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HERRON, WILLIAM STEWART, agriculteur, entrepreneur, homme d’affaires et producteur pétrolier, né le 10 février 1870 dans le canton de Snowdon, Ontario, fils de William Herron et d’Eliza Jane McElwaine (McIlwain) ; quelque temps avant 1895, il épousa Martha Ellen Pogue, et ils eurent deux filles et un fils qui mourut en bas âge, puis le 28 novembre 1904, à Haileybury, Ontario, Edith Isabel Johnson, née Sithes, et ils eurent deux fils ; décédé le 21 juillet 1939 à Calgary.
Issu d’une fratrie de neuf garçons et quatre filles, William Stewart Herron fut élevé dans une ferme de pionniers que ses parents avaient établie dans la zone forestière vierge près de Gelert, à environ 45 milles au nord-ouest de Peterborough. Il y travaillait dur et, lorsqu’il fut assez vieux pour chercher un emploi ailleurs, il trouva un poste d’aide-cuisinier. Il se mit à son compte au bout de quelques années et, peu avant 1900, il avait déjà fondé une entreprise modérément florissante d’exploitation forestière, de défrichage et de construction routière. Vers le tournant du siècle, Herron, sa femme, Martha Ellen, que l’on appelait Ella, et leurs enfants s’installèrent plus au nord dans le canton de Bucke (Haileybury). Un peu plus tard, Herron décrocha un contrat pour défricher une emprise de cinq milles pour le Temiskaming and Northern Ontario Railway. Une fois la construction du tronçon de Haileybury terminée, le travail se fit de plus en plus rare dans la région. Herron profita d’un congé pour aller visiter les champs pétrolifères de Pennsylvanie et chercher de nouvelles façons d’utiliser son équipement. Cette expédition était également motivée par son intérêt croissant pour la géologie, apparemment éveillé par le boum minier au lac Long (lac Cobalt), en Ontario [V. David Fasken*]. Même si Herron ne trouva pas de travail en Pennsylvanie, ce voyage marqua chez lui le début d’une passion dévorante pour la géologie du pétrole.
Comme il ne voyait aucune possibilité d’amélioration de sa situation, Herron vendit son entreprise et la maison familiale à Haileybury, puis mit le cap sur l’Ouest avec sa seconde femme Edith Isabel et leurs filles, se joignant au mouvement qui se dirigeait vers les Prairies. Au printemps de 1905, ils achetèrent une ferme de 960 acres près d’Okotoks (Alberta), à environ 25 milles au sud de Calgary. Il y avait là un terrain fertile pour l’esprit d’entreprise dont Herron avait fait preuve en Ontario. À peine fut-il installé dans la ferme qu’il vit une occasion de traiter avec un voisin qui avait besoin d’aide pour exploiter un bail de concession forestière dans les contreforts. Il négocia rapidement un arrangement dans lequel il s’engageait à réorganiser et à augmenter la production, contre une prime de 25 % sur les gains réalisés. Il reproduisit ce modèle tout au long de sa carrière dans l’Ouest. Il conclut bientôt une entente similaire avec un voisin propriétaire de ranch, en lui proposant de dresser (habituer au harnais ou à la selle) une partie de ses centaines de chevaux sauvages en échange d’un tiers de ces chevaux dressés. Il utilisa ensuite ces animaux nouvellement acquis pour fonder une entreprise de transport et obtint un contrat pour charroyer du charbon à la centrale électrique d’Okotoks.
Pour ce faire, il fallait longer le ruisseau Sheep (rivière Sheep) sur quelques milles avant d’atteindre la petite ville. Au printemps de 1911, tandis qu’il attendait la fin d’un chargement, Herron décida d’aller examiner les veines de gaz dont on connaissait l’existence plus à l’ouest, le long du ruisseau. Une fois sur place, il remarqua la courbure révélatrice d’un anticlinal (une crête ou un pli marqué par des pentes des deux côtés) sur un affleurement rocheux à proximité. Il avança immédiatement l’hypothèse que le gaz émis était un dérivé du pétrole. Plus tard ce printemps-là, il retourna sur les lieux pour prélever un échantillon afin de le faire analyser. Les rapports de la University of Pennsylvania et de la University of California confirmèrent son intuition : c’était bien des vapeurs de pétrole, et non de gaz de marais. Herron devait maintenant acquérir les droits d’exploitation du sous-sol, ou droits miniers, dans cette zone. Le 5 septembre 1911, il franchit une étape cruciale en achetant la ferme du colon Michael Stoos pour 18 000 $. Il obtint ainsi les droits de surface et les droits miniers sur 720 acres, y compris sur les 80 acres entourant les émanations gazeuses du ruisseau Sheep. Cet investissement marqua le vrai début de l’exploitation du champ pétrolifère de la vallée de Turner et de l’industrie pétrolière en Alberta.
Herron s’efforça ensuite d’acquérir autant de terres avoisinantes que possible. Les très longues négociations qu’il mena avec la société immobilière de Calgary qui détenait les droits de surface et les droits miniers restants sur la portion de terrain renfermant les émanations finirent par aboutir. En juin 1912, pour la somme de 15 000 $, il avait enfin mis la main sur les 640 acres du premier boum pétrolier de la vallée de Turner qui s’avéreraient vite les plus précieux. Il pouvait dès lors commencer à chercher des capitaux pour exploiter son terrain. Herron avait beaucoup de terres et peu d’argent, situation qui durerait la majeure partie de sa carrière dans l’industrie pétrolière. Il ne pouvait agir qu’à titre de promoteur, essayant de convaincre d’autres personnes que ses terres contenaient du pétrole et qu’en retour de leur investissement dans le forage, ils partageraient les richesses qui en découleraient.
Herron approcha d’abord Archibald Wayne Dingman, candidat tout désigné. Ce dernier venait lui aussi de l’Ontario et avait travaillé dans les champs pétrolifères de Pennsylvanie. Il participait depuis 1906 à l’exploitation de plusieurs puits de gaz naturel dans le sud de l’Alberta [V. Eugene Marius Antoine Coste] et avait noué des liens professionnels avec l’élite du monde des affaires de Calgary. Il vit tout de suite le potentiel des hypothèses géologiques et des titres miniers de Herron. Vers la fin juillet 1912, on regroupa au sein d’un syndicat financier les terres de Herron, l’expérience de forage de Dingman et des capitaux provenant principalement des avocats-investisseurs de Calgary James Alexander Lougheed* et Richard Bedford Bennett*, de l’éleveur et brasseur Alfred Ernest Cross, et des promoteurs immobiliers Thomas John Searle Skinner et Absolum Judson Sayre. Établie sous le nom de Calgary Petroleum Products Company (CPPC), la nouvelle entreprise était le fruit de l’initiative de Herron et la première personne morale à même d’entreprendre l’exploration pétrolière dans les contreforts des montagnes Rocheuses en Alberta. Toutefois, Herron ne retira qu’une maigre satisfaction de cette réussite. Contraint de céder une participation majoritaire à Dingman et aux autres investisseurs, il fut complètement exclu des rôles de gestion, et les terres qu’il avait transférées à la société firent l’objet de controverses, puis de litiges.
Herron ne se laissa cependant pas écarter sans broncher. Tandis que les négociations avec Dingman et ses associés se poursuivaient, Herron prenait déjà des mesures pour étendre sa propriété jusqu’à ce qu’il croyait être la limite sud de l’anticlinal. Il se mit à acquérir tous les droits d’exploitation de pétrole et de gaz naturel disponibles sur les terres du gouvernement fédéral le long d’un axe de sept milles qui descendait vers le sud à partir des vapeurs de pétrole du ruisseau Sheep. Il devait agir rapidement puisque la nouvelle de la création de la CPPC commença à se répandre alors même qu’il ajoutait la dernière parcelle à son bail pétrolier de 4 320 acres. En septembre 1912, la première phase de la ruée vers les terres de la vallée de Turner démarrait. Vers le début des années 1910, Herron vendit sa ferme d’Okotoks et s’installa avec sa famille à Calgary. Il acheta aussi un petit ranch près de Springbank, un peu à l’ouest de la ville.
La CPPC commença à forer en janvier 1913. Après de nombreux retards, la longue attente prit fin de manière sensationnelle le 14 mai de l’année suivante, à la marque des 2 718 pieds. Le relâchement de pression projeta immédiatement le pétrole de 15 à 20 pieds au-dessus du plancher de forage. Le liquide jaune paille qui jaillissait de ce puits était si peu dense qu’on pouvait le pomper directement dans les réservoirs des véhicules rudimentaires de l’époque. Baptisée par la presse la « découverte Dingman », cette trouvaille justifiait la foi inébranlable de Herron et les efforts inlassables qu’il avait déployés pour promouvoir ce projet tout au long des trois années précédentes.
Une fièvre spéculative s’empara aussitôt de Calgary. Installés dans des bureaux de fortune, des courtiers essayaient de tirer profit des douzaines de nouvelles compagnies pétrolières qui avaient surgi. En meilleure position que la plupart des investisseurs, Herron aurait dû être en voie de devenir un baron du pétrole. Il détenait 25 % des intérêts de l’entreprise à l’origine de la découverte et possédait les droits pétroliers sur des milliers d’acres extrêmement prometteurs à proximité de l’endroit où elle avait eu lieu. Cependant, ses ambitions furent encore contrariées, cette fois par des événements se déroulant ailleurs. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale en août détourna l’attention de l’exploration pétrolière, et le flux de capitaux en provenance de l’extérieur de la province se tarit. Le plan de Herron consistant à abandonner une partie d’une propriété en particulier en échange d’argent comptant pour mettre sur pied un programme de forage eut peu de succès. En 1916, le travail avait presque cessé dans ce qu’on avait prématurément appelé le champ pétrolifère de Calgary. Herron fut contraint de quitter la ville et de se retirer dans son ranch jusqu’à ce que les conditions financières s’améliorent. Il avait du mal non plus à trouver des capitaux de développement, mais seulement de l’argent pour payer la location des terres de la couronne, et ainsi conserver son bail pétrolier en attendant la fin de la guerre et le retour à la prospérité.
Les activités d’exploration restèrent au point mort jusqu’à la fin de 1917. Au début de l’année suivante, Herron accusait jusqu’à trois ans de retard dans le paiement de certains loyers et sa situation était désespérée. Il se présenta aux responsables du ministère fédéral de l’Intérieur comme le « Moïse » qui avait « attiré l’attention du public sur ce terrain ». Il fit valoir qu’il « avait droit à juste titre à une considération particulière » et les implora de lui accorder un délai, afin qu’il puisse tenter de réunir la somme due en vendant son ranch. Finalement, en septembre 1919, après avoir mis en vente sa maison de Calgary, Herron arriva à effectuer le dernier d’une série de paiements pour acquitter ses dettes, au moment même où l’intérêt émergent d’investisseurs de l’extérieur pour la vallée de Turner ravivait les espoirs de la voir se développer.
L’Imperial Oil Company Limited, substitut de la puissante Standard Oil Company of New Jersey, attirait particulièrement l’attention. La CPPC n’avait pas réussi à amasser les capitaux nécessaires pour exploiter pleinement ses terres et, en 1920, un incendie détruisit sa raffinerie de Calgary. Sachant que la société de Calgary détenait les terres les plus intéressantes et qu’elle se trouvait dans une position vulnérable, l’Imperial Oil Company entreprit des négociations, qui se conclurent par la création d’une nouvelle entité, la Royalite Oil Company Limited, dont 20 % appartenaient aux actionnaires de la CPPC et le reste à l’Imperial Oil Company. La Royalite Oil Company devrait donc juger de la validité des hypothèses géologiques de Herron. Toutefois, comme le forage exploratoire ne constituait pas le premier objectif de l’Imperial Oil Company, ce dernier dut à nouveau, en 1923, implorer Ottawa de proroger l’échéance de ses paiements de location.
Comme auparavant, la stratégie de Herron consistait à échanger des terres ou, mieux encore, des droits sur des terres contre des capitaux. Il occupait une position de négociation légèrement meilleure que depuis un certain temps et les discussions qu’il mena avec William Edward McLeod, autre pionnier de l’industrie pétrolière à Calgary, aboutirent à la création de la McLeod Oil Company Limited. Aux termes de leur accord, McLeod s’engageait à forer un puits de 3 500 pieds sur les terres de Herron en échange des neuf dixièmes de toute production commerciale et les droits sur 20 acres. Herron deviendrait ainsi un actionnaire minoritaire, verrait son terrain le plus prometteur mis à l’essai et garderait un dixième de la production.
À peine cette entente fut-elle conclue qu’Ottawa menaça une fois encore de résilier le bail qui lui restait. Pressentant l’imminence d’un deuxième boum pétrolier, Herron supplia les responsables gouvernementaux de lui accorder plus de temps, tandis que les deux parties surveillaient attentivement les résultats de forage des puits Royalite no 4 et McLeod no 1, auxquels le destin de Herron était alors étroitement lié. Le 14 octobre 1924, le pétrole jaillit du puits Royalite no 4 avec une force incroyable. Pendant qu’elle courait se mettre à l’abri, l’équipe de forage regarda avec ébahissement 94 tonnes de tubage et d’outils s’élever au sommet de la tour de forage sous l’effet de la pression croissante avant de retomber et s’écraser au sol. Avec un débit de gaz naturel de 21 millions de pieds cubes par jour et un débit de pétrole de très grande qualité de 600 barils par jour, c’était la découverte que tous attendaient. Quelques semaines plus tard, le pétrole jaillit également du puits McLeod no 1, marquant le début du deuxième boum pétrolier de la vallée de Turner. La remarquable persévérance de Herron se voyait enfin récompensée. Le puits Royalite se situait à quelques centaines de verges de la limite du terrain qu’il avait cédé à la CPPC et le prolifique puits McLeod, comme la découverte Dingman avant lui, se trouvait sur un site qu’il avait choisi. Néanmoins, la situation de Herron demeura précaire. Au début de novembre 1925, alors qu’il vivait à nouveau à Calgary, on l’informa qu’il avait 30 jours pour payer les 5 830,16 $ qu’il devait au ministère de l’Intérieur. Or, le 30 novembre, il se présenta avec seulement 100 $ en promettant de verser 356 $ de plus dans les quatre jours suivants, illustrant sa vulnérabilité.
Toutefois, dans le délai de 90 jours accordé à Herron pour payer au moins 10 % de plus de sa dette, la chance lui sourit. Le 10 février, la découverte d’huile noire au deuxième puits McLeod lui permit de mettre sur pied une nouvelle compagnie en s’appuyant sur ses terres à proximité des deux puits McLeod, désormais très recherchées. En mars, il céda les 3 940 acres restants dans ses dix baux pétroliers et gaziers à l’Okalta Oils Limited, dont il était vice-président et actionnaire majoritaire. Le premier puits de l’entreprise, d’où jaillit du pétrole le 9 novembre 1928, devint rapidement le plus important producteur de pétrole brut de la vallée. Ce fut le plus grand moment de bonheur de Herron, encensé et poursuivi par les journalistes. Il récoltait enfin le fruit de son extraordinaire ténacité. Depuis longtemps, ses pairs le surnommaient Herron « [qui] ne vend pas » ; ce sobriquet devint à partir de ce jour davantage une marque d’admiration qu’une plaisanterie. Son élection au poste de président de la nouvelle Oil and Gas Association of Alberta l’année suivante témoigna du prestige accru dont il jouissait auprès de ses associés. Au cours des années 1930, le succès d’autres puits fit de l’Okalta Oils Limited un des plus importants producteurs indépendants de la vallée de Turner et confirma Herron dans son statut d’acteur respecté de l’industrie pétrolière émergente de Calgary.
Malgré la reconnaissance dont bénéficia Herron, la prospérité demeurait difficile à atteindre. L’essor de la production des puits de l’Okalta Oils coïncida avec une période de dépression économique marquée par une baisse de la demande et une chute des prix. Parallèlement, Herron et ses collègues furent confrontés à une campagne d’économie d’énergie très musclée lancée par le gouvernement albertain de John Edward Brownlee*, qui menaçait de freiner la production pétrolière. Croyant que les petits producteurs seraient injustement pénalisés, Herron dénonça vigoureusement cette campagne. Il exprimait ainsi une opinion répandue chez de nombreux pionniers qui ne devaient leur réussite qu’à eux-mêmes : pour favoriser le progrès et le bien-être de l’homme, il fallait lui imposer aussi peu de contraintes que possible et limiter l’intervention gouvernementale à la protection de base des droits de propriété. Il dut faire appel à ses techniques de survie les plus perfectionnées pour maintenir l’Okalta Oils à flot dans ce contexte.
Gestionnaire interventionniste, William Stewart Herron avait l’habitude de quitter Calgary chaque jour pour visiter les plates-formes de forage et surveiller de près le déroulement des activités. Pendant l’une de ces visites, en 1939, tandis qu’il se tenait sur le plancher de forage pour regarder son équipe changer un trépan, il fut victime d’un accident vasculaire cérébral. Il mourut chez lui plusieurs semaines plus tard, dans sa soixante-dixième année. À deux heures de l’après-midi le jour de ses funérailles, alors que le service funèbre commençait à Calgary, on interrompit le forage sur toutes les plates-formes du champ pétrolifère de la vallée de Turner et on observa trois minutes de silence à la mémoire de celui que le Calgary Albertan décrivit dans sa nécrologie comme le « père de la vallée de Turner ».
Un grand nombre de documents qui ont servi à la préparation de cette biographie sont conservés aux PAA, dans le William Stewart Herron fonds (PR 1936) et à BAC dans les Central registry files, W. S. Herron, General petroleum file (R216-110-7, dossier 107408) ; ils ont été rassemblés, avec d’autre matériel, dans l’ouvrage intitulé William Stewart Herron : father of the petroleum industry in Alberta, D. H. Breen, édit. (Calgary, 1984). D’autres sources importantes se trouvent aux GA, dans le Stewart Herron fonds (M 6119, M 8160, PA 3267, PB 796, PC 37, NA 4607, NA 4766, RCT 890) et dans des collections connexes.
AO, RG 80-2-0-8, no 9201 ; RG 80-2-0-416, no 11407 ; RG 80-2-0-456, no 16544 ; RG 80-5-0-362, nos 13837, 13899.— Calgary Albertan, 11 févr. 1926, 25 juill. 1939.— Calgary Herald, 15 mai 1914, 15 janv. 1915, 5 déc. 1924, 13 mars 1926, 17 nov. 1928, 21 juill. 1939.— Oil and Financial Rev. (Calgary), 26 oct. 1929.— D. H. Breen, Alberta’s petroleum industry and the Conservation Board (Edmonton, 1993).— C. C. Ross, « Petroleum and natural gas development in Alberta », Canadian Instit. of Mining and Metallurgy, Trans. (Montréal), 29 (1926) : 317–346.— Who’s who in Canada, 1936–1937.
David H. Breen, « HERRON, WILLIAM STEWART », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 nov. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/herron_william_stewart_16F.html.
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Auteur de l'article: | David H. Breen |
Titre de l'article: | HERRON, WILLIAM STEWART |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2019 |
Année de la révision: | 2019 |
Date de consultation: | 28 novembre 2024 |