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MORRICE, JAMES WILSON, peintre, né le 10 août 1865 à Montréal, fils de David Morrice et d’Annie Stevenson Anderson ; décédé célibataire le 23 janvier 1924 à l’hôpital militaire de Tunis, Tunisie, et inhumé au cimetière de l’avenue Taieb Mehiri (devenu par la suite le cimetière du Borgel) dans cette ville.
La famille de James Wilson Morrice faisait partie de l’élite fortunée de la bourgeoisie marchande d’origine écossaise de Montréal. On sait peu de chose de l’enfance de James Wilson. Sa sœur Annie Mather se souvenait que, très jeune, il dessinait et sculptait. De 1878 à 1882, James Wilson fait ses études secondaires à la Montreal Proprietary School, qui devient en 1879 la McTavish School, où il aurait pris ses premiers cours de dessin. Les plus anciennes aquarelles connues de Morrice datent de 1879 et représentent des paysages des côtes de la Nouvelle-Angleterre, où sa famille passait des vacances estivales. Après un bref séjour dans le Maine au cours de l’été de 1882, Morrice s’installe à Toronto, où il étudie jusqu’en juin 1886, date à laquelle il obtient sa licence ès lettres de la University of Toronto. Admis comme étudiant par la Law Society of Upper Canada à l’automne, il est reçu au barreau ontarien trois ans plus tard. Il ne pratiquera toutefois jamais la profession d’avocat.
Dès 1888, Morrice présente deux œuvres à l’exposition de l’Académie royale des arts du Canada et à celle de l’Ontario Society of Artists. À partir de ce moment, il participe régulièrement à plusieurs expositions canadiennes et reçoit souvent des louanges des critiques d’art. Ainsi, le critique du Week de Toronto écrit en 1889 : « Un nouveau nom [à retenir] est celui de J. W. Morrice, dont le style unique et le ton sentimental et poétique nous feront rechercher ses œuvres à l’avenir. » Cette même année, il expose pour la première fois à l’Association des arts de Montréal (qui deviendra plus tard le Musée des beaux-arts de Montréal). Déjà en 1889, et ce jusqu’à sa mort, Morrice fait affaire avec la galerie montréalaise William Scott and Sons. Cette importante galerie d’art, ouverte en 1859, fermera ses portes en 1939. Après le décès de Morrice, elle continuera de vendre ses œuvres. Au moment de la vente à l’encan de 1938 qui précédera sa fermeture, la galerie mettra en vente plus d’une vingtaine d’œuvres de Morrice.
On ne sait quand exactement Morrice part pour l’Europe, mais en 1890 il est à Saint-Malo, en France. Morrice demeure en Europe jusqu’en 1924 et ne revient que temporairement au Canada. Il semble qu’il se soit d’abord installé à Londres dans un atelier du 87, rue Gloucester. Au mois d’avril 1892, le jeune peintre habite au 9 de la rue Campagne-Première, dans le quartier Montparnasse à Paris. Il aurait fréquenté un moment, à l’époque, les ateliers de l’académie Julian. Morrice lui-même dit qu’il a étudié avec Henri Harpignies, qui recevait des étudiants dans son atelier du quartier Saint-Germain-des-Prés. Les activités de Morrice sont peu connues de 1893 à 1895. Ses carnets de dessins révèlent qu’il a séjourné sur la côte normande, en Italie à Rome, à Capri et à Venise, ainsi qu’en Hollande et en Belgique. Il s’agit des premiers voyages du peintre canadien, qui toute sa vie se déplacera en Europe tout en gardant un pied-à-terre à Paris. Morrice rencontre plusieurs artistes américains installés en France : Maurice Brazil Prendergast, Robert Henri, Édouard Colonna et William James Glackens.
En février 1896, Morrice s’installe à Brolles dans la forêt de Fontainebleau, où il travaille avec le peintre canadien Albert Curtis Williamson. De retour à Paris avant avril, il transporte son atelier au 34, rue Notre-Dame-des-Champs. Le même mois, il présente pour la première fois un tableau dans la capitale française à l’occasion du Salon de la Société nationale des beaux-arts. Au début de juin, il quitte son nouvel atelier pour passer une partie de l’été à Saint-Malo. Il fera aussi quelques visites à Cancale. Pendant cette période, Morrice se lie d’amitié avec le peintre Robert Henri, qui, à cette époque, a une très grande influence sur sa production picturale. Les deux amis ont des relations suivies jusqu’à l’été de 1900, moment du retour de Henri aux États-Unis. Ils peignent ensemble et critiquent mutuellement leurs œuvres. Fête foraine, Montmartre (collection du Musée de l’Ermitage), peint par Morrice vers 1898, est très près des œuvres de la même époque du peintre américain par la composition et le choix de couleurs foncées rehaussées de points lumineux. C’est probablement sous l’influence de Henri que Morrice commence à peindre des scènes urbaines.
Le 28 novembre 1896, Morrice est de retour à Montréal, où il passe vraisemblablement Noël avec sa famille. Le 12 janvier 1897, il est à Sainte-Anne-de-Beaupré, où il rencontre le peintre canadien Maurice Galbraith Cullen*. Celui-ci lui fait découvrir la lumière éclatante de l’hiver québécois. Les deux artistes peignent leurs pochades à l’extérieur dans l’hiver froid de la Côte-de-Beaupré. Sainte-Anne-de-Beaupré (collection du Musée des beaux-arts de Montréal), daté de 1897, démontre le talent de coloriste de Morrice dans l’utilisation des couleurs claires. Morrice séjourne dans la région de Québec jusqu’en mars. Par la suite, il passe par Toronto et New York puis retourne à Paris. À l’automne de 1897, il entreprend un voyage en Italie. Il expose pour la première fois au Royal Glasgow Institute of Fine Arts. En 1898, il déménage son atelier au 41, rue Saint-Georges, dans le quartier Montmartre à Paris. Jusqu’à la fin de septembre, Morrice demeure à Saint-Malo. À la fin de mars 1899, il se rend à Charenton, qui lui inspire le tableau Jour de lessive à Charenton (collection de l’Art Gallery of Hamilton). Au début d’octobre, il installe son atelier au 45, quai des Grands-Augustins ; il occupera cet atelier pendant plus de 15 ans. Au cours du mois de décembre, il arrive à Montréal pour rencontrer sa famille, puis se rend à Québec. Il est de retour à Paris en mars 1900. Morrice fait parvenir régulièrement des tableaux aux organisateurs d’expositions canadiennes et parfois américaines, dont (pour la première fois) à la Pennsylvania Academy of Fine Arts de Philadelphie. En 1901, il gagne une médaille d’argent à la Pan-American Exposition de Buffalo, dans l’État de New York, et est élu associé de la Société nationale des beaux-arts. En 1901 et 1902, il fait quelques séjours en Italie. Au cours de l’été de 1902, Morrice voyage en Italie avec les peintres Joseph Pennell et Charles H. Fromuth ; ils y rencontrent les peintres canadiens Maurice Galbraith Cullen, Edmund Montague Morris* et William Brymner. Le critique Henry Marcel écrit dans la Gazette des beaux-arts au moment du Salon de la Société nationale des beaux-arts : « en Canadien nomade qu’il est, il vogue de Venise à la Bretagne, épris des fines grisailles du crépuscule sur les eaux, des colorations rares que leur imprime parfois le reflet d’un nuage ». Au cours de l’année 1903, Morrice expose ses œuvres à Philadelphie, à Pittsburgh, en Pennsylvanie, à Cincinnati, en Ohio, à Chicago, à Buffalo, à Saint Louis, au Missouri, à Venise et, pour la première fois, à la Sécession de Munich. Il est le premier Canadien à exposer à la biennale de Venise. Morrice est à New York le 16 juin 1903, puis il fait un saut à Montréal et à Québec et, plus tard dans l’année, il se rend à Madrid. Il n’arrête pas de bouger ; d’ailleurs ses carnets de dessins regorgent d’information sur les horaires de train.
Morrice est alors un peintre bien connu ; il n’est donc pas étonnant que l’État français achète Quai des Grands-Augustins (collection du Musée d’Orsay) ni que le collectionneur russe Ivan Morozov se porte acquéreur de Fête foraine, Montmartre au Salon de la Société nationale des beaux-arts de 1904. Au cours de l’année 1905, Morrice expose en Angleterre, à Londres, à Manchester, à Burnley et à Liverpool, puis à Paris, à Venise et à Pittsburgh. Un peu avant Noël 1905, il arrive à Montréal pour ne repartir qu’à la fin de février 1906. Au début de l’été, il se rend à Dieppe, en France, puis au Pouldu et à Concarneau. Le peintre expose pour la première fois à la Goupil Gallery de Londres. À l’été de 1907, il séjourne à Venise et revient à Saint-Malo. En octobre 1908, il est nommé vice-président du jury du Salon d’automne de Paris avec Albert Marquet, Henri Matisse et Georges Rouault. À Noël, il est de retour dans sa famille à Montréal. Il profite de ce séjour pour faire un voyage à Québec et à la chute Montmorency. Au cours de l’été de 1909, le peintre travaille avec acharnement aux tableaux qu’il présentera au Salon d’automne de Paris. La critique ne lui fait que des éloges et on le qualifie de peintre le plus talentueux d’Amérique. L’éminent critique Louis Vauxcelles louange le style subtil et harmonieux de ses paysages et ajoute que Morrice peint « d’une manière très personnelle », tout en notant au passage que plusieurs jeunes artistes tentent de l’imiter. Cette même année, le gouvernement canadien se porte acquéreur d’un autre tableau portant le titre de Quai des Grands-Augustins (collection du Musée des beaux-arts du Canada).
Morrice vient fêter les noces d’or de ses parents le 14 juin 1910 à Montréal. Il est de nouveau à Paris à l’automne. De la France, il se rend à Londres voir l’exposition organisée par le critique anglais Roger Eliot Fry, Manet and the post-Impressionists, événement à l’occasion duquel est créé le terme « post-impressioniste ». Les œuvres de Vincent Van Gogh, Paul Gauguin et Paul Cézanne le séduisent. En plus des salons, qu’il court régulièrement, Morrice semble s’intéresser aux expositions solos d’autres artistes comme Pierre Bonnard ou Matisse. Il passe la majeure partie de son temps à Paris sauf le temps d’une incursion au printemps de 1911 du côté de Boulogne-sur-Mer. Il expose beaucoup cette année-là, à Londres, à Paris, à Toronto, à Montréal, à Pittsburgh et à Buffalo, et il semble à bout de souffle. Ainsi qu’il l’écrit lui-même, il y a trop d’expositions auxquelles il présente des œuvres. Comme les années précédentes, Morrice visite sa famille au Québec à Noël en 1911, mais il quitte précipitamment Montréal pour Tanger, au Maroc, à la fin de janvier : des amis montréalais l’auraient incité à entreprendre ce premier voyage en Afrique du Nord. Enthousiasmé par les paysages, les villes et les Africains du Nord, Morrice produit beaucoup et, dès le Salon d’automne suivant, présente quatre tableaux à sujets marocains. Il retourne à Tanger en décembre 1912, où il retrouve les peintres français Charles Camoin et Henri Matisse. Morrice et Matisse peignent les mêmes sujets. En quittant le Maroc en mars 1913, Morrice s’arrête à Gibraltar et traverse l’Espagne en passant par Tolède.
Au début de l’année 1914, Morrice descend dans le midi de la France, à Cagnes-sur-Mer, près de Nice, puis se dirige vers Tunis. L’Arts Club Limited de Montréal tient en 1914 une exposition des œuvres de Morrice. Le peintre est à Paris lorsqu’en août la guerre éclate en Europe. Le mois suivant, il fait un séjour à Londres, retourne à Paris au cours de l’automne avant de repartir, à la suite du décès de ses parents, passer Noël à Montréal. Il quitte Montréal en février 1915 et se dirige vers les Antilles en passant par Washington. Il se rend à Cuba et fait un court séjour à la Jamaïque. Cuba inspire profondément le peintre et il produit des tableaux lumineux. De retour à Paris en mai, il repart presque aussitôt pour Bayonne, Carcassonne et Toulouse. Il semble que Morrice ne quittera plus le territoire français jusqu’à la fin de la guerre. Comme il n’y a plus d’expositions et de salons français durant le conflit, Morrice ne présente ses œuvres qu’à Toronto et à Montréal. En 1916, la Contemporary Art Society de Londres achète Maison à Santiago (collection de la Tate Gallery). Morrice emménage alors dans un nouvel atelier au 23, quai de la Tournelle, à Paris.
À la fin de 1916, le gouvernement canadien crée la Caisse canadienne des monuments commémoratifs de guerre. Ce fonds permet à des artistes contemporains canadiens et étrangers de peindre les activités des militaires canadiens. En octobre 1917, lord Beaverbrook [Aitken*] commande à Morrice un tableau, Troupes canadiennes dans la neige (collection du Musée canadien de la guerre, Ottawa).
Depuis le décès de ses parents, à l’automne de 1914, Morrice ne semble plus revenir aussi régulièrement au Canada. On l’y revoit cependant au cours de l’hiver de 1920–1921. Par la suite, il se rend à l’île de la Trinité (république de Trinité-et-Tobago), où il peint beaucoup, surtout à l’aquarelle. Ce séjour semble lui avoir redonné le goût du travail, puisqu’il expose trois tableaux peints à l’île de la Trinité au Salon d’automne de Paris de 1921. À son retour en France, Morrice va probablement à plusieurs reprises à Cagnes-sur-Mer voir Léa Cadoret et le jeune peintre canadien John Goodwin Lyman*. Il a connu Léa Cadoret à Paris vers 1898, quand elle a accepté de poser comme modèle, et il lui restera très attaché jusqu’à son décès. Il lui achète une villa à Cagnes-sur-Mer en 1922. En janvier et février de cette année-là, il sillonne Monte-Carlo, Nice puis la Corse. Le mois suivant, il débarque à Alger et en avril revient à Paris. Emportant toujours avec lui ses carnets d’esquisses, il saisit sur le motif, comme toujours, les paysages qu’il rencontre. Miné par l’alcool, Morrice n’en continue pas moins de voyager. Il séjourne à Évian-les-Bains et est hospitalisé à Montreux, en Suisse. Il se rend à Cagnes-sur-Mer passer Noël avec ses amis Léa Cadoret, Lyman et Brymner. On le retrouve à Palerme, en Italie, le 14 janvier. Immédiatement après, il prend le bateau pour Tunis ; la maladie le ronge et c’est là qu’il meurt, à l’âge de 58 ans, le 23 janvier 1924.
C’est son ami, le peintre français Henri Matisse qui décrit le mieux Morrice : « C’était, comme homme, un vrai gentleman, bon camarade de beaucoup d’esprit, d’humour. Il avait, tout le monde le sait, la fâcheuse passion du whisky [...] Il était canadien de race écossaise, de famille riche, lui-même très riche, mais il ne le montrait pas. Il était toujours par monts et par vaux, un peu comme un oiseau migrateur mais sans point d’atterrissage bien fixe. » Au cours de ses nombreux voyages, Morrice a peint sur le vif de petites pochades et rempli ses carnets d’esquisses qui représentaient des vues urbaines, des cafés et des scènes de genre où se mêlaient des figures humaines dans les paysages et l’architecture urbaine. Le regard du peintre retenait ce qui l’intéressait et il le dessinait dans ses carnets, faisant parfois des notations de couleurs. Vingt-quatre de ses carnets sont conservés au Musée des beaux-arts de Montréal. Ces œuvres dénotent un grand souci de la composition et un choix de couleurs diversifiées. S’inspirant de ses esquisses, l’artiste s’attaquait en atelier à l’huile sur toile de grand format. Le style de Morrice a évolué tout au long de sa carrière, passant des empâtements de la fin des années 1890 à une composition qui exploitait les nuances de la toile nue ou du panneau de bois dans les années suivantes.
Les paysages que Morrice a peints de 1892 à 1894 sont caractérisés par une touche en petits coups dans tous les sens. Pendant la période 1895–1897, il a cherché à rendre l’atmosphère en travaillant les passages de couleurs dans la même tonalité dans une pâte plus ou moins épaisse. Ses scènes nocturnes témoignent de l’influence du peintre américain James Abbott McNeill Whistler mais aussi de son ami Robert Henri. Les œuvres produites à la suite de son voyage au Canada en 1897 contrastent par une palette de couleurs claires qui lui permettait de peindre la luminosité de l’hiver canadien. Très tôt au début du xxe siècle, on a pu voir dans l’œuvre de Morrice les mêmes préoccupations visant l’utilisation de motifs décoratifs que les peintres nabis tels Édouard-Jean Vuillard et Pierre Bonnard. Dans les années 1910, ses œuvres ont changé de nouveau de style. La luminosité de l’Afrique du Nord et l’influence du peintre Matisse lui ont fait adopter une palette aux couleurs claires. Sa production de la période 1915, où il a voyagé dans les Antilles, s’est enrichie de compositions asymétriques aux couleurs pures. À cette époque, Morrice utilisait une pâte très mince. Il tirait parti du fond du panneau ou de la toile. Il utilisait un stylet ou l’extrémité de son pinceau pour dessiner dans la peinture fraîche et y intégrait du graphite. Ses compositions se sont simplifiées.
Morrice est le peintre canadien du début du xxe siècle qui, au cours de sa carrière, s’est le plus manifesté sur la scène internationale. De son vivant, il a présenté ses œuvres dans 140 expositions tenues dans plus de 36 centres d’exposition ou musées différents, au Canada, aux États-Unis, en Angleterre, en Écosse, en France, en Italie, en Allemagne et en Belgique. Il s’est surtout fait remarquer avant la Première Guerre mondiale. Prenant appui sur toutes les expositions annuelles d’envergure, il a aspiré à une reconnaissance internationale.
La présence continuelle des œuvres de James Wilson Morrice dans toutes les grandes expositions lui a donné une notoriété dans les milieux de l’art en France et au Canada. Son influence a été marquante sur des peintres canadiens, dont John Goodwin Lyman, qui a écrit en 1909 : « L’art de Morrice est si parfait, si pur, si dénué de faux-semblant, d’éphémère, de “clinquant”, etc., et ne fait nullement appel aux sens primaires “de la chair”. Son œuvre me semble de la “poésie picturale” aussi pure que celle de Monet. » La même année, le critique Louis Vauxcelles l’a dit un des plus importants peintres de l’époque et il ajoutait : « Depuis la mort de James MacNeill Whistler, J. W. Morrice est sans contredit le peintre américain qui s’est taillé, en France et à Paris, [...] la place la plus remarquable et la plus méritée dans le monde de l’art. »
Plusieurs musées canadiens et collectionneurs privés conservent des œuvres de James Wilson Morrice. Le Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa) et le Musée des beaux-arts de Montréal ont les plus importantes collections. En dehors du Canada, on retrouve des œuvres de Morrice entre autres au Musée d’Orsay (Paris), au Musée de l’Ermitage (Saint-Pétersbourg) et à la Tate Gallery (Londres). Le Musée des beaux-arts de Montréal a organisé deux grandes rétrospectives de son œuvre en 1965 et en 1985. [n.c.]
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Nicole Cloutier, « MORRICE, JAMES WILSON », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/morrice_james_wilson_15F.html.
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Auteur de l'article: | Nicole Cloutier |
Titre de l'article: | MORRICE, JAMES WILSON |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2005 |
Année de la révision: | 2005 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |