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FORGET, LOUIS-JOSEPH, courtier, financier et homme politique, né le 11 mars 1853 à Terrebonne, Bas-Canada, fils de François Forget, fermier, et d’Appoline Ouimet ; le 2 mai 1876, il épousa à Montréal Maria Raymond, et ils eurent quatre filles ; décédé le 7 avril 1911 à Nice, France.
Issu d’une famille venue de Normandie en Nouvelle-France au milieu du xviie siècle, Louis-Joseph Forget fut l’une des figures dominantes du monde canadien des affaires et de la finance à la fin du xixe siècle et au début du xxe. Après des études au collège Masson de Terrebonne, il devint en 1873 commis dans une maison de courtage à Montréal. L’année suivante, à l’âge de 21 ans, il amassa la somme nécessaire à l’achat d’une place à la Bourse de commerce de Montréal. En 1876, il fonda la L. J. Forget et Compagnie avec sa femme, qui lui servit probablement de bailleur de fonds. Sept ans plus tard, ce soutien n’était plus nécessaire ; sa femme se retira de l’entreprise et il continua seul jusqu’en 1890. La L. J. Forget et Compagnie se hissa au rang des principales maisons de courtage de Montréal et acquit une solide réputation dans les cercles financiers du reste du Canada et de l’étranger. On dit qu’elle était à l’origine d’environ 50 % des activités de la Bourse. Des financiers, des courtiers, des industriels ainsi que de nombreux petits investisseurs composaient ses 250 à 300 clients. Dès 1892, un correspondant montréalais de l’Empire de Toronto classait Forget parmi les 15 Canadiens français les plus riches de Montréal, ceux dont on estimait la valeur des biens à plus de 500 000 $. Forget accéda à la présidence de la Bourse de commerce de Montréal en 1895 et fut réélu l’année suivante.
Qualifié de « calme [et] pondéré » par sa petite-nièce Thérèse Casgrain [Forget*], Forget était, de l’avis général, un spéculateur prudent qui amassa la plus grande partie de sa fortune en organisant des fusions et en vendant les titres des entreprises nouvelles ou restructurées qui en résultaient. Il n’encourageait pas ses clients à spéculer dangereusement à moins qu’ils n’aient été prêts à prendre des risques. Pendant les premières années où il eut sa maison de courtage, il s’empressa d’offrir ses services au gouvernement de la province de Québec quand celui-ci avait besoin d’emprunter de grosses sommes. En 1882, il prit en charge la moitié d’un emprunt d’environ 3 millions de dollars garanti par la province. Puis, avec l’homme d’affaires Louis-Adélard Senécal*, il tenta sans succès de vendre les obligations provinciales aux milieux financiers de France. Moins d’un an plus tard, cependant, le gouvernement de Québec et l’entreprise de Forget rompirent leur contrat et la Banque de Montréal assuma la responsabilité de l’emprunt.
En octobre 1890, Forget prit son neveu Rodolphe Forget comme associé dans sa maison de courtage. Le neveu était aussi aventureux que l’oncle était prudent, mais tous deux se passionnaient pour les restructurations financières. On dit que, malgré leurs différences de tempérament, ils faisaient souvent de la surcapitalisation d’entreprises dans l’espoir de réaliser rapidement un bénéfice.
Forget appartiendrait à de nombreux conseils d’administration, y compris, en 1904, celui de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique, conseil prestigieux où il fut le premier Canadien français. Il prenait au sérieux sa participation à ces sociétés et avait la réputation de suivre attentivement les affaires de celles dont il était président. Il préparait lui-même les assemblées d’administrateurs, où il s’exprimait avec autant d’aisance en anglais qu’en français. On a attribué son succès dans un milieu dominé par des Canadiens d’ascendance britannique à sa capacité de transcender les différences linguistiques et culturelles pour mobiliser efficacement ses relations commerciales et politiques. Quand il semblait trop difficile pour un Canadien français de s’introduire dans un réseau informel d’hommes politiques et d’hommes d’affaires, Forget créait son propre réseau.
À son époque, qui se caractérisa par des bouleversements financiers et techniques, Forget était peut-être connu surtout pour sa participation à la mise sur pied d’entreprises de services publics. Membre du conseil d’administration de la Compagnie de chemin de fer urbain de Montréal depuis 1886, il en devint président en 1892. Sous sa direction, cette société abandonna les voitures hippomobiles pour les tramways électriques. L’idée de regrouper les entreprises montréalaises de tramways, de gaz et d’électricité serait venue, dit-on, de lui-même et de son neveu. En juillet 1899, les Forget, la L. J. Forget et Compagnie et quelques associés acquirent la majorité des actions de la Compagnie royale d’électricité, dans laquelle les Forget détenaient déjà des intérêts substantiels. Cette prise en charge et celle d’une filiale, la Compagnie manufacturière de Chambly, suscita la résistance d’un groupe qui avait des intérêts dans les deux entreprises et qui était dirigé par un éminent financier, Herbert Samuel Holt*. De l’avis de ce groupe, la manœuvre mettait en péril la collaboration très lucrative qui régnait entre la Compagnie royale d’électricité et une entreprise de Holt, la Compagnie de gaz de Montréal.
Par l’intermédiaire de James Ross, alors directeur général de la Compagnie de chemin de fer urbain de Montréal, les Forget invitèrent Holt à participer à la formation d’une nouvelle société qui bénéficierait d’un monopole sur les différents services publics de la ville et lui offrirent la présidence de cette entreprise, ce qui régla le conflit. Le regroupement de la Compagnie royale d’électricité, de la Compagnie manufacturière de Chambly et de la Compagnie de gaz de Montréal sous le nom de Montreal Light, Heat and Power Company se réalisa le 25 avril 1901. Le conseil d’administration comprenait notamment Ross au poste de premier vice-président, Rodolphe Forget (président de la Compagnie royale d’électricité) au poste de deuxième vice-président et Louis-Joseph Forget à un poste d’administrateur. Les Forget concentrèrent leurs efforts sur la vente des titres de la Montreal Light en Angleterre, en Europe et aux États-Unis, ce qui s’avéra rentable. Pendant le processus au cours duquel les compagnies fusionnées échangèrent une partie de leurs actions contre des actions de la Montreal Light, Louis-Joseph Forget devint l’un des particuliers à détenir le plus d’actions du regroupement. De fait, dans les premières années d’existence de la Montreal Light, la L. J. Forget et Compagnie détenait la majorité des actions de cette société.
Même si, à l’époque, bien des observateurs attribuèrent l’initiative de la fusion à Rodolphe, on peut douter que, sans l’apport de son oncle, les personnes et groupes en cause se seraient réunis. Selon bon nombre de financiers, seul le soutien direct de Louis-Joseph, dont « [la] parole [était la] caution », permit à Rodolphe de réaliser certains projets. Certes, le capital de la L. J. Forget et Compagnie favorisa la conclusion de plusieurs grosses transactions de ce genre, mais les relations politiques de Louis-Joseph n’étaient pas moins essentielles. Ainsi, grâce à ses entrées dans les milieux municipaux et provinciaux, il joua un rôle déterminant dans l’obtention de la charte de la Montreal Light, qui autorisait celle-ci à installer ses fils et canalisations dans les rues de Montréal. En outre, avec l’aide d’Henri-Benjamin Rainville, ex-conseiller municipal, député provincial et membre du conseil d’administration de la Montreal Light, il fit en sorte que le regroupement ait un quasi-monopole sur les contrats de services publics à Montréal.
La perspective d’étendre le territoire sur lequel il pourrait vendre de l’électricité était probablement la raison qui avait d’abord amené Forget à soutenir l’exploitation des chutes de Shawinigan. Dans les premiers mois de 1898, un groupe d’investisseurs forma la Shawinigan Water and Power Company [V. John Edward Aldred*]. Forget appartenait au conseil d’administration. Au début, l’entreprise n’obtint pas un appui financier suffisant de la part des banques locales ; Forget versa donc 50 000 $ pour l’aider à se lancer. Toutefois, son principal mobile, permettre à la Montreal Light de réaliser des profits, devint vite évident. En mars 1902, cette dernière était prête à investir de grosses sommes dans la Shawinigan Water and Power, mais elle fut incapable d’obtenir le nombre d’actions qu’elle souhaitait et trouvait l’électricité de la Shawinigan trop coûteuse. Elle mit donc fin aux négociations. Peu après, la Shawinigan Water and Power signa un contrat avec la Lachine Rapids Hydraulic and Land Company, sérieuse rivale de la Montreal Light. Sans tarder, Forget démissionna du conseil de l’entreprise de Shawinigan.
Forget ne participa pas seulement à des regroupements dans le secteur de l’hydroélectricité. Il en organisa aussi un dans l’industrie du coton, où Andrew Frederick Gault* avait déjà réalisé des fusions importantes en 1890 et en 1892. Au moment de son décès en 1903, Gault en projetait une qui était peut-être plus ambitieuse que toutes celles réalisées jusqu’à ce jour dans l’industrie. En succédant à Gault à la présidence de la Dominion Cotton Mills Company Limited, Forget eut à terminer ce projet, qui déboucha en janvier 1905 sur la création de la Dominion Textile Company. La nouvelle entreprise comprenait tous les avoirs de la Dominion Cotton ainsi que ceux de la Merchants’ Cotton Company, de la Compagnie des filatures de coton de Montmorency [V. Robert Brodie*] et de la Colonial Bleaching and Printing Company, ce qui représentait environ 40 % de la capacité totale de l’industrie du coton. En outre, la Dominion Textile entretenait des rapports étroits avec la Compagnie des cotons de Montréal.
Le relèvement de la Compagnie de navigation du Richelieu et d’Ontario et de sa flotte figure aussi au palmarès de Forget. Quand il reprit cette société en 1894, elle était dans une mauvaise situation financière et n’avait pas versé de dividendes à ses actionnaires. Lorsqu’il démissionna de la présidence en 1904, elle payait des dividendes de 6 %. Son neveu Rodolphe lui succéda au poste de président.
Outre ses rivaux en affaires et en politique, Forget avait quelques critiques importants. Les Forget étaient souvent en conflit avec les syndicats. Le transport par tramway n’était pas parfait. En cas d’accident, on disait que les victimes avaient été frappées par « les écrasoirs à Forget ». En février 1903, les ouvriers des tramways de Montréal se mirent en grève pour la première fois ; ils réclamaient la reconnaissance syndicale et des hausses de salaire. Ils obtinrent bientôt satisfaction, mais, trois mois plus tard, après que la compagnie eut refusé de reconnaître leur affiliation à un syndicat international, ils débrayèrent à nouveau. La présence de briseurs de grève provoqua de la violence. Les employés de la Montreal Light cessèrent leur travail par solidarité, plongeant des secteurs de la ville dans l’obscurité. L’opinion publique et la presse dénonçaient de plus en plus la grève, comme les autorités religieuses. Dès le 28 mai, les tramways roulaient à nouveau. Forget aurait à affronter d’autres gros conflits de travail, surtout à la Dominion Textile en 1906 et en 1908 [V. Wilfrid Paquette].
Forget entretenait des relations à tous les ordres de gouvernement. Bien qu’il ait été membre actif du Parti conservateur, ses opérations de courtage et de commerce transcendaient les divisions entre formations politiques. Plusieurs libéraux – le premier ministre de Québec Lomer Gouin*, le député fédéral Rodolphe Lemieux*, le premier ministre du Canada sir Wilfrid Laurier – étaient tous des clients privilégiés de la L. J. Forget et Compagnie.
Au début des années 1890, Forget avait failli briguer un siège. En effet, il se laissa convaincre en 1892 par Joseph-Adolphe Chapleau* de se présenter aux élections fédérales dans la circonscription de Jacques-Cartier, mais sa femme, Maria Raymond, l’en dissuada à la dernière minute. Il ne renonça pas pour autant à entrer sur la scène politique. Étant donné ses liens avec les conservateurs fédéraux, et surtout ses activités de collecteur de fonds, il espérait un siège au Sénat. Toutefois, ce fut sa qualité d’homme d’affaires qui, au bout du compte, joua un rôle prépondérant dans sa nomination, en 1896. Il la dut en grande partie à ses relations à Sorel et notamment à sa participation à la Compagnie de navigation du Richelieu et d’Ontario, dont le siège se trouvait dans cette ville. De 1867 à 1896, il avait aidé le sénateur de Sorel, Jean-Baptiste Guévremont, à régler de graves problèmes d’endettement. Guévremont prit sa retraite en juin 1896 et le gouvernement conservateur nomma Forget au Sénat juste avant de perdre les élections plus tard le même mois. Forget participerait assez rarement aux délibérations du Sénat.
Mis en déroute, les conservateurs fédéraux devaient réorganiser leur parti. Forget les aida énormément à retrouver des appuis, surtout au Québec. Une de ses premières initiatives importantes consista à lancer à Montréal un journal de langue française dont les propriétaires et les dirigeants étaient d’éminents conservateurs, entre autres lui-même et le financier Louis Beaubien. Le Journal devait renforcer le soutien offert par la Presse [V. Trefflé Berthiaume], mais il connut des débuts difficiles et, pendant sa brève existence, ne sembla jamais vraiment prendre son envol. Quand il ferma ses portes en mars 1905, on estima ses pertes à 80 000 $ ; Forget, dit-on, en absorba la plus grosse part.
Après son élection à la Chambre des communes en 1904, Rodolphe Forget éprouva de plus en plus de difficulté à travailler sous la tutelle de son oncle. Il voulait mener ses propres affaires. Une querelle entre lui et Jack Ross – le fils de James Ross, collègue de longue date de Louis-Joseph –, eut des répercussions importantes et nuisit aux relations entre James Ross et Louis-Joseph Forget. En même temps, les rapports entre l’oncle et le neveu se détériorèrent à tel point que, le 1er août 1907, ils mirent fin à leur association. Louis-Joseph continua d’exploiter la L. J. Forget et Compagnie avec Thomas W. McAnulty, associé à l’entreprise depuis huit mois. (Après la mort de Forget, McAnulty dirigerait la société durant des années sous le même nom.) La plupart des clients continuèrent de faire affaire avec l’un ou l’autre des Forget, mais certains placèrent leurs avoirs ailleurs pour ne pas avoir à choisir entre l’oncle et le neveu.
Privé de celui qui avait été son associé durant 17 ans, Forget se trouva dans une position d’autant plus vulnérable que la crise économique de 1907 causa de graves difficultés à plusieurs des sociétés où il avait investi. Certaines des plus grosses, telle la Compagnie de chemin de fer urbain de Montréal, furent particulièrement touchées. Forget orchestra une réorganisation de la compagnie pour contrer une tentative de prise de contrôle de la part de son ex-collègue et nouveau rival James Ross. Il avait déjà réussi à empêcher Ross de mettre la main sur les intérêts qu’il possédait dans la Dominion Iron and Steel Company Limited mais, cette fois, il avait de graves problèmes cardiaques, ce qui le rendait beaucoup moins apte à résister à l’assaut de Ross contre la Compagnie de chemin de fer urbain. Dans l’espoir de se refaire une santé, il partit pour l’Europe avec sa famille en 1908. En Angleterre, il assista à l’audience au cours de laquelle le comité judiciaire du Conseil privé confirma sa victoire sur Ross dans le litige entre la Dominion Iron and Steel Company Limited et la Dominion Coal Company Limited. Dans le courant de l’été de 1908, comme son état empirait, il décida de ne plus disputer à Ross le contrôle de la Compagnie de chemin de fer urbain. À l’automne de 1909, il quitta la présidence de cette société ; Edmund Arthur Robert* lui succéda.
Forget était charitable, mais il préférait que ses dons restent discrets. Il respectait l’autorité religieuse et versait des sommes généreuses à l’archidiocèse catholique de Montréal. La succursale montréalaise de l’université Laval lui tenait particulièrement à cœur. Lorsque l’archevêque Édouard-Charles Fabre* envisagea de créer un conseil d’administration pour s’occuper des intérêts « temporels » de l’université, il invita Forget à en accepter la présidence. Forget exercerait diverses fonctions au conseil jusqu’à sa mort et léguerait une chaire à l’université.
Louis-Joseph Forget mourut en France à l’âge de 58 ans, laissant dans le deuil sa femme et leurs quatre filles. On estima sa succession à plus de 4 millions de dollars. Le lendemain de son décès, un journal montréalais le décrivit comme « l’un des colosses qui ont résisté aux vents et aux marées de la finance canadienne ». Le journal soulignait que le sénateur était réputé pour son « indéfectible et absolue fidélité à sa parole » et concluait : « Dans la confusion fébrile du marché boursier, au milieu des perfidies dont la haute finance est parfois le théâtre, au milieu de la tromperie et de la duplicité que l’homme à succès rencontre partout sur son chemin, jamais personne n’a douté de sa parfaite honnêteté. »
AC, Montréal, Cour supérieure, Déclarations de sociétés, 7, no 1324 (1876) ; 10, nos 1138–1139 (1883) ; 15, no 470 (1890) ; 27, nos 23 (1907), 603 (1907), 616–617 (1907) ; 32, no 384 (1911).— ANQ-M, CE1-51, 2 mai 1876 ; CE6-24, 11 mars 1853.— Claude Bellavance, Shawinigan Water and Power, 1898–1963 : formation et déclin d’un groupe industriel au Québec ([Montréal], 1994).— The Canadian parliament : biographical sketches and photo-engravures of the senators and members of the House of Commons of Canada (Montréal, 1906).— E. A. Collard, Du tableau noir à l’électronique : l’histoire de la Bourse de Montréal ([Montréal], 1974).— CPG, 1897–1911.— J. H. Dales, Hydroelectricity and industrial development : Quebec, 1898–1940 (Cambridge, Mass., 1957).— Thérèse F[orget] Casgrain, A woman in a man’s world, Joyce Marshall, trad. (Toronto, 1972).— [Jacqueline] Francœur, Trente ans rue St-François-Xavier et ailleurs (Montréal, 1928).— Clarence Hogue et al., Québec : un siècle d’électricité (Montréal, 1979).— A. B. McCullough, l’Industrie textile primaire au Canada (Environnement Canada, Direction des parcs et lieux hist. nationaux, Études en archéologie, architecture et histoire, Ottawa, 1992).— T. D. Regehr, « A backwoodsman and an engineer in Canadian business : an examination of a divergence of entrepreneurial practices in Canada ai the turn of the century », SHC, Communications hist., 1977 : 158–177.— Rumilly, Hist. de la prov. de Québec, 3–4 ; 6–16.— Marc Vallières, « le Gouvernement du Québec et les Milieux financiers de 1867 à 1920 », l’Actualité économique (Montréal), 59 (1983) : 531–550.
Jack Jedwab, « FORGET, LOUIS-JOSEPH », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/forget_louis_joseph_14F.html.
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Auteur de l'article: | Jack Jedwab |
Titre de l'article: | FORGET, LOUIS-JOSEPH |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1998 |
Année de la révision: | 1998 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |