BAYFIELD, HENRY WOLSEY, officier de marine et hydrographe, né le 21 janvier 1795 à Kingston upon Hull, Angleterre, fils de John Wolsey Bayfield et d’Eliza Petit ; le 2 avril 1838, il épousa Fanny Wright, fille de Charles Wright, membre du génie royal, et ils eurent quatre fils et deux filles ; décédé le 10 février 1885 à Charlottetown.

On sait peu de chose sur le genre d’éducation que reçut le jeune Henry Wolsey Bayfield. À l’âge de 11 ans, il entra dans la marine royale, à titre de surnuméraire volontaire de première classe. Au cours d’un engagement naval près de Gibraltar en 1806, le garçon « fit montre d’une présence d’esprit qui aurait bien convenu au plus grand des guerriers », et il fut promu volontaire de première classe. Midshipman en 1810 et master’s mate en 1814, il servit en Méditerranée, au large des côtes de France, de Hollande et d’Espagne, dans les Antilles, puis à Québec et à Halifax, avant de rejoindre la flottille britannique du lac Champlain, en octobre 1814. Même s’il avait été promu lieutenant en mars 1815, il servait comme midshipman à bord du Champlain quand on l’affecta, en janvier 1816, au Prince Regent, stationné à Kingston, quartier général de la marine dans le Haut-Canada. Il y devint officier de navigation intérimaire et plus tard lieutenant intérimaire sur le sloop Star, utilisé sur les lacs canadiens par le service hydrographique de la marine royale, lequel était commandé par le capitaine William Fitz William Owen*.

Bayfield seconda Owen, à l’été de 1816, lors du levé hydrographique du lac Ontario et du haut Saint-Laurent, de Kingston aux rapides Galop, situés à Edwardsburg (Cardinal), dans le Haut-Canada, et, en septembre, il devint lieutenant et hydrographe adjoint à bord du Star. Il en était à sa période d’apprentissage en hydrographie, et Owen nota son remarquable talent. Quand l’équipage du Star fut licencié, à l’automne, Owen persuada Bayfield de rester, à titre d’hydrographe adjoint, pour les levés projetés des lacs Érié et Huron. Au mois de juin suivant, Owen rentra en Angleterre ; Bayfield, âgé de 22 ans, se vit confier la responsabilité des levés. Pour des raisons financières, l’Amirauté réduisit considérablement le personnel affecté à l’hydrographie. Bayfield n’avait qu’un assistant, sans expérience, le midshipman Philip Edward Collins, et deux petites embarcations. Ils achevèrent le levé du lac Érié en 1817, commencèrent celui du lac Huron à l’automne et, en 1820, ils installèrent leur quartier général à Penetanguishene.

À cause du grand nombre de leurs îles et de leurs baies, il fallut quatre ans pour faire les levés du lac Huron et de la baie Georgienne. Parlant d’une section de la rive nord, Bayfield affirma avoir « déterminé avec certitude la forme, la grandeur et la situation de plus de 6 000 îles, hauts-fonds et rochers ». Au total, ils dressèrent la carte de 20 000 îles, dont l’île Manitoulin. Pour effectuer ce levé et, ultérieurement, pour celui du lac Supérieur, les hydrographes devaient apporter, dans leurs deux petites embarcations, des provisions pour six semaines à la fois. Bayfield dormait sur une robe de bison, sous la grand-voile du bateau, et par tous les temps. Pendant les nuits chaudes de l’été, les hommes étaient dévorés par les moustiques, et, à certains moments, ils souffrirent de la fièvre et du scorbut.

Au début de 1823, Bayfield et Collins firent voile vers le lac Supérieur, à bord d’un schooner, le Recovery, qu’ils avaient nolisé de la Hudson’s Bay Company, sous le commandement intérimaire dé Bayfield. Ce dernier jugea, toutefois, qu’il était plus rapide d’utiliser les deux petites embarcations pour les levés et de recourir au schooner surtout pour le transport des provisions. En trois étés, Bayfield et Collins firent le tour complet du lac Supérieur, en examinant toutes ses baies et les îles rapprochées de la côte. Leur quartier d’hiver était au fort William (maintenant partie de Thunder Bay, Ontario) où, en mai 1825, ils rencontrèrent le capitaine John Franklin*, qui y était arrivé en vue d’entreprendre sa deuxième expédition dans l’Arctique. Bayfield retourna en Angleterre à l’automne de 1825 ; il y passa près de deux ans à parfaire les cartes des trois lacs, les annotant de ses commentaires sur les particularités des côtes et sur certaines formations géologiques. Il prépara aussi, à partir de ses propres levés, des plans des voies d’eau reliant les Grands Lacs (lac et rivière St Clair, rivière Detroit, canal St Joseph et rivière St Marys), de même que de Penetanguishene et de quelques autres havres. Bayfield fut promu capitaine de vaisseau en 1826. Pendant son séjour en Angleterre, il persuada l’Amirauté qu’il fallait faire le levé hydrographique du fleuve Saint-Laurent et du golfe, de façon à posséder un ensemble ininterrompu de levés, à partir du lac Supérieur jusqu’à l’extrémité est du pays. Il fit valoir qu’il n’existait pas de carte pour la partie du fleuve qui va de Montréal à Québec et que, de Québec à l’île d’Anticosti, il n’existait que des cartes « très erronées », faites plus de 60 ans auparavant par le colonel Joseph Frederick Wallet DesBarres*, d’après les levés de Samuel Jan Holland*. (Il existait aussi des cartes du golfe du Saint-Laurent, dressées au cours des années 1760 par James Cook*.) En 1827, l’Amirauté nomma Bayfield surintendant des levés hydrographiques du Saint-Laurent.

Bayfield arriva à Québec en septembre de cette même année, en compagnie de deux adjoints, Collins et le midshipman Augustus Bowen. Plus tard, le docteur William Kelly se joignit à eux à titre de chirurgien. Bayfield signa un contrat pour la construction, à Québec, selon ses propres spécifications, d’un schooner de 140 tonneaux, le Gulnare, muni de deux petites embarcations, et qui serait loué à l’Amirauté. C’est là le premier des trois navires hydrographiques de Bayfield, qui portèrent tous le nom de Gulnare, et qui furent lancés en 1828, 1844 et 1852, chacun étant d’une taille et d’une puissance accrues par rapport au précédent. Bayfield fit aussi construire en 1828 deux cotres à six rames pour le compte de l’Amirauté. On ajouta d’autres vaisseaux et de petites embarcations au cours des années suivantes. Bayfield consacra les 14 années suivantes aux levés de toute la rive nord du Saint-Laurent. Au cours de ces années, il dressa systématiquement les cartes du lac Saint-Pierre, des ports de Québec et de Montréal, de la partie navigable du Saguenay, de la côte nord de la péninsule de la Gaspésie, du détroit de Belle-Isle, de la côte du Labrador, à partir de Belle-Isle jusqu’au cap St Lewis, de la côte de Terre-Neuve du côté du détroit de Belle-Isle, de l’île d’Anticosti, des îles de la Madeleine, entre autres îles du Saint-Laurent, de la baie des Chaleurs, de la côte du Nouveau-Brunswick longeant le détroit de Northumberland, des rivières Miramichi, Restigouche et Richibouctou (Richibucto), ainsi que des principaux ports situés sur ces côtes.

Pendant les mois d’hiver, à Québec, les hydrographes relevaient leurs observations de la saison précédente, puis ils envoyaient leurs plans et leurs cartes à l’Hydrographic Office de l’Amirauté, à Londres, pour qu’ils y fussent gravés. Bayfield en examinait les épreuves avec l’œil minutieux du perfectionniste, exigeant que lieux et toponymes fussent exacts, le style bon, et l’échelle le mieux appropriée à la nature de chaque carte. Il concevait les cartes comme devant guider les navires vers des mouillages sûrs, « plutôt que de [les laisser] batailler dans le golfe, par d’épais brouillards et des marées mal connues, comme ils [avaient] fait [jusque-là] », avec les naufrages qui en étaient résultés.

En été, les hydrographes travaillaient depuis le point du jour jusqu’à la noirceur, quand de forts vents ou le brouillard ne les en empêchaient pas. Une fois, lors d’une tempête, Bayfield et l’un de ses adjoints durent passer cinq jours, abandonnés dans une île granitique et stérile, au large de la côte nord-est du Saint-Laurent. « Nous avons commencé aujourd’hui à nous emparer de macareux et de jeunes goélands, et à recueillir des moules et des palourdes, de façon à faire durer nos provisions le plus longtemps possible », écrivait Bayfield, le cinquième jour. Il se plaignait souvent des moustiques ; un jour d’août, il notait « N’ai jamais vu de nuages aussi épais de moustiques et de mouches noires ; leurs piqûres nous ont couverts de sang pendant que nous faisions nos observations, et nous ne pouvions ouvrir la bouche sans en avaler. Ce martyre échappe à toute description. » Sur la côte du golfe du Saint-Laurent, en 1833, Bayfield rencontra John James Audubon, qui était à étudier et à dessiner des oiseaux de mer pour son ouvrage intitulé Birds of America. Une tragédie se produisit en 1835 : le lieutenant Collins se noya, alors qu’il faisait le levé des îles de la Madeleine. Le lieutenant John Orlebar le remplaça et poursuivra les travaux de Bayfield après que celui-ci aura pris sa retraite.

L’Amirauté et le gouvernement du Bas-Canada consultaient fréquemment Bayfield, qui avait été promu capitaine en 1834, sur des problèmes relatifs à la navigation. En 1829, celui-ci avait témoigné devant un comité de l’Assemblée du Bas-Canada, affirmant que, bien qu’il existât trois chenaux navigables dans le Saint-Laurent, les pilotes n’en connaissaient qu’un. Par la suite, pour se qualifier, les pilotes durent être en mesure de conduire les navires dans chacun de ces trois chenaux. Quand éclata la rébellion au Bas-Canada, en novembre 1837, le gouvernement britannique demanda à Bayfield de lui faire savoir la date la plus hâtive à laquelle les troupes britanniques pourraient aborder à Québec, au printemps. On le consulta sur les meilleurs endroits où placer les phares, tant sur les côtes que sur les îles du Saint-Laurent, et plus tard sur les côtes des provinces Maritimes, puis au cap Pine, à Terre-Neuve. Quand il fut question d’améliorer le chenal du lac Saint-Pierre, en 1846, Bayfield fut convoqué à Montréal, afin d’y conseiller le gouvernement canadien sur le tracé le plus convenable ; mais, vu le coût qu’entraînerait la réalisation de ses suggestions, on ne les retint qu’en partie.

Bayfield s’intéressait à plusieurs domaines scientifiques. S’il n’avait pas, à cet égard, une formation régulière, il était observateur, avait un esprit analytique et lisait beaucoup de travaux de sciences. Il fut l’un des premiers à collectionner des spécimens de roches et de minéraux du lac Supérieur ; ces spécimens furent envoyés au British Museum. Il présenta des communications sur la géologie du lac Supérieur et sur les coraux du golfe du Saint-Laurent à la Société littéraire et historique de Québec, dont il fut l’un des premiers membres et, par la suite, membre honoraire. À cette société et à la Geological Society of London, il donna des ensembles de spécimens géologiques et minéralogiques provenant de la rive nord du Saint-Laurent, et des vestiges organiques recueillis dans les îles de Mingan et d’Anticosti ; il envoya aussi un ensemble de spécimens minéralogiques au King’s College de Londres. Bayfield publia des articles sur la géologie de la côte nord du Saint-Laurent et du Labrador dans les publications de la Geological Society of London, de même que des articles sur des questions de navigation dans le Nautical Magazine.

Bayfield fit de l’astronomie, en rapport avec ses travaux d’hydrographie, et il s’intéressait vivement à des phénomènes comme les marées, les mirages et les aurores boréales. L’Amirauté le consulta sur le meilleur endroit où situer un observatoire magnétique au Canada, avant d’établir celui de Toronto – le premier au pays – en 1839. (Bayfield recommanda Toronto, plutôt que Montréal ou Québec, parce qu’il craignait que, en ces derniers endroits, les montagnes ne perturbassent le champ magnétique.) Cinq ans plus tard, on le consulta de nouveau, au moment où l’on envisageait la possibilité de construire un premier observatoire à Québec, qui sera érigé en 1854. Bayfield était fellow de la Royal Astronomical Society, membre de la Société géologique de France et membre honoraire du Canadian Institute de Toronto.

En 1841, le capitaine Bayfield déménagea son quartier général à Charlottetown, centre de son activité hydrographique future. Avant le départ de Bayfield de Québec, John Stewart*, maître de la Maison de la Trinité (organisme qui réglait le mouvement des navires sur le Saint-Laurent et la conduite des pilotes du fleuve), lui présenta un témoignage d’appréciation pour ses « talents et ses conquêtes scientifiques » et des remerciements pour les services qu’il avait rendus. Par la suite, Bayfield travailla surtout sur les côtes de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse. Le personnel de son service s’accrut graduellement, jusqu’à comprendre trois hydrographes adjoints, un dessinateur et un officier de santé. Un ou deux des adjoints partaient habituellement dans des embarcations équipées pour les travaux d’hydrographie, pour une période de quelques jours ou de quelques semaines, afin de procéder à un levé, pendant que Bayfield travaillait ailleurs, tout en conservant toujours le commandement. Il donnait des instructions précises à ses hydrographes, qui lui faisaient fréquemment rapport, de vive voix ou par lettre. Il fixa des normes élevées, et il attendait de ses hommes qu’ils les respectassent. Il ne souffrait pas le manque d’application, les inexactitudes ou l’indolence, mais il montrait son appréciation pour le travail bien fait et n’hésitait pas à recommander la promotion de ses adjoints.

Une des préoccupations principales de Bayfield était d’arriver à mesurer les distances entre les méridiens de Québec, Halifax et St John’s. Après avoir déterminé la longitude de Québec, il mesura chrono-métriquement les distances entre les trois centres. Avec l’aide d’Owen, qui, pendant les années 1840, faisait l’étude hydrographique de la baie de Fundy, et la collaboration des autorités américaines (le Cambridge Observatory de Boston et l’United States Coast Survey), Bayfield détermina la distance méridienne entre Boston et Halifax. En 1844, Owen et lui, mettant en commun leurs relevés respectifs, mesurèrent avec des fusées la distance méridienne de l’isthme de la Nouvelle-Écosse, de la baie Verte à Cumberland Basin.

Dès 1848, Bayfield avait fait les levés de toute la côte de l’Île-du-Prince-Édouard, y compris les baies et les havres, et de la côte néo-écossaise du détroit de Northumberland ; il avait aussi achevé les levés de l’extrémité nord-est de la péninsule de la Gaspésie. Pendant les cinq années qui suivirent, il mit tous ses efforts à continuer les levés du Cap-Breton, commencés en 1847, de sa côte et de ses havres, du détroit de Canso, de l’île Madame et du lac Bras d’Or avec ses baies et ses chenaux. À la demande de l’Amirauté, il se rendit à l’île du Sable, en 1851, pour en vérifier la position et faire ses recommandations en vue de l’installation d’un phare. La dernière grande réalisation de Bayfield fut une étude détaillée du port de Halifax et des baies et caps adjacents, en 1852–1853. Par la suite, les levés furent étendus à la côte de la Nouvelle-Écosse, de Halifax au cap Canso.

De 1832 à 1855, Bayfield avait travaillé à son Sailing directions for the Gulf and River of St. Lawrence [...], qu’il écrivait pendant l’hiver ; dès qu’un chapitre était terminé, il l’envoyait à l’impression. L’ouvrage fut publié en trois étapes, en 1837, 1847 et 1857. L’ensemble fut révisé, et publié en 1860 sous le titre de The St. Lawrence pilot [...]. Une liste de latitudes et de longitudes, laborieusement compilée par Bayfield, fut publiée en 1857 sous le titre de Maritime positions in the Gulf and River St. Lawrence, on the south coast of Nova Scotia, and in Newfoundland [...]. Enfin, Bayfield écrivit The Nova Scotia pilot [...], en deux parties (1856 et 1860).

Bayfield, dont la santé déclinait, se retira du service hydrographique actif en 1856 et devint contre-amiral. Il fut promu vice-amiral en 1863 et amiral en 1867 ; il obtint une pension annuelle, au montant de £150, du Greenwich Hospital, en plus de sa pension régulière. Il vécut paisiblement à Charlottetown jusqu’à sa mort.

Les méthodes hydrographiques de Bayfield étaient nécessairement primitives, et ses cartes ont été ou remplacées ou complétées. Pour mesurer la profondeur des eaux, il recourait au fil de plomb à proximité des côtes et à un sondeur mécanique de fortune au large ; quant aux accidents de la côte (inlets, hauts-fonds et rochers), il les mesurait au moyen de la triangulation et du théodolite. Le chronomètre et le sextant représentaient ses principaux instruments pour la détermination des latitudes et des longitudes. L’objectif principal de Bayfield était de fournir des renseignements fiables propres à guider les navires à voile et à vapeur – plus de 1000 annuellement – qui empruntaient le golfe et le fleuve Saint-Laurent. Il découvrit beaucoup d’erreurs sur les cartes existantes de l’Amirauté, lesquelles, croyait-il, avaient été la cause de nombreux naufrages et d’un grand nombre de pertes de vie. Ses propres cartes et ses « directions », établies aux fins de la navigation, étaient aussi exactes qu’elles pouvaient l’être à l’époque et, pendant plus de 50 ans, elles guidèrent une quantité innombrable de navires dans les eaux traîtresses du système fluvial du Saint-Laurent (sauf pour le haut Saint-Laurent et le lac Ontario, dont les cartes n’étaient qu’en partie de lui). Les hydrographes qui, au Canada, ont succédé à Bayfield se sont fondés sur ses travaux de pionnier pour aller plus loin. John George Boulton, premier hydrographe canadien après la Confédération, lui rendit cet hommage : « Je doute que la marine britannique ait jamais eu à son service un hydrographe aussi talentueux et aussi zélé que Bayfield. »

Largement autodidacte dans le domaine de l’hydrographie, Henry Bayfield était, toutefois, un homme très discipliné et d’une diligence exceptionnelle. D’une apparence distinguée, courtois et aimable, il était cependant un peu guindé dans ses manières. C’était un anglican dévot (le dimanche, on célébrait l’office sur son bateau), et il était dévoué envers sa famille. On a rappelé les services qu’il a rendus au Canada en lui érigeant des plaques à Charlottetown, à Owen Sound (dédiée également au capitaine Owen), à Penetanguishene, et en donnant son nom à de nombreux endroits en Ontario, dans la province de Québec, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard. C’est une tradition, pour le service hydrographique du Canada, d’avoir toujours un de ses navires qui porte son nom.

Ruth McKenzie

Henry Wolsey Bayfield est l’auteur de : « Notes on the geology of the north coast of the St. Lawrence [...] », Geological Soc. of London, Trans. (Londres), 2e sér., 5 (1840) : 89–102 ; « A notice on the transportation of rocks by ice [...] », Geological Soc. of London, Proc. (Londres), 2 (1833–1838) : 223 ; « On rating chronometers », Nautical Magazine and Naval Chronicle (Londres), [12] (1843) : 220–225 ; « On the errors of the sextant », Nautical Magazine ([Londres]), 2 (1833) : 462–466, 519–523 ; « On the junction of the transition and primary rocks of Canada and Labrador », Geological Soc. of London, Quarterly Journal (Londres), 1 (1845) : 450–459 ; « Outlines of the geology of Lake Superior », Literary and Hist. Soc. of Quebec, Trans., 1 (1824–1829) : 1–43 ; « Remarks on coral animals in the Gulf of St. Lawrence », 2 (1830–1831) : 1–7 ; « Remarks on the St. Lawrence », Nautical Magazine and Naval Chronicle, [7] (1838) : 1–8 ; et « Terrestrial refraction in the St. Lawrence », Nautical Magazine, 4 (1835: 91–93.

Il compila pour l’Hydrographic Office de l’Amirauté britannique : Maritime positions in the Gulf and River St. Lawrence, on the south coast of Nova Scotia, and in Newfoundland [...] (Londres, 1857) ; North American lights ([Londres, 1847]) ; The Nova Scotia pilot, from Mars Head to Pope Harbour, including Halifax harbour (Londres, 1856) ; The Nova Scotia pilot, south-east coast, from Mars Head to Cape Canso [...] (Londres, 1860) ; et Sailing directions for the Gulf and River of St. Lawrence [...] (3 vol., Londres, 1837-[1857]). Ce dernier ouvrage a été publié sous le titre de : The St. Lawrence pilot, comprising sailing directions for the Gulf and River [...] (4e éd., 2 vol., Londres, 1860). Il fut aussi un des compilateurs de Sailing directions for the Island of Newfoundland, the coast of Labrador, the Gulf and River St. Lawrence, and the coasts of Nova Scotia and New Brunswick to Passamaquoddy Bay (Londres, 1851).

On trouve la liste de ses cartes et plans dans : The British Museum catalogue of printed maps, charts and plans ; photolithographic edition to 1964 (15 vol., Londres, 1967), XII, colonnes 668, 673–676 ; Catalogue de la collection nationale des cartes et plans, Archives publiques du Canada, Ottawa, Ontario (16 vol., Boston, 1976) ; Maps and plans in the Public Record Office (2 vol. parus, Londres, 1967-  ), II.

APC, MG 24, F28 ; MG 40, 12.— PRO, Adm. 1/573–587 ; 1/2 544 ; 1/2 792 ; 1/3 444–3 445 (copies aux APC) ; Adm. 9/15 ; 107/46 : 65s. ; 196/3 : 115.— L. S. Dawson, Memoirs of hydrography, including brief biographies of the principal officers who have served in H.M. Naval Surveying Service between the years 1750 and 1885 (2 vol., Eastbourne, Angl., 1885 ; réimpr., en 1 vol., Londres, 1969), 1 : 72–74.— Morgan, Sketches of celebrated Canadians, 480–482.— W. R. O’Byrne, A naval biographical dictionary : comprising the life and services of every living officer in her majesty’s navy [...] (Londres, 1849), 57.— Ruth McKenzie, L’amiral Bayfield, pionnier de l’hydrographie marine (Ottawa, 1976).— G. S. Ritchie, The Admiralty chart : British naval hydrography in the nineteenth century (Londres et Toronto, 1967), x, 107, 190, 199.— J. G. Boulton, « [Paper on Admiral Bayfield] », Literary and Hist. Soc. of Quebec, Trans., nouv. sér., 28 (1908–1909) : 27–95.— Nazaire Levasseur, « L’amiral Henry-Wolsey Bayfield : esquisse biographique », Soc. de géographie de Québec, Bull. (Québec), 15 (1921) : 269–282.— O. M. Meehan, « An outline of hydrography in Canada », Soundings (Ottawa), 4 (1965), no 1 : 5–23.

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Ruth McKenzie, « BAYFIELD, HENRY WOLSEY », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 11, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/bayfield_henry_wolsey_11F.html.

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Auteur de l'article:    Ruth McKenzie
Titre de l'article:    BAYFIELD, HENRY WOLSEY
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 11
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1982
Année de la révision:    1982
Date de consultation:    28 novembre 2024