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CARTER-COTTON, FRANCIS LOVETT, journaliste, homme politique et homme d’affaires, né le 11 octobre 1843 à Shoreditch (Londres), fils de Francis Cotton et de Martha Ann Gamson ; vers 1869, il épousa Maria Emily Little (décédée en 1937), et ils eurent deux fils et une fille ; décédé le 20 novembre 1919 à Vancouver.
Très discret, Francis Lovett Carter-Cotton n’a presque rien laissé sur sa jeunesse ni sa famille et n’a jamais expliqué pourquoi il avait modifié son nom. Peut-être voulait-il cacher ses origines relativement humbles ; son certificat de naissance indique simplement le nom de Francis Lovett Cotton et qu’il est né à Shoreditch, au centre-est de Londres, au 90, High Street, où son père exerçait des activités de prêteur sur gages. À Vancouver, on le disait « érudit » et « versé en matière de classiques anglais » ; en tant qu’éditorialiste, il était réputé pour l’envergure et la maturité de son jugement. Ces qualités suggèrent qu’il avait fait de solides études. Le reste de l’information sur ses jeunes années est spéculatif – on disait qu’il avait acquis « quelque expérience dans le service diplomatique » et voyagé en Inde avant de venir en Amérique du Nord.
Son histoire se précise vers 1875. Il est jeune, voyage dans l’Ouest américain et décide de s’arrêter quelque temps à Fort Collins (Colorado), où il amasse de l’argent avant de rentrer en Angleterre. Cependant, l’attrait de l’Ouest se révèle irrésistible, et il retourne à Fort Collins. Selon un article paru ultérieurement dans le Denver Times, il entreprend de construire un canal d’irrigation, organise une compagnie de bétail et met « la main sur environ 10 000 acres de terres ». En outre, il a des « contrats avec la Union Pacific [Railroad Company] pour des terres appartenant à [celle-ci] dans le Wyoming ». Il fait de lourds emprunts pour financer son canal et ses investissements fonciers. Puis le prix du bétail chute, et son empire commercial s’effondre. Poursuivi par des créanciers en novembre 1886, il leur échappe en les enfermant dans son bureau et « en sautant dans le train de Denver au moment même où celui-ci quitt[e] la gare ». Ses créanciers, à qui il doit environ 300 000 $, font appel à une agence de détectives pour le retracer. On le voit à Kansas City, au Missouri, puis il disparaît. Quelques mois plus tard, il refait surface en Colombie-Britannique.
Tel un phénix, Carter-Cotton renaît de ses cendres et entreprend une deuxième carrière, sur la scène publique de cette province. À la fin de mars 1887, lui-même et un financier écossais, Robert William Gordon, achètent deux journaux en difficulté dans la toute nouvelle municipalité de Vancouver et les fusionnent sous le titre de Daily-News Advertiser. Rédacteur en chef de 1887 à 1910, Carter-Cotton se sert du journal pour se lancer en politique. Il siégera à l’Assemblée provinciale de 1890 à 1916, sauf pendant un mandat à l’aube du
À titre d’éditorialiste et d’homme politique, Carter-Cotton défend un point de vue qui, pourrait-on dire, est celui d’un opposant. Il en a contre les gros hommes d’affaires britanno-colombiens qui font un usage éhonté du pouvoir gouvernemental pour s’assurer un accès privilégié aux richesses naturelles de la province et, ainsi, améliorer leur situation matérielle. Il dénonce « l’enrichissement de quelques-uns » et défend l’idée que tout homme doit « recevoir une juste part pour son labeur », attendu que le travail est la source de toute richesse et que patrons et ouvriers sont unis en tant que créateurs de richesse. Son rejet des privilèges de classe le range du côté des travailleurs contre les « monopolistes », comme son désir de promouvoir la propriété publique des services et des chemins de fer. En 1894, au cours d’un vif débat sur la concession de franchises de tramways dans le centre-ville, il déclarera dans le News-Advertiser : « Les rues appartiendront-elles à la municipalité ou seront-elles entre les mains de particuliers et d’entreprises privées ? Serviront-elles au bien de toute la collectivité ou seront-elles sous la coupe du secteur privé ? » En même temps, il souhaite, comme d’autres réformistes de la classe moyenne, une administration plus efficace. Ce but, il propose de l’atteindre en restreignant le pouvoir des élus, en éliminant les quartiers et en donnant plus de pouvoir aux spécialistes et fonctionnaires. Au fil du temps, son respect pour les experts et son opposition aux formations politiques vouées à la défense d’une classe lui feront perdre des appuis parmi les électeurs de la classe laborieuse et les militants syndicaux.
Les réformistes de Vancouver se rassemblent pour la première fois derrière Carter-Cotton à l’occasion des élections municipales de décembre 1889, où ils défient l’hégémonie du maire David Oppenheimer*. Au moment des élections provinciales de juin 1890, ce groupe de citoyens acquiert plus de poids ; toujours sous la direction de Carter-Cotton, il se définit alors comme sympathique aux travailleurs et opposé au gouvernement provincial, qui est dominé par les milieux d’affaires. Grâce au soutien d’électeurs de condition moyenne – petits hommes d’affaires, cols blancs, ouvriers qualifiés –, Carter-Cotton se classe premier à Vancouver et s’empare de l’un des deux sièges de la ville. L’autre siège va à son principal adversaire, James Welton Horne. Important entrepreneur dans le secteur de l’immobilier et les tramways, Home s’est présenté comme indépendant, mais soutient le gouvernement provincial. En décembre suivant, les opposants rassemblés derrière Carter-Cotton s’emparent de tous les sièges du conseil municipal sauf un, celui du maire Oppenheimer. Aux élections provinciales de 1894, les réformistes triomphent de nouveau : réunis en un groupe officieux, ils l’emportent haut la main dans les trois circonscriptions de Vancouver. Un des vainqueurs, le menuisier Robert Macpherson, était candidat du Parti nationaliste, qui soutenait tous les opposants. Peu de temps auparavant, le révérend George Ritchie Maxwell*, en vue de défendre les intérêts des salariés aux prochaines élections fédérales, a fondé à Vancouver un chapitre du Parti nationaliste, groupe protosocialiste qui se réclame d’Edward Bellamy, auteur d’un livre célèbre, Looking backward, 2000–1887.
Pour comprendre la portée des positions de Carter-Cotton, il faut se replonger dans la culture politique de la province. Lui-même et d’autres députés contestent ce que la majorité tient pour acquis, à savoir qu’il faut promouvoir le développement économique en concédant des ressources publiques à des sociétés privées, et surtout des terres aux compagnies ferroviaires. L’historienne Margaret Ormsby appellera ces distributions de richesses « le grand potlatch ». Leur dénonciation par les opposants pro-ouvriers finira par provoquer la chute du gouvernement de John Herbert Turner* en 1898.
L’apport de Carter-Cotton à la culture politique s’étend aussi à l’aspect structurel. Bien que les cinq premiers ministres qui dirigèrent le gouvernement de 1883 à 1898 aient eu une majorité stable à l’Assemblée provinciale dans les 15 années antérieures à 1898, la trame des partis politiques n’est pas aussi serrée au xixe siècle qu’elle le deviendra au xxe. La période de 1898 à 1903 se caractérise par le changement. On voit émerger des partis plus disciplinés, comme en témoigne l’adoption des étiquettes des partis fédéraux en 1903. Dès lors, les liens de parti se formeront avant les élections, non après, et l’investiture par un parti deviendra une condition préalable à la victoire électorale.
En aidant l’opposition à se définir, Carter-Cotton contribue à paver la voie aux changements de 1903. En octobre 1893, il se rend à Victoria afin d’encourager Robert Beaven, ancien premier ministre provincial et grand adversaire du gouvernement de Theodore Davie*, à se joindre à lui au sein d’une coalition antigouvernementale. La tentative échoue à cause de la rivalité entre Victoria et Vancouver. En effet, à la session précédente de l’Assemblée, les députés de Victoria, dont Beaven, ont voté en faveur de la construction des nouveaux édifices du Parlement à Victoria, et ils ont gagné. Carter-Cotton, membre de la Mainland Association, qui préconise une plus juste répartition des circonscriptions provinciales entre l’île de Vancouver et le continent, a voté contre cette mesure. Toutefois, un groupe continental d’opposition, le Parti provincial, se forme l’année suivante sous la direction de Charles Augustus Semlin*, député de l’intérieur de la province. Apparemment, il s’agit de la première des multiples tentatives de ceux qui veulent créer des formations politiques d’envergure provinciale parce qu’ils estiment que les partis de style fédéral favoriseraient la dissension. L’idée plaît sans doute à Carter-Cotton puisqu’il a promu une telle coalition en politique municipale à Vancouver.
Au lendemain des élections de 1898, les factions dirigées par Carter-Cotton et Joseph Martin* se joignent au groupe de Semlin et forment le gouvernement Semlin-Cotton, dont Semlin est premier ministre. D’août 1898 à février 1900, Carter-Cotton est ministre des Finances ; pendant la plus grande partie de la même période, il est aussi commissaire en chef des Terres et des Travaux publics. Fidèle à ses racines réformistes et pro-ouvrières, le nouveau gouvernement met fin à l’octroi de primes foncières aux agents de développement ferroviaire et, par une modification de la loi de 1897 sur l’inspection des mines métallifères, fait passer de dix à huit les heures de travail dans les mines de roche dure. La « stupide journée de 8 heures », pour reprendre les termes de l’entrepreneur vancouvérois Henry Ogle Bell-Irving*, inquiète vivement le milieu des affaires de la province et déclenche, dans les mines d’argent de la vallée de Slocan, une grève sur les salaires qui durera sept mois. Le gouvernement au pouvoir de 1898 à 1900 passera à l’histoire de la province pour avoir imprimé une direction nouvelle aux affaires publiques : il est moins servile que ses prédécesseurs envers les gros hommes d’affaires et propriétaires fonciers.
L’instabilité du gouvernement Semlin-Cotton résulte en partie de l’intense rivalité qui oppose ses deux membres les plus puissants, Carter-Cotton et Martin. À l’été de 1899, Martin, procureur général, critique ses collègues du cabinet, ce qui force Semlin à le démettre de ses fonctions. Affaibli, le gouvernement est défait par un vote à l’Assemblée le 23 février 1900. Le lieutenant-gouverneur Thomas Robert McInnes, ex-député libéral fédéral et sénateur, confie à Martin – homme irascible, changeant et sectaire du Parti libéral fédéral – la charge de former un nouveau gouvernement. Martin s’exécute ; il se présentera comme premier ministre aux élections de juin.
Carter-Cotton prend la tête du groupe Semlin-Cotton, qui se lance dans la mêlée sous la bannière du Parti provincial. Il fait campagne pour des représentants ouvriers, par exemple John D. Dixon dans North Nanaimo, en exprimant son appui aux travailleurs, sa vive opposition à l’immigration asiatique et sa foi dans le principe de la propriété publique des chemins de fer. Cependant, les travailleurs de Vancouver, dont la conscience de classe se raffine, se détournent de lui et accordent plutôt leurs suffrages à des candidats ouvriers et à Martin, qui se présente aussi comme leur ami. Huit candidats du Parti provincial sont élus, mais Carter-Cotton est battu à plate couture. Il est donc absent de l’Assemblée pendant les trois années suivantes, période au cours de laquelle un jeune arriviste de New Westminster, Richard McBride, parvient à réorganiser la politique britanno-colombienne selon le modèle des partis fédéraux et accède, en juin 1903, au poste de premier ministre en tant que conservateur provincial. La carrière politique de Carter-Cotton ne redémarrera jamais vraiment après cette période tumultueuse.
Lorsque Carter-Cotton retourne à l’Assemblée plus tard en 1903, il n’est plus une grande figure politique. Candidat du Parti conservateur de McBride, il ne s’est pas présenté dans Vancouver, mais plutôt dans Richmond, étrange circonscription qui encercle toute la ville. Assez chevronné pour exiger un poste, il ne peut pas être laissé pour compte par McBride, mais sa présence au gouvernement n’est pas souhaitée. En juin 1904, il se voit confier au cabinet la présidence du conseil exécutif, fonction essentiellement honorifique (et non rémunérée). Il l’exercera jusqu’en 1910, après quoi, de plus en plus occupé par ses affaires, il démissionnera du gouvernement et vendra le News-Advertiser.
Le déclin de Carter-Cotton pourrait s’expliquer par le fait que de nouveaux partis de gauche reprennent la pensée réformiste et pro-ouvrière : le Parti ouvrier de Vancouver, formé en 1900 par le Trades and Labor Council de Vancouver, l’éphémère Parti progressiste provincial de 1902 [V. Christopher Foley*] et le Parti libéral provincial. À l’échelle fédérale, Carter-Cotton est conservateur. À partir du moment où la Colombie-Britannique est gouvernée par un parti, il y a tension entre son affiliation aux conservateurs et ses idées gauchisantes. Néanmoins, sur les questions sociales, il est beaucoup plus progressiste que McBride. Le premier ministre reconnaît la chose en lui confiant en février 1910 la défense d’une importante mesure législative d’inspiration réformiste qui crée des tribunaux de la jeunesse dans la province.
On peut aussi avancer que Carter-Cotton subit les effets d’un changement radical de ton dans la politique provinciale. Le journaliste James Morton affirmera que Carter-Cotton, à qui sa « réserve britannique donn[e] une réputation de froideur » – ses collègues le surnomment Confucius –, n’a « pas assez de magnétisme pour être chef ». En mars 1916, après qu’il a annoncé son intention de ne pas se présenter aux prochaines élections provinciales, un éditorial du Daily Colonist de Victoria fait observer : « [son] tempérament réservé l’a privé d’une bonne part de la popularité personnelle qu’il aurait pu avoir. 11 n’a jamais déployé l’art du démagogue. » Ces qualités s’imposent sans cesse davantage en ces temps où la société euro-canadienne de la Colombie-Britannique, très conviviale aux yeux de Carter-Cotton, est remplacée par une société de plus en plus nombreuse et complexe qui convient mieux au jeune et charismatique McBride.
En tant qu’éditeur de journaux, Carter-Cotton rejette l’innovation et se présente aussi comme un homme du
Peut-être son prestige d’éditorialiste « demeur[e]t-il élevé jusqu’à la fin », comme le dira Morton, mais il en va autrement de sa réputation d’homme d’affaires. Parallèlement à ses activités journalistiques et politiques, Carter-Cotton appartient, au début des années 1890, au conseil d’administration d’au moins trois compagnies sises à Vancouver et, à la fin de cette décennie, il entre au conseil de la Union Steamship Company of British Columbia Limited. Ses affaires prennent beaucoup d’importance dans les années 1900 et grimpent en tête de ses priorités au cours du boom d’avant-guerre. L’homme qui a si longuement écrit contre les spéculateurs capitalistes s’aventure dans deux des secteurs d’investissement les plus risqués – les sociétés de fiducie et l’immobilier. Il bâtit un imposant immeuble à bureaux au cœur de Vancouver, investit dans des terrains à North Vancouver et à West Vancouver et accède à la présidence d’une société financée par des Français, la Franco-Canadian Trust Company. Membre fondateur du Bureau de commerce de Vancouver, il en est président en 1913–1914. En outre, de 1913 à la veille de son décès, il est nommé premier président des Vancouver Harbour Commissioners. Toutefois, le sort de la Burrard Inlet Tunnel and Bridge Company, autre entreprise portuaire, est plus révélateur. Manifestement associée à ses investissements fonciers de la rive nord, cette entreprise sert essentiellement à la spéculation et doit sa survie à une subvention fédérale. Elle fait faillite, comme les autres entreprises où a investi Carter-Cotton, à cause du krach qui met fin à la prospérité d’avant-guerre à Vancouver. Selon les papiers de la succession de Carter-Cotton, ses propriétés immobilières sont lourdement hypothéquées et sa société de fiducie ne vaut rien. Ses dettes dépassent son actif de plus de 150 000 $. Le seul investissement qui conserve sa valeur est un petit journal bihebdomadaire, le North Shore Press, de North Vancouver, qu’il a acheté après la vente du News-Advertiser.
Carter-Cotton n’a jamais beaucoup participé à la vie mondaine de Vancouver, quoiqu’il ait appartenu à un cercle d’élite, le Vancouver Club, et ait été un cavalier de premier ordre. Anglais jusqu’au bout des ongles, c’est un fervent impérialiste. Outre l’édition et la politique, l’éducation le passionne. Il est devenu administrateur du Vancouver Library Board peu après son arrivée sur la côte Ouest et a appartenu au Free Library Board en 1892. Il a occupé la présidence de l’Institution royale pour l’avancement des sciences et du McGill University College of British Columbia, qu’il a doté d’une chaire de mathématiques. En l’emportant en 1912 sur un autre candidat prestigieux, sir Charles Hibbert Tupper*, il a eu l’honneur d’être le premier à accéder au poste de chancelier de la University of British Columbia.
Francis Lovett Carter-Corton demeure chancelier jusqu’à son décès, survenu deux mois après qu’on l’a trouvé étendu, face contre terre, au bord de la crique False, où la marée menaçait de le recouvrir. Selon certaines rumeurs, il a tenté de se suicider. Plus vraisemblablement, cet homme frêle, alors âgé de plus de 70 ans, a été pris de vertige et est tombé. De confession anglicane, il a des obsèques à la cathédrale Christ Church et est inhumé au cimetière Mountain View. On parle de lui comme d’un homme « paré de la courtoisie d’autrefois » et l’on rappelle que jamais, ni dans ses écrits ni dans ses discours, il ne s’est abaissé à recourir à des invectives ni à des attaques personnelles. C’est aussi un intellectuel et un gentleman dans une province où, de plus en plus, à l’époque, les hommes politiques se font évaluer selon les frustes critères des hommes pratiques. Sa carrière illustre les bouleversements qui se sont produits dans la culture politique de la Colombie-Britannique à la fin du xixe siècle et au début du xxe.
AN, MG 26, G : 161311–161318 ; MG 29, D61.— Arch. du Canadien Pacifique (Montréal), T. G. Shaughnessy papers, file 92558 (4 avril 1910).— BCARS, GR 1415, file 1919/6572.— C.-B., Attorney General, Registrar General (Victoria), Company registration files, file 713 (1910) (mfm aux BCARS) ; Ministry of Health (Victoria), Vital statistics, death registration, no 3698 (1937) (mfm aux BCARS).— City of Vancouver Arch., Add. mss 1 (Bell-Irving family papers), vol. 83, 12 juill. 1899. General Register Office (Londres), Reg. of births, Shoreditch (Middlesex), 11 oct. 1843.— Daily Colonist (Victoria), 24 mars 1916, 21 nov. 1919.— Daily News-Advertiser (Vancouver), 1887–1910.— Denver Times (Denver, Colo.), 11 juill. 1894, article sur Carter-Corton, reproduit dans le Vancouver Daily Province, 16 févr. 1900.— Independent (Vancouver), 19 mai 1900.— James Morton, « The sphinx of B.C. politics », Daily Colonist (Victoria), 6 janv. 1952, magazine : 11.— Vancouver Daily Province, 5 févr. 1910, 21 nov. 1919.— Vancouver Daily World, 21 nov. 1919.— Victoria Daily Tunes, 21 nov. 1919.— H. J. Boam, British Columbia : its history, people, commerce, industry and resources, A. G. Brown, édit. (Londres, 1912), 458.— B.C. Executive Council appointments (Bennett et Verspoor).— Electoral hist. of B. C.— S. W. Jackman, Portraits of the premiers : an informal history of British Columbia (Sidney, C.-B., 1969).— Bessie Lamb, « From « Tickler » to « Telegram » : notes on early Vancouver news-papers », British Columbia Hist. Quarterly (Victoria), 9 (1945) : 175–199.— D. A. McGregor, « Adventures of Vancouver newspapers, 1892–1926 », British Columbia Hist. Quarterly, 10 (1946) : 89–142.— Martin Robin, The rush for spoils : the company province, 1871–1933 (Toronto, 1972).— Scholefield et Howay, British Columbia.
Robert A. J. Mcdonald et H. Keith Ralston, « CARTER-COTTON, FRANCIS LOVETT », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/carter_cotton_francis_lovett_14F.html.
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Titre de l'article: | CARTER-COTTON, FRANCIS LOVETT |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1998 |
Année de la révision: | 1998 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |