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STANFIELD, FRANK, industriel, homme politique et lieutenant-gouverneur, né le 24 avril 1872 à Truro, Nouvelle-Écosse, deuxième fils de Charles Edward Stanfield et de Lydia Dawson ; le 4 juin 1901, il épousa dans cette ville Sarah Emma Thomas, et ils eurent cinq enfants, dont Robert Lorne*, le quatrième ; décédé le 25 septembre 1931 à Halifax et inhumé à Truro.
Le nom Stanfield’s Limited est synonyme de fabrication de textiles au Canada et ce fut Frank Stanfield qui, durant les trois décennies et plus où il fit partie de la direction de l’entreprise, mit cette dernière en position de devenir un chef de file national de cette industrie. Frank naquit deux ans après que son père, fabricant de textiles originaire de Bradford, dans le Yorkshire, en Angleterre, eut quitté l’Île-du-Prince-Édouard et installé son usine de lainages en Nouvelle-Écosse. Charles Edward Stanfield choisit Truro, carrefour ferroviaire, chef-lieu bien achalandé et deuxième centre de transport et de commerce après Halifax, la métropole. Il manquait à cette ville une assise industrielle, besoin que comblerait l’entreprise de Stanfield jusqu’à aujourd’hui.
Après avoir acquis à peine plus que la scolarité minimale dans le système public, Frank Stanfield alla travailler, à l’âge de 14 ans, comme garçon d’usine dans l’entreprise familiale. Il poursuivit son apprentissage de manière informelle et accélérée en occupant des postes de commis, de teneur de livres et de voyageur de commerce, qui lui permirent de déployer librement son inépuisable énergie, sa profonde intelligence et son ambition débridée. En 1896, Frank et son frère aîné, John, achetèrent l’entreprise avec l’argent qu’ils empruntèrent à intérêt à leur père, sur les conseils de ce dernier. Ils décidèrent de se concentrer sur les sous-vêtements de haute qualité et ne tardèrent pas à réorganiser les activités. Frank était le génie financier et commercial, tandis que John supervisait la production. Constituée en société par actions à responsabilité limitée en 1902, avec un capital de 300 000 $, la Truro Knitting Mills Company Limited fut reconstituée au début de 1906 sous le nom de Stanfield’s Limited ; John en était le président et Frank, le vice-président et directeur général. À ce moment-là, le nouveau modèle d’exploitation qu’ils avaient mis au point – spécialisation du produit plutôt que diversification, et intégration verticale plutôt qu’horizontale – avait fait ses preuves.
La nouvelle société se développa rapidement. Les frères étaient innovateurs : ils découvrirent bientôt une méthode pour rendre leurs combinaisons irrétrécissables et inventeraient un sous-vêtement de deux pièces pour hommes, plus pratique et polyvalent. Leur commerce tira avantage de deux événements importants : la ruée vers l’or du Klondike, en 1897–1898, et la Première Guerre mondiale, qui éclata en 1914. Les chercheurs d’or des Maritimes firent découvrir les sous-vêtements Stanfield’s aux mineurs et prospecteurs du Yukon, à qui les chauds caleçons longs en laine devinrent indispensables. La renommée de l’entreprise s’étendit et la guerre donnerait lieu à de gros contrats de fournitures militaires, comme des couvertures et du tissu. Pour faire face à la hausse des ventes et diminuer la concurrence, la Stanfield’s Limited acquit en 1911 la Hewson Woollen Mills Limited d’Amherst, ultérieurement renommée l’Amherst Woollen Mills. En 1920, seulement à Truro, elle possédait déjà 104 machines à tricoter et 200 machines à coudre. On rapporta que, cette année-là, les frères réalisèrent des ventes de 4 millions de dollars et que leurs produits passaient entre les mains de quelque 5 000 marchands. Au fil des ans, en plus des vêtements pour hommes, l’entreprise offrirait des sous-vêtements pour femmes et pour enfants, et passerait de la laine au coton et aux tissus synthétiques. En 1928, selon le Journal of Commerce, c’était la « plus grande usine au Canada à ne fabriquer que des sous-vêtements tricotés ». Dès le milieu des années 1930, elle disposerait d’entrepôts de distribution à Montréal, Toronto, Winnipeg et Vancouver.
En politique comme en affaires, les deux frères se complétaient ; ils devinrent tous deux des piliers du Parti conservateur, John sur la scène fédérale et Frank aux affaires provinciales. L’intérêt de Frank pour la politique partisane et son engagement remontent probablement à l’époque où il s’associa à la famille conservatrice Thomas. Au début des années 1890, le maire de Truro, David John Thomas, son futur beau-père, avait été partie à une cause constitutionnelle célèbre en rapport avec les privilèges de la Chambre d’assemblée. Le procès intenté subséquemment par le premier ministre libéral William Stevens Fielding* se solda, en 1896, par une décision du comité judiciaire du Conseil privé en faveur de Fielding. On peut dire sans exagérer que l’esprit de parti que Stanfield conserva toute sa vie était imputable à l’influence de sa femme et de sa belle-famille. Sa carrière politique débuta sérieusement à l’automne de 1907, lorsqu’il fut le directeur de campagne de son frère John qui, à l’élection partielle fédérale dans Colchester, mit fin au monopole des sièges qu’avaient obtenu à Ottawa les libéraux de la Nouvelle-Écosse aux élections générales de 1904. John Stanfield ne jouerait désormais qu’un rôle marginal dans la direction de la Stanfield’s Limited, même s’il resta président jusqu’à sa réorganisation en 1924. Frank prit alors les commandes et garderait cette fonction jusqu’à son décès.
En 1910–1911, Frank Stanfield remplit, à titre de conseiller, un mandat au conseil municipal de Truro. Aux élections provinciales de 1911, il se porta candidat conservateur dans Colchester ; son colistier et lui battirent Benjamin Franklin Pearson* et l’autre député libéral sortant. Les libéraux, pour qui cette élection fut dans l’ensemble une victoire, avaient été au pouvoir sans interruption depuis 1882. Sous la gouverne de George Henry Murray*, ils semblaient invincibles et le furent effectivement durant les quelques années suivantes. Stanfield fut réélu en 1916, mais il ne se représenta pas en 1920. La firme familiale ainsi que les autres entreprises dans lesquelles il avait des intérêts étaient en plein essor : en 1920, il fonda l’Acadia Trust Company, fonds de placement, et il était (ou deviendrait) associé à diverses sociétés dans les domaines des produits alimentaires, des pâtes et papiers, du charbon et de l’acier, de l’électricité, du transport et des assurances. Aux élections générales où il ne brigua pas les suffrages, le nombre de sièges des conservateurs passa de 13 à 3 ; ils perdirent la circonscription de Colchester et même le chef du parti, William Lorimer Hall, subit une défaite. Il fallait faire quelque chose pour que le parti survive et plus encore pour qu’il puisse aspirer à reprendre le pouvoir.
Après ces élections désastreuses, un groupe de financiers et d’avocats conservateurs de Halifax, connu sous le nom de « famille royale », commença à se rassembler autour de Stanfield, qu’on appelait l’« homme fort [et] silencieux ». Le nom du groupe évoquait ses relations avec la Banque royale du Canada et la Royal Securities Corporation Limited. En mai 1924, Stanfield devint président de la Nova Scotia Liberal-Conservative Association et se dévoua entièrement à la reconstruction du parti. Sa désorganisation avait entraîné de la confusion et, pour aggraver la situation, son leader à la Chambre, Howard William Corning, mourut prématurément quatre mois plus tard. Pour citer Arthur Meighen*, Stanfield se retrouva « chef de facto » du Parti conservateur provincial. Puisque des élections générales devaient avoir lieu en juillet 1925 au plus tard, il était impératif que la question de la direction du parti soit posée immédiatement et réglée de manière satisfaisante.
Hall, sans siège, avait été officiellement désigné comme chef lors d’un congrès tenu en 1922, mais il avait eu l’imprudence d’accepter du gouvernement libéral une nomination partisane. Il n’avait la confiance ni des éminences grises de Halifax, ni des hommes d’affaires importants comme Stanfield, dont l’argent était nécessaire pour orchestrer la renaissance du Parti conservateur ; ce dernier, en sa qualité de président de l’association du parti, n’hésita pas à obtenir sa démission. On eut tôt fait de recruter Edgar Nelson Rhodes*, ancien député sous-employé, qui succéda à Hall en mai 1925. Rhodes présida à la victoire électorale retentissante des conservateurs le mois suivant, mais le mérite de ce revirement de fortune triomphal revient principalement à Stanfield, qui utilisa sa fortune personnelle et ses compétences organisationnelles au maximum et avec un maximum d’effet.
Stanfield représenta de nouveau la circonscription de Colchester à l’Assemblée législative en juin 1925. Il aurait pu obtenir le poste ministériel de son choix ; toutefois, il pouvait difficilement exercer plus de pouvoir qu’il n’en avait déjà en coulisse. Il abandonna sur-le-champ la présidence du parti, qui, par convention, n’était jamais assurée par un député siégeant à l’Assemblée législative, mais il resta fortement engagé dans l’association conservatrice, à laquelle il consacrait davantage de temps et d’attention qu’aux activités législatives. En décembre 1928, il présiderait le comité de l’association qui recommanderait la nomination d’un organisateur provincial du parti. Autrement, « le député d’arrière-ban le plus en vue du gouvernement », selon les mots du politologue James Murray Beck*, se contentait d’user de persuasion pour influencer l’établissement des politiques. Parmi les nouvelles idées qu’il appuya figuraient la mainmise provinciale des ventes d’alcool et les investissements indirects du gouvernement dans l’industrie ; ce dernier concept ne se matérialiserait pleinement qu’avec la création, par le premier ministre Robert Lorne Stanfield, de l’Industrial Estates Limited en 1957.
En octobre 1928, Frank Stanfield fut réélu aux élections provinciales. Le gouvernement faillit ne pas survivre à ces dernières, complètement gratuites et prématurées. Il espérait que cette quasi-défaite servirait de leçon à Rhodes – un premier ministre qui manquait de jugement politique représentait un handicap –, mais ses aspirations restèrent inassouvies. Il commença donc à se chercher ailleurs un rôle plus influent et devint, en mai 1930, directeur de la campagne fédérale en Nouvelle-Écosse. Aux élections générales de juillet, les conservateurs remportèrent 10 des 14 circonscriptions, même si le député conservateur sortant de Colchester fut battu, coup dur pour Stanfield, qui avait dû passer la plus grande partie de son temps à Halifax. En août, le premier ministre Rhodes démissionna afin d’accepter le poste de ministre des Pêcheries dans le nouveau cabinet du premier ministre Richard Bedford Bennett* ; Stanfield ne semble pas avoir influencé (et il n’aurait pas approuvé) le choix de Rhodes, qui désigna le tory rouge Gordon Sidney Harrington* comme son successeur.
Juste après que les conservateurs eurent repris le pouvoir à Ottawa, le mandat de cinq ans du lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse arriva à son terme. Il n’était pas question de renommer le titulaire du poste, James Cranswick Tory, ancien membre du cabinet libéral provincial. On devait trouver un conservateur apte et intéressé à occuper cette fonction. Au début de septembre 1930, il était de notoriété publique que Frank Stanfield serait le prochain vice-roi de la Nouvelle-Écosse, son frère John ayant décliné cet honneur. Aucun député d’arrière-ban, au sein du gouvernement ou de l’opposition, ne s’était jamais élevé de cette façon ; cette promotion ne peut s’expliquer que par l’immense influence et le prestige dont jouissait Stanfield, ainsi que par son désir de quitter l’Assemblée législative sans que cela nuise au gouvernement en place ou au parti au pouvoir. Néanmoins, son départ reflétait un manque de confiance dans la direction du parti, dont l’incompétence avait presque coûté aux conservateurs leur brillante victoire de 1925. Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du parti, beaucoup furent surpris que Stanfield accepte un tel poste, où il était privé de tout pouvoir. Celui-ci, toutefois, ne voyait pas la charge de lieutenant-gouverneur comme la fin de sa carrière, contrairement à la plupart des hommes politiques ; pour lui, cela représentait plutôt un retrait temporaire et stratégique de ses activités, à la suite duquel il jouerait un rôle plus actif dans les affaires et, peut-être aussi, reprendrait la vie politique.
Même si l’on pouvait difficilement affirmer que Stanfield était parti de rien, son ascension de l’atelier à la résidence du lieutenant-gouverneur le remplissait de joie et de fierté. Simplement en l’acceptant, il conféra au poste une dignité et une importance nouvelles. Le fait qu’un homme de son envergure troque le pouvoir contre le prestige aida le public à percevoir la fonction de lieutenant-gouverneur comme quelque chose de potentiellement plus sérieux qu’un placard doré pour des ministres retraités ou vaincus de la même allégeance politique que le parti au pouvoir à Ottawa. Stanfield prêta serment le 2 décembre 1930, entouré de tout le faste associé à la vice-royauté.
Stanfield avait rendu un dernier service à la Stanfield’s Limited, à la fin de novembre 1930, en se rendant à Montréal pour superviser l’ouverture du nouveau bureau de l’entreprise. Son fils aîné, Frank Thomas, lui succéda comme président de l’entreprise, et son frère John comme président de l’Acadia Trust Company ; Frank père devint quant à lui président du comité de direction. En signe de respect du parti à l’égard de celui qui lui avait permis, après environ 40 ans d’errance dans le désert politique, de former un gouvernement majoritaire, on ne combla pas le siège de Stanfield à la Chambre d’assemblée dans une élection partielle. En janvier 1931, il accepta une nomination au conseil de la Banque royale du Canada ; dans l’histoire du Canada moderne, ce fut peut-être la seule fois qu’un lieutenant-gouverneur en exercice devint administrateur d’une grande banque, témoignage remarquable de la haute estime dont il jouissait dans le milieu des affaires à l’échelle nationale.
Stanfield s’attendait à vivre longtemps, mais comme il était diabétique et faisait de l’embonpoint, il en fut autrement. Les dernières photographies de lui montrent un homme maladif, qui paraît plus vieux que ses 59 ans. Dans ses fonctions officielles, Stanfield ne put faire guère plus que d’inaugurer le nouvel édifice des Public Archives of Nova Scotia en janvier, de lire le discours du trône au début de la session parlementaire en février, d’accueillir le nouveau gouverneur général, le comte de Bessborough [Ponsonby*], à son arrivée au Canada en avril, et, en août, de dévoiler la plaque de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada à Kennington Cove, en l’honneur du débarquement à l’île du Cap-Breton du brigadier James Wolfe*, en juin 1758, première étape de l’attaque du major général Jeffery Amherst* contre Louisbourg. En septembre 1931, après être rentré tard dans la capitale au terme d’une journée passée à Truro, où il se rendait régulièrement pour inspecter l’usine de la compagnie, Stanfield mourut dans son sommeil à la suite d’une crise cardiaque foudroyante. On lui fit des obsèques nationales, au cours desquelles les membres du cabinet portèrent son cercueil. Il fallait rapidement choisir son remplaçant, afin que le gouvernement puisse continuer à remplir ses fonctions ; moins de deux semaines plus tard, l’avocat spécialiste en droit des sociétés Walter Harold Covert, proche associé en affaires et collaborateur politique de Stanfield, fut désigné pour lui succéder.
Même s’il mena une carrière relativement courte, Frank Stanfield fut l’un des hommes d’affaires les plus importants et les plus prospères des provinces de l’Atlantique. En tant que dirigeant, gestionnaire, promoteur, entrepreneur et investisseur, il était intuitivement vif et à la fois lucide et pragmatique en affaires. Néanmoins, sa plus grande contribution historique fut d’avoir ressuscité le Parti conservateur moribond de la Nouvelle-Écosse. Par une étrange coïncidence, son fils Robert Lorne, qui n’avait que 17 ans lorsque son père mourut, jouerait le même rôle une génération plus tard. Frank Stanfield était plus une éminence grise qu’un homme politique ; son engagement partisan, au départ motivé par des considérations familiales, se mua en un intérêt déclaré de servir le bien public. Il voyait le gouvernement comme un conseil d’administration, responsable d’exercer une bonne gestion financière devant les électeurs, actionnaires de la « Nouvelle-Écosse inc. ». Il croyait également que les politiques conservatrices étaient les mieux adaptées à la Nouvelle-Écosse. Sa vie prit fin subitement, avant qu’il puisse assister à l’anéantissement de son œuvre avec la renaissance du Parti libéral, sous la conduite d’Angus Lewis Macdonald*. Il revint à Robert Lorne Stanfield de reprendre et de perfectionner le travail de son père. La veuve de Frank Stanfield (femme extravertie qui, selon le journaliste Geoffrey Stevens, était « une politicienne née, peut-être la seule de la famille », grâce à sa cordialité et son empathie) lui survécut près de 32 ans. Elle put voir leur fils devenir chef du Parti conservateur provincial en 1948 et, en 1956, premier ministre de la Nouvelle-Écosse.
Des particuliers détiennent les papiers de Frank Stanfield qui subsistent, ainsi que des dossiers de la Stanfield’s Limited cumulés au cours de sa carrière. Parmi cette documentation figure un album de coupures de journaux de partout au Canada sur sa nomination au poste de lieutenant-gouverneur et sur sa mort. Nous remercions sincèrement F. Thomas Stanfield, petit-fils de Frank Stanfield et président de la Stanfield’s Limited, pour son intérêt et son aide.
Parmi d’autres sources primaires, on trouve : Univ. of N. B. Libraries, Arch. and Special Coll. (Fredericton), MG H 96 ; Colchester County Registry of Probate (Truro, N.-É.), no 3701 ; et BAC, R14423-0-6. Nous avons consulté les périodiques suivants : Acadian Recorder (Halifax), Canadian Textile Journal (Saint-Laurent [Montréal]), Citizen (Truro), Colchester Sun (Truro), Commercial News (Halifax), Evening Echo (Halifax), Evening Mail (Halifax), Halifax Chronicle, Halifax Daily Star, Halifax Herald, Industrial Canada (Toronto), Maritime Merchant (Halifax), Truro Citizen-Sun et Truro Daily News.
Peter Aucoin, « The Conservative leader in Nova Scotia : selection and position in a minority party » (mémoire de m.a., Dalhousie Univ., Halifax, 1966).— J. L. Colvin, « The sons of the man who made the business », Maclean’s, 1er sept. 1920 : 32–34.— E. R. Forbes, « The rise and fall of the Conservative Party in the provincial politics of Nova Scotia, 1922–33 » (mémoire de m.a., Dalhousie Univ., 1967).— Journal of Commerce (Montréal), 7 juill. 1928 : 10.— Anthony MacKenzie, « The rise and fall of the Farmer-Labor Party in Nova Scotia » (mémoire de m.a., Dalhousie Univ., 1969).— Royal Gazette Extraordinary (Halifax), 25 sept. 1931.— Geoffrey Stevens, Stanfield (Toronto, 1973).
Barry Cahill, « STANFIELD, FRANK », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/stanfield_frank_16F.html.
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Auteur de l'article: | Barry Cahill |
Titre de l'article: | STANFIELD, FRANK |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2018 |
Année de la révision: | 2018 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |