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DENISON, FREDERICK CHARLES, officier de milice, avocat, auteur, homme politique et homme d’affaires, né le 22 novembre 1846 à Rusholme, près de Toronto, quatrième enfant de George Taylor Denison* et de Mary Anne Dewson ; le 22 avril 1874, il épousa Julia Abigail Macklem, et ils eurent six fils et deux filles ; décédé le 15 avril 1896 à Rusholme.
Frederick Charles Denison appartenait à une famille riche et influente, très attachée à la milice. Il eut des précepteurs jusqu’en 1858, puis entra à l’Upper Canada College. En 1864, il entreprit ses études de droit à Osgoode Hall. Reçu au barreau en 1870, il entra au cabinet de son frère aîné, George Taylor*. À mesure que celui-ci s’absorbait dans ses activités d’officier de milice, d’auteur et de magistrat de police, Frederick Charles s’occupa de plus en plus du cabinet, qui avait une belle clientèle.
Denison appartenait lui aussi à la milice canadienne depuis l’époque de ses études et allait y rester longtemps. En 1864, il obtint un certificat de deuxième classe (qui le qualifiait pour le commandement d’une compagnie d’infanterie) à la School of Military Instruction, que tenait à Toronto l’armée britannique. L’année suivante, il fit quatre mois de service actif à titre de lieutenant dans le 2nd (Central) Administrative Battalion qui, en cette fin de guerre de Sécession, patrouillait la frontière du Niagara. Le 25 août 1865, on annonça sa nomination de cornette au sein de la 1st York Troop of Cavalry. En avril 1866, sous le commandement de son frère George Taylor, cette unité devint la Governor General’s Body Guard. De nouveau en campagne, avec sa troupe, pendant la crise fénienne de 1866, Denison commanda un poste de surveillance après la bataille de Ridgeway (Fort Erie) [V. Alfred Booker*], puis un avant-poste de cavalerie à Thorold. C’est probablement là qu’il fit la connaissance du colonel Garnet Joseph Wolseley*, brillant officier britannique qui commandait un camp d’entraînement pour miliciens.
Au moment de l’agitation dans la colonie de la Rivière-Rouge, en 1869–1870 [V. Louis Riel*], on organisa une expédition britannico-canadienne pour aller maintenir l’ordre par voie de terre. Déterminé à en faire partie, Denison obtint un poste d’« officier d’ordonnance » canadien auprès du commandant Wolseley, apparemment grâce à l’intervention de celui-ci et de George Taylor. Tout comme les autres jeunes officiers de l’expédition, il travailla dur, d’abord à la construction d’une route entre Prince Arthur’s Landing (Thunder Bay) et le lac Shebandowan puis, dans les régions sauvages, à la manœuvre et au portage de provisions et d’embarcations encombrantes. Il apprit à naviguer dans les rapides, expérience que le jeune athlète trouva « très amusante ». Le 24 août 1870, il joua un rôle plus normal pour un aide de camp, celui d’éclaireur : il franchit, sur le cheval d’un fermier, la dernière étape du trajet qui menait à Upper Fort Garry (Winnipeg) et fut le premier à constater que le fort était vide. La troupe britannique de Wolseley repartit pour l’Est à l’automne, mais Denison demeura au Manitoba presque un an à titre d’aide de camp du lieutenant-gouverneur Adams George Archibald. C’est au cours de cette période qu’il noua une très longue amitié avec le docteur John Christian Schultz, l’un des leaders du « parti canadien » de la Rivière-Rouge, qui d’ailleurs lui communiqua son animosité envers les Métis francophones.
En 1872, après que George Taylor Denison eut démissionné à cause d’une querelle avec le ministre de la Milice et de la Défense, sir George-Étienne Cartier*, Frederick Charles prit le commandement de la Governor General’s Body Guard et fut promu capitaine. Quatre ans plus tard, une réorganisation, effectuée sous un gouvernement libéral, ramena George Taylor au commandement d’escadron, et Frederick Charles, promu au grade honoraire de major, prit la tête de la troupe « A ». La même année parut son unique publication, Historical record of the Governor-General’s Body Guard, à laquelle il avait travaillé plus de deux ans. Toutefois, être reconnu socialement comme capitaine de cavalerie à une époque où la milice était en pleine stagnation ne suffisait pas à cet homme qui rêvait de service actif. En 1878, il sollicita une affectation à n’importe quel contingent canadien advenant le déclenchement d’une guerre contre la Russie et, l’année suivante, il demanda une place auprès de Wolseley au Natal. Comme ces requêtes demeuraient infructueuses, il tenta d’obtenir au moins une promotion au grade honoraire de lieutenant-colonel, mais ni le major général Richard George Amherst Luard, officier général commandant la milice canadienne, ni sir John Alexander Macdonald ne lui donnèrent une réponse favorable. Par la suite, Luard lui refusa aussi une commission dans le Cavalry School Corps des forces canadiennes régulières, formé en 1883.
Néanmoins, le fait d’appartenir à la prestigieuse garde personnelle du gouverneur général ne pouvait nuire à la carrière politique que Denison menait à Toronto. Dès décembre 1875, il avait fait une campagne pour son oncle Richard Lippincott Denison, qui briguait le siège d’échevin du nouveau quartier St Stephen. À la mort de celui-ci, en mars 1878, il décida de se présenter à l’élection partielle. Sa popularité était telle qu’on l’élut sans opposition à l’assemblée de nomination, après le retrait des deux autres candidats. Élu peu de temps après au comité exécutif du conseil municipal, il s’occupa de faire prolonger la rue College vers l’ouest jusqu’aux propriétés de sa famille. De nouveau élu sans opposition à la fin de 1878, il remporta encore la victoire en 1880 et 1881. Même s’il était l’un des plus jeunes membres du conseil, il fut élu président du comité exécutif en janvier 1881.
À la fin de cette année-là, au lieu de briguer de nouveau les suffrages, Denison fit un long voyage en Europe avec sa femme, Julia Abigail Macklem. En Angleterre, Wolseley veilla à ce qu’on le présente à la cour et qu’il ait l’occasion de voir s’entraîner des soldats et des volontaires de l’armée britannique.
Denison n’avait pas prévu retourner en politique, mais en juin 1883, par suite d’une démission, il fut élu sans opposition échevin du quartier St Stephen. Bientôt président du comité exécutif et de celui des finances, il suppléait, à l’occasion, le maire Arthur Radcliffe Boswell. En préconisant l’annexion de Rosedale, Riverside et Brockton à Toronto, il veillait encore une fois aux intérêts de sa famille, car les Denison avaient des terres à Brockton. En 1884, on parla de sa candidature possible à la mairie l’année suivante. Peut-être y songeait-il, mais les affaires de l’Empire modifièrent ses projets.
Au printemps de 1884, le major général Charles George Gordon, qui entraînait une armée d’indigènes au Soudan afin de réprimer une insurrection de fondamentalistes musulmans dirigée par le Mahdī, fut assiégé à Khartoum par les mahdistes. Après maintes tergiversations, le gouvernement britannique résolut d’envoyer une expédition à sa rescousse. Le commandant de cette expédition, lord Wolseley, conclut que le transport des troupes jusqu’au point stratégique posait des problèmes semblables à ceux qu’avait connus l’expédition de la Rivière-Rouge et que les soldats devraient remonter le Nil dans des baleinières construites à cette fin. En août, en vacances à Chippawa, en Ontario, Denison eut la surprise de recevoir un télégramme dans lequel le secrétaire militaire du gouverneur général, lord Melgund [Elliot*], lui offrait le commandement d’un détachement civil de bateliers canadiens. On demandait à cet homme de 37 ans, avocat, administrateur municipal, soldat colonial amateur et père de famille, de rejoindre le cercle des officiers de Wolseley, qui avaient accumulé expérience et renommée au fil des guerres coloniales. Il accepta sans la moindre hésitation cette offre exceptionnelle de faire du service actif.
Sélectionner et équiper les bateliers (mariniers, bûcherons et Indiens, tous censés avoir l’expérience des cours d’eau difficiles) était une tâche qui, même si Melgund en assumait une bonne partie, ne tarda pas à absorber Denison. Il résista, sans succès, à l’admission d’un contingent de Winnipeg que commandait le lieutenant-colonel William Nassau Kennedy*. Ces hommes, soutenait-il, n’étaient pas des voyageurs ; mais en fait, ce qui l’agaçait, c’était que Kennedy avait un grade plus élevé que le sien. Il obtint donc un grade honoraire de lieutenant-colonel, et les hommes de Kennedy se joignirent à l’expédition, qui quitta Québec le 15 septembre. Arrivés en Égypte en octobre, les bateliers remontèrent le Nil jusqu’à l’endroit où les renforts luttaient eux-mêmes contre le courant ; on les répartit alors par groupes sur des eaux tumultueuses afin d’aider les soldats à bord des baleinières. Les responsabilités de Denison se limitaient à l’administration du personnel et au commandement de ceux qui, parmi ses hommes, étaient à portée immédiate de canot. Le plus jeune de ses frères, Egerton Edmund Augustus l’assistait : il s’était rendu en Égypte par ses propres moyens après que Melgund l’eut refusé, et il avait obtenu une place dans l’expédition.
Les voyageurs n’étaient pas des soldats. Denison dut leur imposer des amendes et les réprimander sévèrement pour leur faire comprendre qu’ils devraient travailler le dimanche. Parmi les militaires, on les disait indisciplinés ; Denison, lui, accusait les Manitobains de Kennedy. Il donna l’exemple aux voyageurs comme aux soldats en participant à l’embarquement des stocks et au halage des baleinières. Malgré les efforts des voyageurs, l’armée progressait lentement. Lorsqu’en décembre Denison apprit que Wolseley allait envoyer directement par le désert, au secours de Gordon, des soldats de la cavalerie montés sur des chameaux, il demanda de les accompagner « à n’importe quel titre – ou comme observateur », en faisant valoir qu’il était « le plus élevé en grade [parmi les officiers] canadiens présents ». Cependant, Wolseley lui ordonna de rester avec la colonne d’infanterie et d’approvisionnement, moins glorieuse mais combien vitale, qui suivait la longue route fluviale sous le commandement du major général William Earle. Denison en devint le pilote en chef, et chercha les meilleurs passages pour les baleinières.
À ce moment, on savait déjà que la campagne s’étirerait au delà des six mois d’engagement des voyageurs et que leur présence continuerait d’être essentielle. Denison leur offrit une augmentation et leur promit des visites touristiques au Caire et à Londres sur le chemin du retour, mais il ne put convaincre que 89 de ses 380 hommes de se rengager. Beaucoup devaient retourner au Canada pour travailler sur les cours d’eau et d’autres craignaient la terrible chaleur de l’été africain. Quant à Denison, il écrivit à sa famille le 25 janvier 1885 : « Je ne manquerais cette partie de la campagne pour rien au monde. Nous nous trouvons maintenant en territoire ennemi. »
À l’insu des membres de l’expédition, Khartoum tomba le 26 janvier et Gordon fut tué. Les mahdistes, qui avaient battu en retraite devant la colonne d’approvisionnement, se remirent à résister. Denison, comme d’habitude à la tête de la colonne, essuya le tir de l’ennemi ; c’était son baptême du feu. Le 10 février, au cours d’une attaque britannique à Kirbekan, il était à l’avant avec l’infanterie, grisé d’excitation. Les mahdistes subirent de lourdes pertes ; le général Earle fut tué. Cependant, les mahdistes ne tardèrent pas à se regrouper, et la colonne du désert manquait de vivres et d’eau, si bien que Wolseley ordonna une retraite rapide. Durant les neuf jours suivants, les soldats, dans leur descente des rapides, dépendirent totalement des voyageurs et de leur chef. Le 6 mars, ils étaient hors de danger. Le 13, Denison atteignit Le Caire, où on l’hospitalisa pour une fièvre typhoïde. Il demeura alité six semaines, et Kennedy ramena les voyageurs en Angleterre.
Quand Denison arriva à Londres à la fin de mai, on l’accueillit comme un héros d’importance secondaire. Il rencontra le duc de Cambridge, alla au derby et assista à un dîner d’État. Un mois plus tard, il rentrait à Toronto. Son arrivée fut passablement éclipsée par l’enthousiasme que soulevait la campagne du Nord-Ouest [V. sir Frederick Dobson Middleton], où la Governor General’s Body Guard allait enfin faire du service actif, mais sans lui. Néanmoins, il était devenu une célébrité et, en août, on le fit compagnon de l’ordre de Saint-Michel et Saint-Georges. Il était, nota-t-il dans son journal, « le premier Denison du Canada à recevoir une distinction ». Bientôt, on l’invita comme orateur de fin de dîner pour connaître ses impressions de la campagne du Soudan. Mis en nomination à la mairie en 1885 et 1886, il se désista chaque fois en faveur d’Alexander Henderson Manning*.
Pourtant, Denison ne pouvait plus se satisfaire de son cabinet d’avocat, de sa position au sein de la garde du gouverneur ni des magasins et des propriétés rurales qu’il accumulait. Aux élections fédérales du 22 février 1887, il remporta de justesse la victoire sur Edmund Ernest Sheppard* et devint député conservateur de la circonscription de Toronto West. Il n’intervenait pas souvent à la chambre des Communes, mais il participait activement aux débats sur la milice. Comme les autres « colonels parlementaires », il s’empressa d’user de sa position pour dénigrer la toute nouvelle armée permanente du Canada [V. sir Adolphe-Philippe Caron*], qui enlevait des fonds, déjà rares, aux corps de volontaires comme la Governor General’s Body Guard. Et, à l’instar de la plupart des députés de l’époque, il s’intéressait de près aux postes mineurs dont il pouvait influencer la distribution.
En 1889, Denison suivit l’exemple de D’Alton McCarthy et, allant à l’encontre de la position conservatrice, vota pour la non-reconnaissance de la loi du gouvernement du Québec sur les biens des jésuites. L’année suivante, il donna encore du fil à retordre à son parti en appuyant le projet de loi d’intérêt privé (finalement défait) dans lequel McCarthy proposait de modifier les dispositions linguistiques de l’Acte des Territoires du Nord-Ouest pour limiter l’usage du français. « Qu’il eût tort ou raison, écrivit plus tard le Toronto World, le colonel avait toujours le courage de ses opinions. » Il n’est donc guère étonnant qu’il n’ait pas été invité à se joindre au cabinet, même si on avait évoqué aux Communes, en 1889, la possibilité qu’il devienne ministre de la Milice et de la Défense (Caron occupa ce poste). Cependant, la même année, il put user de son influence politique pour faire transformer la Governor General’s Body Guard en un régiment de quatre troupes. Commandant d’escadron dans la nouvelle unité, il obtint le grade effectif de major (en dépit du fait qu’il était déjà lieutenant-colonel honoraire).
Aux élections du début de 1891, les conservateurs remportèrent la victoire ; Denison récolta dans Toronto West la plus grosse majorité en Ontario et la deuxième au pays. Cependant, le parti était essoufflé. Macdonald mourut en juin ; ses successeurs possibles étaient peu intéressants. Dans son journal, Denison les évalua froidement : John Joseph Caldwell Abbott (« inconnu à l’extérieur de sa province »), McCarthy (« détestable pour les [Canadiens] français »), sir John Sparrow David Thompson (« catholique et partisan actif de la loi sur les jésuites, tout à fait inacceptable pour les conservateurs ontariens ») et sir Charles Tupper* (« a la réputation de ne veiller qu’à ses intérêts et [est] dénué de scrupules [...] arrivera probablement premier à la fin »). Encore une fois, quelques membres du nouveau gouvernement, dirigé par Abbott, proposèrent Denison comme ministre de la Milice et de la Défense, mais il n’eut pas le poste.
Durant ses dernières années, Denison fut mêlé à une désagréable controverse. Il prétendait que James Gibson Slater, un vétéran de l’armée britannique qui s’était enrôlé dans la Governor General’s Body Guard pour les années 1885 à 1888, était un ivrogne, et il lui avait ordonné de rendre son fourniment à la fin de son service. Comme Slater ne l’avait pas fait, Denison l’avait traîné devant un tribunal d’instance et lui avait fait imposer une amende. Slater, de son côté, lui intenta une poursuite au civil de 250 $ en dédommagement pour les manœuvres et pour l’entretien de ses armes et de son équipement. En 1891, ayant perdu son procès, il exposa son cas dans une brochure qu’il distribua à tous les membres du Parlement. En outre, il accusait des officiers de la garde d’avoir empoché de l’argent destiné aux hommes de troupe. Quand l’opposition libérale souleva ces accusations aux Communes, Denison eut quelque difficulté à les réfuter. N’ayant pas obtenu satisfaction au Parlement, Slater menaça de tuer Denison, puis porta sa cause à l’attention du gouverneur général, du ministère des Colonies et du Parlement britannique. Quand William Mulock* exposa de nouveau toute l’affaire en chambre en 1893, Denison lui dit qu’il était « une canaille et un lâche [... que] pour un peu [il] assommerai[t] ».
En octobre 1895 se manifestèrent les premiers symptômes du cancer de l’estomac qui allait emporter Denison. Six mois plus tard, il mourut à Rusholme, qui faisait désormais partie de Toronto. Ses funérailles, privées, ressemblèrent à une procession d’État. Les huit porteurs représentaient les élites militaires et conservatrices de la ville. À Ottawa, Tupper annonça son décès aux Communes et Wilfrid Laurier* prononça son éloge funèbre.
La carrière de Frederick Charles Denison fut quelque peu contradictoire. D’une part, il demeura fondamentalement un Torontois toute sa vie. En tant qu’administrateur municipal, il était conformiste. Même à titre de législateur fédéral, il travaillait beaucoup pour Toronto. D’autre part, même si sa carrière militaire fut toujours menacée d’être éclipsée par celle de son frère George Taylor, il parvint en 1884 et 1885, grâce à ses amitiés parmi la coterie des brillants officiers de Wolseley, à dépasser les limites d’une carrière dans la milice canadienne en commandant le premier groupe de Canadiens qui participa à une intervention militaire outre-mer au sein d’une force impériale.
Frederick Charles Denison est l’auteur de : Historical record of the Governor-General’s Body Guard, and its standing orders (Toronto, 1876). Son portrait, qui se trouve à la MTRL, Hist. Picture Coll., est reproduit en page frontispice de Records of the Nile voyageurs, 1884–1885 : the Canadian voyageur contingent in the Gordon relief expedition, C. P. Stacey, édit. (Toronto, 1959).
AN, MG 29, E29, 15, 36.— MTRL, Denison family papers, L22–23.— G. T. Denison, Soldiering in Canada ; recollections and experiences (Toronto, 1900).— [J. G. Slater], Three years under the Canadian flag as a cavalry soldier ; a peep behind the scenes of political, municipal, military, and social life in Canada ([Ottawa, 1892]).— Chadwick, Ontarian families.— CPC, 1889.— Cyclopædia of Canadian biog. (Rose et Charlesworth), 1 : 246–247.— Roll of U.C. College (A. H. Young), 207.— D. P. Gagan, The Denison family of Toronto, 1792–1925 (Toronto, 1973).
O. A. Cooke, « DENISON, FREDERICK CHARLES », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/denison_frederick_charles_12F.html.
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Auteur de l'article: | O. A. Cooke |
Titre de l'article: | DENISON, FREDERICK CHARLES |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1990 |
Année de la révision: | 1990 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |