Provenance : Bibliothèque et Archives Canada/MIKAN 3222081
WALKEM, GEORGE ANTHONY, avocat, homme politique et juge, né le 15 novembre 1834 à Newry (Irlande du Nord), fils de Charles Walkem et de Mary Ann Boomer ; le 30 décembre 1879, il épousa à Victoria Sophia Edith Rhodes, et ils eurent une fille ; décédé à cet endroit le 13 janvier 1908.
George Anthony Walkem appartenait à une famille de dix enfants qui avait ses racines dans le sud-ouest de l’Angleterre et qui immigra au Canada en 1847. Son père trouva du travail au sein du génie royal ; lui-même, au sortir de l’école, entra au McGill College de Montréal. Il étudia le droit auprès de John Rose* et fut admis aux barreaux du Bas-Canada et du Haut-Canada en 1858 et en 1861 respectivement. Pendant la ruée vers l’or du Cariboo, en 1862, il partit pour la Colombie-Britannique. En septembre, il demanda au juge Matthew Baillie Begbie* d’être reçu au barreau.
Hélas, Begbie préférait les barristers « dûment formés », c’est-à-dire formés en Grande-Bretagne. Il refusa la candidature de Walkem, qui décida de conseiller officieusement les plaignants. Puis, sur réception d’une requête au nom de Walkem, le gouverneur James Douglas* consulta le ministre des Colonies, qui se déclara favorable à l’admission. En juin 1863, Douglas proclama le Legal Professions Act, qui autorisait les avocats « coloniaux » à plaider. Finalement, cinq mois plus tard, Begbie admit Walkem au barreau, à la suite des pressions de Douglas semble-t-il.
Walkem avait un cabinet prospère dans le district de Cariboo. Tout au long de sa carrière, il fut populaire auprès des mineurs. On dit qu’il rédigea un code de droit minier « pour les éclairer ». Bon nombre d’entre eux devinrent ses clients, mais en les représentant en cour, il lui arriva à quelques reprises de prendre Begbie à rebrousse-poil. Sa réputation ne semble pourtant pas avoir souffert de ces affrontements, car les jugements de Begbie sur l’exploitation minière dans le district de Cariboo étaient controversés.
En 1864, Walkem fut élu au Conseil législatif de la Colombie-Britannique à titre de représentant du district de Cariboo East and Quesnel Forks. À ce titre, il préconisa l’union de la Colombie-Britannique et de l’île de Vancouver, puis se joignit à Amor De Cosmos* au sein de la Confédération League. Il fut aussi l’un des premiers à prôner l’adoption d’une monnaie décimale. Lorsque la Colombie-Britannique et l’île de Vancouver s’unirent en 1866, Walkem conserva son siège au Conseil législatif élargi, mais de 1868 à 1870, il y siégea en qualité de juge de paix nommé. Sa participation au débat de mars 1870 sur l’entrée de la Colombie-Britannique dans la Confédération fut assez mineure. Il préconisa d’aborder prudemment mais fermement les négociations sur le projet de chemin de fer transcontinental. Il s’opposa à l’instauration du gouvernement responsable en Colombie-Britannique, dont on débattait au même moment, en disant qu’un tel gouvernement risquerait d’exacerber les tensions entre l’île et la partie continentale de la colonie. Il ne siégea pas à la dernière session du conseil, celle de 1870–1871 ; le conseil avait alors une majorité de membres élus.
Le 16 novembre 1871, après l’entrée de la Colombie-Britannique dans la Confédération, Walkem fut élu député de Cariboo dans la première Assemblée législative de la province. Il devint ensuite commissaire en chef des Terres et des Travaux publics dans le gouvernement de John Foster McCreight*. Toutefois, le 23 décembre 1872, De Cosmos, qui siégeait à la fois aux Communes et à l’Assemblée, remplaça McCreight au poste de premier ministre de la province. De Cosmos forma son gouvernement avec des hommes qui, avant 1871, avaient pris le parti de la réforme et de la Confédération. Ces hommes, moins conservateurs que ceux qui avaient dirigé la colonie avant cette date, exercèrent le pouvoir jusqu’en 1883, avec une seule interruption. Malgré son manque de sympathie envers De Cosmos – celui-ci, dit-il un jour, avait « toutes les excentricités d’une comète sans [en avoir] le moindrement la brillance » –, Walkem accepta le poste de procureur général. C’était donc lui qui remplaçait le premier ministre lorsque celui-ci était à Ottawa (ce qui arrivait souvent) et c’est à lui que le lieutenant-gouverneur Joseph William Trutch offrit le poste de premier ministre lorsque De Cosmos démissionna en février 1874. Walkem fut donc premier ministre et procureur général pendant la plus grande partie de la première décennie où la Colombie-Britannique fut une province canadienne.
À peine Walkem était-il devenu premier ministre qu’il dut affronter le scandale de l’île Texada. Lui-même et d’autres membres du gouvernement de De Cosmos, alléguait-on, avaient probablement profité de l’exploitation publique du minerai de fer récemment découvert dans cette île. D’abord à la demande de John Robson*, puis de Walkem, une commission royale d’enquête fut formée. Composée des trois juges de la Cour suprême de la province et présidée par Begbie, elle conclut avant la fin de 1874 que, faute de preuves, personne ne pouvait être accusé d’avoir tenté de porter préjudice à l’intérêt public. L’odeur du scandale ne se dissipa pas tout à fait, mais Walkem, qui avait insisté sur le fait qu’il n’avait pas « obtenu de l’argent à partir du fer », dut se juger blanchi.
Dans le climat politique survolté de l’époque, les opposants de Walkem continuaient cependant à se méfier de lui. Aux yeux du juge Henry Pering Pellew Crease, il était « le petit intrigant ». Sir John Alexander Macdonald*, un de ses alliés pourtant, dit une fois qu’il était « porté à la filouterie ». Plus charitablement, on peut le définir comme un pragmatiste aux prises avec un électorat inconstant. Si, comme d’aucuns le croyaient, il sacrifiait trop aisément les principes à la politique, on peut peut-être voir en lui le premier homme politique moderne de la Colombie-Britannique. Survivre, voilà certainement ce qui comptait le plus pour lui, quoique même ses talents évidents lui aient parfois fait défaut, comme le montre le conflit sur le chemin de fer transcontinental.
La Colombie-Britannique était entrée dans la Confédération avec la promesse que la construction du chemin de fer commencerait avant deux ans et serait terminée dans un délai de dix ans. Cependant, il y eut des retards et, en mars 1874, James David Edgar*, l’envoyé du gouvernement fédéral, alla proposer à la province certaines modifications à l’article des modalités de l’union qui portait sur le chemin de fer. Walkem refusa de les prendre officiellement en considération jusqu’à ce que l’autorité d’Edgar soit confirmée. Il agit ainsi non seulement par dédain pour le premier ministre du Canada, Alexander Mackenzie*, mais aussi à cause de sa propre situation politique. En tant que premier ministre de la province, il n’avait pas encore affronté l’électorat. En février, le Parlement provincial avait résolu que rien ne serait changé relativement au chemin de fer sans le consentement du peuple. En outre, les modifications proposées par Edgar risquaient de décevoir particulièrement les électeurs de la circonscription de Cariboo, c’est-à-dire ceux de Walkem. Au lieu de terminer à temps le tronçon principal, Edgar proposait en effet de prolonger la ligne jusqu’à Esquimalt. Walkem choisit donc de se rendre à Londres pour exposer la position de la province au ministre des Colonies, lord Carnarvon. Celui-ci s’offrit comme arbitre ; Walkem et Mackenzie n’osèrent pas refuser. Les modalités de l’union furent donc modifiées sans qu’il y ait eu d’élections en Colombie-Britannique. En plus, Mackenzie ne parvint pas à faire respecter les conditions de Carnarvon, ce qui fit pâlir encore davantage l’étoile de Walkem. Ces conditions, il avait fallu des mois pour les définir, et elles n’étaient pas si différentes de celles d’Edgar, mais le Sénat leur opposa une fin de non-recevoir en 1875.
Lorsque Walkem affronta les électeurs, à l’automne de 1875, on l’accusa d’avoir consenti à une détérioration des modalités de l’union sans avoir consulté le peuple et de n’avoir rien fait pour la mise en chantier du chemin de fer. On l’accusa aussi d’endetter lourdement la province en faisant faire des travaux publics qu’elle pouvait difficilement se payer. Pourtant, son gouvernement fut réélu, avec une majorité moindre. Le chemin de fer continuait d’inspirer du mécontentement, et le 21 janvier 1876, le Parlement de la Colombie-Britannique résolut à l’unanimité de demander justice à la reine.
Le gouvernement de Walkem s’occupa aussi d’autres questions. Non seulement adopta-t-il la première loi explicitement raciste de la province, loi qui déniait le droit de vote aux Chinois et aux autochtones, mais il se donna une ligne de conduite relativement dure quant aux dimensions des réserves que la province devait mettre de côté pour les Amérindiens en vertu des modalités de l’union. Le lieutenant-gouverneur Trutch soutenait que les Amérindiens n’avaient pas de titres fonciers en Colombie-Britannique et que la règle fédérale concernant les réserves, qui promettait 80 acres par famille, ne pouvait convenir à l’ouest des Rocheuses. Selon lui, dix acres suffisaient. Walkem ne mit pas de temps à modifier quelque peu cette position, mais lui-même et Trutch ne voulaient pas que les documents étayant les griefs des autochtones soient rendus publics ; Walkem fit peut-être obstruction au règlement de la question des terres indiennes pour se venger de la position prise par le gouvernement Mackenzie à propos du chemin de fer.
Au bout du compte, ce furent les finances qui scellèrent le sort du premier ministre Walkem. En entendant dire que les fonds empruntés par la province au dominion seraient soustraits de la subvention annuelle de la province, Thomas Basil Humphreys* déposa une motion de censure. Walkem perdit par 13 voix contre 11 et démissionna. Son gouvernement fut remplacé le 1er février 1876 par celui d’Andrew Charles Elliott*, qui découvrit que la Bank of British Columbia avait refusé de prêter la moindre somme supplémentaire à l’État.
Walkem n’en continua pas moins d’avoir de l’ascendant pendant le mandat d’Elliott. En tant que chef de l’opposition, il pouvait souvent faire la pluie et le beau temps, en partie parce que la coalition d’Elliott était encore plus fragile que ne l’avait été la sienne, et en partie parce qu’il était habile. Et puis en 1877, après qu’Elliott eut fait appel à la milice pendant une grève à la mine de charbon de Wellington [V. Robert Dunsmuir*], Walkem défendit les mineurs arrêtés. Cela attira l’attention sur lui tout en ajoutant à sa réputation d’ami de l’ouvrier et d’adversaire de la répression judiciaire et de la main-d’œuvre chinoise à bon marché. (Le fait que tous ses clients furent acquittés sauf un ne lui nuisit pas non plus.) Dans ce contexte, on comprend pourquoi le deuxième gouvernement de Walkem, formé le 25 juin 1878, s’empressa de faire inscrire dans tous les contrats de travaux publics une clause interdisant l’emploi de main-d’œuvre chinoise. Ce gouvernement fit adopter aussi en 1878 le Chinese Tax Act, qui soumit tous les Chinois à un impôt discriminatoire jusqu’à ce que, plus tard la même année, la Cour suprême de la province le déclare inconstitutionnel [V. John Hamilton Gray*].
Le nouveau gouvernement de Walkem avait une majorité confortable, quoique, en un sens, pareille chose n’existe pas dans un régime sans partis politiques. Porté au pouvoir à l’occasion d’une élection hâtive (Elliott avait été défait en Chambre à cause d’un projet de loi remaniant la carte électorale), il réussit à se maintenir en poste quatre ans et demi. Walkem avait fait campagne avec les slogans « Sus à Ottawa » et « Sécession ». Sur la question du chemin de fer, il reprit donc le débat là où il l’avait quitté. Le 29 août 1878, il présenta une résolution qui proposait à la province de faire sécession si la construction n’était pas commencée en mai 1879. Elle fut adoptée par 14 voix contre 9, mais on la relégua aux oubliettes lorsque le gouvernement de Macdonald, moins intraitable que celui de Mackenzie, fut réélu à Ottawa. Cet événement politique régla la question de fond, mais Walkem continua d’affronter le dominion à propos d’autres sujets : le tronçon de l’île de Vancouver, qui était en train de devenir simplement une ligne secondaire, et les terres que la province avait dû concéder à Ottawa à titre de subvention pour le chemin de fer. Frustré que les choses n’avancent pas, le gouvernement de la Colombie-Britannique ne s’empressait pas de transférer les titres de propriété. Durant des mois, Walkem, coincé entre les priorités de Victoria et celles de la partie continentale de la province, refusa même de rencontrer Trutch, qui était devenu représentant d’Ottawa en matière ferroviaire. Le 21 mars 1881, le Parlement provincial exigea encore une fois d’obtenir justice et délégua De Cosmos en Angleterre pour qu’il aille lancer un autre appel. Londres, qui comprenait à quel point la Colombie-Britannique avait une grande importance stratégique pour l’Empire, pressa le gouvernement fédéral d’être plus conciliant. Mais à l’île de Vancouver, on demeurait insatisfait, et les relations entre Walkem et Macdonald, qui qualifia une fois ses agissements d’« aussi fous que malhonnêtes », se détérioraient. De plus en plus, surtout dans la partie continentale, on craignait que, à cause de toutes ces chicanes, le projet de chemin de fer soit tout bonnement annulé.
Walkem avait de sérieuses difficultés sur d’autres fronts. En 1880, il fut poursuivi en justice : le fait d’avoir touché des honoraires en tant qu’avocat du dominion l’empêchait, alléguait-on, de siéger à l’Assemblée. Il remporta ce procès, mais il perdit un grand nombre d’appuis parce qu’il ne fit pas adopter de loi de remaniement de la carte électorale, comme il l’avait promis pendant la campagne. En plus, après s’être opposé à la perception de droits de péage sur la route du Cariboo, il les augmentait. Par ailleurs, une lutte s’engagea entre lui et les juges de la province, ceux-ci soutenant qu’il n’avait pas le droit de régler la procédure de la Cour suprême provinciale ni de les obliger à résider dans leur district judiciaire [V. Crease]. La nouvelle Cour suprême du Canada donna tort aux juges sur ce point en 1883, mais entre-temps, la réputation de Walkem et la leur souffrirent considérablement. Pis encore, le coût du bassin de radoub d’Esquimalt devenait trop lourd pour la province. Dans les modalités de l’union, le gouvernement fédéral s’était engagé à prêter de l’argent à la Colombie-Britannique pour financer la construction de ce bassin, mais au fil des ans, la contribution d’Ottawa, puis de Londres, qui avait accepté de verser une subvention conditionnelle, avait fait l’objet de constantes négociations. En plus, cette question alimentait la rivalité entre l’île et la partie continentale. Depuis longtemps, les continentaux éprouvaient du ressentiment face à la suprématie de l’île, et ils jugeaient que les problèmes du bassin de radoub menaçaient l’achèvement du chemin de fer. Les insulaires, eux, croyaient que le chemin de fer profiterait avant tout à la partie continentale et estimaient avoir besoin du bassin pour que l’économie de Victoria prospère aussi. Malheureusement pour Walkem, peu après qu’il eut promis que les travaux ne coûteraient pas un sou de plus, on apprit que son gouvernement s’était trompé dans ses calculs. Les coûts continuèrent à grimper, et sa majorité en chambre, à péricliter. Tous ses talents politiques furent mis à profit. En avril 1882, il survécut à une motion de censure, mais avec une marge extrêmement faible. En juillet, son gouvernement subit une lourde défaite au scrutin.
À ce moment-là, Walkem n’était plus premier ministre. Il avait été remplacé par Robert Beaven* parce que, le 23 mai, Macdonald l’avait nommé à la Cour suprême de la province à la place du défunt Alexander Rocke Robertson*. On a dit que Macdonald avait pris cette décision parce que, selon Trutch, les questions ferroviaires seraient bien plus faciles à résoudre si Walkem était juge plutôt que premier ministre. On a dit aussi que Macdonald rendait une faveur à Walkem parce que celui-ci l’avait peut-être aidé à remporter le siège de Victoria aux Communes après sa défaite dans Kingston aux élections de 1878.
Le 6 juin, Walkem quitta son poste de premier ministre pour devenir juge. Quelques jours avant, le Daily Colonist de Victoria, qui n’était pas tout à fait désintéressé, déclara que le gouvernement fédéral avait « débarrassé la [province] d’un incube dont elle se serait débarrassée elle-même en l’espace de quelques semaines ». Tout en espérant le contraire, le journal disait que cette nomination « affectait considérablement » le « statut » du tribunal. En fait, il se trompait, et il le reconnut par la suite. Lorsque Walkem mourut 26 ans plus tard, le Daily Colonist laissa en effet entendre que les épineux problèmes auxquels le gouvernement de la Colombie-Britannique avait dû faire face pendant ses premières années au sein du Canada avaient trouvé une solution principalement grâce à la « persévérance et [aux] qualités d’homme d’État » de Walkem. À ce moment-là, Walkem était à la retraite depuis quatre ans, mais c’était en grande partie à cause de ses états de service en tant que juge que le journal avait changé d’avis. Et puis, le temps avait passé, les passions s’étaient apaisées, et peut-être comprenait-on de plus en plus que les relations entre la Colombie-Britannique et Ottawa étaient difficiles par nature.
Bien que la carrière judiciaire de George Anthony Walkem ait mal commencé (au mépris de sa propre loi, il refusa de quitter Victoria et de résider dans son district judiciaire), il ne tarda pas à manifester sa compétence au tribunal. C’était un homme agréable. On l’aimait particulièrement dans le district de Cariboo à cause de son affection évidente pour les gens et de sa connaissance du droit minier, même si à l’occasion, il se montrait d’une nostalgie extrême en s’adressant aux jurys d’accusation. Peu à peu, les animosités du passé furent pardonnées, sinon oubliées. En plus, Walkem et ses collègues juges entretenaient des relations amicales. Par exemple, en 1887, avec les juges Crease et Montague William Tyrwhitt-Drake, il établit de nouvelles règles de procédure pour remplacer celles qu’il avait rédigées six ans plus tôt en tant que premier ministre. Lorsqu’il prit sa retraite le 2 octobre 1903, le Vancouver Daily Province parla de sa « solide réputation de juriste compétent » et conclut qu’on le « regrettera[it] beaucoup ». Un autre journal écrivit qu’il était « l’un des plus brillants ornements de l’appareil judiciaire de la Colombie-Britannique ». Peut-être n’étaient-ce qu’éloges de circonstance, mais à n’en pas douter, Walkem inspirait beaucoup plus de respect et d’affection en tant que juge qu’en tant qu’homme politique.
On désigne à l’occasion Walkem sous le nom de George Anthony Boomer Walkem, mais son testament, conservé aux BCARS, GR 1052, dans la boîte 52, dossier 7695, et les documents de son homologation, GR 1304, dossier 1908/3229, mentionnent simplement le nom de George Anthony Walkem. Il se peut que les adversaires de Walkem aient parfois ajouté le nom de Boomer pour le ridiculiser en politique. [h. f.]
AN, MG 26, A, 294, 385, 574 ; F, 5 ; RG 13, A5, 2038, dossier 382 1/2.— BCARS, Add. mss 54 ; Add. mss 55.— British Columbian, févr. 1882.— Cariboo Sentinel (Barkerville, C.-B.), juill. 1867.— Daily Colonist (Victoria), juin 1880, nov. 1881, févr., juin 1882.— Vancouver Daily Province, oct. 1903.— Victoria Daily Standard, févr. 1882.— Victoria Weekly Standard, janv. 1882.
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Hamar Foster, « WALKEM, GEORGE ANTHONY », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/walkem_george_anthony_13F.html.
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Auteur de l'article: | Hamar Foster |
Titre de l'article: | WALKEM, GEORGE ANTHONY |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1994 |
Année de la révision: | 1994 |
Date de consultation: | 1 décembre 2024 |