obtenir par la diplomatie ce que la force avait compromis en septembre. Wroth confirma par écrit l’exemption du service militaire, exemption qu’Armstrong et le conseil refusèrent de ratifier. Il ne semble pas que les Acadiens aient jamais été avertis officiellement que le serment était sans valeur, et les tentatives d’Armstrong aboutirent tout simplement à les persuader qu’ils avaient acquis le droit à la neutralité en temps de guerre.
Les efforts d’Armstrong pour imposer le serment en disent long sur son tempérament. C’était une de ses caractéristiques d’affronter un problème sans beaucoup de subtilité, en s’entêtant tellement sur le succès total que la déception devenait souvent inévitable. Ses préjugés, pourtant répandus à l’époque, aboutirent à l’échec en Nouvelle-Écosse. Il se méfiait des prêtres, avec quelques raisons durant son premier séjour, et n’avait pas compris l’avantage pratique qu’il y avait à s’assurer leur concours. Les chances qu’il pouvait avoir d’imposer un serment sans conditions aux Acadiens furent anéanties par la façon brutale dont, en 1728, il traita un de leurs prêtres, le père René-Charles de Breslay. Pour des raisons qui demeurent obscures, car les témoignages sur l’affaire ne concordent pas, Armstrong crut que le prêtre se mêlait de questions civiles et, dans sa colère, ordonna le pillage de sa maison, l’obligeant à se réfugier dans la forêt.
Durant cette période, Armstrong eut à faire face à d’autres difficultés. Les marchands d’Annapolis se livraient sans se gêner au trafic clandestin avec les Acadiens et les Français. Peut-être à cause de ses rapports avec les fournisseurs de la garnison qui étaient de la Nouvelle-Angleterre, et sans doute à cause de leurs tendances « antimonarchiques », il se disputa avec des habitants de la ville originaires de la Nouvelle-Angleterre. Ceux-ci lui rendirent la monnaie de sa pièce en déposant une pétition contre lui devant le Board of Trade. Et, comme si cela ne suffisait pas, il se querellait sans cesse et de façon amère avec le major Alexander Cosby*, le beau-frère de Philipps, qui était membre du conseil.
Les plaintes qui s’accumulèrent contre Armstrong furent probablement une des raisons du retour de Philipps en Nouvelle-Écosse en 1729, Et pourtant, il n’est pas sûr que les autorités aient été réellement mécontentes d’Armstrong. Il quitta la Nouvelle-Écosse dès l’arrivée de Philipps, mais y revint en 1731, porteur d’un nouveau brevet, de l’ordre de rappel de Philipps et de l’autorisation de toucher la même solde que ce dernier.
Pendant les huit années qui suivirent, Armstrong se consacra surtout aux problèmes routiniers. Son instabilité, comme d’habitude, lui compliqua la tâche. Il avait toujours jugé bon d’employer des Acadiens comme notaires et percepteurs des loyers ; dès 1727 il avait nommé Prudent Robichaux notaire pour la région d’Annapolis. Pourtant, en 1737, il renvoya Alexandre Bourg*, dit Belle-Humeur, que Philipps avait nommé pour la région des Mines (Minas), et le remplaça par François Mangeant* dit Saint-Germain, un Français de réputation douteuse qui avait fui Québec à la suite d’une prétendue affaire d’honneur dans laquelle il avait tué un homme. Les Acadiens détestaient Saint-Germain pour ses manières autoritaires et la part qu’il avait prise dans l’affaire Breslay. En même temps, Armstrong insistait auprès des autorités britanniques pour que les Acadiens aient le droit de devenir légalement juges de paix, ce qui était impossible en raison de la loi anglaise sur les catholiques. En dépit de ces aberrations, il semble qu’il ait honnêtement essayé de gouverner les Acadiens avec sagesse, se faisant avec une patience inhabituelle (ou résignation) l’arbitre de leurs innombrables querelles et accordant une attention minutieuse aux détails administratifs les plus fastidieux. Malgré les soupçons qu’il entretenait à l’égard du clergé et malgré quelques disputes, il réussit à éviter la lutte ouverte et son attitude amena Brouillan à reconnaître qu’il faisait preuve de tolérance religieuse.
Cependant ses rapports avec le conseil et la garnison s’envenimèrent au cours de ces années. Les perpétuels conflits de personnalité, sa déception de ne pouvoir réaliser son rêve d’attirer des colons dans la province et de fonder de nouvelles communautés, l’indifférence de l’Angleterre, une tendance à la « neurasthénie », tout cela l’épuisa au point qu’il ne fut bientôt plus que l’ombre de lui-même. Le 6 décembre 1739 « il mit fin à ses jours » et on le trouva « avec cinq blessures à la poitrine, son épée à côté de lui, dans son lit ». Les officiers firent enquête et l’on attribua, avec tact, sa mort à « un moment de folie ».
Armstrong fut un homme difficile pour ses contemporains ; aujourd’hui, il est peu facile à juger, tant son tempérament et sa carrière sont marqués de contradictions. Pour lui, les Acadiens étaient « une bande de rebelles, un peuple impossible à gouverner ». Mais il essaya solivent, malgré ses maladresses, d’obtenir leur allégeance et leur appui. Son attitude n’était pas toujours soupçonneuse à l’égard du clergé : s’il se défiait surtout des ordres réguliers, il était habituellement en bons termes avec les membres du clergé séculier. Personne n’avait mieux constaté que les Anglais n’avaient pas d’autorité absolue dans la province, ce qui ne l’empêchait pas d’être réellement surpris chaque fois que le prestige de ses fonctions ne suffisait pas à inspirer respect et obéissance aux Acadiens. Les rapports qu’il envoya en Angleterre montrent un mélange de jugement astucieux et de myopie administrative, d’objectivité et d’exagération démesurée.
Antérieurement à l’étude très subtile que lui a consacrée J. B. Brebner en 1927, dans son ouvrage New England’s outpost, les spécialistes de la période acadienne ne font pas la partie belle à Armstrong, en particulier Édouard Richard et H.-R. Casgrain. Cela n’a rien d’étonnant, car Armstrong avait certainement mauvais caractère, et il fit preuve d’arrogance, d’impatience et de manque de compréhension dans ses rapports avec ses semblables. Et pourtant, si l’on excepte le traitement brutal qu’il infligea à Breslay, on ne peut mettre en doute ses motifs. Il consacra tous ses efforts à conserver la Nouvelle-Écosse à l’Angleterre. On ne peut pas non plus l’accuser d’avoir opprimé les Acadiens, car il n’avait ni les moyens matériels, ni l’autorisation de le faire, et il est impossible de déduire de ses propos, toujours remplis d’exagération, s’il en avait vraiment l’envie. En fait, les traits désagréables d’Armstrong empêchent souvent de se rendre compte qu’il eut une certaine influence sur les Acadiens et sur l’avenir de la province.
On pourrait en conclure que la personnalité est loin d’être un facteur décisif quand on veut évaluer l’influence d’un individu sur les événements de la Nouvelle-Écosse au cours de cette période difficile. Philipps usa de pondération et de flatteries, dans ses efforts pour obtenir des Acadiens un serment sans conditions ; en fin de compte, il dut considérablement adoucir ses exigences. Paul Mascarene*, qui succéda à Armstrong, comprit mieux les Acadiens que ses prédécesseurs et connut quelques succès dans ses rapports avec eux ; mais il ne put lui non plus résoudre le grave problème du serment et dut reconnaître l’inutilité de ses efforts. Armstrong, dont le point de vue était plus simpliste, fondait ses espoirs sur l’autorité et le prestige imaginaires qu’il prêtait à la fonction de lieutenant-gouverneur. Mais son échec n’est pas entièrement dû à ce qu’il n’était pas fait pour ce poste. La faute revient en grande partie au gouvernement britannique, qui avait des préoccupations plus sérieuses que la Nouvelle-Écosse et ne se souciait guère de cette lointaine province envers laquelle il n’avait aucune ligne de conduite suivie.
Si l’on veut juger l’homme, il faut bien reconnaitre qu’Armstrong était un individu peu sympathique, complexe et querelleur, dont le tempérament n’a pu que souffrir des circonstances difficiles au milieu desquelles il a dû vivre. En tant qu’administrateur, il partage avec Philipps la responsabilité de la conviction qu’avaient les Acadiens de posséder officiellement le droit à la neutralité, car c’est sous son mandat qu’ils eurent pour la première fois l’impression d’être exemptés du service armé. Bref, on peut dire qu’il a sa place parmi les hommes qui se sont efforcés, malgré le peu d’instructions et d’encouragements qu’ils recevaient, de conserver dans la mesure du possible la Nouvelle-Écosse à l’Angleterre, et cela à une époque où la politique de Walpole empêchait la consolidation d’un empire d’outre-mer.
AN, Col., B, 53, 59, 65 ; Col., C11B, 8.— APC Nova Scotia A, 3–7 ; 8, pp.19, 133 ; 9 ; 12–14 ; 15, pp.33–210, passim ; 16 ; 17, p.283 ; 19–24.— Mass. Hist. Soc., Gay papers, V.— N.B. Museum, Webster Col., liasse 200.— PRO, B.T. Journal, 1734–35 to 1741 ; C.O. 217/3 ; CSP, Col., 1720–21, 1722–23, 1724–25, 1726–27, 1728–29, 1730, 1732, 1733, 1734–35, 1735–36, 1737 ; Walker expedition (Graham).— Coll. doc. inédits Canada et Amérique, CF, I (1888).— N.S. Archives, I, II, III.— RAC, 1887 ; 1894 ; 1905, II, Append. A.— Army list of 1740 (« Army Hist. Research Soc. Reprint », Sheffield, 1931), 43.— John Burke, A genealogical and heraldic history of the commoners of Great Britain and Ireland (4 vol., Londres, 1838), IV : 338–349.— Le Jeune, Dictionnaire, I.— W. P. Bell, The « foreign protestants » and the settlement of Nova Scotia (Toronto, 1961).— Brebner, New England’s outpost.— Casgrain, Les Sulpiciens en Acadie.— McLennan, Louisbourg.— Édouard Richard, Acadia ; missing links of a lost chapter in American history, by an Acadian (Montréal et New York, 1895).— Robert Rumilly, Histoire des Acadiens (2 vol., Montréal, [1955]), II.-Waller, Samuel Vetch. —H.-R. Casgrain, Éclaircissements sur la question acadienne, MSRC, 1re série, VI (1888) : 38–44.
Maxwell Sutherland, « ARMSTRONG, LAWRENCE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/armstrong_lawrence_2F.html.
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Auteur de l'article: | Maxwell Sutherland |
Titre de l'article: | ARMSTRONG, LAWRENCE |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1969 |
Année de la révision: | 1991 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |