PEARKES, GEORGE, avocat et fonctionnaire, né en 1826 à Guildford dans le Surrey, Angl. ; il épousa Mary Elizabeth Dorman, le 30 avril 1869, à Victoria, C.-B., où il mourut le 18 mars 1871.
On ne sait rien de la famille de George Pearkes ni de l’éducation qu’il reçut. Sa correspondance cependant nous montre un homme cultivé, à l’esprit clair et logique. Il étudia probablement le droit en Angleterre mais il ne semble pas y avoir été admis au barreau. Pearkes immigra d’abord dans l’est du Canada, puis alla ensuite en Californie pour s’installer finalement dans l’Île-de-Vancouver en 1858. Il fut le premier à pratiquer dans cette colonie et aussi le premier à y être nommé notaire par le gouverneur James Douglas, le 3 août 1858. Le 28 août, le gouverneur de la colonie fit de lui le premier solliciteur général et lui confia les fonctions qui sont maintenant celles d’un ministre de la Justice. C’est à ce titre que, la même année, il accompagna Douglas au fort Hope ; le gouverneur y avait délégué Pearkes et deux autres hommes comme juges habilités à présider un procès pour meurtre.
George Pearkes travailla à son compte pendant la plus grande partie du temps qu’il passa dans l’Île-de-Vancouver. Au début il s’était associé à Elisha Oscar Crosby, mais ils se séparèrent le 31 janvier 1859 ; plus tard, il entra en association avec William Saunders Sebright Green jusqu’au 12 juillet 1866 et finalement, le 28 octobre 1870, il s’associa à Edwin Johnson. Sans doute à cause du séjour qu’il fit en Californie au début de sa carrière, Pearkes connaissait bien les lois de cet état et, le 27 décembre 1859, il en fut nommé commissaire. Pendant moins d’un an, en 1865 et 1866, il exerça par intérim les fonctions de registraire général de l’Île-de-Vancouver, le titulaire, Edward Graham Alston, étant en congé.
Lorsqu’il mourut prématurément, le Colonist de Victoria écrivit à propos de George Pearkes « Membre éminent de la franc-maçonnerie, partisan enthousiaste de tout mouvement d’intérêt public et de toute entreprise patriotique, bienfaiteur de toutes les œuvres charitables privées, il a réussi plus que tout autre à se rendre utile et à inspirer le respect aux hommes de sa génération. »
PABC, George Pearkes correspondence.— PRO, CO 478/3.— Cariboo Sentinel (Barkerville, C.-B.), 8 avril 1871.— Colonist (Victoria), 27 déc. 1859–21 mars 1871.— Victoria Gazette, 3 août, 28 août, 28 sept., 4 nov. 1858, 1er févr. 1859.
Alfred Watts, « PEARKES, GEORGE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/pearkes_george_10F.html.
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Auteur de l'article: | Alfred Watts |
Titre de l'article: | PEARKES, GEORGE |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1972 |
Année de la révision: | 1972 |
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