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PIERS, HARRY, conservateur de musée, bibliothécaire, naturaliste, historien et auteur, né le 12 février 1870 à Halifax, fils de Henry Piers et de Janet Louisa Harrington ; le 7 janvier 1901, il épousa dans cette ville Constance Fairbanks, et ils eurent un fils ; décédé le 24 janvier 1940 au même endroit.
La famille Piers était en Nouvelle-Écosse depuis 1749 [V. Temple Foster Piers*]. Aîné de cinq enfants, Harry Piers grandit à Halifax. Son père, marchand et homme d’affaires, avait investi dans des mines aux quatre coins de la province. Harry fréquenta d’abord l’Albro Street School et la Halifax High School. En 1887–1888, il étudia la peinture et le dessin d’architecture à la nouvelle Victoria School of Art and Design, sans se rendre jusqu’au diplôme. En outre, il élargit ses connaissances scientifiques et apprit les méthodes muséologiques au Provincial Museum en étudiant à titre personnel auprès de David Honeyman*, conservateur de l’établissement. Ce travail l’amena à espérer qu’il serait nommé successeur de Honeyman à la mort de celui-ci, en 1889. Il se heurta toutefois à un gouvernement qui ne pouvait pas ou ne voulait pas financer le musée convenablement ni verser le salaire que pouvait escompter un homme formé pour le poste, et ce fut la fille de Honeyman qui l’obtint. Piers dut se rabattre sur une série d’emplois à court terme comme bibliothécaire et catalogueur au King’s College de Windsor, ainsi qu’à la Citizens’ Free Library et à la bibliothèque de l’Assemblée législative à Halifax.
Piers entama véritablement l’œuvre de sa vie en 1899. La Nouvelle-Écosse avait connu une profonde récession à la fin des années 1880 et au début des années 1890, mais, avec le retour à la prospérité, le gouvernement libéral de George Henry Murray* se mit à soutenir des initiatives culturelles et sociales. En mai 1899, Piers fut nommé conservateur adjoint des archives publiques. Il exercerait cette fonction jusqu’en 1931, date où les nouvelles Public Archives of Nova Scotia ouvriraient leurs portes sous la direction de Daniel Cobb Harvey*. Puis, en octobre, Piers devint enfin conservateur du Provincial Museum, qui se trouvait alors dans l’ancien Provincial Building, tout comme les archives publiques. Sa première tâche importante consista à reloger le musée dans le Burns and Murray Building, acheté par l’État parce que l’administration provinciale était en plein essor. Comme il y avait encore de la place dans cet édifice, le Nova Scotian Institute of Science réussit à convaincre le gouvernement de créer la Provincial Science Library en annexe au musée et de nommer Piers bibliothécaire. Il occuperait les postes de conservateur et de bibliothécaire jusqu’à son décès.
Dans le domaine scientifique, Piers s’adonnait à l’histoire naturelle, c’est-à-dire à des disciplines que Suzanne Zeller appellerait « sciences de l’inventaire » (botanique, géologie et anthropologie). La collection de plantes néo-écossaises qu’il avait cueillies pour un concours à la Halifax High School était, disait-il, son premier travail scientifique. Membre du Botanical Club of Canada (fondé en 1891 par George Lawson*) et de l’éphémère Botanical Club of Halifax (formé en 1901), il s’intéressa toute sa vie à la botanique. Il fit aussi de la recherche en entomologie, en ichtyologie et en mammalogie, à la fois pour son plaisir et dans le cadre de ses fonctions au musée. Néanmoins, sa véritable passion, et le centre de sa vie intellectuelle, était l’ornithologie. Plusieurs de ses premiers articles publiés et de ses entreprises éditoriales portaient sur cette science, à laquelle il s’était initié adolescent en faisant de la randonnée avec un ami de sa famille, le naturaliste Andrew Downs*. Nombre de ses correspondants le considéraient comme un spécialiste des oiseaux. En 1891, il devint membre associé de l’American Ornithologists’ Union et, de 1901 à 1907, il coordonna par l’entremise de son musée un projet de collecte de données ornithologiques.
Toutefois, Piers consacrait le plus clair de son temps à la géologie et à la minéralogie. Honeyman s’était spécialisé dans ces domaines et, comme le musée relevait du département des Travaux publics et des Mines, Piers était souvent appelé à accomplir des tâches en marge de ses fonctions au musée. Il identifiait des roches et des minéraux pour le gouvernement et pour des particuliers ; à l’occasion, on lui demandait d’inspecter des mines dans des régions isolées de la province. En outre, il fut désigné responsable du Mines Building à la Provincial Exhibition, où il prépara chaque année, de 1902 à 1917, une exposition des minéraux économiques de la Nouvelle-Écosse. En vue de faire connaître ailleurs le potentiel minéralogique de la province, le gouvernement envoya Piers présenter ces pièces à la Jamestown Tercentennial Exposition de Virginie en 1907 et à l’Industrial Exhibition de Toronto en 1908.
Dans son journal intime, Piers se plaignait de ce travail supplémentaire. Il estimait ne pas être suffisamment rémunéré et avait la phobie des souterrains, où il devait s’aventurer pour inspecter des mines. Surtout, il détestait participer aux expositions provinciales. Cette tâche l’ennuyait et l’obligeait à s’absenter pendant des semaines d’affilée et à confier le musée à sa femme ou à l’une de ses sœurs. Mais, élevé au sein de la classe supérieure à l’époque victorienne, donc ayant foi dans le progrès, les sciences naturelles et le potentiel économique de la Nouvelle-Écosse, il ne contesta jamais la valeur des expositions de minéraux. Quand on lui demandait de parler de l’histoire et des objectifs du musée, il soulignait que l’établissement n’était pas une boutique de curiosités mais un musée commercial, notion dérivée des idées de George Brown Goode, de la Smithsonian Institution de Washington, en matière de muséologie. Comme Piers s’intéressait à beaucoup plus de domaines de la science que Honeyman, il élargit le mandat du musée. Il introduisit des plantes, des insectes, des mollusques, des poissons, des oiseaux et d’autres spécimens de la faune. De plus, tout en définissant clairement le rôle et le potentiel du musée sur le plan pratique, il commença à réunir systématiquement des collections d’anthropologie, d’ethnologie et d’histoire, qui n’avaient aucune valeur commerciale directe.
En 1901, conscient de « la disparition graduelle des coutumes anciennes », Piers se mit à acheter et à collectionner des artéfacts des Micmacs de la Nouvelle-Écosse. Pendant quelques années, cette collection était si petite qu’il la classait dans la catégorie « Divers » de ses rapports annuels de conservation. Toutefois, dès 1909–1910, l’anthropologie, l’histoire et l’art formaient des catégories distinctes. En 1922, la collection d’anthropologie comprenait à elle seule 2 575 objets. De 1920 à 1940 environ, les objets historiques et les œuvres d’art se multiplièrent aussi ; pendant la plupart de ces années, leur nombre surpassa de beaucoup celui des acquisitions scientifiques. En plus, à cette époque, Piers obtint et inscrivit au catalogue une profusion de témoignages oraux et écrits d’informateurs micmacs tel Jerry Lonecloud*.
L’élargissement du mandat du musée reflétait en partie le fait que Piers diversifiait ses propres centres d’intérêt, notamment par une réorientation de sa vie intellectuelle au fil des ans. Celle-ci révélait l’évolution de ses rapports avec les deux associations bénévoles les plus importantes de sa carrière, le Nova Scotian Institute of Science et la Nova Scotia Historical Society. Il avait été membre actif de l’institut à compter de 1888, date de sa première communication, consacrée aux poissons. Élu au conseil en 1891, il fut secrétaire aux archives de 1894 à 1934. Piers était conscient que, dans la dernière partie du xixe siècle, en matière scientifique, la théorie et le travail de laboratoire prenaient le pas sur la description et la classification. En 1896, dans une lettre, un ami lui avait dit espérer qu’il se spécialisait toujours en ornithologie et n’était pas devenu un « adepte des hautes sciences ». Bien qu’il ait applaudi aux avancées des scientifiques, Piers, sans contredit, n’aimait pas tous les changements. Dans une allocution rédigée en 1929 – mais jamais présentée – en l’honneur du docteur Alexander Howard MacKay*, il entendait faire valoir que la science exigeait une formation universitaire intensive et provoquait de plus en plus l’isolement. Il écrivait dans ses notes qu’une telle formation « pla[çait] chaque groupe dans la solitude » et qu’« un groupe ne conn[aissait] pas le jargon verbeux des autres ». Partager avec plaisir de l’information sur de multiples sujets, comme lui-même le faisait avec des amis et des collègues de toute la province, correspondait davantage à ses goûts.
Malheureusement pour Piers, la transformation de la pratique scientifique était liée à l’écart grandissant entre les amateurs et les professionnels, qui se manifestait dans bien des occupations. Dès les années 1930, le Nova Scotian Institute of Science était dominé par des spécialistes diplômés en sciences de laboratoire et en sciences théoriques. Par comparaison, Piers était un simple amateur : il avait fait son apprentissage au Provincial Museum et s’était initié à l’ornithologie et à la botanique en marchant dans les bois. Malgré ses longues années de service et l’immense travail qu’il avait accompli dans diverses disciplines, il devenait un personnage secondaire du milieu scientifique néo-écossais. Même l’intégration, en 1910, du Provincial Museum au nouveau Nova Scotia Technical College, où Piers était entouré de scientifiques (à qui il souhaitait être utile), ne put soutenir sa réputation.
Toujours secrétaire aux archives du Nova Scotian Institute of Science, Piers voyait bien ce qu’il advenait de son statut au sein de cet organisme. À mesure que le xxe siècle avançait, il notait de plus en plus souvent dans son journal intime qu’on ne lui demandait plus de prendre la parole aux assemblées de l’institut et que cet organisme était dominé par les hommes de la « Dalhousie [University] », mais il ne se laissait pas ralentir par ces attitudes méprisantes. Le passé de la province l’avait toujours intéressé et ses prodigieux dons de chercheur pouvaient s’appliquer aussi bien à l’histoire qu’aux sciences naturelles. Ce fut donc le milieu des historiens qui bénéficia de sa marginalisation. Il était actif à la Nova Scotia Historical Society depuis 1895 à titre de membre et d’auteur ; son engagement s’intensifia dans les années 1920 et 1930. Il occupa la vice-présidence en 1921 et la présidence de 1924 à 1927. Dans son journal intime, les comptes rendus des assemblées et des projets de la société historique commencèrent à prendre plus de place que ceux du Nova Scotian Institute of Science, qui devinrent de simples mentions. Cependant, Piers continua d’assister aux assemblées de l’institut, dont il fut président de 1934 à 1936. Ses études biographiques sur le naturaliste Titus Smith* et le conchyliologiste John Robert Willis* reflètent une dualité d’intérêts, mais, mieux que tout autre élément, l’expansion des départements d’histoire et d’anthropologie du musée indique qu’il délaissait la science au profit de l’histoire. D’ailleurs, après son décès en 1940, bon nombre de Néo-Écossais se souviendraient de lui en tant qu’historien. Comme un drôle d’hommage, ce fut son œuvre historique, et plus précisément un manuscrit inachevé, publié à titre posthume, qui attira l’attention des critiques. Daniel Cobb Harvey et l’historien militaire Charles Perry Stacey* trouvèrent à redire aux recherches qu’il avait faites pour son étude des fortifications de Halifax.
Non seulement le rôle de Piers diminuait dans le milieu scientifique professionnel, mais son poste de conservateur adjoint des archives publiques subit un sort semblable. Lui qui n’avait été ni consulté sur la création des Public Archives of Nova Scotia ni informé de cet événement ne fut même pas invité à la cérémonie d’inauguration en janvier 1931. Il attribuait cette omission au fait que la liste des invités avait été dressée par des membres du corps professoral de Dalhousie et y voyait une atteinte délibérée à sa réputation. Il ne laissa pas son amertume nuire à ses relations avec Harvey mais se plaignit dans son journal intime. Et il prit une douce revanche en exigeant une requête officielle du secrétaire de la province avant d’autoriser le transfert des archives dont il avait la garde depuis 31 ans.
Bien que l’institut et la société historique aient joué un rôle déterminant dans l’existence de Piers, sa vie ne se résume pas à sa participation à ces organismes. Homme industrieux, il était membre d’une foule d’autres sociétés scientifiques, historiques, artistiques, culturelles, locales, nationales et internationales. Par exemple, il appartenait à l’American Association of Museums et fut (à la suite d’Alexander Howard MacKay) représentant de la Nouvelle-Écosse au Bureau de géographie du Canada. En 1901, il avait épousé Constance Fairbanks, auteure et journaliste accomplie, avec qui il avait édité un recueil de poésie de Mme William Lawson [Mary Jane Katzmann*]. Il édita aussi un ouvrage historique de Mme Lawson sur des cantons néo-écossais, le Journal de la Mining Society of Nova Scotia durant 12 ans, ainsi que les Proceedings du Nova Scotian Institute of Science pendant 8 ans (tous publiés à Halifax). À titre de commissaire de la bibliothèque de l’Assemblée législative, il aida à terminer en 1911 le catalogage de la remarquable collection de Thomas Beamish Akins*, et il fut administrateur bénévole d’une composante de cette bibliothèque, l’Akins’ Library.
En raison de son éducation et par choix, Piers appartenait à la secte sandémanienne. Il se rallia à l’Église d’Angleterre seulement après l’extinction de l’Église sandémanienne. Ses passe-temps préférés étaient le jeu de boules sur pelouse, la marche et la peinture. Ses œuvres d’art ne furent exposées publiquement qu’à la Provincial Exhibition de 1882, puis à l’exposition de la Nova Scotia Society of Artists de 1933, où, alors âgé de plus de 60 ans, il présenta une aquarelle de Hubbards’ Cove (Hubbards). Au fil de sa carrière au musée, il mit souvent à profit ses talents d’artiste et de créateur en faisant des dessins ou des peintures pour accompagner ses descriptions d’artéfacts. Il était aussi historien d’art. En 1927, il publia une biographie du portraitiste néo-écossais Robert Field*. Sa recherche sur les orfèvres de la province, présentée d’abord à la Nova Scotia Historical Society en 1939, ne paraîtrait qu’après sa mort. Le Nova Scotia College of Art and Design lui décerna un diplôme honorifique en 1932 pour services rendus aux arts. Par ailleurs, Piers était un père affectueux : souvent, il emmenait son fils, Edward Stanyan Fairbanks, travailler au musée ou prenait un après-midi de congé pour aller à la pêche avec lui. En piètre santé à compter de 1934 environ, et de moins en moins capable de s’acquitter de ses fonctions, il déclina rapidement après le décès de sa femme en 1939.
Piers était un homme complexe dont il convient de se souvenir autant pour ce qu’il représentait que pour ce qu’il accomplit. Attaché aux valeurs traditionnelles, il était quasi réactionnaire tant il détestait le changement. Quand l’administration provinciale abandonna l’horaire de dix à quatre heures pour l’horaire moderne de neuf à cinq, il protesta et obtint, à titre de conservateur du musée, le droit de fixer ses propres heures. À l’instauration de l’heure avancée, en 1916, il se répandit en lamentations dans son journal : changer les horloges était inutile et il aurait été plus simple que tout le monde commence sa journée une heure plus tôt. Pourtant, il louangeait les réalisations de la science et s’émerveilla du progrès qui, dans les années 1920, fit entrer les radios et les automobiles dans sa vie. Au besoin, il savait s’adapter : naturaliste à la manière victorienne, il se reconvertit en historien dans la dernière partie de son existence.
Harry Piers est remarquable par ce qu’il réalisa. Sous sa direction, le Provincial Museum, qui était à peine plus qu’un simple étalage de spécimens minéralogiques, devint un véritable musée moderne de science et d’histoire. Piers élargit le mandat d’acquisition et d’exposition du musée et multiplia ses collections par plus de trois. En particulier, il fut assez prévoyant pour y intégrer l’anthropologie, l’ethnologie et l’histoire, et il sauvegarda ainsi une bonne partie de l’histoire humaine de la Nouvelle-Écosse. Sa correspondance avec des scientifiques et des historiens du monde entier le plaçait parmi le groupe de travailleurs scientifiques et culturels qui, même dans l’ensemble du Canada, était encore relativement restreint dans la première moitié du xxe siècle. Sans relâche, il collectait de l’information, rédigeait de volumineuses notes et enrichissait ses dossiers d’acquisition ; aussi fit-il de la collection du musée l’une des mieux documentées du pays. Piers a créé une masse de connaissances qui a résisté à l’épreuve du temps. Les érudits citent encore ses publications sur Robert Field, les fortifications de Halifax, les orfèvres, les oiseaux et les poissons. Ses catalogues demeurent une ressource de premier ordre pour le personnel du musée et les chercheurs.
« Nova Scotia hist. vital statistics », Halifax County, 1870 : www.novascotiagenealogy.com (consulté le 7 nov. 2012).— Nova Scotia Museum (Halifax), 35.18.1 (photo de Piers montrant un spécimen à un visiteur du musée), 11 mars 1935 ; 36.118 (photo de Piers en compagnie de Susan Abram Sack et Henry Sack, couple micmac auquel il acheta des artefacts), 13 sept. 1935 ; P149.25 (portrait de Piers fait par LeRoy Judson Zwicker) ; Vert. files, Piers, Harry.— Nova Scotia Museum Library, mss, Piers papers.— NSA, MG 1, vols.753—58, 758A, 1046—51, 1153A, 1464—66 (Harry Piers fonds) ; N-1258 (négatif d’une photo de Piers).— Lou Collins, « Piers was a devoted historian », 4th Estate (Halifax), 21 avril 1977 : 13.— « A bibliography of the works of Harry Piers », dans Harry Piers, The evolution of the Halifax fortress, 1749–1928, G. M. Self et al., édit. (Halifax, 1947), ix–xii.— Canadian who’s who, 1936–1937.— E. D. Mak, « Nova Scotia at the Jamestown Tercentennial Exposition, 1907 : excerpts from the diary of Harry Piers », Nova Scotia Hist. Rev. (Halifax), 16 (1996), no 1 : 81–90 ; « Patterns of change, sources of influence : an historical study of the Canadian museum and the middle class, 1850–1950 » (thèse de ph.d., Univ. of B.C., Vancouver, 1996) ; « Ward of the government, child of the institute : the provincial museums of Nova Scotia (1868–1951) », dans Studies in history and museums, P. E. Rider, édit. (Hull [Gatineau], Québec, 1994), 7–32.— N.-É., Provincial Museum, Report on the Provincial Museum and Science Library (Halifax), 1900–1944 ; Report on the Provincial Museum, Science Library, and public records (Halifax), 1922–1931.— Suzanne Zeller, Inventing Canada : early Victorian science and the idea of a transcontinental nation (Toronto, 1987).
Eileen Mak, « PIERS, HARRY », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/piers_harry_16F.html.
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Auteur de l'article: | Eileen Mak |
Titre de l'article: | PIERS, HARRY |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2014 |
Année de la révision: | 2014 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |