Provenance : Bibliothèque et Archives Canada/MIKAN 3237077
RUTHERFORD, JOHN GUNION, vétérinaire, éleveur de chevaux, fonctionnaire, rédacteur en chef et homme politique, né le 25 décembre 1857 à Mountain Cross, Écosse, fils de Robert Rutherford, ministre de l’Église presbytérienne unie, et d’Agnes Gunion ; en 1887, il épousa Edith Boultbee, d’Ancaster, Ontario, et ils eurent trois filles et un fils ; décédé le 24 juillet 1923 à Ottawa.
John Gunion Rutherford fréquenta l’école paroissiale de Mountain Cross et l’école secondaire à Glasgow. Apprenti chez un libraire de cette ville, il opta plutôt pour l’agriculture. Il acquit de l’expérience pratique dans les comtés d’East Lothian et de Selkirk, où se trouvaient certains des meilleurs fermiers et propriétaires de bétail d’Écosse. En outre, il étudia l’agriculture à Haddington et à Philiphaugh, puis avec un précepteur à Édimbourg. Arrivé en Ontario en septembre 1875 pour se joindre à la famille Hope, des agriculteurs vivant près de Brantford, il poursuivit ses études en 1875–1876 à l’Ontario School of Agriculture and Experimental Farm de Guelph [V. William Johnston*], où il remporta le prix d’agriculture appliquée. Grâce à John Hope, qui en était le régisseur, il put travailler pendant une partie de cette période à Bow Park, le domaine de George Brown* près de Brantford. C’est là qu’il fut mis en présence d’un problème auquel il s’intéresserait toute sa vie : la présence de tuberculose bovine chez les bestiaux. Attiré par la zootechnie et les soins destinés aux bêtes, il obtint un diplôme avec distinction de l’Ontario Veterinary College de Toronto en 1879.
Rutherford commença à pratiquer la médecine vétérinaire à Woodstock, où il se lança aussi dans l’élevage et la vente des chevaux. Il en exportait un bon nombre en Grande-Bretagne et importait des bêtes de race à des fins de reproduction. Son travail de vétérinaire l’amenait à voyager beaucoup : il assista à des conférences en Europe et aux États-Unis, mit sur pied la première école vétérinaire du Mexique et semble avoir exercé pendant certaines périodes dans l’État de New York, au Tennessee et au Kentucky.
De retour au Canada en 1884, Rutherford se fixa à Portage-la-Prairie, au Manitoba, où il se constituerait une grosse clientèle à titre de vétérinaire tout en continuant d’élever des chevaux et d’en vendre, surtout à l’armée britannique. Nommé inspecteur vétérinaire en 1884 par le gouvernement du Manitoba, il servit en qualité d’officier vétérinaire dans la North-West Field Force, le contingent qui, sous les ordres du major-général Frederick Dobson Middleton*, réprima la rébellion des Métis en 1885. Au cours des années où il vécut à Portage-la-Prairie, Rutherford occupa la présidence de plusieurs organismes : la Veterinary Association of Manitoba (à la fondation de laquelle il avait contribué de près en 1890), la Horse Breeders’ Association of Manitoba and the North West Territories, la Manitoba and Lakeside Agricultural Society, l’Island Park Racing Association et la section locale de la St Andrew’s Society. De plus, il fut président du Portage la Prairie General Hospital et rédacteur en chef de deux périodiques : le Nor’-West Farmer de Winnipeg de 1890 à 1894 et le Weekly Manitoba Liberal de Portage-la-Prairie de 1896 à 1900.
Député libéral de la circonscription de Lakeside à compter de 1892, Rutherford présida le comité de l’agriculture de l’Assemblée législative du Manitoba. Il fut réélu en janvier 1896, mais siégea seulement une session parce qu’il décida de tenter sa chance sur la scène fédérale. Défait dans la circonscription de Macdonald aux élections générales de juin, il y brigua de nouveau les suffrages à une élection partielle en avril 1897 et, cette fois, remporta la victoire. Au cours de ses trois années à la Chambre des communes, il préconisa la création d’un conseil fédéral de commissaires des chemins de fer, et l’Agricultural Gazette of Canada, publiée à Ottawa, déclara à son sujet qu’il était « pour ainsi dire l’auteur » du Manitoba Grain Act de 1900. Il subit la défaite aux élections de cette année-là.
En 1901, à la demande de Duncan McNab McEachran, l’inspecteur vétérinaire en chef du Canada, Rutherford alla examiner du bétail canadien livré à Glasgow et, profitant de son séjour en Grande-Bretagne, visita bon nombre d’élevages réputés. Le 1er février 1902, il succéda à McEachran ; il occuperait le poste d’inspecteur en chef à temps plein, alors que McEachran, directeur d’un collège vétérinaire à Montréal, l’avait occupé à temps partiel. Avec son dynamisme coutumier, il s’employa à revitaliser le service vétérinaire du ministère de l’Agriculture, alors sous l’autorité du ministre Sydney Arthur Fisher. Le 19 avril 1904, après avoir réorganisé la section de la santé des animaux, il fut nommé directeur général vétérinaire. À ce titre, il créa une division de pathologie et un laboratoire de biologie. Ses rapports officiels témoignent d’une bonne compréhension scientifique des problèmes, bien que, comme d’autres vétérinaires, il ait pu se montrer sceptique à l’égard de la bactériologie pure, coupée de l’observation des phénomènes. Le 1er juillet 1906, on le nomma en plus chef de la direction du bétail et commissaire fédéral du bétail. Désormais, il était en position de lutter contre la propagation des maladies animales.
Les fléaux en question étaient la peste porcine, le charbon, la rage, la gale de la toison, la tuberculose et l’avortement épizootique chez les bovins, la gale chez les moutons et les bovins, de même que la dourine et la morve chez les chevaux. L’infection des porcs ontariens par la peste venue des États-Unis était constante ; Rutherford réussit à la stopper. Il imposa l’utilisation de la malléine pour le dépistage de la morve, fit abattre les chevaux qui réagissaient aux tests et indemnisa leurs propriétaires. En 1904, pour enrayer la dourine, il mit en œuvre un programme en vertu duquel les chevaux importés des États-Unis étaient mis en quarantaine et les sujets atteints, abattus. Dès 1913, ces deux maladies équines régressaient grâce aux mesures de Rutherford.
Toutefois, Rutherford se signala surtout par son action contre la tuberculose bovine. Ce mal suscitait l’inquiétude à cause du risque qu’il représentait pour les humains, non pour les bêtes, et ces craintes avaient rapproché les vétérinaires des médecins et des bactériologistes. (Rutherford affirmait avoir été au courant de la relation entre la tuberculose bovine et la tuberculose humaine avant sa mise en évidence en 1882 par Robert Koch, découvreur du bacille de la tuberculose et du dépistage par la tuberculine.) Préoccupé personnellement par ce problème à compter de son passage à Bow Park, Rutherford l’était plus encore depuis que son fils, encore bébé, était mort de tuberculose pour avoir bu du lait contaminé ; le drame avait eu lieu avant que la famille ne quitte Portage-la-Prairie. Rutherford lança trois offensives contre la tuberculose bovine. La première, et la plus importante, visait à enrayer cette maladie dans le cheptel national et faisait suite à un programme lancé par McEachran. Dès la fin des années 1890, on avait compris que, au Canada, il était tout bonnement impossible de tester l’ensemble des troupeaux, d’abattre les animaux malades et de dédommager les propriétaires. Des programmes de ce genre avaient été appliqués dans divers États américains, mais ils avaient échoué et coûtaient tous trop cher pour le gouvernement du Canada. En 1894, McEachran imposa des tests aux bêtes de race importées en vue de la reproduction, car on les considérait comme les principaux vecteurs. Ces animaux étaient mis en quarantaine dans des stations gouvernementales et les sujets qui réagissaient aux tests étaient abattus sans indemnisation. Les éleveurs s’opposaient à ce programme. La tuberculose bovine et sa transmission n’étaient pas encore bien comprises, les tests donnaient des résultats ambigus, McEachran avait agi en autocrate et l’abattage entraînait d’énormes pertes financières. Régulièrement, les associations d’éleveurs d’animaux de race exigeaient donc l’abolition des tests. Elles le firent avec encore plus d’insistance après que Koch, revenant sur sa position en 1901 et suscitant ainsi la controverse, eut affirmé (à tort) que la forme bovine ne se transmettait pas à l’homme.
Rutherford réussit l’exploit de créer un climat propice au lancement d’une campagne efficace pour l’enraiement de la tuberculose bovine dans les troupeaux de race pure. C’était un homme ouvert, aux « manières aimables et démocratiques ». Les éleveurs du Canada et de l’étranger le connaissaient bien et l’estimaient. Heureux de le voir prendre la relève de McEachran, ils espérèrent un certain allégement du programme de dépistage. Toutefois, Rutherford ne se laissa pas fléchir, car il tenait tout autant que son prédécesseur à venir à bout de la maladie. En 1903, il rencontra la Dominion Cattle Breeders’ Association. Les éleveurs acceptèrent que les animaux importés soient testés et que ceux qui présentaient des symptômes cliniques soient abattus sans dédommagement. En échange, Rutherford consentit à laisser les éleveurs garder les bêtes qui, tout en ayant des résultats positifs, ne montraient aucun signe de tuberculose. Il exigea cependant qu’on leur poinçonne un grand T dans l’oreille droite pour bien montrer que ces animaux pouvaient être infectés. Un règlement interdisant l’exportation des bêtes portant cette marque fut adopté plus tard en 1903. Le programme de Rutherford était ingénieux : il amenait les membres du milieu agricole à considérer la tuberculose bovine comme un problème national plutôt que comme une source de perte individuelle.
La deuxième offensive de Rutherford contre la tuberculose bovine visait l’administration de l’inspection des viandes. Fin diplomate, il convainquit en 1907 l’industrie de la conserverie d’appuyer un programme national d’inspection limité aux exportations et au commerce interprovincial. En troisième lieu, il exerça des pressions pour que les normes municipales sur le lait soient plus strictes, mais, en partie parce qu’elles ne relevaient pas de sa compétence, il prit soin d’agir indirectement. « Vendre du lait provenant de vaches dont on n’est pas certain qu’elles ne sont pas atteintes de la tuberculose est un crime contre la société, déclara-t-il carrément en 1910, et toute localité qui permet la vente de ce lait est complice du crime. » La réussite de cette offensive reposait sur la coopération. « La meilleure loi peut échouer totalement si elle est administrée de façon stupide ou nuisible, expliqua Rutherford en 1912 ; par contre, la loi la plus sévère peut devenir acceptable si on l’applique avec doigté. » Il ne serait possible d’obtenir de l’aide fédérale pour assurer un contrôle municipal qu’à compter de 1914. À ce moment-là, Rutherford aurait quitté le ministère.
En 1908, Rutherford fut nommé membre associé du Royal College of Veterinary Surgeons, se rendit deux fois à Rome à titre de délégué du Canada à l’International Institute of Agriculture et assista au Congrès international de la tuberculose à Washington. Ces événements rehaussèrent beaucoup son prestige professionnel et donnèrent un bon coup de pouce à sa campagne contre la tuberculose bovine. Toutefois, c’est à la présidence de l’American Veterinary Medical Association, en 1908–1909, que Rutherford, un des rares Canadiens élus à ce poste, comprit qu’il avait une occasion unique de promouvoir des mesures internationales de contrôle. En 1909, avec le soutien de son futur successeur à la présidence, alors à la tête de l’American Bureau of Animal Husbandry, il réussit, par l’entremise de l’American Veterinary Medical Association, à mettre sur pied une commission d’enquête canado-américaine sur la tuberculose bovine. Dans ce contexte, sinon avant, il prit sûrement connaissance des recherches de pointe et du travail de réglementation entrepris par Leonard Pearson, de l’école vétérinaire de la University of Pennsylvania.
Praticien consciencieux, Rutherford avait bien sûr à cœur le statut de sa profession. La médecine vétérinaire avait acquis beaucoup de respectabilité grâce à l’attention portée à la tuberculose bovine et à la santé humaine. Sa réputation reposait en grande partie sur la qualité de la formation professionnelle. Or, Andrew Smith*, directeur de l’Ontario Veterinary College (la seule école vétérinaire au Canada après la fermeture de celle de McEachran vers le milieu de 1903), refusait obstinément d’allonger et d’enrichir le programme offert par son établissement. À l’assemblée de l’Ontario Veterinary Association tenue à Ottawa en 1903, on convint de la nécessité d’agir. Deux ans plus tard, à titre de président d’un comité de révision des programmes, Rutherford rédigea des propositions. Il recommandait notamment la prise en charge de la formation en art vétérinaire par l’Ontario et – sur la base de la conviction selon laquelle il y avait souvent un lien entre les maladies humaines et animales – la fondation, à la University of Toronto, d’une faculté de médecine comparative subventionnée par l’État. Toujours plein de tact, il suggéra de nommer Smith doyen de cette faculté. Les réformes n’eurent pas lieu tout de suite, mais la tendance vers l’amélioration de la formation en art vétérinaire et l’augmentation du contrôle gouvernemental s’affirmerait.
Au ministère de l’Agriculture à Ottawa, Rutherford poursuivait son travail d’administration et de promotion. En outre, il rédigea au moins deux bulletins, The cattle trade of western Canada […] (1909) et Horse breeding and rearing of colts (1911). Il fut président de la Civil Service Association of Ottawa de 1909 à 1911. Il appartenait aussi à la section locale de la St Andrew’s Society, à plusieurs cercles de loisirs, dont le Royal Ottawa Golf Club, à la franc-maçonnerie et à l’Ancient Order United Workmen. Créé compagnon de l’ordre de Saint-Michel et Saint-Georges en 1910, il démissionna du ministère en mai 1911 ; cependant, à la demande du gouvernement, il exerça ses fonctions jusqu’au 31 mars 1912. Les motifs de sa démission ne sont pas clairs – le Farm and Dairy de Peterborough, en Ontario, évoqua des frictions au sein du ministère – mais la réaction du milieu agricole fut sans équivoque. À Ottawa, on reçut d’innombrables messages exprimant des éloges sur son travail et de la consternation à cause de son départ. Toutefois, il rendrait encore bien des services à l’industrie animale.
À peine Rutherford avait-il démissionné que sir Thomas George Shaughnessy, de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique, lui fit une proposition. L’entreprise venait de former un service des richesses naturelles qui comprenait une direction de l’élevage. Rutherford y ferait campagne pour l’amélioration de la qualité du bétail et l’expansion de la polyculture dans les Prairies. Il s’installa de nouveau dans l’Ouest, d’abord à Edmonton, puis à Calgary. En 1913, la compagnie lui confia l’entière responsabilité de ses activités agricoles en le nommant surintendant de l’agriculture et de l’industrie animale. En tant que titulaire de ce poste, qu’il occuperait jusqu’en 1918, il aida la compagnie à exploiter ses fermes expérimentales. Il œuvrait aussi à l’extérieur de l’entreprise ; par moments, il ne semblait pas tenir en place et allait d’une réunion à l’autre, d’une conférence à l’autre. De 1913 à 1919, il fut président de la Western Canada Live-Stock Union, dont il était l’un des fondateurs. Il fut en outre président de l’Alberta Horse Breeders’ Association, fit partie de la commission d’enquête de la Saskatchewan sur l’instruction agricole et technique en 1915, de la commission d’enquête de cette province sur le bétail de 1915 à 1918 et de la commission d’enquête fédérale sur la production agricole de 1915 à 1918 ; il occupa la présidence du Manitoba Council of Commerce and Agriculture en 1916 et fut vice-président du Board of Agricultural Education de l’Alberta. En 1917, pendant la crise de la conscription, il contribua beaucoup au regroupement des libéraux de l’Ouest qui voulaient soutenir sir Robert Laird Borden*. On dit que Borden lui offrit le portefeuille de l’Agriculture dans son gouvernement de coalition, mais qu’il le refusa pour des raisons de santé. À la fin de la Première Guerre mondiale, on le tenait en si haute estime que des éleveurs du Canada firent peindre son portrait et le donnèrent au Saddle and Sirloin Club de Chicago, qui possédait une collection de tableaux représentant d’éminents personnages du domaine de l’élevage.
Rutherford retourna au service de l’État à l’âge de 56 ans : le 8 novembre 1918, il fut nommé au Conseil (fédéral) des commissaires des chemins de fer. En février 1919, il retourna vivre à Ottawa pour assumer ses fonctions. Celles-ci mettraient à rude épreuve sa connaissance du domaine ferroviaire et ses talents de diplomate. En effet, la guerre terminée, cet organisme était le théâtre de débats complexes sur les modifications de tarif et de querelles sur le transport des marchandises. Par moments, l’attitude intéressée de ceux qui faisaient appel au conseil dégoûtait Rutherford, adepte de la coopération. Selon son habitude, il assuma d’autres fonctions, notamment la présidence de la Canadian National Live-Stock Association en 1919. La même année, le gouvernement fédéral le nomma à deux commissions d’enquête, l’une sur l’exploitation commerciale des troupeaux nordiques de bœufs musqués et de rennes, l’autre sur les courses hippiques, qui étaient selon lui un moyen sûr de contrôler la reproduction et d’en promouvoir la qualité. En reconnaissance de ses réalisations, la University of Toronto lui décerna en 1920 un doctorat en médecine vétérinaire.
Atteint du mal de Bright, le docteur John Gunion Rutherford mourut subitement au St Luke’s Hospital d’Ottawa en juillet 1923. Sa femme, Edith Boultbee, qui habitait dans leur ferme près de Chilliwack, en Colombie-Britannique, ne put arriver dans la capitale à temps pour l’inhumation, qui eut lieu au cimetière Beechwood. Le mérite d’avoir mis en œuvre au Canada un programme réalisable d’éradication de la tuberculose bovine revient à Rutherford plus qu’à quiconque. En apparence, les règlements de ce programme n’allaient pas très loin : ils portaient surtout sur l’exportation et l’importation des bêtes de race, ne prévoyaient à peu près aucun dédommagement financier, touchaient peu l’ensemble du cheptel, exigeaient une inspection limitée des viandes et une inspection localisée et peu contrôlée du lait. Pourtant, ils donnèrent des résultats. Le programme de Rutherford était efficace et constituait un bon point de départ. Il finit par avoir un appui sans réserve de la part du milieu agricole et amena l’opinion publique à comprendre la nécessité de mieux réglementer la viande et le lait. Même si, au moment du décès de Rutherford, la tuberculose bovine commençait à peine à régresser, la position du Canada à l’égard de cette maladie était l’une des plus progressistes au monde. À l’opposé, la Grande-Bretagne laisserait s’écouler une bonne partie du xxe siècle avant de prendre des mesures contre ce fléau.
On trouve des allocutions et rapports rédigés par John Gunion Rutherford dans Canada, Parl., Doc. de la session, 1904, nº 15, app.15 : 69–92 ; 1905, nº 15 : 49–78 ; 1906, nº 15a ; 1909, nº 15a(2) ; 1910, nº 15, app.17 : 103–123 ; 1911, nº 15b ; 1912, nº 15b ; 1913, nº 15b, particulièrement 1–34, 106–114, 295–298, 335–347, et dans Ontario, Legislature, Sessional papers, 1904, nº 23 : 45–47, 183–188 ; 1907, nº 22 : 45–48 ; et 1918, nº 39 : 67–69.
BAC, RG 17, A I, 957, nº 142157 ; 966, nº 146882 ; 1031, nº 183471 ; 1052, nº 190827 ; 1063, nos 192940, 193119 ; 1162, nº 218930.— Univ. of Guelph Library, Arch. and Special Coll. (Guelph, Ontario), RE1, OVC, A0219 (C. A. V. Barker, entrevue avec Clive Rogers, 1973) ; UOG, A0990 (« The 125th anniversary of OVC, 1987 ») ; XAI, MS, A0771 (demande d’inscription au Canadian Agricultural Hall of Fame, 1962).— Ottawa Evening Journal, 24–25, 27 juill. 1923.— Agricultural Gazette of Canada (Ottawa), 10 (1923) : 455s.— American Veterinary Medical Assoc., Journal (Chicago), 63 (avril–sept. 1923) : 106–108.— C. A. V. Barker et T. A. Crowley, One voice : a history of the Canadian Veterinary Medical Association (Ottawa, 1989).— Canadian directory of parl. (Johnson).— Canadian encyclopedia, 195s.— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1912).— Cyclopædia of Canadian biog. (Rose et Charlesworth), 3.— Margaret Derry, Ontario’s cattle kingdom : purebred breeders and their world, 1870–1920 (Toronto, 2001).— Farm and Dairy (Peterborough, Ontario), 16 juin 1910 : 3s, 11 ; 30 juin 1910 : 4 ; 14 sept. 1911 : 892.— Farming World and Canadian Farm and Home (Toronto), 1er août 1906 : 503s.— O.A.C. Rev. (Guelph), mars 1905, févr. 1913, mars 1915.— B. G. Rosenkrantz, « The trouble with bovine tuberculosis », Bull. of the Hist. of Medicine (Baltimore, Md.), 59 (1985) : 155–175.
Margaret Derry, « RUTHERFORD, JOHN GUNION », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/rutherford_john_gunion_15F.html.
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Auteur de l'article: | Margaret Derry |
Titre de l'article: | RUTHERFORD, JOHN GUNION |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2005 |
Année de la révision: | 2005 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |