Provenance : Bibliothèque et Archives Canada/MIKAN 2909249
PUISAYE, JOSEPH-GENEVIÈVE DE, comte de PUISAYE, marquis de Brécourt, marquis de Ménilles, colonisateur et écrivain, né le 6 mars 1755 à Mortagne-au-Perche, France, fils d’André-Louis-Charles de Puisaye, marquis de La Coudrelle, officier de haute justice, et de Marthe-Françoise Bibron (Biberon) de Corméry ; décédé le 13 décembre 1827 près de Hammersmith (Londres).
Étant le plus jeune fils de la famille, Joseph-Geneviève de Puisaye fut d’abord destiné à la prêtrise : il fallait réserver le patrimoine à ses trois frères aînés et à sa sœur. Tonsuré à l’âge de sept ans, instruit par un précepteur jusqu’à l’âge de neuf ans, il étudia au collège de Laval, au collège de Sées, puis au séminaire de Saint-Sulpice à Paris. Le supérieur du séminaire constata toutefois que le jeune homme de 17 ans n’avait pas la vocation et l’encouragea alors à faire carrière dans le siècle.
Suivant l’exemple de son père et de ses frères, Puisaye entra en 1773 dans l’armée, où il n’acquit cependant aucune expérience pratique de la guerre. Par l’entremise de sa grand-mère maternelle, il obtint en février 1775 une commission de lieutenant en second dans un régiment de cavalerie qui était posté à la frontière allemande. Comme l’effectif de son régiment était réduit, Puisaye pouvait lire et voyager à loisir. Il fut arraché à cette vie oisive quand sa grand-mère se fit promettre pour lui une compagnie de dragons. Il devint en fait capitaine surnuméraire dans le régiment de Lanan en 1779, mais la compagnie promise ne fut pas formée. Déçu de l’existence que l’armée lui offrait en temps de paix, il se retira à Mortagne-au-Perche en 1781–1782.
Les cinq années suivantes furent « les plus heureuses de [sa] vie », selon ses propres termes, car sa ville natale offrait « tous les agrémens d’une société aimable et choisie ». Comme on lui avait conseillé de ne pas abandonner l’armée sans avoir reçu la croix de l’ordre de Saint-Louis, il acheta une commission de colonel et un poste honorifique dans la garde de la maison du roi afin de se qualifier pour cette distinction. Le 19 juin 1788, il épousa Louise Le Sesne, unique héritière du marquis de Ménilles ; ce mariage, admit-il, le mit « en possession d’une fort belle terre » à Pacy-sur-Eure, en Normandie. Même s’il avait d’autres propriétés, il vivait tantôt dans ce domaine, tantôt à Paris. Malgré son aversion déclarée pour les affaires publiques, il participa à la rédaction du cahier de doléances des nobles du Perche et fut choisi en 1789 pour les représenter aux États généraux. Sa famille occupait depuis longtemps une place prépondérante au sein de la noblesse percheronne.
Puisaye était étonnamment libéral : favorable à l’instauration d’une monarchie constitutionnelle sans prôner la destruction de la hiérarchie sociale, il s’allia aux girondins. Après la première session de l’Assemblée nationale constituante, il cessa d’assister aux séances et ne fut pas réélu en 1792. Grâce à sa position réformiste et à son ambition, il devint commandant de la garde nationale dans le district d’Évreux en 1790. Quand, à la Convention, les jacobins proscrirent les girondins, Puisaye cessa d’appuyer la Révolution ; cette conversion tardive – on était en 1793 – lui attira la méfiance d’autres contre-révolutionnaires plus conservateurs.
En juillet 1793, l’avant-garde de l’armée normande, composée de fédéralistes et de royalistes et commandée par Puisaye, essuya une attaque surprise et fut dispersée ; son domaine, qui se trouvait non loin de là, fut mis à sac. Réfugié dans la forêt de Pertre, en Bretagne, il tenta de discipliner les chouans anarchistes pour les regrouper en une armée antijacobine. Son dessein était à la fois généreux et égoïste : il voulait rallier tous les insurgés sous son commandement. Il eut la chance d’intercepter des dépêches envoyées d’Angleterre aux chefs des forces royalistes et y répondit. Vivement impressionné par ses propositions, le gouvernement britannique décida de lui envoyer des armes et de l’argent : partisan de la monarchie constitutionnelle, Puisaye était plus acceptable que bien d’autres royalistes français. Dans un autre mouvement de défi, il rédigea des manifestes invitant les soldats du gouvernement à déserter et la population à se rebeller. En 1794, il se rendit à Londres pour préparer un débarquement royaliste qui devait déclencher une insurrection générale.
Son plan connut un échec lamentable. En juin 1795, la marine britannique débarqua 6 000 soldats monarchistes à la baie de Quiberon, dans le sud-ouest de la Bretagne. Reconnu comme commander par les Britanniques, Puisaye découvrit que les princes français avaient confié le commandement des régiments royalistes équipés par la Grande-Bretagne au comte d’Hervilly, qui ne manquait pas de prudence. Tiraillés entre deux chefs, les alliés royalistes et chouans n’agirent pas de façon catégorique. Bientôt, ils furent confinés dans l’étroite péninsule de Quiberon, puis refoulés sur le rivage. Des milliers d’entre eux se noyèrent en tentant de rejoindre les navires britanniques et ceux qui se rendirent à l’ennemi furent fusillés. Puisaye s’était déjà embarqué, censément pour mettre la correspondance officielle à l’abri.
En septembre 1795, le comte débarqua de nouveau en Bretagne pour rassembler le reste des chouans. Déçu par leur esprit factieux et leur volonté de faire la paix avec le gouvernement républicain, il rentra en Angleterre, où il retrouva des compatriotes exilés qui étaient hostiles et tout aussi divisés. On le blâmait à tort du désastre de Quiberon et on l’accusait de lâcheté. Puisaye estimait que seule la présence d’un prince de la maison de Bourbon en France pourrait y raviver les forces royalistes. En décembre 1797, il lança donc un appel collectif au comte d’Artois afin qu’il assume le commandement promis. Se voyant opposer un net refus, il remit sa démission comme lieutenant général des armées du roi, laquelle fut acceptée.
Depuis 1793, on songeait à réinstaller dans le Haut et le Bas-Canada les monarchistes français exilés ; déjà, des prêtres émigrés y avaient trouvé refuge [V. Philippe-Jean-Louis Desjardins]. Un officier français, par exemple, parlait d’un désir commun « d’aller jouir en Canada d’une Aire moins impur que Celui d’Europe [... et] d’aller augmenter le nombre des sujets fidels de la grande Bretagne ». Le gouvernement britannique craignait de devoir assumer les frais d’une émigration massive, mais il se ravisa lorsque Puisaye et ses associés lui présentèrent un projet qui promettait le remboursement des dépenses publiques et qui faisait aussi valoir que les émigrés, au lieu de vivre aux crochets de l’État ou de la société en Grande-Bretagne, deviendraient des colons productifs et autonomes qui aideraient à défendre l’Amérique du Nord britannique. Le projet aurait aussi l’avantage de placer « des royalistes convaincus dans un pays où les principes républicains et les mœurs républicaines parv[enaient] à s’imposer ».
Pendant l’été de 1798, sous la direction de Puisaye, 41 personnes quittèrent l’Angleterre ; elles seraient suivies, croyait-on, par des milliers de « loyalistes français ». Ces gens allaient recevoir la même assistance et les mêmes concessions foncières que les loyalistes américains. Le groupe de Puisaye comprenait entre autres le maréchal de camp René-Augustin de Chalus, comte de Chalus, le colonel Jean-Louis de Chalus, vicomte de Chalus, le colonel Jean-Baptiste Coster, dit Coster de Saint-Victor, le colonel Jean de Beaupoil, marquis de Saint-Aulaire, et le lieutenant-colonel Laurent Quetton St George. La plupart étaient des anciens officiers de l’armée bretonne. Quand le gros du groupe atteignit Kingston à la fin du mois d’octobre, sa destination finale dans le Haut-Canada était encore un mystère. Les réfugiés voulaient s’installer à l’écart du reste de la population francophone. Comme l’expliquait William Windham, secrétaire d’État à la Guerre, ils se jugeaient « d’une qualité supérieure à la masse indistincte des émigrants et, comme ils se connaiss[aient] dans une certaine mesure, ils souhait[aient] ne pas se mêler à ceux dont ils ne connaiss[aient] pas les principes avec autant de certitude et dont la conduite future pourrait attirer le blâme sur la colonie ». L’administrateur du Haut-Canada, Peter Russell*, choisit un territoire dans les cantons de Markham et de Vaughan, à égale distance des établissements francophones de la rivière Detroit et de ceux du Bas-Canada. À 15 milles au nord d’York (Toronto), les émigrés pourraient faire l’objet d’une surveillance étroite et protégeraient la petite capitale contre une éventuelle attaque en provenance du Nord, tout en prolongeant la rue Yonge jusqu’au lac Simcoe. Les exilés étaient bien armés et auraient été regroupés en un régiment s’ils avaient été plus nombreux. Le conseiller législatif Richard Cartwright* parla en faveur de Puisaye en disant qu’il « apport[ait] avec lui beaucoup de biens » et que ses colons seraient « un ajout précieux à la haute société antidémocrate de la province ». Pierre Denaut*, alors évêque de Québec, espérait que les nouveaux venus renforceraient la position de l’Église catholique dans le Haut-Canada.
Ayant laissé son groupe prendre ses quartiers d’hiver à Kingston, Puisaye se rendit à York en toute hâte pour discuter avec les autorités, après quoi il emmena quelques-uns de ses soldats à l’endroit désigné pour qu’ils défrichent la terre et construisent des abris dans la neige. L’établissement, situé près de l’endroit où se trouve aujourd’hui Richmond Hill, fut baptisé Windham en l’honneur du secrétaire d’État à la Guerre qui avait protégé les émigrés. En février 1799, la charpente de 18 maisons était terminée, et les colons continuaient d’affluer à Windham. Les épreuves, les privations et l’isolement qui marquaient la vie des pionniers sapaient leur moral. Ils se trouvaient à bonne distance d’York et, souvent, les chemins étaient impraticables. Le gouvernement de la colonie apprit au mois de mars que Puisaye était en marche vers l’extrémité du lac Ontario afin de tenter d’aménager pour Windham un entrepôt près de l’embouchure « D’une petite rivière portant batteau qui communiqu[ait] à [l’]Etablissement ». Toutefois, il ne put obtenir la permission d’employer à cette fin un bâtiment gouvernemental situé sur la plage de Burlington (Hamilton). Il acheta donc d’un loyaliste américain une ferme près de Niagara (Niagara-on-the-Lake) et négocia avec Joseph Brant [Thayendanegea*] et les Mississagués un grand lot de grève près de la baie de Burlington (port de Hamilton). Selon toute apparence, Puisaye cherchait un endroit plus accessible et plus agréable que Windham pour y installer sa colonie.
Quelques-uns des aristocrates restés à Kingston ou installés à Windham étaient mécontents. Ils avaient cru qu’on leur donnerait des domaines où d’autres feraient les durs travaux. Des 25 soldats et domestiques amenés d’Angleterre comme hommes de peine, 2 se noyèrent à Québec et 7 désertèrent. Pour les remplacer, on embaucha dans le Bas-Canada huit adultes accompagnés d’une douzaine d’enfants. Puisaye avait pour l’aider un domestique, un soldat, sa jeune gouvernante, Susanna Smithers, née Kent, qu’il avait épousée secrètement en 1797 (deux ans après la mort de sa première femme), et le frère de celle-ci, William Kent. La plupart des émigrés n’avaient pas les moyens de se payer des domestiques.
En mai 1799, un représentant du gouvernement, Isaac Winslow Clarke, exprimait ainsi son inquiétude devant la situation : « les émigrés ne semblent pas unis ; le général de Puisaye, après avoir fait pendant l’hiver beaucoup d’efforts pour faire construire des cabanes et défricher la terre, s’est acheté une maison près de Niagara, apparemment dans l’intention de se loger lui-même et de laisser ses compagnons se débrouiller ». À ce moment, Windham n’était habité « que par le vicomte de Chalus et six autres officiers plus une douzaine de simples soldats », ainsi que par une vingtaine de domestiques venant du Canada. Coster de Saint-Victor en voulait à Puisaye d’avoir promis aux officiers des postes militaires et de la main-d’œuvre : « N’ayant point été éduqué pour le travail de la terre, il me seroit impossible d’en obtenir ma subsistance », écrivait-il. Saint-Aulaire aussi avait l’impression d’avoir été joué : « Ce Corps militaire ou j’Eusse trouvé des appointmens Ces paysans de Bretagne dont les bras devoient me secourir, ne sont qu’un Espoir Chimérique », se plaignait-il au gouverneur Robert Prescott*. Soupçonnant le comte de médisance à son endroit, Saint-Aulaire rédigea un long mémoire injurieux sur Puisaye et sa maîtresse présumée, Mme Smithers. Coster de Saint-Victor et Saint-Aulaire, tous deux mécontents, rentrèrent en Angleterre. Certains réfugiés s’établirent dans le Bas-Canada, quelques-uns se recyclèrent dans le commerce, un autre se suicida. En juin 1802, Windham ne comptait plus que 16 personnes, dont 2 enfants nés au Canada. La colonie agricole continua de décliner pendant plusieurs années et n’accueillit, au lieu de l’afflux d’exilés français auquel on s’était attendu, que quelques émigrés de plus.
Dès l’été de 1799, Puisaye vécut à Niagara avec quelques-uns des immigrants. Il se considérait encore comme le chef de l’établissement de Windham, où il possédait des terres, et il envoyait des vivres ou prêtait de l’argent aux colons. À Niagara, il supervisait les travaux d’aménagement de sa ferme, planifiait la construction d’un moulin à vent, faisait un peu de commerce et rédigeait ses mémoires. Il acheta une deuxième ferme et se fit construire une maison à York. Le gouvernement britannique avait déjà assuré le transport des exilés et leur avait donné des terres, des semences, des instruments aratoires et des rations. Toutefois, cela n’empêcha pas Puisaye de réclamer d’autres terres et de demander une allocation alimentaire pour ses domestiques. Il prétendait avoir puisé dans ses propres ressources pour établir Windham et, en mai 1802, il s’embarqua pour l’Angleterre afin d’obtenir un remboursement, de publier ses mémoires et, peut-être, de décrocher quelque nouvelle position d’autorité. À New York, il donna à Quetton St George de l’argent pour acheter des marchandises destinées à un magasin que le lieutenant-colonel était en train d’ouvrir avec le capitaine Ambroise de Farcy dans la maison de ferme de Puisaye, près de Niagara. Plus tard, William Kent retourna gérer la ferme de Niagara et les autres propriétés que le comte possédait au Canada.
De 1803 à 1808, à partir d’une volumineuse collection de documents maintenant conservée à la British Library, Puisaye publia les six volumes de ses mémoires. Pour défendre sa réputation militaire, il dépréciait autrui, dont le comte d’Avaray, confident de Louis XVIII. Après la restauration de la monarchie en 1814, Puisaye n’était guère le bienvenu en France et il ne s’y rendit même pas pour voir sa fille Joséphine. « J’ai eu un petit nombre d’amis, un beaucoup plus grand nombre d’ennemis », écrivait-il. En 1806, il rapportait : « je suis maintenant retiré a La Campagne a 15 milles De La Capitale [Londres], dans une Petite Chaumiere que j’ai achettée, ou je mene a peu prés Le même Genre De Vie qu’à niagara au milieu de mes Poules et de mes Vaches – Voiant accidentellement quelques amis, qui [...] on La Bonté De Venir quelques fois partager ma solitude ». Il ne reconnut pas publiquement Susanna Smithers comme sa femme. En 1816, il s’en expliqua dans les termes suivants : « bien que nous soyons mariés depuis dix-neuf ans, elle ne porte pas mon nom, ma condition ne me donnant pas les moyens de lui assurer un train de vie digne de son véritable rang ». Étant donné la fierté qu’il avait de ses propres ancêtres, il avait probablement honte des origines modestes de Mme Smithers. En dépit de ses ennuis de santé, Puisaye ne délaissait guère sa plume : il écrivait à des amis, défendait sa réputation, demandait à d’autres émigrés de lui rembourser des dettes et pressait le gouvernement de confirmer ses concessions foncières ou de l’indemniser pour l’utilisation de ses propriétés pendant la guerre de 1812 ou les dommages qu’elles avaient subis au cours de cette période.
En annonçant, en 1827, que Joseph-Geneviève de Puisaye était mort « à Blythe-House, près de Hammersmith, après une longue et douloureuse maladie », le Gentleman’s Magazine écrivait : « [il était] grand, bien fait et gracieux ; son visage était beau, [...] et ses yeux brillaient d’intelligence et d’esprit ». La revue ajoutait qu’il « était cultivé, appliquait sans difficulté ses connaissances sur quelque sujet que ce soit, raisonnait avec force et précision et s’exprimait avec une éloquence coulante et raffinée, en recourant fréquemment au trait d’humour ou à la réflexion mordante ». Sa capacité de persuasion, son courage et son énergie avaient été utiles à la cause royaliste. Par contre, comme bien des aristocrates français en exil, il s’était montré immodérément jaloux de son rang et de son autorité. Quand ses échecs ou ses ambitions grandioses lui valaient des remarques hostiles, son esprit de persécution prenait le dessus, et il recourait à la calomnie ou à l’intrigue pour écraser ses détracteurs. Ce fut cette sorte de rivalité et cette habitude du dénigrement qui ruinèrent les entreprises des royalistes français, dans leur pays comme au Canada.
Joseph-Geneviève de Puisaye est l’auteur de : Mémoires du comte Joseph de Puisaye [...] qui pourront servir à l’histoire du parti royaliste françois durant la dernière révolution (6 vol., Londres, 1803–1808). Le British Museum general catalogue et le Catalogue général des livres imprimés de la Bibliothèque nationale (231 vol., Paris, 1897–1981) mentionnent d’autres proclamations et documents officiels parus en France et attribués à Puisaye.
Un portrait au pastel du comte de Puisaye et une aquarelle de sa maison à Niagara font partie de la John Ross Robertson Canadian Hist. Coll. conservée à la MTL.
AAQ, 20 A, I : 12–14 ; 210 A, IV : 10–11, 18–19, 42, 78.— ANQ-Q, P-40/8 : 476–480 ; P-289.— AO, ms 88, Hamilton à St George, 8 août 1808.— APC, MG 11, [CO 42] Q, 57, part. ii : 372–373, 389–408 ; 140, part. ii : 393–394 ; 285 : 465 ; 286 : 478 ; 310 : 289–290 ; 316 : 217–222 ; 321 : 172 ; 324 : 423–424 ; MG 24, A6, letterbooks, 1799–1805 : 57–58, 89–91, 119, 139–140 (transcriptions) ; RG 1, E14, 8 : 579–580 ; L1, 22 : 247, 330–331 ; 26 : 21 (mfm aux AO) ; L3, 204 : G5/52 ; RG 5, A1 : 662–663 ; RG 8, I (C sér.), 14 : 135–136 ; 77 : 130–131 ; 106 : 142–143 ; 515 : 164 ; 556 : 88, 90 ; 619 : 4–151 (document inestimable [p. n. m.]) ; 620 : 4–9, 34–62, 66–72, 81–84 ; 99–106, 109–110, 119–124, 140–141 ; 744 : 39–40 ; RG 19, E5(a), 3732, claim 21 ; 3742, claim 173 ; 3745, claim 369.— Arch. du ministère des Armées (Paris), Service d’hist. de l’Armée, classement généraux armées royales de l’intérieur concernant le général J.-G. de Puisaye.— BL, Add. mss 8075, 104 :1–120 (transcription aux APC).— MTL, Laurent Quetton de St George papers ; St George papers, sect. ii ; D. W. Smith papers, A11 : 103–108 ; B5 : 211–212, 221–222 ; B7 : 353–356 ; B8 : 159–160.— Niagara North Land Registry Office (St Catharines, Ontario), Niagara Town and Township, abstract index to deeds, 1 : 146vo–147vo.— QUA, Richard Cartwright papers, letterbooks, Cartwright introducing Puisaye to D. W. Smith, 4 nov. 1798 (transcriptions aux AO).— Corr. of Hon. Peter Russell (Cruikshank et Hunter), 2–3.— « French royalists in Upper Canada », APC Report, 1888 : 73–87.— Gentleman’s Magazine, juill.–déc. 1827 : 639–640.— James Green, « Lettre de James Green au comte de Puisaye », BRH, 40 (1934) : 644.— Inventaire des papiers de Léry conservés aux Archives de la province de Québec, P.-G. Roy, édit. (3 vol., Québec, 1939–1940).— « Minutes of the Court of General Quarter Sessions of the Peace for the Home District, 13th Marsh, 1800, to 28th December, 1811 », AO Report, 1932 : 3–4.— Caron, « Inv. de la corr. de Mgr Denaut », ANQ Rapport, 1931–1932 : 153–154, 157, 161, 181 ; « Inv. de la corr. de Mgr Plessis », ANQ Rapport, 1927–1928 : 218.— Landmarks of Canada ; what art has done for Canadian history [...] (2 vol., Toronto, 1917–1921 ; réimpr. en 1 vol., 1967), nos 1214–1215, 1305.— Dionne, les Ecclésiastiques et les Royalistes français.— Maurice Hutt, Chouannerie and counter-revolution : Puisaye, the princes, and the British government in the 1790s (2 vol., Cambridge, Angl., et New York, 1983).— L. E. Textor, A colony of émigrés in Canada, 1798–1816 ([Toronto, 1905]).— Vendéens et Chouans (2 vol., Paris, 1980–1981).— Janet Carnochan, « The Count de Puisaye : a forgotten page of Canadian history », Niagara Hist. Soc., [Pub.], no 15 (2e éd., 1913) : 23–40.— [A. J. Dooner] Brother Alfred, « The Windham or « Oak Ridges » settlement of French royalist refugees in York County, Upper Canada, 1798 », SCHEC Report, 7 (1939–1940) : 11–26.— Mme Balmer [E. S.] Neilly, « The colony of French émigrés in York County, Ontario – 1798 », Women’s Canadian Hist. Soc. of Toronto, Trans., no 25 (1924–1925) : 11–30.— G. C. Patterson, « Land settlement in Upper Canada, 1783–1840 », AO Report, 1920.— P.-G. Roy, « le Nom Vallière de Saint-Réal était-il authentique ? » BRH, 29 (1923) : 164–167.— Télesphore Saint-Pierre, « le Comte Joseph de Puisaye », BRH, 3 (1897) : 146–148.— Philippe Siguret, « le Comte de Puisaye [...] : épisode de la chouannerie dans le Perche », Cahiers percherons (Paris), no 17 (1963) : 3–26 (excellent article [p. n. m.]).
Peter N. Moogk, « PUISAYE, JOSEPH-GENEVIÈVE DE, comte de PUISAYE, marquis de BRÉCOURT, marquis de MÉNILLES », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 6, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/puisaye_joseph_genevieve_de_6F.html.
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Auteur de l'article: | Peter N. Moogk |
Titre de l'article: | PUISAYE, JOSEPH-GENEVIÈVE DE, comte de PUISAYE, marquis de BRÉCOURT, marquis de MÉNILLES |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 6 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1987 |
Année de la révision: | 1987 |
Date de consultation: | 1 décembre 2024 |