Provenance : Bibliothèque et Archives Canada/MIKAN 3219216
MOREAU, LOUIS-ZÉPHIRIN, prêtre catholique et évêque, né le 1er avril 1824 à Bécancour, Bas-Canada, fils de Louis-Zéphirin Moreau, cultivateur, et de Marie-Marguerite Champoux ; décédé le 24 mai 1901 à Saint-Hyacinthe, Québec.
Louis-Zéphirin Moreau est le cinquième enfant d’une famille de 13, dont 11 atteindront l’âge adulte. Enfant prématuré, il est peu choyé par la nature : constitution délicate, santé précaire, laideur..., que compensent certains dons d’intelligence. Ses parents le trouvent peu fait pour les travaux des champs et, sur les conseils du curé Charles Dion, le poussent aux études, d’abord à Bécancour, où il apprend le latin sous la direction de l’instituteur Jean Lacourse, puis, de 1839 à 1844, au séminaire de Nicolet. En mai 1844, tout à la fin de ses études classiques, les autorités de l’établissement lui demandent de remplacer, au pied levé, le professeur de versification tombé malade. Présenté à l’archevêque de Québec, Mgr Joseph Signay*, en visite pastorale à Nicolet, le jeune Moreau est agréé par l’évêque, qui lui permet de revêtir la soutane et lui confère la tonsure. À l’automne de la même année, il suit ses élèves en belles-lettres, tout en entreprenant ses études théologiques.
En novembre 1845, la fatigue l’oblige à quitter le séminaire et à se réfugier au presbytère de Bécancour pour y poursuivre ses études au ralenti. Sa santé ne s’est guère améliorée quand, en septembre 1846, il rencontre Mgr Signay, qui lui conseille de retourner dans sa famille et de déposer l’habit ecclésiastique. Guidé par le curé Dion et ses professeurs de Nicolet, et muni de leurs recommandations, Louis-Zéphirin va offrir ses services à Montréal. Il rencontre Mgr Ignace Bourget* qui, sur son départ pour l’Europe, le confie à son coadjuteur, Mgr Jean-Charles Prince*. Celui-ci l’accepte immédiatement à l’évêché pour lui faire terminer ses études théologiques qu’il surveille de loin. Il lui fait brûler les étapes : ordres mineurs en octobre 1846, sous-diaconat le 6 décembre, diaconat le 13 et prêtrise le 19. Un examen, jugé satisfaisant, prouve que l’ordinand a les connaissances théologiques requises et permet de conclure plus tard qu’il a reçu « la formation normale d’un prêtre de son temps au Canada ». Même si le nouvel ordonné continue à étudier à plein temps pendant cinq mois et révise les principaux traités de théologie à l’occasion des examens des jeunes prêtres, il souffrira toute sa vie d’un manque de connaissances approfondies en théologie.
Dès le retour de Mgr Bourget en 1847, Moreau devient maître des cérémonies à la cathédrale et apporte son aide au secrétariat (chancellerie). Très tôt, de sous-secrétaire, il devient assistant-secrétaire, puis secrétaire en titre. Il est en même temps aumônier des pauvres au couvent des Sœurs de la charité de la Providence. Le 19 décembre 1847, le chapitre le nomme chapelain de la cathédrale ; sa tâche consiste à y assurer la messe quotidienne, la prédication du dimanche et les confessions. Elle s’avère, cependant, trop lourde pour sa jeune expérience et il l’abandonne bientôt pour devenir directeur de la communauté du Bon-Pasteur et reprendre son travail au secrétariat. Ces années d’initiation à la pastorale et à l’administration diocésaine sont cruciales pour le futur évêque : il aime particulièrement la vie de communauté de l’évêché de Montréal et il est très marqué par la spiritualité de Mgr Bourget – vie d’oraison et de prière, dévotion à l’Eucharistie, au Sacré-Cœur et à Marie, lecture de la Bible – et la forte personnalité de celui qui est au cœur du renouveau religieux des années 1840–1850. Son travail d’aumônier vaut déjà au jeune prêtre d’être appelé « le bon Monsieur Moreau ».
En 1852, âgé de 28 ans, l’abbé Moreau accepte de devenir le principal collaborateur et le plus proche conseiller du premier évêque de Saint-Hyacinthe, Mgr Prince. Fort de l’expérience acquise à Montréal, il devient le secrétaire-chancelier de ce dernier, mais aussi de ses successeurs, Mgr Joseph La Rocque* (1860–1865) et Mgr Charles La Rocque* (1866–1875). À cette charge déjà importante, il ajoute celles de procureur de la corporation épiscopale (1858–1875) et de secrétaire du conseil diocésain (1869–1875). C’est également lui qui administre le diocèse pendant les vacances du siège en 1860, 1865–1866 et 1875, et durant les absences de l’évêque en 1862 et 1870. Bien plus, quand, pour soulager les finances diocésaines laissées en mauvais état par Mgr Joseph La Rocque, « peu soucieux des chiffres et des affaires », Mgr Charles La Rocque quitte sa ville épiscopale pour aller vivre au presbytère de Belœil, il confie l’administration courante du diocèse à l’abbé Moreau.
Malgré ses tâches administratives absorbantes, le secrétaire accepte diverses activités pastorales : il est chapelain du pensionnat des Dames de la Congrégation de Notre-Dame (1853–1858), des religieuses de l’Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe (1859–1866), puis des Sœurs de la Présentation de Marie (1867–1869). Il est, par deux fois, curé de la cathédrale, de 1854 à 1860 – son départ est considéré par certains comme une disgrâce – et de 1869 à 1875. C’est aussi en 1869 qu’il devient grand vicaire.
Comme bras droit des évêques, Moreau révèle de grandes capacités de travail, d’ordre et d’efficacité. En tant que procureur, « il eut d’abord, selon son contemporain Alexis-Xiste Bernard, à supporter le souci des embarras financiers, et ensuite le travail des affaires considérables qui furent transigées pour le paiement de la dette de l’évêché ». Ce sont ces embarras qui l’amènent à Paris et à Rome en 1866, avec un succès plutôt mitigé. Comme pasteur de la paroisse Saint-Hyacinthe-le-Confesseur, Moreau se préoccupe tout particulièrement du sort des ouvriers et il fonde pour eux, en 1874, l’Union Saint-Joseph, société catholique de secours mutuels chargée de protéger ses membres et leur famille contre les coups durs (chômage, accidents, mort précoce) et de renforcer leur vie spirituelle. Après des débuts lents avec 75 membres fondateurs, l’association prend une ampleur qui lui permet de publier en 1891 un hebdomadaire, l’Écho, de posséder, à la fin du siècle, « un bel édifice en pierre » et de fusionner, en 1937, avec La Survivance, compagnie mutuelle d’assurance-vie.
Quand Mgr Charles La Rocque meurt le 15 juillet 1875, le clergé et la population désignent spontanément le grand vicaire Moreau comme son successeur. Mais l’évêque défunt avait déjà prévenu Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau*, archevêque de Québec, que son vicaire général avait trop de faiblesses en administration temporelle et qu’il ne voyait aucun prêtre de son diocèse à recommander ; il suggérait de transférer Mgr Antoine Racine* de Sherbrooke à Saint-Hyacinthe. À leur réunion du 21 juillet 1875, les évêques de la province ecclésiastique de Québec rejettent à l’unanimité la proposition de Mgr La Rocque. Ils envoient plutôt une terna (recommandation) qui place loin devant les deux autres (Joseph-Alphonse Gravel et Jean-Remi Ouellette) le nom de Moreau, candidat dignissimus à tous points de vue. La Propagande entérine ce choix à sa séance du 21 septembre 1875 et Léon XIII signe les bulles de nomination le 19 novembre. Louis-Zéphirin Moreau est sacré quatrième évêque de Saint-Hyacinthe le 16 janvier 1876.
Mgr Moreau dirige le diocèse pendant 25 ans, même si, à partir de 1893, il abandonne à son coadjuteur Mgr Maxime Decelles l’administration extérieure et tout ce qui exige des déplacements fatigants. Dès le départ, il confirme qu’il connaît bien les dossiers diocésains et il lance une série d’initiatives parfois audacieuses : réouverture de l’évêché à Saint-Hyacinthe, construction d’une cathédrale, érection d’un chapitre, création d’une officialité et d’un tribunal pour les causes matrimoniales, fondation des Sœurs de Saint-Joseph en 1877 et des Sœurs de Sainte-Marthe en 1883. Il prend aussi plusieurs mesures (synodes, conférences ecclésiastiques, retraites pastorales annuelles) qui lui permettent d’avoir des collaborateurs mieux formés intellectuellement et spirituellement. Selon l’historien Rolland Litalien, c’est, pendant tout son règne, la première de ses préoccupations que traduisent un souci constant « pour la sainteté et le bonheur de ses prêtres, les relations étroites et fraternelles qu’il entretenait avec eux, son sens de la collégialité, la vie communautaire qu’il a su développer dans son diocèse entre évêque, prêtres, religieux et laïcs, [...] l’impulsion extraordinaire qu’il a donnée aux études ecclésiastiques tant chez ses séminaristes que chez ses prêtres ».
Mgr Moreau poursuit l’œuvre sociale déjà commencée. Il suit de près le développement de l’Union Saint-Joseph, qui s’étend désormais à l’ensemble du diocèse. Dans les paroisses agricoles, il stimule les cercles agricoles et, pour lutter contre l’émigration vers les États-Unis – l’une des causes qui font passer son diocèse de 120 000 fidèles en 1886 à 115 000 en 1901 –, il appuie fortement l’établissement des missionnaires agricoles ; il s’intéresse aussi de très près au sort des catholiques de langue française, dont son propre frère, en Nouvelle-Angleterre. Dans la même veine, il multiplie les démarches et les appels pour venir en aide aux catholiques démunis des cantons de son diocèse « où tout est à créer : Églises, presbytères, écoles, soutien des prêtres ». Il manifeste la même sollicitude pour les pauvres, qu’il reçoit chaque lundi à l’évêché, et pour ses diocésains éprouvés par les incendies : le feu détruit les deux tiers de la ville de Saint-Hyacinthe en 1876, cinq paroisses en 1880 et la Métairie Saint-Joseph, refuge pour les malades et les prêtres âgés ou infirmes, en 1898. Enfin, convaincu des effets néfastes de l’ivrognerie, au point de vue religieux et économique, il appuie de tout son prestige deux campagnes de tempérance dans son diocèse, en 1880 et en 1885–1889.
Pendant les 25 ans de son administration, Mgr Moreau fonde 13 paroisses et 22 établissements, surtout d’enseignement (collèges commerciaux ou académies). Ce développement est possible grâce, d’abord, à son clergé, qui passe de 154 prêtres en 1876 à 203 en 1901, mais surtout aux nombreuses communautés religieuses déjà implantées ou qu’il fait venir : huit communautés de frères enseignants, sept communautés féminines vouées à l’éducation ou au bien-être social, sans compter les dominicains et les Sœurs adoratrices du Précieux-Sang, qui s’adonnent respectivement à la prédication et à la vie contemplative. L’évêque laisse au clergé séculier la direction des deux collèges classiques de Saint-Hyacinthe et Marieville, malgré les difficultés que rencontre ce dernier.
En 1876, Mgr Moreau avait joint un épiscopat divisé par les questions politiques, telle que l’ingérence cléricale dans les élections, et par le problème universitaire (attitude de l’université Laval et création d’une université à Montréal). De convictions ultramontaines profondes, même s’il vit dans une ville qui a la réputation d’être un foyer libéral, le nouvel évêque prend volontiers le parti des suffragants, menés par Mgrs Bourget et Louis-François Laflèche*, en lutte contre l’archevêque Taschereau ; de même, il appuie son maître et ami Laflèche contre le projet de division du diocèse de Trois-Rivières. Cependant, il prend prétexte de son jeune âge et de la grande célébrité des aînés pour demeurer au second plan des controverses.
La mission du délégué apostolique George Conroy*, qui vient, d’ordre du pape, mettre fin à la division des évêques et à l’ingérence du clergé dans les élections, et la série de décisions de Rome, qui favorisent unilatéralement les opinions de Mgr Taschereau contre les ultramontains intransigeants, amènent l’évêque de Saint-Hyacinthe à s’éloigner du clan Laflèche, et à appuyer l’archevêque et l’université Laval. Il place au-dessus de ses idées et de ses amitiés l’obéissance au pape ; c’est ainsi qu’au début des années 1880 il prend une part active – notamment par de nombreuses lettres au pape et à la Propagande – à la nouvelle campagne pour la division du diocèse de Trois-Rivières et la création de celui de Nicolet. Malgré des jugements parfois très durs pour ceux qui n’obéissent pas à Rome, il cherche constamment à rapprocher les vues opposées et à réconcilier les adversaires. En 1885, par exemple, il accompagne le premier évêque de Nicolet, Mgr Elphège Gravel, chez Mgr Laflèche, « pour apaiser les choses et lui montrer qu’il n’y [a] pas d’antipathie contre lui ».
Les malheurs qui s’abattent sur l’évêque de Trois-Rivières, Mgr Laflèche, qui n’est pas persona grata à Rome, et la maladie du cardinal Taschereau, qui doit céder les rênes du pouvoir à un coadjuteur, font de Mgr Moreau, avec Mgr Louis-Nazaire Bégin*, un des principaux porte-parole de l’épiscopat canadien. Il retrouve toute sa ferveur ultramontaine et étale ses convictions nationalistes lors du long débat à propos des écoles du Manitoba [V. Thomas Greenway]. Il appuie sans réserve la position de Mgr Adélard Langevin*, archevêque de Saint-Boniface, et il multiplie les lettres aux hommes politiques et à Rome (une trentaine) pour dénoncer l’injustice dont sont victimes les catholiques manitobains. Il juge sévèrement le délégué apostolique Rafael Merry del Val, qui lui paraît « donner son oreille et son attention aux prêtres libéraux et aux hommes de la politique du Premier ministre fédéral, M. Laurier [Wilfrid Laurier*], qui ont eu soin de le circonvenir ». Il n’en accueille pas moins avec obéissance l’encyclique Affari vos de Léon XIII, du 8 décembre 1897, et il exhorte ses diocésains « à recevoir la parole du Vicaire de Jésus-Christ avec un profond esprit de foi et dans les sentiments d’une vive reconnaissance ». Dès le 8 janvier 1898, il écrit à Rome qu’il obéira et, le 26 janvier, il exprime au pape sa « filiale gratitude » et l’espoir d’une « heureuse solution de la grave question des écoles du Manitoba ».
À ce moment, les facultés physiques de Mgr Moreau sont gravement amoindries, même si ses facultés intellectuelles demeurent intactes. Ses diocésains ne le voient qu’en des circonstances exceptionnelles le cinquantième anniversaire de son ordination sacerdotale en 1896, le jubilé d’argent de sa consécration épiscopale en 1901. Sa réputation de bonté et de sainteté ne fait que croître, et on lui demande ou on lui attribue des miracles. Cette vénération populaire éclate au grand jour à l’occasion des ses obsèques en mai 1901 et ne diminue pas avec les ans. Elle pousse les autorités diocésaines à commencer, en 1925, les longues procédures qui révèlent sans équivoque les vertus exceptionnelles de ce grand pasteur : foi, charité, bonté, piété, fermeté, détachement... et qui aboutissent à sa béatification par le pape Jean-Paul 11, le 10 mai 1987.
Les écrits de L.-Z. Moreau ont été colligés à l’occasion du processus de béatification et sont conservés aux Arch. de la chancellerie de l’évêché de Saint-Hyacinthe, Québec ; ces textes sont les suivants : Copies des lettres du serviteur de Dieu d’après les « Reg. des lettres concernant l’administration diocésaine », expédiées de l’évêché de Saint-Hyacinthe à la sacrée congrégation des rites le 2 oct. 1933 ; Autres copies des lettres du serviteur de Dieu, expédiées de l’évêché de Saint-Hyacinthe à la sacrée congrégation des rites le 2 oct. 1933 ; Statuts du chapitre de la cathédrale de Saint-Hyacinthe, 1878 ; et, sous forme d’imprimés, Mandements, lettres pastorales et circulaires des évêques de Saint-Hyacinthe, A.-X. Bernard et al., édit. (27 vol. et 370 feuillets parus, Montréal et Saint-Hyacinthe, 1893– ), volumes 5 à 12, et Constitutiones synodales Sancti Hyacinthi [...] (Saint-Hyacinthe, 1880).
Ces documents et plusieurs autres qui concernent Mgr Moreau sont reproduits ou cités dans : Congregatio Pro Causis Sanctorum, Beatificationis et canonizationis servi Dei Ludovici Zephyrini Moreau, episcopi Sancti Hyacinthi ; peculiaris congressus super virtutibus die 6 octobris 1970 ; relatio et vota, A. M. Larraone, relateur (Rome, 1970) ; Canonizationis ven. servi Dei Ludovici Zephyrini Moreau, episcopi Sancti Hyacinthi (1824–1901) ; positio super miraculo (Rome, 1986) ; Canonizationis ven. servi Dei Ludovici Zephyrini Moreau, episcopi Sancti Hyacinthi (1824–1901) ; relatio et vota congressus peculiaris super miras die 13 junii an. 1986 habiti (Rome, 1986) ; Officium Historicum, Beatifrcationis et canonizationis servi Dei Ludovici Zephyrini Moreau, episcopi Sancti Hyacinthi (†1901) ; peculiaris dilucidationes exfficio concinnatae (Rome, 1972) ; Sacra Rituum Congregatione, Beatificationis et canonizationis servi Dei Ludovici Zephyrini Moreau, episcopi S. Hyacinthi ; positio super introduction causae, Adeodato Piazza, relateur (Rome, 1952) ; Beatificationis et canonizationis servi Dei Ludovici Zephyrini Moreau, episcopi S. Hyacinthi ; positio super virtutibus, A. M. Larraone, relateur (Rome, 1967).
Presque tous les archevêchés et les évêchés du Canada ont des dossiers qui peuvent éclairer l’un ou l’autre aspect de la vie de Mgr Moreau, mais plus riche encore est l’Archivio della Propaganda Fide (Rome), et plus particulièrement les séries : Acta, vol. 243 ; Nuova série, vol. 240–242 ; Scritture originali riferite nelle Congregazioni generali, vol. 1004, 1044.
Les actes de naissance et de sépulture de Mgr Moreau se trouvent respectivement aux ANQ-MBF, CE1-4, 1er avril 1824, et aux ANQ-M, CE2-1, 30 mai 1901.
Parmi les biographies à consulter, retenons : A.-X. Bernard, « Monseigneur L.-Z. Moreau », dans les Mandements, lettres pastorales et circulaires des évêques de Saint-Hyacinthe, 5 : 5–25 ; Jean Houpert, Monseigneur Moreau, quatrième évêque de Saint-Hyacinthe (Montréal et Paris, 1986) ; Frédéric Langevin, Monseigneur Louis-Zéphyrin Moreau, quatrième évêque de Saint-Hyacinthe, 1824–1901 (Québec, 1937) ; et Rolland Litalien, le Prêtre québécois à la fin du xixe siècle ; style de vie et spiritualité d’après Mgr L.-Z. Moreau (Montréal, 1970).
Enfin, on consultera les études suivantes : J.-P. Bernard, « les Fonctions intellectuelles de Saint-Hyacinthe à la veille de la Confédération », SCHEC Sessions d’études, 47 (1980) : 5–17 ; J.-A.-I. Douville, Histoire du collège-séminaire de Nicolet, 1803–1903 [...] (2 vol., Montréal, 1903) ; A[ugustin] Leduc, « Notes historiques (1854–1913) », Saint-Hyacinthe et la tempérance (1854–1913) (Saint-Hyacinthe, 1914), 22–24 ; Rolland Litalien, « Se mettre à l’écoute du bienheureux Mgr Moreau », l’Église canadienne (Montréal), 20 (1986–1987) : 525–528 ; Roberto Perin, « la Raison du plus fort est toujours la meilleure : la représentation du Saint-Siège au Canada, 1877–1917 », SCHEC Sessions d’études, 50 (1983) : 99–117 ; J.-J. Robillard, « Histoire du collège Sainte-Marie-de-Monnoir (1853–1912) », SCHEC Sessions d’études, 47 : 35–53 ; et Nive Voisine, « la Création du diocèse de Nicolet (1885) », les Cahiers nicolétains (Nicolet, Québec), 5 (1983) : 3–41 ; 6 (1984) : 147–214 ; Louis-François Laflèche, deuxième évêque de Trois-Rivières (I vol. paru, Saint-Hyacinthe, 1980– ) ; « Rome et le Canada : la mission de Mgr Conroy », RHAF, 33 (1979–1980) : 499–519. [n. v.]
Nive Voisine, « MOREAU, LOUIS-ZÉPHIRIN », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/moreau_louis_zephirin_13F.html.
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Auteur de l'article: | Nive Voisine |
Titre de l'article: | MOREAU, LOUIS-ZÉPHIRIN |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1994 |
Année de la révision: | 1994 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |