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REED, HAYTER, officier de milice, fonctionnaire et homme d’affaires, né, probablement le 26 mai 1846, à L’Orignal, Haut-Canada, fils de George Decimus Reed et d’une prénommée Harriet ; le 6 juin 1888, il épousa à Belleville, Ontario, Georgina Adelaide Ponton (décédée le 23 septembre 1889), puis le 16 juin 1894, à Ottawa, Kate Armour (décédée en septembre 1928), veuve de Grosvener Porter Lowrey, et de ce second mariage naquit un fils ; décédé le 21 décembre 1936 à Montréal.
La mère de Hayter Reed était canadienne et son père, qui immigra du Surrey, en Angleterre, devint registraire dans le village où naquit son fils. Hayter fit ses études à Toronto, à l’Upper Canada College, puis à la Model Grammar School. Résolu à être soldat, il s’inscrivit à la School of Military Instruction de Kingston et obtint un certificat de deuxième classe le 25 avril 1865, puis de première classe le 28 septembre. En moins de deux ans, il serait nommé instructeur d’exercice militaire du 14th Battalion Volunteer Militia Rifles, auquel il s’était joint le 15 juin 1866. En 1871, il accompagna le bataillon provisoire en service au Manitoba pour prendre le poste de garnison au fort Garry (Winnipeg) au moment de la menace d’invasion des fenians [V. William Bernard O’Donoghue*] ; en 1873, il y était déjà adjudant. Entre-temps, il avait commencé des études en droit et avait été reçu au barreau du Manitoba en 1872 ; il n’existe toutefois aucune preuve qu’il ait exercé la profession d’avocat. Après la dissolution du bataillon en 1877, Reed poursuivit sa carrière militaire à temps partiel tout en travaillant au département de l’Intérieur comme guide auprès des colons pour les aider à s’installer sur leurs concessions. Il se retira de la milice le 28 octobre 1881 avec le grade de major.
La longue association de Reed avec le département fédéral des Affaires indiennes débuta en 1881, lorsqu’il fut nommé agent des Affaires indiennes dans les Territoires du Nord-Ouest, à Battleford (Saskatchewan). Les autochtones sous sa responsabilité, signataires du traité no 6, se trouvaient dans des conditions précaires en raison de la quasi-disparition du bison et subissaient des pressions du département pour s’installer dans les réserves qu’on leur avait attribuées et se consacrer à l’agriculture. Le nouvel agent acquit rapidement une piètre opinion du tempérament des Amérindiens ; il les considérait comme des geignards invétérés dont l’attitude ne pouvait être corrigée que par l’application stricte de la politique du travail contre rations. Il imposa cette règle avec une telle rigueur que les autochtones le surnommèrent Iron Heart.
Edgar Dewdney*, qui était à la fois lieutenant-gouverneur et commissaire aux Affaires indiennes dans les Territoires du Nord-Ouest, fut impressionné par les aptitudes de Reed et, en avril 1882, il le nomma au Conseil des Territoires du Nord-Ouest, poste que Reed occuperait jusqu’à ce qu’il soit supplanté par une assemblée élue en 1888. Lorsque Elliott Torrance Galt* quitta ses fonctions de commissaire adjoint aux Affaires indiennes le 15 mars 1883, Dewdney donna de nouveau un coup de pouce à la carrière de son collègue Reed en le choisissant pour remplacer Galt ; l’affectation devint permanente le 5 mai 1884.
À titre de commissaire adjoint, Reed devenait le bras droit de Dewdney. Basé à Winnipeg, puis à Regina, il passait le plus clair de son temps à faire la tournée des territoires et à réprimer la résistance des autochtones à la politique gouvernementale. Au cours du printemps de 1883, par exemple, il fut envoyé pour négocier avec les 3 000 Cris et Assiniboines qui s’étaient rassemblés dans la région des monts Cypress, où ils espéraient obtenir des réserves contiguës [V. Payipwat*]. Reed avait reçu comme instructions de persuader les Amérindiens de se disperser et de s’installer plutôt sur des terres dans les districts de Qu’Appelle, de Battleford et du fort Pitt ; les rations furent retenues jusqu’à ce qu’ils se conforment à cet ordre. Selon le rapport de Reed, il fallut trois mois d’un « dur labeur » comportant « des risques non négligeables pour la vie » pour mener à bien cette opération.
Lorsque la rébellion du Nord-Ouest éclata au printemps de 1885, Reed effectua une tournée dans le district de Saskatchewan, où les troubles étaient concentrés, apaisant les bandes loyales, mais agitées, et les exhortant à demeurer dans leurs réserves. La protestation métisse menée par Louis Riel* se solda par un échec en mai et, suite à la révolte, les connaissances de Reed sur le pays et ses habitants furent mises à la disposition du major général Frederick Dobson Middleton*. La carrière de Reed fut presque compromise pendant cette période quand il fut accusé d’avoir volé des fourrures appartenant à un Métis du nom de Charles Bremner. Bien qu’une enquête faite en 1890 sur cet incident jetterait le blâme sur Middleton, la réputation de Reed fut entachée à cause de ses relations avec ce dernier.
La contribution la plus durable de Reed pendant la période qui suivit la rébellion fut le plan qu’il conçut pour gérer les Amérindiens. Présentée à Dewdney en juillet 1885, la proposition du commissaire adjoint renfermait les recommandations suivantes, qui furent toutes adoptées par le gouvernement : désarmement des Amérindiens, abolition du gouvernement tribal, application stricte de la politique du travail contre rations, utilisation de laissez-passer pour restreindre la mobilité des Amérindiens, refus d’accorder des rentes aux participants à la rébellion, dispersion de la bande dirigée par Gros Ours [Mistahimaskwa*] en raison du rôle de cette dernière dans les troubles et octroi de récompenses ostentatoires aux autochtones loyaux. L’obligation pour les Amérindiens d’obtenir de l’agent un laissez-passer pour quitter la réserve n’avait aucune justification légale et allait à l’encontre des promesses des traités, mais Reed la défendit tout de même. Il sut convaincre Dewdney et le premier ministre, sir John Alexander Macdonald*, que les laissez-passer préviendraient les grands rassemblements au sein desquels pouvait fomenter la résistance aux politiques du gouvernement. La Police à cheval du Nord-Ouest fut amenée à coopérer pour faire respecter ce règlement. Ces mesures âpres constituaient le fondement d’un système administratif coercitif imposé aux Amérindiens de l’Ouest dans les années 1880 et qui resterait en vigueur pendant plusieurs décennies. Reed allait d’ailleurs bientôt jouer un rôle encore plus important quand il en serait le responsable.
Le 3 juillet 1888, Dewdney démissionna pour entrer au cabinet fédéral à titre de ministre de l’Intérieur et de surintendant général des Affaires indiennes ; un mois plus tard, Reed lui succéda en tant que commissaire. Cette nomination faisait de lui le plus haut fonctionnaire du département des Affaires indiennes pour le Manitoba et les Territoires du Nord-Ouest. Il occupa ce poste avec le zèle et l’intransigeance d’un commandant militaire et fit adopter des politiques destinées à faire des Amérindiens un peuple « imbu de l’esprit de l’homme blanc et imprégné de ses idées ».
Reed croyait qu’une formation dans des écoles industrielles offrait les meilleurs moyens d’assimilation culturelle pour les jeunes générations d’autochtones. Les Prairies comptaient dix de ces écoles dirigées par des églises missionnaires chrétiennes et financées en grande partie par le gouvernement fédéral. Le programme était divisé de façon égale entre études scolaires et travaux manuels. Le système des demi-journées, comme on l’appelait, plaisait particulièrement à Reed : « À moins qu’il n’ait pour but de former les enfants à gagner leur croûte avec un travail intellectuel plutôt que manuel, au moins la moitié de leur journée devrait être consacrée à acquérir des compétences dans ce dernier. » Afin de tirer le maximum des activités scolaires « civilisantes », les élèves, qui étaient pensionnaires, n’avaient pas le droit de rentrer chez eux pour les congés, car « ce retour à leurs anciens milieux […] interf[érait] invariablement avec le progrès obtenu grâce à une résidence ininterrompue dans les écoles ».
Même si Reed était convaincu des avantages de la politique du département en matière d’éducation, l’avenir professionnel des élèves qui terminaient leurs études suscitait beaucoup d’incertitude et de débats. On s’attendait à ce que nombre de diplômés retournent dans leur communauté et mettent en pratique leurs nouvelles habitudes de travail et compétences dans le développement local. Reed espérait que certains d’entre eux s’intègreraient à la société blanche. À cette fin, pendant les années 1890, quelques écoles firent embaucher des élèves comme ouvriers agricoles ou comme domestiques. Connu sous le nom de outing system, ce type de stage instauré dans un certain nombre d’écoles donna des résultats peu convaincants : il faisait l’objet d’une faible participation et favorisait peu l’assimilation des enfants autochtones au sein de la société blanche.
La grande majorité des élèves finirent par retourner dans leurs réserves et quelques-uns emportèrent indubitablement avec eux des compétences utiles pour gagner leur vie. Leur capacité à réaliser ce but était cependant sérieusement entravée par le commissaire aux Affaires indiennes. En 1889, Reed lança une politique de subdivision des réserves en parcelles de 40 acres pour lesquelles les Amérindiens pouvaient obtenir un « certificat d’occupation ». En plus de la promotion de l’individualisme au détriment de l’organisation communautaire des bandes autochtones, le programme annonçait l’imposition d’une approche particulière de l’agriculture. Le plan de Reed, conçu d’après le modèle de la ferme autosuffisante, exigeait que les familles amérindiennes cultivent quelques acres de blé et de racines comestibles, élèvent une ou deux vaches et effectuent tous leurs travaux avec des outils rudimentaires. Les fermiers autochtones étaient férocement opposés à cette nouvelle politique et certains d’entre eux avaient déjà acheté de la machinerie moderne dont l’utilisation était désormais interdite. De nombreux agents et inspecteurs du département s’y opposaient également, et furent consternés de voir des récoltes perdues à cause de l’inefficacité des techniques agricoles paysannes. Mais Reed insistait pour que ses ordres soient respectés ; il n’allait pas « dorloter les Indiens et les pousser à l’oisiveté » en leur permettant d’utiliser des machines qui feraient le travail à leur place.
Le concept d’agriculture paysanne répondait en partie aux plaintes des fermiers non autochtones quant à la concurrence que leur faisaient leurs prospères homologues autochtones. Selon la politique de Reed, l’agriculture des réserves serait retirée de l’économie courante et maintenue dans un état de sous-développement. Comme avantage supplémentaire pour les fermiers non autochtones de la région, le passage à de petites propriétés libérerait dans les réserves un « excédent » de terres qui pourraient alors être vendues à des colons. Le programme remédiait non seulement aux effets néfastes sur le marché des fermiers blancs, mais il reflétait également la croyance de Reed en une théorie évolutionniste selon laquelle les Amérindiens ne pouvaient passer d’un bond de la sauvagerie à la civilisation sans franchir le stade intermédiaire de la barbarie.
L’approche intransigeante de Reed contrariait profondément les autochtones. Malgré tout, ses supérieurs à Ottawa l’approuvaient : ils étaient convaincus que les autochtones avaient besoin d’un contrôle strict et d’une administration coercitive. En dépit des problèmes causés par l’incident des fourrures volées, la carrière de Reed prenait de l’essor. Avant de quitter Ottawa à l’automne de 1892 pour assumer les fonctions de lieutenant-gouverneur de la Colombie-Britannique, Dewdney avait pris des dispositions avec Thomas Mayne Daly*, le nouveau ministre, pour obliger à la retraite Lawrence Vankoughnet, surintendant général adjoint des Affaires indiennes, que Dewdney n’aimait pas. Le 2 octobre 1893, Vankoughnet fut mis à la retraite et Reed fut nommé au plus haut poste du département à Ottawa.
Le mandat de Reed à la tête du département, qui dura jusqu’en février 1897, fut bref et sans histoire. Les changements législatifs apportés pendant ces années avaient comme principal objectif de renforcer l’autorité du département dans la régulation ou la suppression des pratiques sociales et religieuses des Amérindiens. En 1894, une modification à l’article 117 de la Loi sur les Indiens étendit les pouvoirs dévolus aux agents des Affaires indiennes, juges de paix d’office, en leur permettant d’engager des poursuites pour des infractions au Code criminel et à certains articles de la loi. Une modification fut apportée à l’article 114 l’année suivante. Ardemment défendue par Reed, la loi reformulée donnait une définition des rites des festivals autochtones qui étaient interdits, la rendant plus difficile à enfreindre. La loi prescrivait également que la pratique de ces rites constituait une infraction passible de poursuite. Pour Reed, les festivals « païens » entravaient les efforts d’assimilation et de christianisation des autochtones et, de plus, empiétaient sur sa politique relative aux initiatives agricoles des Amérindiens.
La première femme de Reed, Georgina Adelaide Ponton, était morte un an après leur mariage en 1888. Mais, pendant les années que Reed passa à Ottawa, sa vie personnelle prit un heureux tournant. Le 16 juin 1894 il épousa Kate Armour, fille du futur juge en chef de l’Ontario, John Douglas Armour, et veuve de l’avocat new-yorkais Grosvenor Porter Lowrey. Elle était fine connaisseuse en matière d’antiquités et de peintures. Comme passe-temps, elle collectionnait les chaussures. Brillante, populaire, elle avait de bonnes relations ; lady Aberdeen [Marjoribanks], épouse du gouverneur général, comptait parmi ses amies. L’union des Reed fut heureuse et le couple eut un fils, Gordon, né en septembre 1895.
L’avancement de Reed aux Affaires indiennes était en partie attribuable à son adhésion au Parti conservateur et à ses liens d’amitié avec Dewdney, figure de proue du parti, qui pratiquait amplement le favoritisme. Son avenir était donc loin d’être assuré après l’accession au pouvoir des libéraux de Wilfrid Laurier* en 1896. Le nouveau ministre de l’Intérieur, Clifford Sifton*, qui était aussi surintendant général des Affaires indiennes, était déterminé à créer des ouvertures pour ses loyaux sympathisants. En février 1897, il annonça que le département serait réorganisé en trois divisions et offrit à Reed une alternative : prendre la tête d’une division ou s’inscrire sur la liste des retraités. Selon la première proposition, Reed aurait vu son salaire annuel passer de 3 200 $ à 2 000 $ ; il trouva la deuxième plus acceptable et quitta le gouvernement fédéral le 31 mars 1897.
Le Globe de Toronto, qui n’avait jamais caché son hostilité envers Reed, se réjouit de sa chute. Des amis, parmi lesquels sir William Cornelius Van Horne*, voulaient bien lui offrir leur aide ; ce fut ainsi que Reed accepta le poste de directeur du Château Frontenac, hôtel de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique à Québec. Pas plus tard qu’en 1905, il fut promu directeur général du département hôtelier de la société. Van Horne, bien au fait des connaissances artistiques de la femme de Reed, lui procura également du travail. Ses talents de conceptrice furent mis à contribution pour transformer les hôtels de la société dans tout le Canada et en faire les « plus accueillants de tout le continent nord-américain », selon un article du Manitoba Free Press.
Après leur retraite, les Reed partagèrent leur temps entre leur appartement de Montréal et leur cottage de St Andrews, au Nouveau-Brunswick. La femme de Reed s’éteignit en septembre 1928 et il lui survécut jusqu’au 21 décembre 1936. Sa notice nécrologique dans la Gazette de Montréal le décrivit comme « une personnalité vigoureuse et bien connue dans tout le dominion ».
Hayter Reed appartenait à cette lignée enthousiaste d’Ontariens protestants anglophones qui partirent chercher de meilleures perspectives d’avenir dans les prairies de l’Ouest. Habile au tir et à l’aise en selle, il appliqua une discipline et une rigidité militaires dans son travail au département des Affaires indiennes. Il est connu surtout pour son rôle de premier plan dans l’élaboration et la mise en vigueur de la politique fédérale en matière autochtone après la rébellion. C’était toutefois une politique qui ne laissait aucune place aux autochtones dans un Canada en pleine évolution et qui entraîna isolement, stagnation économique et ressentiment.
On donne habituellement le 26 mai 1849 comme date de naissance de Hayter Reed. Des éléments de preuve provenant du recensement de 1851 et de dossiers de l’école militaire indiquent cependant qu’il est probablement né le 26 mai 1846.
AO, RG 80-5-0-159, no 4824 ; RG 80-5-0-212, no 2366.— BAC, R180-124-1 ; R180-126-5 ; R216-0-0 ; R4505-0-2 ; R5319-0-1 ; R7531-0-8 ; R7693-0-0 ; R8017-0-X ; R10811-0-X ; R14424-0-3 ; R14698-0-8 ; « Recensement de 1851 », Prescott, Canada West [Ontario], dist. 31, subdist. 300 : 47.— Gazette (Montréal), 1936.— Globe, 1897.— Manitoba Free Press, 1913.— Winnipeg Free Press.— Canada, Actes, 1894–1895 ; Chambre des communes, Rapport du comité spécial in re fourrures de Charles Bremner (Ottawa, 1890) ; Parl., Doc. de la session, 1891 (rapports du dép. des Affaires indiennes, 1890).— Sarah Carter, Lost harvests : prairie Indian reserve farmers and government policy (Montréal et Kingston, Ontario, 1990).— D. J. Hall, Clifford Sifton (2 vol., Vancouver et Londres, 1981–1985), 1.— Douglas Leighton, « A Victorian civil servant at work : Lawrence Vankoughnet and the Canadian Indian department, 1874–1893 », dans As long as the sun shines and water flows, I. A. L. Getty et A. S. Lussier, édit. (Vancouver, 1983), 104–119.— Madge Macbeth, Over my shoulder (Toronto, 1953).— Katherine Pettipas, « Severing the ties that bind » : government repression of indigenous religious ceremonies on the prairies (Winnipeg, 1994).— G. F. G. Stanley, The birth of western Canada : a history of the Riel rebellions ([Toronto], 1960).— L. H. Thomas, The struggle for responsible government in the North-West Territories, 1870–97 (2e éd., Toronto, 1978).— E. B. Titley, The frontier world of Edgar Dewdney (Vancouver, 1999) ; « Indian industrial schools in western Canada », dans Schools in the west : essays in Canadian educational history, N. M. Sheehan et al., édit. (Calgary, 1986), 133–153.— J. L. Tobias, « Canada’s subjugation of the Plains Cree, 1879–1885, » CHR, 64 (1983) : 519–548.
E. Brian Titley, « REED, HAYTER », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/reed_hayter_16F.html.
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Auteur de l'article: | E. Brian Titley |
Titre de l'article: | REED, HAYTER |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2015 |
Année de la révision: | 2016 |
Date de consultation: | 1 décembre 2024 |