Provenance : Avec la permission de Wikimedia Commons
FRASER, JOHN ARTHUR, peintre, homme d’affaires et professeur, né le 9 janvier 1838 à Londres, un des cinq enfants de John Fraser, de Portsoy, Écosse, et d’Isabella Warren, de Londres ; le 4 avril 1858, il épousa à Forest Hill (Londres) Anne Maria Sayer, et ils eurent trois fils et trois filles ; décédé le 1er janvier 1898 à New York.
On sait peu de chose sur la période que John Arthur Fraser passa à Londres, c’est-à-dire ses 20 premières années. Un résumé biographique rédigé après sa mort par l’une de ses filles laisse entendre que dès 1852 il étudia le dessin, le soir, dans les écoles de la Royal Academy, et un article de journal qui date de 1864 en fait « un élève de la South Kensington School ». Pourtant, son nom ne figure pas dans les registres de ces établissements. De même, sur son certificat de mariage, on le dit « artiste », et une notice biographique rédigée à la veille de son décès affirme qu’à Londres il tirait « un revenu respectable de la peinture de portraits », mais on n’a identifié aucune œuvre de cette période. Son père, un tailleur, était un fervent militant du mouvement chartiste, et ses descendants croient que c’est en raison de ses activités politiques qu’il décida d’immigrer au Bas-Canada. Toute la famille s’embarqua au lendemain du mariage de John Arthur et s’installa à Stanstead, dans les Cantons-de-l’Est, où les grands-parents s’étaient établis sur une terre en 1831 et où la grand-mère Fraser était devenue veuve tout juste deux ans plus tôt. John Arthur, dit-on, chercha du travail comme peintre décorateur ; son père reprit son métier de tailleur et se livra de nouveau à sa passion : la politique libérale. Tous deux se fixèrent bientôt à Montréal, où John Arthur espérait trouver plus d’occasions d’exercer ses talents de peintre. Son père écrivit des commentaires politiques sous le pseudonyme de Cousin Sandy et gagna sa vie à titre de représentant dans le domaine du livre jusqu’à sa mort subite en 1872.
Le premier document où John Arthur Fraser est dit résident de Montréal date de 1860. Selon des sources secondaires publiées à la fin du xixe siècle et au début du xxe, l’entreprise de William Notman l’engagea cette année-là pour colorier des portraits et diriger la section artistique qui venait d’être formée. Les portraits qui subsistent montrent que Fraser possédait une sensibilité et une adresse remarquables. Les plus anciens, de petites dimensions, sont des études où n’apparaissent que la tête et les épaules du sujet. En y appliquant des touches de couleurs translucides, juste assez pour évoquer une peinture, Fraser leur donnait l’apparence de délicates miniatures, car le papier photographique ressemblait aux minces plaques d’ivoire ou au vélin sur lesquels on peignait traditionnellement ce genre de portraits. Dès 1864, il occupait la fonction la plus élevée parmi les employés de Notman, celle de directeur artistique. À ce titre, il supervisait les autres artistes du personnel. En outre, il travaillait sur des portraits beaucoup plus grands. Le portrait en pied était alors le genre le plus courant pris en studio, et non seulement Fraser coloriait le sujet, mais il l’intégrait à un paysage d’aspect réaliste qu’il peignait directement sur une grande feuille de papier photosensible où tout l’appareillage du studio avait été soigneusement masqué pendant le tirage.
À la même époque, Fraser présentait des paysages à l’huile chez des marchands de la ville et aux expositions de l’Association des beaux-arts de Montréal. On appréciait particulièrement, pour la franchise de leurs couleurs et la simplicité de leur composition, les toiles où il peignait les montagnes et les lacs du New Hampshire et des Cantons-de-l’Est. En 1867, il participa à la fondation de la Société des artistes canadiens. En février de cette année-là, il signa avec Notman un contrat en bonne et due forme qui lui garantissait son emploi, puis en mai 1868 il fut élu membre de l’American Society of Painters in Water Colors de New York. Cette élection laisse supposer que ses ambitions de peintre comptaient plus que les chances d’avancement qui pourraient s’offrir dans l’entreprise de Notman. Il toucha son dernier salaire du studio montréalais à la fin d’octobre 1868 et, dès le 19 novembre, il vivait à Toronto où, devenu associé de son ancien employeur, il avait formé une entreprise de photographie : la Notman and Fraser.
Les premières années torontoises de Fraser sont peu connues, mais sans doute les consacra-t-il en bonne partie à la consolidation de sa nouvelle entreprise. Après 1868, il n’exposa pour ainsi dire plus à Montréal et, comme il ne se prévalait pas de sa qualité de membre de l’American Society of Painters in Water Colors, elle tomba en désuétude. Le 25 juin 1872, il réunit chez lui six autres artistes de la région et, le 2 juillet, il était élu vice-président de la nouvelle Ontario Society of Artists. (On allait confier la présidence honoraire à un parrain ; le premier fut William Holmes Howland.) La société tint sa première exposition à compter du 14 avril 1873 dans les nouveaux locaux de la Notman and Fraser, plus grands que les précédents et aménagés spécialement pour l’entreprise. La presse remarqua surtout trois artistes : Lucius Richard O’Brien, Frederick Arthur Verner et Fraser lui-même. Il exposait une aquarelle et cinq huiles ; toutes, sauf une, représentaient des paysages des Cantons-de-l’Est. On a pu identifier deux de ces huiles, qui datent de 1873 et appartiennent maintenant à la collection du Musée des beaux-arts du Canada. Il s’agit de September afternoon, Eastern Townships et d’un paysage ontarien intitulé A shot in the dawn, Lake Scucog (ce lac se trouve au nord-est de Toronto). Le second de ces tableaux représente deux chasseurs devant un spectaculaire lever de soleil automnal ; l’autre montre deux hommes qui se reposent près d’une petite embarcation au bord du lac Memphrémagog pendant que des moutons paissent au premier plan. Œuvres aux couleurs vives, d’une clarté frappante, ces toiles, par leur traitement simple d’un sujet anecdotique, leur minutie, leur atmosphère cristalline, leur composition complexe et non conventionnelle, et l’emploi des couleurs au coaltar, utilisées depuis peu, rappellent les paysages des préraphaélites, dont la popularité ne faisait que commencer à décliner en Grande-Bretagne. September afternoon, en particulier, doit aussi quelque chose à l’imagerie photographique : emploi d’une série de plans bien définis pour donner une impression de profondeur, accent mis sur les éléments d’avant-plan, tendance générale aux forts contrastes dans les tons et à l’absence de contrastes dans les zones sombres. L’impressionnant naturalisme des toiles de Fraser suscita beaucoup d’éloges à l’époque, tout comme son coup de pinceau.
Peu après l’exposition, Fraser fut réélu vice-président de l’Ontario Society of Artists. Cependant, avant la fin de l’année, d’aucuns lui reprochèrent son attitude quand il découvrit que le trésorier, un marchand au bord de la faillite, avait escroqué la société en l’endettant. Aux élections suivantes, en juin 1874, O’Brien, qui semble-t-il l’avait critiqué plus que tout autre, le remplaça. Fraser résilia sa carte de membre en décembre et abandonna complètement la peinture. De son côté, la Notman and Fraser prospérait. Au printemps et à l’été de 1876, Fraser assuma, en plus de ses fonctions habituelles, la direction artistique de la Centennial Photographic Company, que Notman avait fondée pour dispenser des services à l’Exposition universelle de Philadelphie.
Sans doute stimulé par l’ampleur du volet artistique de cette exposition, Fraser accepta, en février 1877, que l’on présente sa candidature pour redevenir membre de l’Ontario Society of Artists. Au cours de l’été, il monta à bord du nouveau chemin de fer Intercolonial et alla faire des croquis dans la partie néo-brunswickoise de la baie des Chaleurs. En mai 1878, il présenta plus de toiles que dans aucune autre exposition annuelle de la société, qui furent d’ailleurs reçues très favorablement. Son séjour dans l’est du pays lui avait inspiré aussi bien des aquarelles que des huiles. Dans l’ensemble, ce sont des œuvres plus ambitieuses sur le plan de l’échelle et du fini, et plus originales sur le plan de la couleur et de la composition que celles qu’il avait exécutées une décennie plus tôt en tentant d’établir sa réputation de paysagiste. Élu représentant des peintres au conseil de l’Ontario School of Art, à Toronto, il exposa finalement, toujours en 1878, à l’American Water Color (anciennement l’American Society of Painters in Water Colors). Le 11 septembre, il devint surveillant général des cours du soir à l’Ontario School of Art ; il allait exercer, pendant les quelques années suivantes, plusieurs autres fonctions dans cet établissement. Même si déjà, chez Notman à Montréal puis à la Notman and Fraser à Toronto, il avait transmis ses connaissances picturales aux jeunes gens placés sous sa surveillance – Henry Sandham* avait bénéficié de ses conseils au milieu des années 1860, puis Robert Ford Gagen, Homer Ransford Watson* et Horatio Walker* au début des années 1870 –, c’était la première fois qu’il donnait officiellement des leçons. George Agnew Reid* et Ernest Evan Thompson*, qui accéderaient à la renommée une dizaine d’années plus tard, étaient alors au nombre de ses élèves.
L’impressionnant retour de Fraser dans les cercles artistiques de Toronto ne fut pas sans effets : en 1880, il fut choisi pour être l’un des membres fondateurs de l’Académie royale canadienne des arts [V. John Douglas Sutherland Campbell*], et on lui demanda de faire des dessins (ce pourquoi il retourna sur la côte est pendant l’été) pour l’imposant ouvrage dont on commençait la préparation cette année-là, Picturesque Canada [V. George Monro Grant*]. Cependant, son succès n’allait pas durer. Les éditeurs refusèrent ses dessins et, pressentant, avec raison, que contrairement à leur promesse ils n’emploieraient pas que des talents canadiens, il les dénonça publiquement en octobre. (Un de ses croquis des Cantons-de-l’Est parut finalement dans l’ouvrage.) Il s’en prit aussi à Lucius Richard O’Brien, directeur artistique de la publication et président de l’Académie royale canadienne des arts ; l’animosité surgit de nouveau entre les deux hommes, et elle n’allait jamais s’éteindre tout à fait.
Homme fier et obstiné, Fraser devait sentir qu’à peu près toutes les possibilités de tirer un revenu d’une activité artistique à Toronto lui étaient fermées. Puis, pendant l’été de 1883, il se vit offrir la possibilité de voyager encore une fois afin de réaliser des illustrations. Pour le compte d’un éditeur de Chicago, il passa d’abord une quinzaine de jours dans le nord du Wisconsin, où il fit des croquis qui servirent ensuite à illustrer un article dans lequel il raconta son voyage. Ensuite, à peu près jusqu’à la mi-septembre, il parcourut la section du chemin de fer canadien du Pacifique [V. George Stephen*] qui reliait depuis peu Calgary et Port Arthur (Thunder Bay, Ontario), à titre d’invité de la compagnie. Dans le courant de 1883, la Notman and Fraser fut liquidée et, en juin 1884, le studio de photographie Fraser and Sons fit de la réclame pour la première fois à Toronto. Au début de l’année suivante, Fraser laissa la direction de l’entreprise à ses fils et rejoignit sa femme et ses filles à Boston, où son frère William Lewis Fraser et Henry Sandham, devenu son beau-frère (tous deux, anciens employés de Notman, avaient quitté Montréal), lui trouvèrent des commandes d’illustrations. La même année, il entrait au Boston Art Club et devenait membre fondateur de la Boston Water Color Society. Dès mars 1886, la Fraser and Sons fut vendue avec tout son stock de négatifs. Fraser travaillait alors régulièrement comme illustrateur pour le Century Illustrated Magazine et d’autres mensuels new-yorkais.
La carrière de Fraser au Canada n’était pourtant pas terminée. La Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique fit de nouveau appel à lui au début de 1886 ; William Cornelius Van Horne* lui demanda alors de peindre trois grandes aquarelles, à Boston, à partir de la collection de photographies des Rocheuses que la compagnie possédait. Elles serviraient à promouvoir la nouvelle ligne ferroviaire qui passait par ces montagnes et feraient partie des neuf tableaux de Fraser qui figureraient dans la section d’art canadien à la Colonial and Indian Exhibition de Londres. Les critiques londoniens remarquèrent à peine les œuvres de Fraser et des autres paysagistes de sa génération et jugèrent que leurs cadets – des portraitistes canadiens formés en France, tels William Brymner*, Paul Peel, Robert Harris* et Percy Franklin Woodcock* – étaient beaucoup plus intéressants. Par contre, un rapport sur la section d’art canadien de l’exposition, commandé par le gouverneur général lord Lansdowne [Petty-Fitzmaurice*] et rédigé par le bibliothécaire de la Royal Academy of Arts, n’eut que des louanges pour les aquarelles de Fraser sur les Rocheuses. Une atmosphère bien canadienne, dit-il avec admiration, se dégageait de leur naturalisme frappant.
Comme la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique l’avait invité à parcourir sa ligne de bout en bout pour faire des croquis, Fraser vit enfin les Rocheuses pendant l’été de 1886 (cette année-là et par la suite, la compagnie convia aussi d’autres artistes canadiens). Parti de Montréal le 8 juin, il se rendit jusqu’à l’île de Vancouver et fit ses croquis sur le chemin du retour, malgré la fumée des incendies de forêt qui lui gâchait la vue des montagnes. Finalement, il rentra à Toronto le 19 octobre avec un bon nombre d’aquarelles – tant des études que des pièces plus grandes et plus finies. On a toujours considéré ces images des Rocheuses comme ses œuvres les plus caractéristiques. Comme celles qu’il avait peintes quelques mois plus tôt à partir de clichés, elles sont hautement naturalistes et doivent plus aux conventions de la photographie qu’à la peinture traditionnelle de paysage. Il les exposa dans la deuxième semaine de novembre – peut-être avec certaines huiles terminées depuis son retour. L’exposition, chaleureusement accueillie, se tint aussi à Montréal, mais dès la fin de novembre lui-même et sa famille vivaient de nouveau à Boston.
Fraser conserva des relations au Canada, surtout parmi les dirigeants de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique, mais il n’y travailla plus. En mars 1887, il exposa les tableaux qu’il avait peints pour la compagnie au Canadian Club de New York et, en mai, chez un marchand de Londres ; la compagnie facilita la tenue de ces deux expositions. Il retourna en Grande-Bretagne au printemps de 1888 et visita l’Écosse et le Kent. Puis il logea à Londres où il prépara des pièces qu’il voulait présenter à une autre exposition, mais sa santé l’obligea à interrompre son travail à l’été de 1889. Cette année-là, l’une de ses aquarelles écossaises figura à l’exposition de la Royal Academy of Arts. De retour aux États-Unis, Fraser et sa femme s’installèrent à New York où, en 1890, il commença à participer à des expositions de la Society of American Artists, du New York Water Color Club et de la National Academy of Design. Il y présenta surtout les nouvelles aquarelles exécutées en Grande-Bretagne, mais aussi quelques sujets américains. Il continua à exposer au Canada et à Boston et, en 1891, le Salon de Paris accepta quelques-unes de ses aquarelles. Cependant, sa vie était de plus en plus centrée sur le petit cercle d’aquarellistes et d’illustrateurs new-yorkais qui fréquentaient le Salmagundi Sketch Club et présentaient leurs œuvres dans le cadre des expositions des sociétés locales. En 1893 et 1894, il fit partie du comité de direction du New York Water Color Club ; en 1894 et 1895, de celui de l’American Water Color Society. À cette époque, il n’exposait plus au Canada, mais les Torontois purent voir ses œuvres une dernière fois à l’occasion de l’encan qu’il tint dans leur ville en octobre 1897, soit moins de trois mois avant sa mort.
John Arthur Fraser était un homme remuant, ambitieux, voire fat selon certains, à qui convenait tout à fait le gigantesque mouvement de croissance et d’expansion géographique que le Canada connut pendant qu’il y habita. Il participa de très près à la plupart des projets de regroupement professionnel que les artistes canadiens conçurent à l’époque, mais il se trouva bientôt en butte aux organisations qui en résultèrent, si bien que sa production picturale fluctua selon sa situation. La peinture fut rarement son souci premier, et il l’abandonna souvent pour vaquer à d’autres affaires. Pourtant, c’est en qualité de peintre qu’on se souviendra de lui. Emballé par le progrès de la photographie et par le nationalisme expansionniste que favorisait le développement des chemins de fer, il sut réunir ces deux éléments dans sa peinture de façon telle qu’ils lui donnent une puissance remarquable.
John Arthur Fraser est l’auteur de : « A scamper in the Nor’-west, » Outing and the Wheelman (Boston), 5 (1884) : 83–90 et de « An artist’s experiences in the Canadian Rockies », Canadian leaves (New York, 1887), 233–246. Un certain nombre de photographies rehaussées de couleurs datées de 1861 jusqu’à environ 1868 sont conservées au musée McCord, Notman Photographic Arch. Il ne subsiste qu’un très petit nombre de ses peintures. La collection la plus importante est celle du Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa). La Beaverbrook Art Gallery (Fredericton), le Musée des beaux-arts de Montréal, l’Art Gallery of Hamilton (Hamilton, Ontario), le Musée des beaux-arts de l’Ontario, les CTA, la Hist. Picture Coll. de la MTRL, la London Regional Art Gallery (London, Ontario) et le Glenbow Museum (Calgary) possèdent un nombre limité de ses travaux. Deux portraits de Fraser faits par le studio Notman sont reproduits dans Reid, « Our own country Canada », lequel s’avère l’étude la plus détaillée de l’artiste.
ANQ-M, CN1-26, 21 févr. 1867 (copie au Musée McCord, Notman Photographic Arch.).— AO, MU 2254.— Arch du Canadien Pacific (Montréal), Van Horne corr., 1883–1887.— Arch. of American Art, Smithsonian Institution (Washington), American Water Color Soc., minutes, 5 mai 1868.— Arch. privées, Joan Sullivan (Bakersfield, Calif.), Diary of Nanette Fraser, 1886–1888.— Greater London Record Office, St George in the East (Londres), Reg. of baptisms, marriages, and burials, 21 juill. 1835, 3 févr. 1838.— Musée des beaux-arts de l’Ontario (Toronto), Curatorial files, L. R. O’Brien, scrapbook (photocopie) ; Library, R. F. Gagen, « Ontario art chronicle » (copie dactylographiée, circa 1919).— Musée des beaux-arts de Montréal, Library, Scrapbooks, I (1864–1887) : 6 ; III (1886–1892) : 18.— Musée McCord, Ontario Soc. of Artists, letter-book, 1886 ; Notman Photographic Arch., Montreal studio records, Notman’s wages book (1863–1917).— American Art Annual (New York), 1 (1898) : 30.— American Water Color Soc., [Exhibition catalogue] (New York), 1878 ; 1883 ; 1885–1886 ; 1888 ; 1891–1896.— Art Assoc. of Montreal, [Exhibition catalogue], 1864 ; 1872 ; 1883 ; 1886 ; 1891 ; 1894.— Boston Art Club, [Exhibition catalogue], 1884–1886 ; 1890 ; 1895.— New York Water Color Club, [Exhibition catalogue], 1890–1893.— Ontario Soc. of Artists, [Exhibition catalogue] (Toronto), 1873 ; 1877–1882 ; 1886 ; 1890.— Royal Canadian Academy of Arts, [Exhibition catalogue] (Ottawa), 1880–1881 ; 1886 ; 1890–1891 ; 1893–1894.— Soc. of Canadian Artists, [Exhibition catalogue] (Montréal), 1868.— Canadian Illustrated News (Montréal), 15 juin 1872.— Globe, 19 nov. 1868, 29 mai 1878, 16 sept. 1880, 10 nov. 1886.— New York Times, 3 janv. 1898.— Times (Londres), 2 juin 1887.— Toronto Daily Mail, 11 nov. 1886.— Week, 5 juin 1884, 18 mars 1886, 23 août 1889.— World (New York), 14 mars 1887.— Académie royale des arts du Canada ; exhibitions and members, 1880–1979, E. de R. McMann, compil. (Toronto, 1981).— Canada, an encyclopædia (Hopkins), 4 : 401–402.— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898).— Harper, Early painters and engravers.— Montreal directory, 1859–1860.— Montreal Museum of Fine Arts, formerly Art Association of Montreal ; spring exhibitions, 1880–1970, E. de R. McMann, compil. (Toronto, 1988).— Maria Naylor, The National Academy of Design exhibition record, 1861–1900 (2 vol., New York, 1973).— Catalogue of paintings [...] by the late John A. Fraser, with a short biographical sketch [...] ([New York], 1901).— J. R. Harper, Painting in Canada, a history ([Toronto], 1966).— K. L. Kollar, « John Arthur Fraser (1838–1898) » (thèse de
Dennis Reid, « FRASER, JOHN ARTHUR », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/fraser_john_arthur_12F.html.
Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique:
Permalien: | http://www.biographi.ca/fr/bio/fraser_john_arthur_12F.html |
Auteur de l'article: | Dennis Reid |
Titre de l'article: | FRASER, JOHN ARTHUR |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1990 |
Année de la révision: | 1990 |
Date de consultation: | 1 décembre 2024 |