LE COQ (Le Cocq), ROBERT, donné des Jésuites surintendant du matériel à Sainte-Mariedes-Hurons, mort près de Trois-Rivières le 20 août 1650.

On ignore de quelle partie de la France il était originaire. Son biographe, le père Paul Desjardins, l’a identifié, non sans vraisemblance, avec le charpentier Le Coq, engagé d’ Émery de Caën, qui fit une malencontreuse reconnaissance à Québec en juillet 1629. À titre de donné (domestique perpétuel qui se liait par vœux et par contrat au service des missionnaires jésuites), Robert Le Coq accompagna les missionnaires dès leur retour chez les Hurons, en 1634. Chargé de l’approvisionnement de la mission, il entreprend annuellement le voyage de Québec, de 1635 à 1640. En 1639, une affreuse maladie faillit lui coûter la vie. Chargé de la surintendance du matériel à la résidence de Sainte-Marie-des-Hurons, il fit son dernier voyage à Québec en 1649, pour soulager la mission réduite à l’extrémité. Il ne put entreprendre le retour qu’en 1650, mais il ne se rendit pas jusqu’au terme, rencontrant les Hurons et leurs missionnaires qui descendaient à Québec, au début de juillet. Il prit part un mois et demi après, à une expédition contre les Iroquois et il y trouva la mort.

Lucien Campeau

ACSM, Paul Desjardins, Auxiliaires laïques des missions de la Nouvelle-France : le donné Robert Le Coq.— Champlain, Œuvres (Laverdière), I 246s.— JR (Thwaites).