O’REILLY, PETER, magistrat rémunéré, fonctionnaire, homme politique et juge, né le 27 mars 1827 à Ince, Angleterre, fils de Patrick O’Reilly et de Mary Blundell ; le 15 décembre 1863, il épousa à Victoria, Colombie-Britannique, Caroline Agnes Trutch, et ils eurent deux fils et deux filles, dont l’une mourut à l’âge de sept ans ; décédé au même endroit le 3 septembre 1905.
Élevé en Irlande par une mère anglaise et un père irlandais, Peter O’Reilly servit plusieurs années à titre de lieutenant dans l’Irish Revenue Police, dont il obtint une libération honorable en 1857. Impatient, après un an d’inactivité, de trouver un emploi outremer, il fit appel à un député irlandais, lord Claud Hamilton, qui s’enquit en son nom auprès du ministère des Colonies. Hamilton lui conseilla fortement de se rendre en Colombie-Britannique, qui était une colonie depuis août 1858. « La mise en valeur initiale de très grandes richesses [s’y ferait] bientôt sur une grande échelle » et il était « assuré de réussir », prédisait-il. Il ajouta qu’une trentaine d’autres Irlandais envisageaient d’aller travailler en Colombie-Britannique. Une demi-douzaine d’entre eux, dont Chartres Brew*, Thomas Elwyn* et Andrew Charles Elliott*, allaient par la suite exercer des fonctions judiciaires, comme O’Reilly.
Parti d’Irlande le 5 février 1859, O’Reilly arriva à Victoria au début d’avril en passant par Panama. Grand, vigoureux et fort, âgé de 32 ans à peine, il était bien fait pour la nouvelle colonie. Amateur de grand air, cavalier accompli et excellent tireur, il savait en outre commander des hommes. On le nomma magistrat rémunéré du district de Langley dès son arrivée, puis on le muta en novembre dans un district plus important, celui de Hope. Ce même mois, il accéda au titre de shérif en chef de la colonie. Cette fonction n’était pas purement honorifique, car le shérif en chef était le principal officier de justice. Une de ses attributions les plus désagréables consistait à veiller à ce que les condamnés soient pendus dans les règles. O’Reilly allait demeurer shérif jusqu’en 1866 ; il démissionnerait alors, trouvant cette fonction incompatible avec ses autres activités.
En 1860, année où l’on découvrit de l’or à Rock Creek, dans la région de la rivière Similkameen, O’Reilly fut nommé commissaire de l’or adjoint de cette région et du district de Hope. En vertu du Gold Fields Act de 1859, la juridiction civile et, jusqu’en 1865, la juridiction criminelle ressortissaient aux commissaires de l’or. Leur pouvoir en matière de litiges miniers était total, le droit d’appel à la Cour suprême se limitant à certains cas seulement. En outre, ils veillaient à l’application des règlements miniers, délivraient les permis, enregistraient les concessions minières et les droits relatifs à l’eau, délimitaient les frontières et régissaient les syndicats d’entrepreneurs.
La détermination et l’autorité d’O’Reilly impressionnaient non seulement les prévenus, mais aussi le gouverneur, qui le nomma en mars 1862 commissaire principal de l’or pour toute la colonie. Afin d’exercer cette fonction, il dut s’installer dans la région de Cariboo, où se trouvaient les plus riches dépôts aurifères découverts jusque-là en Colombie-Britannique, ceux du ruisseau Williams et d’autres cours d’eau situés tout près. O’Reilly établit ses quartiers à Richfield, mais il passait les durs hivers sur la côte, cette saison ne se prêtant pas à l’exploitation minière. Ses années à Richfield furent extraordinairement bien remplies ; il passait souvent de 12 à 14 heures par jour à son bureau. Fréquemment, il formait un tandem avec Matthew Baillie Begbie*, juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique. Entre les deux hommes, qui avaient des goûts et des opinions semblables, naquit une amitié qui durerait toute leur vie. Pendant la période coloniale, O’Reilly se rendit dans à peu près toutes les régions peuplées de la Colombie-Britannique continentale. Affligé toute sa vie de maux de tête – probablement la migraine –, il n’hésitait pourtant pas à entreprendre de durs voyages, qu’il aimait d’ailleurs.
En 1864, on découvrit de riches dépôts aurifères dans l’est de la région de Kootenay, à Wild Horse Creek, où se trouve maintenant Fort Steele. Les mineurs américains affluèrent par milliers, et l’année suivante, en tant que commissaire de l’or, O’Reilly fut dépêché une première fois dans cette région où il allait retourner souvent. En 1866, on trouva de l’or au lieu dit Big Bend, sur le fleuve Columbia, près de l’emplacement actuel de Revelstoke. Encore une fois, O’Reilly fut chargé d’aller y veiller à l’application des lois minières.
L’expédition la plus remarquable d’O’Reilly eut lieu en 1871 et le mena dans la lointaine région de la rivière Omineca, dans le centre nord de la Colombie-Britannique. C’était un coin sauvage et montagneux, arrosé de torrents, où l’on avait découvert de l’or l’année précédente. Parti de Victoria le 29 mars, il fut absent neuf mois ; outre ses fonctions judiciaires, il exerça celles de percepteur d’impôts et d’agent des Affaires indiennes. Comme d’habitude, il voyageait à cheval et en canot, vivant le plus possible de ce qu’offrait la nature. Camper dans la région de l’Omineca mit son courage et sa résistance à très rude épreuve. Le froid était abominable et les moustiques pullulaient ; il nota qu’une nuit, dans l’espoir de trouver enfin le sommeil, il enfuma sa tente quatre fois. On ne s’étonnera donc pas que souvent, il ait commencé à travailler dès quatre heures du matin. Il se dirigea vers le littoral du Pacifique à la fin d’octobre, tenant des assises en cours de route. Le temps était si affreux, le terrain – accidenté et recouvert de neige lourde – si traître, que lui-même et son équipe eurent de la chance de s’en tirer vivants.
L’union de l’île de Vancouver et de la Colombie-Britannique, en 1866, modifia la position d’O’Reilly. Jusque-là, les magistrats rémunérés comme lui avaient exercé officieusement des pouvoirs équivalents à ceux que détenaient, en Angleterre, les juges des tribunaux de comté. Leur position fut régularisée à la suite de l’union, et en 1867, O’Reilly et cinq des autres magistrats rémunérés furent nommés officiellement juges de tribunaux de comté. En outre, depuis 1864, O’Reilly siégeait d’office au Conseil législatif de la Colombie-Britannique en sa qualité de magistrat. L’année suivante, on parla de le nommer secrétaire de la colonie, mais il s’y opposa fermement. Au moment de l’union, il entra au conseil élargi ; il y siégea jusqu’en 1870 puis, inexplicablement, n’y fut pas nommé à nouveau. En février 1871, il en redevint membre, mais le conseil fut dissous quand la Colombie-Britannique entra dans la Confédération, plus tard dans l’année.
O’Reilly ne se distingua pas du tout au Conseil législatif. Présent durant tout l’important débat sur la Confédération, en mars et avril 1870 [V. sir Anthony Musgrave*], il n’y prit aucune part. Comme Begbie et d’autres ayant des antécédents semblables, il avait, sur la question, des sentiments partagés. Ces hommes s’inquiétaient de la disparition de la filière britannique et craignaient de perdre leur place et leur pension. En 1869, O’Reilly déclara à son ami Henry Pering Pellew Crease qu’il reconnaissait que l’entrée dans la Confédération était inévitable mais ajouta : « [nous devrions] nous battre contre cela jusqu’à ce qu’on prévoie quelque chose de satisfaisant pour nous ». Il se trouvait dans la région de l’Omineca le jour où la colonie devint une province du Canada. Sans faire nulle mention de cet événement historique dans son journal, il écrivit tout de même à Crease pour se plaindre de n’avoir reçu, des autorités, aucun renseignement sur ce qu’il adviendrait de sa position de juge. « Vous vous inquiétiez de votre situation dans la fonction publique », rappela-t-il à son collègue avant de lui demander : « À présent, avez-vous une idée plus précise de ce qui vous attend ? »
Pendant les quelque dix années qui suivirent l’entrée de la Colombie-Britannique dans la Confédération, O’Reilly fit régulièrement des tournées en qualité de juge du tribunal de comté pour le district de Yale. Bien qu’il n’ait plus été obligé de se déplacer à cheval, il le faisait souvent lorsqu’il devait aller dans les coins les plus reculés de son territoire, la vallée de la Nicola par exemple. Invariablement, quand il se rendait à Kamloops, il s’arrêtait chez ses amis les Cornwall, qui possédaient à Ashcroft un ranch splendide et un élégant manoir. La chasse y était bonne et d’autres membres de l’élite de la province, dont Begbie et John Andrew Mara, s’y trouvaient souvent. O’Reilly siégeait aussi, fréquemment, en dehors du district de Yale ; en 1875, il fit une expédition mémorable dans le district minier de Cassiar, dans le nord-ouest de la province. Remontant en canot le fleuve Stikine, il tint des audiences tant à titre de commissaire de l’or que déjuge du tribunal de comté dans divers campements miniers, dont Laketon, sur le lac Dease, et McDame Creek.
À la fin des années 1870, tout le monde savait que le temps où des profanes comme O’Reilly exerçaient la fonction de juge tirait à sa fin (de fait, ils allaient être remplacés par des hommes de loi en 1883). Lorsque, en 1880, O’Reilly apprit qu’on allait nommer un commissaire des réserves indiennes en Colombie-Britannique, il se rendit à Ottawa pour poser sa candidature. Comme le choix des terres à réserver aux Indiens donnait lieu à de difficiles négociations entre les gouvernements du Canada et de la Colombie-Britannique, une commission de trois membres avait été chargée en 1876 de délimiter ces terres. Deux ans plus tard, ce trio fut remplacé par un seul commissaire, Gilbert Malcolm Sproat*. Sa démission, en 1880, créa la vacance.
À Ottawa, O’Reilly rencontra des hommes politiques et des fonctionnaires fédéraux dont le plus important était le premier ministre, sir John Alexander Macdonald*, titulaire du portefeuille de l’Intérieur et, par conséquent, chargé des Affaires indiennes. Le frère de Mme O’Reilly, Joseph William Trutch, avait l’oreille de Macdonald, et c’est grâce à lui que le poste fut offert à O’Reilly. Celui-ci demanda la garantie que sa pension de juge lui serait versée (il devrait nécessairement quitter la magistrature), et un salaire de 3 500 $ par an. Il obtint satisfaction sur les deux points. Durant 18 ans, il fut commissaire des réserves et, comme il l’avait si souvent fait du temps où il était juge, passa beaucoup de temps dans les régions reculées de la province, en compagnie d’un arpenteur, ordinairement Ashdown H. Green. Après 1890 il quitta moins souvent Victoria, car il avait dépassé la soixantaine, et laissa à des subordonnés le soin de se déplacer.
Des chercheurs contemporains ont critiqué les décisions prises par O’Reilly sur l’emplacement et la superficie des réserves. On a laissé entendre qu’il s’était montré parcimonieux et que, ayant lui-même investi dans l’élevage, il avait tendance à favoriser l’ensemble des éleveurs, dont les intérêts pouvaient entrer en conflit avec les besoins territoriaux des Indiens. Comme la plus grande partie de l’élite provinciale à l’époque, il ne considérait pas que la notion de titre d’aborigène était une base de revendication valide.
Les autochtones de la région, qui s’inquiétaient de perdre des lieux de chasse et de pêche, contestèrent les réserves qu’O’Reilly délimita en 1882 à Metlakatla. En 1884, une commission provinciale réexamina ses décisions [V. Alexander Edmund Batson Davie*] à la lumière des revendications des Tsimshians, qui s’appuyaient sur la notion de titre d’aborigène. Lui-même témoigna que, en délimitant ces réserves, il s’était rendu à tous les souhaits des Indiens, sauf dans les cas où les terres avaient déjà été aliénées. La commission sanctionna ses décisions.
D’après son journal personnel, O’Reilly tenait compte des besoins des populations autochtones pour délimiter les réserves. Il notait aussi bien les cas où les chefs de bande étaient en désaccord avec ses conclusions que ceux où ils étaient d’accord. Si ses inscriptions sont exactes, les derniers étaient plus nombreux que les premiers. Mieux encore, lorsqu’il se rendit dans la région de Skeena, en 1891, il promit aux chefs et aux Amérindiens rassemblés dans les divers villages situés en bordure du lac Babine, des rivières Skeena et Bulkley, que l’établissement des réserves ne porterait pas atteinte à leurs activités traditionnelles comme la cueillette des baies, la chasse et la pêche à l’extérieur des limites des réserves. En 1891, peu de fonctionnaires de la province étaient disposés à concéder de tels droits.
O’Reilly quitta la fonction publique en 1898, à l’âge de 71 ans. Il avait amplement réalisé la prédiction de lord Claud Hamilton : il avait touché un revenu confortable durant quatre décennies de vie active et, grâce à son flair d’investisseur, avait accumulé beaucoup de biens. Dès son arrivée en Colombie-Britannique, il avait prêté de l’argent en prenant en garantie des billets à ordre ou des hypothèques. Son journal montre que, même s’il était commissaire de l’or, il avait des intérêts dans des concessions minières, dont celle de William Barker* au ruisseau Williams. La chose ne troubla jamais l’opinion publique, mais une lettre qu’il écrivit à Crease en 1865 laisse entendre que, en privé, on parlait de conflit d’intérêts. Il acheta et vendit de l’immobilier, surtout dans le sud de la Colombie-Britannique continentale ; par exemple, il possédait à Vancouver, avec des associés, une parcelle de grande valeur dont la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique fit l’acquisition pour y installer une partie de son terminus. Il appartint à des regroupements d’éleveurs et participa à diverses entreprises commerciales à Victoria. Ses fils fréquentèrent des pensionnats coûteux en Angleterre. En 1868, il acheta à Victoria une grande maison qu’il agrandit et rénova pour en faire l’une des plus belles résidences de la ville – Point Ellice House –, où il habita jusqu’à sa mort.
À Victoria, O’Reilly mena, grâce à sa fortune et à ses relations, une vie mondaine mouvementée mais agréable. Son beau-frère, Trutch, homme à la fois très doué et très influent, fut le premier lieutenant-gouverneur de la province. O’Reilly et sa famille avaient donc leurs entrées à sa résidence et assistaient là à de brillantes réceptions. Deux des successeurs de Trutch, Clement Francis Cornwall et Edgar Dewdney*, étaient aussi de grands amis d’O’Reilly. Il avait aussi des liens avec un autre centre d’activité de la belle société de Victoria, la station navale d’Esquimalt. Parmi les officiers qui venaient souvent chez lui, il y eut, en 1890, le futur explorateur de l’Antarctique, Robert Falcon Scott, pour qui sa fille, dit-on, éprouva une passion qui ne fut pas payée de retour.
O’Reilly passa ses dernières années à se promener dans son magnifique jardin, qu’il adorait, à voir des amis et à fréquenter l’église. Il fut toujours un fervent anglican et lorsque, en voyage, il ne pouvait pas se rendre dans un temple, il faisait lui-même la lecture de l’office. Sa femme, à qui il était très attaché, était morte en 1899.
Le 20 août 1905, Peter O’Reilly nota dans son journal le premier signe de la maladie qui allait l’emporter : « Mal en train toute la nuit « brûlures d’estomac ». Le lendemain, dans ce qui fut sa dernière notation, il parla de réparations à la cuisine et souligna que sa fille Kathleen était « mal en train » elle aussi. Le 22, une maladie cardiaque se déclara, et il mourut chez lui le 3 septembre. Après d’imposantes funérailles, il fut inhumé au cimetière de la baie Ross, parmi d’autres pionniers de la Colombie-Britannique. Il avait été l’un des derniers membres du petit groupe d’expatriés anglais et anglo-irlandais qui étaient venus dans la colonie dès sa création et qui, affectés à des postes importants, avaient réussi, par leur vigueur et leur entêtement, à maintenir la primauté du droit britannique.
Peter O’Reilly a tenu un journal de 1858 à 1905, seul personnage important de la Colombie-Britannique des débuts connu pour l’avoir fait si longtemps. Bien que superficiel et mondain parfois, et contenant peu de commentaires politiques, ce journal renferme des descriptions complètes de ses nombreux voyages et constitue également un document précieux sur la vie sociale et domestique de cette période ; l’original forme une partie de l’importante collection O’Reilly des BCARS, où il est classé dans A/E/Or3.
La collection O’Reilly renferme beaucoup d’autres documents manuscrits pertinents, dont les articles suivants sont les plus importants : lettres d’O’Reilly à sa femme (A/E/Or3/Or3) ; journal d’un voyage à Similkameen (AIE/Or3/Or3.2) ; cahier de correspondance, affaires à Kootenay, 1865–1866 (.3) ; notes de bureau, un juge de paix à Hope (.4) ; lettres à sir Joseph William Trutch (.5) ; livres de comptes, comprenant un inventaire de Point Ellice House (.5-.6) ; papiers concernant des rendez-vous tenus par O’Reilly (.9) ; lettres à Edgar Dewdney (.15) ; papiers relatifs à des biens-fonds (.16), à des concessions foncières (.17), à une propriété située à Vancouver (.19), au service du gouvernement en Irlande (.21), et au service et à la pension du gouvernement (.22) ; billets à ordre (.24) ; témoignages d’Irlande, de sir James Douglas* et de sir Henry Pering Pellew Crease (.27) ; et papiers concernant des investissements (.30) ; journaux personnels et lettres de Caroline Agnes [Trutch] O’Reilly à son mari (A/E/Or3/Or31) ; actif, créances et passif (A/E/Or3/Or313) ; lettres à O’Reilly de sir Joseph William Trutch (A/E/Or3/T771) et de John Trutch (T772) ; et lettres et papiers de famille divers dans Add. mss 248 et Add. mss 412, respectivement.
Il vaut aussi la peine de mentionner 16 lettres d’O’Reilly à sir Henry Crease dans la collection Crease (BCARS, A/E/C86/C86/Or3), la correspondance et les pétitions relatives aux terres indiennes de la Colombie-Britannique (BCARS, GR 504), et la correspondance de l’Indian Reserve Commission aux AN, RG 10, 1274.
Il existe relativement peu de sources secondaires puisque aucune étude sérieuse de la carrière d’O’Reilly n’a été entreprise jusqu’à maintenant, mais on peut consulter les documents suivants : C.–B., Legislative Assembly, Sessional papers, 1885 : 131–136, « Metlakatlah inquiry, 1884 : report of the commissioners, together with the evidence » ; R. E. Cail, Land, man and the law : the disposal of crown lands in British Columbia, 1871–1913 (Vancouver, 1974) ; D. M. L. Farr, « The organization of the judicial system of the colonies of Vancouver Island and British Columbia, 1849–1871 » (thèse de b.a., Univ. of B.C., Vancouver, 1944) ; R. [A.] Fisher, Contact and conflict : Indian-European relations in British Columbia, 1774–1890 (Vancouver, 1977) ; S. W. Jackman, The men at Cary Castle ; a series of portrait sketches of the lieutenant-governors of British Columbia from 1871 to 1971 (Victoria, 1972) ; Journals of colonial legislatures of Vancouver Island and B.C. (Hendrickson) ; Kerr, Biog. dict. of British Columbians ; Peter Murray, The devil and Mr. Duncan (Victoria, 1985) ; M. A. Ormsby, « Some Irish figures in colonial days », BCHQ, 14 (1950) : 61–82 ; et l’étude de l’auteur « [...] The man for a new country » : Sir Matthew Baillie Begbie (Sidney, C.–B., 1977). [d. r. w.]
David Ricardo Williams, « O’REILLY, PETER », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/o_reilly_peter_13F.html.
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Auteur de l'article: | David Ricardo Williams |
Titre de l'article: | O’REILLY, PETER |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1994 |
Année de la révision: | 1994 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |