La Première Guerre mondiale et l’économie canadienne


La crise de la Première Guerre mondiale nécessita une intervention radicale de l’État dans l’économie canadienne [V. L’économie en temps de guerre]. En 1915, le gouvernement britannique nomma l’homme d’affaires et philanthrope Joseph Wesley Flavelle président de la Commission impériale des munitions, mise sur pied pour administrer, en temps de guerre, tous les contrats au Canada :

La Commission impériale des munitions fut l’organisme coordonnateur qui organisa et supervisa le plus grand effort industriel jamais vu au Canada […] En 1917, plus de 600 usines canadiennes, qui employaient au total plus de 250 000 ouvriers, fabriquaient quotidiennement près de 100 000 obus. Cette année-là, le Canada fournit entre un quart et un tiers de toutes les munitions utilisées par l’artillerie britannique en France et plus de la moitié des shrapnels. Le pays reçut d’abord des commandes d’obus en acier, eut ensuite des contrats pour d’autres pièces, puis pour des cartouches complètes, et finit par produire des avions et des bateaux. À la fin des hostilités, la Commission impériale des munitions et, avant elle, le Comité des obus avaient dépensé 1,25 milliard de dollars pour fabriquer 65 millions d’obus, 49 millions de douilles, 30 millions de fusées, 35 millions d’amorces, 112 millions de livres d’explosifs, 2 900 avions, 88 navires et une variété d’autres articles.

 

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