ROY, PAUL-EUGÈNE, professeur, prêtre catholique et archevêque, né le 8 novembre 1859 à Berthier (Berthier-sur-Mer, Québec), fils de Benjamin Roy, cultivateur, et de Desanges Gosselin ; décédé le 20 février 1926 à Québec.

Paul-Eugène Roy est le septième d’une famille de 20 enfants qui comptera cinq prêtres, notamment Camille Roy*, futur recteur de l’université Laval. À l’automne de 1872, il entreprend des études commerciales au collège de Lévis ; l’année suivante, il se réoriente vers des études classiques au petit séminaire de Québec. En 1881, il entre au grand séminaire de Québec où, tout en recevant une formation théologique, il enseigne la rhétorique. Premier de classe, le jeune candidat suscite de grands espoirs ; c’est pourquoi le conseil du séminaire décide, le 13 juin 1882, de l’envoyer poursuivre ses études en lettres à l’Institut catholique de Paris et à la Sorbonne. Licencié ès lettres de ce dernier établissement le 31 décembre 1884, il s’embarque pour le Canada le 11 juin suivant.

De 1885 à 1890, Roy enseigne la rhétorique au petit séminaire de Québec, où il laissera de nombreuses notes de cours manuscrites. Au même moment, il donne des cours publics de littérature (latine, française et grecque) à l’université Laval et collabore à la revue le Canada français (Québec), que publie l’établissement. Déjà, son éloquence le signale comme une personne au verbe distingué et nourri, douée pour la communication.

Le 13 juin 1886, Roy est ordonné prêtre. Tout en demeurant au service du petit séminaire, il exerce son ministère dans la paroisse Saint-Zéphirin-de-Stadacona, où il est aumônier de 1888 à 1890. Le 23 juin 1888, il devient préfet des études au petit séminaire. Son ascension est cependant freinée en plein milieu de l’année scolaire 1889–1890. Le motif de cet arrêt brutal se trouve consigné au journal du séminaire, où le récit de la « séance académique » du 24 février mentionne l’inconvenance d’un discours de Roy qui aurait fait « une allusion très claire, condamnant le bill des bacheliers, et cela en face du Supérieur et devant le public ». Cette loi reconnaissait le diplôme de bachelier ès arts comme suffisant pour l’admission à l’étude du droit, du notariat et de la médecine. Les excuses de l’orateur malheureux ne suffisent pas : le conseil de direction du séminaire exige que Roy démissionne de ses charges et qu’il fasse amende honorable en reconnaissant son autorité absolue. Refusant de se plier à la seconde condition, l’abbé est renvoyé ; il doit faire ses adieux au séminaire et prendre le chemin des États-Unis.

Le 11 mars 1890, Roy amorce donc une nouvelle tranche de sa vie qui durera neuf ans. Nommé curé de la paroisse Sainte-Anne, dans le diocèse de Hartford, il s’efforce de rassembler les Canadiens français dispersés dans cette ville industrielle du Connecticut et les encourage à conserver leur langue. Pour ce faire, il y fait bâtir une église, une école et une salle paroissiale, donne des cours aux adultes et recrute des religieuses enseignantes. Au cours de ce séjour, il adopte une orpheline, née Blanche Authier, qui entrera en religion et deviendra missionnaire ; leur correspondance spirituelle sera publiée à Montréal en 1927.

Le 7 mai 1899, Roy revient à Québec, chargé par le nouvel archevêque, Louis-Nazaire Bégin, de faire des collectes pour l’Hôtel-Dieu du Sacré-Cœur de Jésus, alors en difficulté financière. Dans cette tâche de quêteur, il met ses talents d’orateur à profit et, surtout, s’engage résolument dans l’action sociale en faveur des pauvres. L’année 1901 s’avère déterminante pour l’orientation de sa carrière ; à la suite de la grève des ouvriers de la chaussure à Québec [V. Gaudiose Hébert], il devient, toujours à la demande de l’archevêque, l’un des premiers aumôniers de leurs syndicats. Bégin lui confie aussi une nouvelle responsabilité, celle de fonder la paroisse Notre-Dame-de-Jacques-Cartier, dans le quartier Saint-Roch à Québec. Roy en assume la cure jusqu’en 1907, tout en contribuant à diverses activités comme des prédications extraordinaires. Il manifeste une dévotion particulière au Sacré-Cœur, auquel il consacre sa paroisse. Il continue également d’affirmer la position nationaliste classique de l’époque : c’est grâce à l’Église que les Canadiens français ont pu conserver leur langue et leur religion, signes distinctifs qui leur a permis de survivre comme nation. En 1904, il signe d’ailleurs trois chapitres du Drapeau national des Canadiens français : un choix légitime et populaire, volume publié à Québec dans le but de faire apposer le symbole du Sacré-Cœur sur cet étendard.

À partir de 1906, Roy s’engage à fond dans la campagne de tempérance. Commencée dans sa paroisse avec la collaboration du notaire Alphonse Huard, cofondateur et directeur de la Libre Parole (Québec), la croisade est ensuite élargie à tout le diocèse par le mandement du 22 janvier 1906 de Mgr Bégin. Prédicateur principal de la campagne, Roy veut implanter partout la croix noire, symbole de la cause. Durant la troisième semaine de janvier 1907, par exemple, il prononce sept sermons à Saint-Romuald ; la semaine suivante, il en donne deux à Saint-Gervais, un à Notre-Dame-de-Jacques-Cartier et un à Saint-Sauveur. Au début de février, il entreprend un triduum à Saint-Agapit, son quatorzième du genre en six mois. Son rayonnement s’étend même dans d’autres diocèses. De plus en plus, il s’impose comme le bras droit de l’archevêque, qui, le 1er février 1907, en fait son délégué à l’assemblée de fondation de la Ligue antialcoolique de Québec.

C’est justement au cours de cette période intense de propagande que s’élabore le plan de fondation de l’Action sociale catholique. Les séances d’études, auxquelles participent les abbés Stanislas-Alfred Lortie* et Charles-Octave Gagnon, l’avocat Adjutor Rivard* et Roy, se multiplient au presbytère de Notre-Dame-de-Jacques-Cartier et aboutissent à un projet que les quatre organisateurs présentent à l’archevêque. Par son mandement du 31 mars 1907, Mgr Bégin crée, dans son archidiocèse, l’Action sociale catholique et l’Œuvre de la presse catholique. Par son ambitieux programme, la première vise surtout à rassembler sous une même bannière tous les efforts de propagande catholique – qu’ils soient associations, conférences, congrès, et autres. – et à encourager les nouvelles initiatives. Quant à la seconde, elle doit « favoriser par les publications de tous genres d’écrits dans les revues, journaux, opuscules, la diffusion d’une bonne et saine littérature populaire ». Ce mouvement naît toutefois dans la controverse. D’une part, l’Église catholique, dans le diocèse de Québec, est plus prudente que Roy dans son approche du catholicisme social inauguré par Léon XIII. Les prêtres, notamment ceux du séminaire de Québec, ne sont pas convaincus du fait que la question sociale commande un tel activisme et ils sont enclins à trouver que le curé de Notre-Dame-de-Jacques-Cartier est pris d’un zèle trop intempestif. D’autre part, cette inscription du catholicisme dans les nouvelles réalités sociales vient également perturber les élites bourgeoises libérales, à qui le mouvement risque de faire concurrence.

Nommé directeur de l’Action sociale catholique, Roy fait ses adieux à ses paroissiens le dimanche 14 avril 1907 et, dès lors, se consacre entièrement à la promotion et à l’organisation de la nouvelle œuvre. Il prêche sur toutes les tribunes et s’adresse à divers auditoires : assemblée des évêques, prêtres réunis pour leur retraite annuelle, étudiants de l’université Laval, membres de l’Association catholique de la jeunesse canadienne-française. Il préconise de nombreux moyens d’action : cercles d’études, conférences et congrès, publications diverses, associations religieuses (ligues du Sacré-Cœur, fraternités du Tiers-Ordre de Saint-François-d’Assise, congrégations de la Sainte-Vierge, unions Saint-Joseph, confréries de la Sainte-Famille, Apostolat de la prière), d’hygiène morale (sociétés de tempérance, ligues de protection contre la licence des livres, des journaux, des théâtres et des spectacles), de bienfaisance (sociétés de Saint-Vincent-de-Paul et de secours mutuel), ouvrières, professionnelles ou d’ordre économique (caisses de crédit, coopératives, syndicats agricoles). Ce n’est que graduellement, et principalement à partir de 1909, que le vaste programme d’étude, de pensée, d’enseignement, de diffusion et d’action sociale arrivera à se mettre en place et à canaliser les forces catholiques de l’archidiocèse. La première réalisation voit le jour le 21 décembre 1907 avec le lancement du quotidien l’Action sociale (Québec). Ce journal sera sans doute l’instrument de propagande qui connaîtra le plus de rayonnement. Non seulement sera-t-il publié jusqu’en 1973, mais il touchera également une large audience, parvenant ainsi à diffuser le point de vue du catholicisme intransigeant et « intégraliste » pendant plus de 60 ans.

Le 8 avril 1908, Roy est nommé, par Pie X, évêque d’Éleuthéropolis et auxiliaire de Québec ; le 10 mai suivant, il est sacré sous ce titre par Mgr Bégin et reçoit un doctorat honorifique en théologie de l’université Laval. Roy garde la direction de l’Action sociale catholique tout en assumant une large part de l’administration diocésaine. En raison du passé et de l’imprévisibilité du candidat, les autorités du séminaire de Québec accueillent avec réserve cette nomination. Représentant typique du catholicisme social entièrement voué à l’établissement du règne du Christ et associé à la dévotion au Sacré-Cœur, Roy adopte, pour devise, Adveniat regnum tuum et, comme blason, le Sacré-Cœur et la croix.

Les années 1909–1920 s’avéreront capitales dans l’apostolat social de Roy. À la mi-décembre 1909, le secrétariat général des œuvres de l’Action sociale catholique est mis sur pied afin d’animer l’ensemble du mouvement. La nouvelle instance assure de plus la coordination entre les différentes commissions qui ont été établies et les comités paroissiaux. Ces derniers ont pour mandat d’unir les forces vives du catholicisme, de promouvoir les objectifs et les activités de l’Action sociale catholique – et plus spécialement la presse catholique – et de mener les enquêtes lancées par le secrétariat général. Le premier comité paroissial voit le jour le 26 juin 1910 à Saint-Anselme, inaugurant un mouvement de fondation dans l’archidiocèse. Au cours du seul hiver de 1910–1911, une trentaine de comités paroissiaux sont créés. Dès sa fondation, le secrétariat général organise, sous la direction de Roy, le premier Congrès de tempérance du diocèse de Québec. L’événement se déroule à Québec en 1910 et attire plusieurs dignitaires étrangers, en route pour le vingt et unième Congrès eucharistique international de Montréal auquel Roy prendra lui-même une part active en présidant un grand ralliement au Monument national et en prononçant le sermon de la messe de minuit sur « les triomphes de l’eucharistie ».

Toujours en 1909, Roy, à cause de ses talents exceptionnels d’orateur, devient président de la Société du parler français au Canada, fondée en 1902 par ses amis Lortie et Rivard ; c’est d’ailleurs lui qui présidera le premier Congrès de la langue française, tenu à Québec en 1912 [V. Lortie]. Le 25 janvier 1910, reconnaissant en lui un patriote chrétien et un défenseur de la culture française en Amérique, la faculté des arts de l’université Laval lui décerne le titre de professeur émérite. La même année, Roy devient également aumônier du comité régional québécois de l’Association catholique de la jeunesse canadienne-française, fonction qu’il occupera pendant dix ans.

Pour instaurer une véritable civilisation chrétienne, Roy investit beaucoup d’énergie dans l’œuvre de la presse catholique, dont l’Action sociale n’est pas l’unique manifestation. Au mois de septembre 1910, il lance en effet le Croisé (Québec), bulletin de liaison mensuel de l’Action sociale catholique et de la croix noire qu’il place sous le patronage de saint Michel. Le 18 octobre, il institue la Ligue de la presse catholique de langue française du Canada et des États-Unis, dans le but de regrouper tous les organes de presse catholiques ; l’organisme, qui survivra jusque dans les années 1920, chapeautera, en 1914, 31 périodiques. En 1913, avec Charles-Octave Gagnon, il reçoit la mission de réorganiser la Semaine religieuse de Québec, hebdomadaire qui s’adresse tant aux membres du clergé qu’aux catholiques en général. C’est ainsi qu’il intègre une chronique des œuvres de l’Action sociale catholique à la revue diocésaine et qu’il en modifie le titre en y ajoutant : et Bulletin des œuvres de l’Action sociale catholique. Au cours des mêmes années, l’imprimerie de l’Action sociale catholique, créée en 1908, tire également des tracts et des brochures en grand nombre. En 1917, l’Almanach de l’Action sociale catholique (Québec) commence à paraître. En 1919, enfin, la publication mensuelle l’Apôtre (Québec), destinée, selon le prospectus, aux « foyers où on sent le besoin de se réfugier dans le christianisme », s’ajoutera à cette gamme.

Le 26 juin 1914, Roy devient archevêque titulaire de Séleucie. Tout autant que ses nominations, son rayonnement et ses champs d’activité connaissent peu de limites. Avec l’abbé Maxime Fortin*, il travaille à implanter des syndicats ouvriers catholiques. Le 3 octobre 1915, il rencontre à Thetford Mines les mineurs que courtisent les syndicats internationaux, organisations qui dominent alors le mouvement syndical ; le dimanche suivant, l’Union catholique des ouvriers mineurs de Thetford est fondée sous la direction de l’abbé Fortin. Par la suite, soit en 1918, Roy donnera son appui à l’idée de créer une fédération de syndicats catholiques, initiative qui aboutira, en 1921, à la fondation de la Confédération des travailleurs catholiques du Canada. En 1916, il reprend l’offensive sur le front de la tempérance : il conduit au Parlement une délégation afin d’exposer à sir Lomer Gouin et à ses collègues les avantages potentiels d’un régime de tempérance provincial, dénonçant au passage le fait que des membres du cabinet aient des intérêts dans les brasseries. En 1917, il dirige la campagne des prohibitionnistes qui remportent finalement le référendum organisé à Québec en faveur de l’établissement de l’Acte de tempérance du Canada, communément appelé « loi Scott » [V. sir Richard William Scott*].

Le 1er juin 1920, Roy est nommé coadjuteur de l’archevêque de Québec avec droit de succession. En 1921, sitôt de retour d’un voyage de repos en Europe, Roy devient le premier président de la commission d’administration du séminaire des Missions étrangères, établi à Montréal par l’épiscopat de la province. En 1922 et 1923, il s’engage dans la fondation de l’hôpital du Saint-Sacrement, dont il tient à faire une entreprise ecclésiastique.

Le 17 avril 1923, gravement atteint d’un cancer, Roy entre à l’hôpital Saint-François d’Assise pour ne plus en sortir. La maladie ne l’empêche toutefois pas de présider, en septembre 1923, le premier Congrès eucharistique provincial ; même s’il ne peut assister aux différentes séances, il participe à la célébration de clôture sur les plaines d’Abraham. Peu de temps après, il quitte la direction de l’Action sociale catholique.

Le 18 juillet 1925, Mgr Bégin meurt et Roy, en dépit de son état de santé, devient archevêque de Québec. Il dirigera son archidiocèse de sa chambre d’hôpital avec Joseph-Alfred Langlois comme administrateur. Au cours de son mandat, qui ne durera que sept mois, il écrit un mandement, sept circulaires et une instruction au clergé. Il est fier, au terme de sa vie, de communiquer l’encyclique Quas primas, par laquelle Pie XI proclame la royauté universelle de Jésus-Christ : « Nous nous étions proposé, dès l’aube de notre épiscopat, de promouvoir et d’affermir dans notre chère famille diocésaine le règne du Seigneur : Adveniat regnum tuum. Nous voulions que non seulement les individus, mais tous les corps sociaux fussent soumis, dans une pleine obéissance de pensée et d’action, à cette sublime royauté », écrira-t-il dans sa circulaire au clergé datée du 18 janvier 1926. Roy est décoré du pallium au consistoire du 17 décembre 1925 ; c’est sur son lit d’hôpital qu’il le reçoit le 10 janvier suivant, au cours d’une cérémonie privée, quelques jours après avoir eu l’extrême-onction. Il meurt le 20 février 1926 à l’âge de 66 ans.

Paul-Eugène Roy, comme l’ont souligné ceux qui ont fait son éloge au moment de son décès, alliait en une même personne la doctrine, l’enseignement et l’action. Pourvu d’une force de conviction remarquable et d’une puissance d’entraînement exceptionnelle, il a incarné le catholicisme social québécois du début du siècle, courant qui s’est lui-même inscrit dans la veine « intégraliste » du catholicisme de l’époque. Il a su doter l’Action sociale catholique des organismes, des outils et des collaborateurs qui l’ont définie et ont assuré son rayonnement ; plusieurs institutions qui ont vu le jour sous son égide (syndicats catholiques, coopératives, hôpitaux, etc.) ont d’ailleurs poursuivi leur marche dans le siècle. L’immense projet de Roy, soit celui d’édifier une nation française et catholique en Amérique sous l’autorité du Christ-Roi, lui a cependant difficilement survécu : s’il a représenté une réponse de l’Église catholique à la première industrialisation de la province, il n’a pas résisté au choc des années d’après-guerre.

Gilles Routhier

Paul-Eugène Roy est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles, notamment : L. A. Olivier (Lévis, Québec, 1891) ; « le Règne social du Sacré-Cœur », le Messager canadien du Sacré-Cœur (Montréal), 13 (1904) : 248–252, 305–310, 357–363 ; l’Action sociale catholique et l’Œuvre de la presse catholique ; motifs, programme, organisation, ressources (Québec, 1907) ; Discours religieux et patriotiques (Québec, 1926) ; Apôtres et Apostolat (Québec, 1927) ; D’une âme à une autre : correspondance spirituelle et familière avec une âme consacrée à Dieu (Montréal, 1927). On le dit également l’auteur de Action sociale catholique et tempérance (Québec, 1927).

AAQ, 20 A, IX : 123 ; 31-18 A ; 61 CD, I : 7 ; 81 CD, II : 144.— ANQ-Q, CE302-S2, 9 nov. 1859.— MCQ-DSQ, P7 ; P10 ; FSQ, MS 34.3, 24 févr.–10 mars 1890 ; SME 9/151.— « La Croisade de tempérance », la Semaine religieuse de Québec, 9 févr., 11 mai 1907.— Le Devoir, 22 févr. 1926.— « Notre programme », la Semaine religieuse de Québec, 18 sept. 1913.— Action sociale catholique, Statuts et règlements de l’Action sociale catholique (Québec, 1908).— Almanach de l’Action sociale catholique (Québec), 1 (1917) : 18, 40s. ; 10 (1926) : 35s. ; 11 (1927) : 10–14.— Comité du drapeau national des Canadiens français, le Drapeau national des Canadiens français : un choix légitime et populaire (Québec, 1904).— « Fondation du premier comité paroissial de l’A.S.C. », le Croisé (Québec), 1 (1910–1911) : 7–9.— Histoire du catholicisme québécois, sous la dir. de Nive Voisine (2 tomes en 4 vol. parus, Montréal, 1984–    ), tome 3, vol. 1 (Jean Hamelin et Nicole Gagnon, le XXe siècle (1898–1940), 1984).— Mandements, lettres pastorales et circulaires des évêques de Québec (19 vol. parus, Québec, 1887–    ), 10 : 57–69 ; 13 : 5–77.— Sœur Marie-du-Perpétuel-Secours, « Bibliographie de l’œuvre de Sa Grandeur monseigneur Paul-Eugène Roy, 1859–1926, dix-huitième évêque et huitième archevêque de Québec » (mémoire, école de bibliothéconomie, univ. Laval, 1964).— « Monseigneur Roy et les Caisses populaires », le Croisé, 1 : 155.— J.-T. Perron, Mgr Paul-Eugène Roy : 8ième archevêque et 18ième évêque de Québec ; notes biographiques et documentaires (Québec, 1926).— « Le Secrétariat général des œuvres de Québec », le Croisé, 1 : 29.— « S. G. Mgr Roy à l’Union régionale de Québec », le Semeur (Montréal), 8 (1911–1912) : 108–111.— M. A. Welton, Un orateur apôtre, Mgr Paul-Eugène Roy, archevêque de Québec (1859–1926) (Québec, 1941)

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Gilles Routhier, « ROY, PAUL-EUGÈNE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/roy_paul_eugene_15F.html.

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Auteur de l'article:    Gilles Routhier
Titre de l'article:    ROY, PAUL-EUGÈNE
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2005
Année de la révision:    2005
Date de consultation:    1 décembre 2024