SCOTT, sir RICHARD WILLIAM, avocat et homme politique, né le 24 février 1825 à Prescott, Haut-Canada, fils de William James Scott et de Sarah Ann McDonell ; le 8 novembre 1853, il épousa à Philadelphie Mary Ann Heron (décédée en 1905), et ils eurent trois fils et cinq filles (un garçon et une fille moururent bébés) ; décédé le 23 avril 1913 à Ottawa.

Issu d’une famille du comté de Clare (république d’Irlande), le père de Richard William Scott servit comme auxiliaire médical pendant la guerre d’Espagne, puis arriva à Québec avec l’armée britannique en 1814. Il épousa Sarah Ann McDonell, fille du capitaine Allan McDonell (Leek), colon loyaliste du canton haut-canadien de Matilda, et se fixa en 1824 à Prescott, où il se constitua une clientèle « nombreuse mais point lucrative » en pratiquant la médecine. Élevé dans la foi catholique et instruit à la maison, Richard William commença son stage de droit à l’âge de 18 ans. Admis au barreau en 1848, il ouvrit un cabinet à Bytown (Ottawa), où il ferait aussi de l’immobilier et aurait une scierie. Son entrée sur la scène municipale suivit de peu son installation dans la ville : il fut d’abord conseiller en 1851, puis maire en 1852. Pendant que sa carrière politique prenait forme, il s’éprit de Mary Ann Heron, talentueuse cantatrice d’origine irlandaise qui visita Bytown en 1851 pour monter une série de concerts avec sa famille. Il continua de la courtiser et le mariage eut lieu en 1853.

Aux élections provinciales de 1854, Scott se présenta dans la circonscription de Bytown, mais il y avait deux autres candidats réformistes, et il se retira faute d’avoir obtenu le soutien du parti. Aux élections de 1857–1858, il se rangea du côté du gouvernement libéral-conservateur de George-Étienne Cartier* et de John Alexander Macdonald* et remporta la victoire. Il appuya fermement le choix d’Ottawa comme capitale du Canada et, dès les années 1860, les Scott comptaient parmi les plus éminentes familles irlando-catholiques de la ville. En 1860, après avoir consulté la hiérarchie catholique, Scott présenta un projet de loi privé en vue de modifier les lois haut-canadiennes sur les écoles séparées. Ni ce projet ni celui qu’il déposa l’année suivante ne parvinrent en deuxième lecture : le gouvernement ne voulait pas s’aliéner les protestants du Haut-Canada.

En 1862, à l’inauguration de la septième législature, Scott présenta un autre projet de loi visant à étendre et à codifier les droits relatifs aux écoles séparées. Ce projet, promit-il, réglerait une fois pour toutes les griefs des catholiques. Il accepta donc de le faire amender en comité et d’en soumettre les dispositions à l’approbation du surintendant en chef de l’Éducation du Haut-Canada, Egerton Ryerson*, et des représentants de la hiérarchie catholique, les vicaires généraux Angus MacDonell de Kingston et Charles-Félix Cazeau* de Québec. En mai 1862, la coalition dirigée par John Sandfield Macdonald* et Louis-Victor Sicotte* prit le pouvoir. Quand il comprit que ses adversaires haut-canadiens prolongeraient indéfiniment le débat, Scott retira son projet. Tenace, il le présenta à nouveau en mars 1863. En l’espace de quelques jours, vu l’absence de nombreux députés haut-canadiens et grâce aux votes des catholiques bas-canadiens, le projet franchit toutes les étapes. En assumant ses fonctions, le ministère avait souscrit au principe de la « double majorité », en vertu duquel chacune des deux parties du Canada-Uni devait approuver les mesures législatives le concernant. La loi parrainée par Scott, qui formerait la base du système ontarien d’écoles séparées à compter de la Confédération, mit ce principe à l’épreuve et le réduisit en lambeaux. Cette loi ne comportait pourtant pas uniquement des avantages pour les catholiques. Certes, elle facilitait la formation de leurs propres conseils scolaires, surtout dans les régions rurales, où ils pourraient fusionner des écoles, de même que l’affectation des taxes locales aux écoles séparées. De plus, ces écoles auraient droit à une part des subventions municipales, en plus des subventions provinciales qu’elles touchaient déjà. En revanche, elles seraient soumises à l’inspection du département de l’Instruction publique du Haut-Canada, dont relèveraient les programmes et la formation des enseignants.

Même pour l’époque, les passions religieuses qui se manifestèrent dans le Haut-Canada pendant les élections de juin et juillet 1863 étaient particulièrement vives. Les protestants s’opposaient obstinément aux écoles séparées, et une vague d’ami catholicisme déferla sur bien des circonscriptions, dont celle d’Ottawa, où Scott perdit au profit de Joseph Merrill Currier*. « Je ne pense pas avoir récolté vingt votes protestants », se plaignit-il à John Alexander Macdonald. Humilié par cette défaite et, plus encore, blessé que les dirigeants de son parti l’aient laissé tomber au beau milieu de la campagne, il refit pourtant surface. En 1867, après l’obtention du titre de conseiller de la reine (le 26 juin) et le début de la Confédération, il remporta une victoire confortable sur Henry James Friel* en briguant le siège d’Ottawa au Parlement de l’Ontario.

Scott conserva son siège aux élections de mars 1871, mais, entre-temps, il avait pris ses distances par rapport à la coalition de John Sandfield Macdonald. Non seulement craignait-il que les réformes et lois scolaires prônées par Ryerson ne nuisent aux écoles séparées, mais il en voulait au gouvernement de ne pas avoir soutenu les intérêts des entrepreneurs ferroviaires et forestiers que lui-même représentait. Nommer Scott président de l’Assemblée était une manière de l’apaiser et de le faire taire ; c’était aussi un geste de bonne volonté envers les électeurs irlando-catholiques. Scott assuma la présidence le 7 décembre mais ne l’occupa pas longtemps.

Macdonald démissionna le 19 ; le chef libéral Edward Blake, dès son entrée en fonction, offrit à Scott un poste au cabinet. Macdonald accusa Scott d’« avoir tourné casaque », mais, depuis quelque temps, Scott était l’un de ses critiques les plus virulents, et l’offre de Blake lui donnait l’occasion de rompre pour de bon. Ses amis et ses conseillers, mais non sa femme, le pressèrent d’accepter ; le 21 décembre 1871, il assuma le poste de commissaire des Terres de la couronne, où il déclencherait une certaine controverse. Pour avoir autorisé la vente rapide d’une superficie sans précédent de terres forestières situées dans le nord de la province, il serait accusé en 1873 d’avoir agi au nom des entrepreneurs forestiers.

Lorsqu’Alexander Mackenzie* forma un gouvernement à Ottawa, en novembre 1873, à la suite du scandale du Pacifique, il offrit à Scott d’être le représentant des irlando-catholiques dans son cabinet, à titre de ministre sans portefeuille. Dans le courant du mois, Scott démissionna de l’Assemblée et du cabinet ontariens pour assumer cette fonction. Le 9 janvier 1874, quelques jours après la convocation d’élections générales, Mackenzie le nomma secrétaire d’État. Le 13 mars, après la victoire des libéraux et l’ouverture du Parlement, Scott fut nommé en plus au Sénat.

Au cours du mandat du gouvernement Mackenzie, Scott remplaça souvent des ministres absents : à un moment ou à un autre, il dirigea les Finances, le Revenu intérieur, la Justice, les Affaires indiennes et l’Intérieur. Toutefois, sa principale responsabilité consista à diriger le processus d’adoption des projets de loi au Sénat. Le projet d’Acte des Territoires du Nord-Ouest, présenté en 1875, fut l’un des plus controversés. Quand il parvint au Sénat, ses clauses sur les écoles séparées provoquèrent de vives critiques, indépendamment des partis. Scott, son principal défenseur, fit valoir que la paix dans les territoires reposait sur la reconnaissance des droits des catholiques, qui constituaient presque la moitié de la population, et le projet fut adopté de justesse. Scott jouerait de mieux en mieux son rôle à la Chambre haute, mais, à l’occasion, il compliquait la tâche du premier ministre. En 1875, après des négociations complexes avec la Colombie-Britannique, il défendit très mal le projet de loi sur le chemin de fer entre Esquimalt et Nanaimo. « [Il] commet souvent des bévues au Sénat même si je lui donne des indications chaque jour », confessa Mackenzie en 1877.

Les catholiques anglophones de l’Ontario honoraient en Scott le champion de leurs droits scolaires, mais, sur la scène nationale, sa plus fameuse réussite législative fut l’Acte de tempérance du Canada, adopté en 1878. Fondée en partie sur le travail accompli en 1874 par le comité spécial présidé par George William Ross, cette loi révisait et étendait à tout le Canada les dispositions de la loi de 1864 sur la prohibition, parrainée par Christopher Dunkin*. En vertu de ce que l’on appellerait tout simplement la loi Scott, une pétition signée par un quart des électeurs d’une municipalité ou d’un comté suffisait pour qu’il y ait un scrutin local sur l’interdiction de la vente de boissons alcooliques. Scott, qui ne buvait pas d’alcool depuis longtemps, affirma au Sénat qu’une telle loi était nécessaire « pour tenir en échec le vice et le crime ».

Bien des partisans libéraux des Maritimes, de l’Ontario et de l’Ouest étaient très favorables à la prohibition, mais Scott et Mackenzie savaient fort bien que la population accepterait mal la prohibition à l’échelle nationale. En proposant la prohibition locale, les libéraux faisaient plaisir aux prohibitionnistes sans se mettre à dos les électeurs qui aimaient bien prendre un verre. D’ailleurs, les conservateurs le reconnurent sans peine, car ils laissèrent le projet de loi franchir toutes les étapes dans les deux chambres sans exiger de mise aux voix. À l’époque, l’utilité politique de la loi fut probablement aussi grande que son effet sur les ventes d’alcool. Son adoption encouragea la toute nouvelle Woman’s Christian Temperance Union à faire campagne en faveur de la prohibition locale [V. Letitia Creighton*]. Cependant, ses effets à long terme sont moins clairs. Soit à cause de la loi ou des efforts des provinces, la consommation de spiritueux et de vin baissa de 1871 à 1893, mais celle de la bière fit plus que doubler.

Après la défaite du gouvernement Mackenzie en 1878, Scott dirigea l’opposition libérale au Sénat et continua de recevoir des honneurs. En 1879, il fut élu membre de la Dominion Law Society (il tint un cabinet d’avocat à Ottawa durant toute sa carrière politique dans cette ville) et, en 1889, l’université d’Ottawa lui décerna un doctorat en droit. À compter de la fin des années 1880, il fut le principal intermédiaire entre le nouveau chef libéral, Wilfrid Laurier, et les membres anglophones de la hiérarchie catholique de l’Ontario. Cette filière joua un rôle particulièrement évident au cours du débat sur les écoles manitobaines, dans les années 1890. Partisan de la conciliation, Laurier critiqua l’arrêté en conseil par lequel le gouvernement fédéral exigea, en 1895, que le gouvernement de Thomas Greenway* restaure l’enseignement catholique au Manitoba. En février 1896, en expliquant la position de son chef à l’archevêque de Toronto John Walsh*, Scott fit valoir que le projet de loi réparatrice, déposé peu de temps auparavant, provoquerait l’hostilité de la majorité protestante du Manitoba et nuirait, à long terme, à « la cause de la minorité ». En privé, il admettait craindre que les conservateurs gagnent l’appui des catholiques par leur politique réparatrice, mais, aux élections de juin, Laurier et les libéraux remportèrent une victoire éclatante.

Scott fit valoir ses prétentions à un poste au cabinet en rappelant à son chef que, après avoir été leader au Sénat durant 18 ans, « il serait assez humiliant » d’être exclu. Sa requête, probablement motivée en partie par le besoin d’augmenter son revenu pour subvenir aux besoins de sa famille, ne lui rapporta pas tout ce qu’il souhaitait. Il fut nommé à nouveau secrétaire d’État en juillet, mais le poste de leader au Sénat alla au ministre de la Justice, sir Oliver Mowat*. Pour Laurier, donner à Scott un poste au cabinet, malgré l’opposition déclarée de certains libéraux ontariens, était un moyen de gagner des appuis parmi la hiérarchie catholique de langue anglaise. Scott faisait autorité sur la colline parlementaire et, manifestement, c’était un bourreau de travail ; il resta l’un des hommes de confiance de Laurier. Au cours de l’été de 1897, pendant que le premier ministre était en Angleterre, il mena des pourparlers avec le Manitoba en compagnie de Mowat, du ministre de l’Intérieur Clifford Sifton* et du solliciteur général Charles Fitzpatrick*. Ces discussions pavèrent la voie au compromis qui, en novembre, régla la question scolaire en autorisant l’instruction religieuse dans les écoles ainsi que l’enseignement en français et en d’autres langues. Comme bien d’autres partisans de l’autonomie politique de l’Irlande, Scott prônait vigoureusement l’autonomie du Canada, dont le gouvernement britannique et ses fonctionnaires, soupçonnait-il, se souciaient bien peu. Bien qu’il ait été périodiquement en conflit avec le gouverneur général lord Minto [Elliot] et des fonctionnaires impériaux en poste au Canada et bien qu’il se soit d’abord opposé, en 1899, à ce que le Canada participe à la guerre des Boers en dépêchant des soldats (selon lui, l’Empire conspirait pour forcer le pays à prendre cette mesure), il fut en plusieurs occasions premier ministre intérimaire.

En 1905, quand le gouvernement présenta, en vue de créer les provinces de l’Alberta et de la Saskatchewan, des projets de loi qui auraient placé l’instruction catholique sous la protection de l’article 93 de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, une nouvelle controverse éclata au sujet des écoles séparées. Malgré sa préférence pour les propositions initiales du gouvernement, qui auraient préservé le double système d’éducation défini en 1875 dans l’Acte des Territoires du Nord-Ouest, Scott reconnaissait que le gouvernement, s’il s’entêtait à les faire adopter, subirait une cuisante défaite aux élections. Il accepta donc la solution finalement retenue par Laurier : intégrer aux projets de loi les ordonnances territoriales de 1901 sur l’éducation. Ces ordonnances imposaient un programme uniforme aux écoles subventionnées par des fonds publics, mais au moins elles permettaient l’instruction religieuse après les heures de classe.

Toujours fidèle au poste, Scott ne prit jamais de vacances avant l’âge vénérable de 81 ans ; le travail, soutenait-il, était son « principal loisir ». L’été, en l’absence de ses collègues du cabinet, il tenait Laurier – qui se trouvait dans sa maison d’Arthabaskaville (Arthabaska, Québec) – au courant des affaires de l’État. En 1902, Laurier le nomma leader au Sénat. Six ans plus tard, Scott, sentant qu’il ne pouvait plus tenir le rythme, démissionna du cabinet et du poste de leader au Sénat, où il continuerait pourtant d’être assidu. Créé chevalier en 1909 pour services rendus, il suivait de près l’évolution des dossiers qui retenaient son attention autrefois. En 1912 par exemple, à la suite de l’adoption du règlement 17 sur le système scolaire de l’Ontario [V. sir James Pliny Whitney], il prit à nouveau la défense des écoles séparées et des droits du français. La même année, son fils William Louis* devint président de la nouvelle Association of Children’s Aid Societies. En 1907, Scott avait soutenu les efforts de réforme de son fils en présentant au Sénat le projet de loi sur les jeunes délinquants.

Bien que, depuis sa jeunesse, sir Richard William Scott n’ait pas touché à l’alcool et ait été un fervent végétarien, lui-même et sa femme donnaient de somptueuses réceptions, et leur cave à vins était toujours très bien garnie. Opiniâtre, il s’enorgueillissait de son indépendance d’esprit et, en prenant de l’âge, il montra une certaine irascibilité. Chez lui, il continuait néanmoins de régner sur un « clan tapageur ». Fermement convaincu des bienfaits d’une vie saine et de l’exercice, il préférait l’hydropathie aux médicaments et aux médecins. Jusqu’à ses derniers jours, tous virent en lui l’incarnation même de la santé ; des photographies montrent un homme en forme, avec une barbe de patriarche. Au Sénat, il parla de la limitation des pourvois en appel devant le comité judiciaire du Conseil privé le 26 février 1913 et fit sa dernière intervention le 7 mars. Opéré à la prostate, il mourut en avril, chez lui, avenue Daly, au milieu des siens. L’archevêque Charles-Hugues Gauthier* lui avait administré les derniers sacrements. Scott fut inhumé au cimetière Notre-Dame à Ottawa. Bon nombre des grands personnages politiques de l’époque et tout le personnel du Sénat se trouvaient dans le cortège funèbre, qui selon l’Ottawa Citizen s’étendait sur trois quarts de mille.

Brian P. Clarke

Les publications de sir Richard William Scott comprennent : Synopsis of the Manitoba school case, with appendix of explanatory documents (Ottawa, 1897) ; « Establishment and growth of the separate school system in Ontario », dans Canada, an encyclopædia (Hopkins), 3 : 180–87 ; The choice of the capital ; reminiscences revived on the fiftieth anniversary of the selection of Ottawa as the capital of Canada by her late majesty (Ottawa, 1907) ; et Recollections of Bytown : some incidents in the history of Ottawa (Ottawa, [1911]). Ses discours sur les droits des catholiques en matière d’éducation ont paru avec ceux de Thomas-Alfred Bernier* sous le titre Speeches of Hon. Messrs. Bernier and Scott on the Manitoba and N.-W. school question (s.l., [1894 ?]). Scott a aussi rédigé une notice biographique publiée à compte d’auteur, Some incidents in the public life of Hon. R. W. Scott (s.l., [1908]) ; un exemplaire est conservé aux AO dans les Alexander Fraser of Fraserfield papers, F 558, sér.V-3.

AN, MG 26, G ; MG 27, II, D14 ; MG 30, C27, 23.— AO, F 558, sér. V-2 ; RG 22-354, no 6878 ; RG 80-8-0-302, no 7651 ; RG 80-8-0-487, no 10844.— Arch. privées, D. W. Scott (Ottawa), Scott family papers.— Globe, 1860–1863, 1908–1913.— Ottawa Citizen, 1852–1913, particulièrement 19 nov. 1853.— Packet (Bytown [Ottawa]), 1850–1851.— Canada, Prov. du, Assemblée législative, Journaux, 1856–1864.— Canada, Sénat, Débats, 1873–1913.— Canadian annual rev. (Hopkins), 1909–1912.— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898 et 1912).— CPG, 1877.— Cyclopædia of Canadian biog. (Rose et Charlesworth), 2.— Sandra Gwyn, The private capital : ambition and love in the age of Macdonald and Laurier (Toronto, 1984).— D. B. Knight, A capital for Canada : conflict and compromise in the nineteenth century (Chicago, 1977), 212, 220–227.— R. S. Lambert et Paul Pross, Renewing natures wealth : a centennial history of the public management of lands, forests & wildlife in Ontario, 1763–1967 ([Toronto], 1967).— Lord Minto’s Canadian papers : a selection of the public and private papers of the fourth Earl of Minto, 1898–1904, Paul Stevens et J. T. Saywell, édit. (2 vol., Toronto, 19811983).— Carman Miller, Painting the map red : Canada and the South African War, 1899–1902 (Montréal et Kingston, Ontario, 1993).— J. S. Moir, Church and state in Canada West : three studies in the relation of denominationalism and nationalism, 1841–1867 (Toronto, 1959).— Newspaper reference book.— W. L. Scott, « Sir Richard Scott, k.c. (18251913) », SCHEC, Rapport, 4 (1936–1937) : 46–71.— Standard dict. of Canadian biog. (Roberts et Tunnell).— D. C. Thomson, Alexander Mackenzie, Clear Grit (Toronto, 1960).— Types of Canadian women [...], H. J. Morgan, édit. (Toronto, 1903).— F. A. Walker, Catholic education and politics in Ontario [...] (3 vol., Toronto, 1955–1987 ; vol.l–2 réimpr., 1976), 1.

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Brian P. Clarke, « SCOTT, sir RICHARD WILLIAM », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/scott_richard_william_14F.html.

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Auteur de l'article:    Brian P. Clarke
Titre de l'article:    SCOTT, sir RICHARD WILLIAM
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1998
Année de la révision:    1998
Date de consultation:    1 décembre 2024