Provenance : Bibliothèque et Archives Canada/MIKAN 3428971
COCHRANE, FRANCIS, homme d’affaires et homme politique, né le 18 novembre 1852 à Clarenceville (Saint-Georges-de-Clarenceville, Québec, deuxième fils de Robert Cochrane, fermier, et de Mary Ann Hunter ; le 16 août 1882, il épousa dans le canton de Pembroke, Ontario, Alice Lavinia Dunlop (Dunlap), et ils eurent deux fils et une fille ; décédé le 22 septembre 1919 à Ottawa.
On connaît mal les 40 premières années de Francis Cochrane. Fils de parents méthodistes, il étudia dans une école séparée à Saint-Thomas-de-Foucault (Noyan). Selon la tradition familiale, il travailla quelque temps dans un grand magasin de Chicago, mais fut congédié après un échange de coups de poing avec son supérieur. À la fin des années 1870, il aboutit au magasin général de ses oncles maternels dans la localité forestière de Pembroke, dans l’Outaouais. Peu après, il entra à la quincaillerie Dunlop and Chapman, située dans cette même localité. En 1882, il épousa Alice Lavinia Dunlop. Le couple s’installa plus haut sur l’Outaouais, à Mattawa, où Francis prit la direction d’une nouvelle succursale de l’entreprise. Sa situation s’améliora assez pour lui permettre d’ouvrir son propre commerce de quincaillerie et de matériel pour mineurs à Sudbury, le nouveau centre d’exploitation de nickel et de cuivre du nord-est de l’Ontario. Il se fixa dans cette localité à l’automne de 1890 ; Alice Lavinia et les enfants le rejoignirent un an après.
Au fil du temps, le commerce de Cochrane prospéra et devint la Cochrane Hardware Limited, que le Sudbury Star décrirait à sa mort comme « l’un des plus grands établissements commerciaux du genre dans la province, avec des succursales dans toute la région nordique ». L’achèvement du Cochrane Block en 1894, imposant édifice de trois étages en briques, fut l’un des premiers signes de la réussite de Cochrane. Même si on l’avait prévenu que cet immeuble était trop somptueux pour la localité, il resta optimiste. Vingt ans plus tard, Sudbury aurait pris une expansion considérable et Cochrane y inaugurerait un siège social encore plus impressionnant.
Une fois établi, Cochrane diversifia ses activités. L’hydroélectricité fut l’un des secteurs où ses investissements lui rapportèrent le plus. En 1902, lui-même et un prospecteur du lieu, William McVittie, constituèrent juridiquement la Wahnapitae Power Company en vue d’aménager des emplacements de production énergétique. Deux ans plus tard, leur entreprise remporta le contrat d’approvisionnement de Sudbury. Elle le conserverait jusqu’en 1929, année où la famille Cochrane vendrait ses actions à la Hydro-Electric Power Commission of Ontario pour plus d’un million de dollars. Toujours avec McVittie, Cochrane spécula sur diverses propriétés minières ; la plus rentable fut la Frood Extension, achetée en 1908 et vendue 200 000 $ en 1910 à la Mond Nickel Company.
Malgré son succès en affaires, Cochrane doit surtout son importance historique à sa carrière politique. Conservateur toute sa vie – des membres de sa famille se rappelaient avoir reçu sir John Alexander Macdonald* à Mattawa –, il fut nommé recenseur de Sudbury au recensement de 1891, ce qui était le genre de faveur réservé aux fidèles du parti. Membre de la « compagnie des 100 associés » qui obtint en 1892 de Queen’s Park la constitution de Sudbury en municipalité, il se distingua encore davantage trois ans plus tard en parrainant l’organisation de la société locale d’agriculture et du bureau local de commerce. En janvier 1896, il entra officiellement dans l’administration municipale en remportant un siège au conseil, celui du quartier McCormick, à prédominance anglophone. Par trois fois, soit en 1897, en 1898 et en 1902, il fut élu à la mairie ; chaque fois, il battit son critique libéral, James A. Orr, rédacteur en chef du Sudbury Journal. Compétent et très estimé, Cochrane prônait des mesures très favorables à ses intérêts miniers : croissance, accommodements avec les pouvoirs miniers de la région, responsabilité financière.
Cochrane s’aventura au delà de la scène municipale en 1902 en se portant candidat dans la nouvelle circonscription de Nipissing West aux élections générales provinciales. Comme il le conclut assez justement à partir des résultats par bureau de scrutin, il perdit à cause du succès remporté par le candidat libéral bilingue Joseph Michaud dans les sections francophones de la circonscription. L’expérience se révéla tout de même profitable, car elle lui permit de pénétrer dans les hautes sphères du parti et attira l’attention du chef conservateur James Pliny Whitney sur ses talents d’organisateur.
Bien qu’il ait travaillé en coulisse, Cochrane ne se présenta pas aux élections de janvier 1905, où Adolphe-Osias Aubin l’emporta contre Michaud. Cependant, quelques jours plus tard, une rumeur se mit à circuler : le premier ministre désigné, Whitney, s’apprêtait à nommer Cochrane dans son cabinet à titre de représentant du nord de l’Ontario, peut-être en lui confiant un nouveau portefeuille (les mines). Un accident survenu en février retarda la nomination : près de Sudbury, en montant dans un train en marche, Cochrane glissa et eut la jambe droite coupée sous le genou. Sa réadaptation prit plusieurs mois. En mai, Whitney annonça la transformation du portefeuille des Terres de la couronne en un nouveau département, les Terres et Mines (par la suite les Terres, Forêts et Mines). Cochrane prêta serment à titre de ministre à la fin du mois ; Aubrey White resta sous-ministre. Le 13 juin, Cochrane fut élu sans opposition au cours d’un scrutin partiel dans Nipissing East ; le député Charles Lamarche avait démissionné, peut-être pour lui laisser la place. La presse du sud de l’Ontario accueillit la nomination de Cochrane avec scepticisme. Ainsi, le Globe de Toronto, journal libéral, nota qu’il n’avait aucune expérience législative et pas de « grande réputation dans quelque autre sphère d’activité ».
Malgré des controverses et quelques échecs, les six années où Cochrane fut ministre provincial s’avérèrent les plus gratifiantes de sa carrière. Dès le début, il se montra résolu à intervenir vigoureusement dans la gestion des richesses naturelles de l’Ontario. Par exemple, peu après son entrée en fonction, il annula cinq ententes inappliquées sur les pâtes et papiers et mit les concessions aux enchères. De même, en invoquant un article peu connu du Mines Act qui exigeait la preuve de l’existence d’un gisement minier, il révoqua les titres sur un certain nombre de concessions détenues par des spéculateurs qui ne les exploitaient pas. Ses réalisations les plus durables furent le nouveau Mines Act, approuvé par le Parlement ontarien en avril 1906, et une loi connexe, le Supplementary Revenue Act, adopté un an après.
La loi sur les mines résultait d’une vaste consultation publique et visait à satisfaire les mineurs, qui réclamaient un système plus équitable d’exploitation des propriétés minières. Axée sur la décentralisation et l’uniformité, elle fractionnait la province en divisions minières, éliminait le régime de location à bail, et définissait une méthode unique et assez peu coûteuse d’acquisition des propriétés. Alarmé par les piètres recettes que la province retirait de l’exploitation des gisements argentifères du district de Cobalt, Cochrane, tout comme Whitney, entendait bien que l’Ontario reçoive la « part du peuple ». Au moyen du Supplementary Revenue Act, il instaura un impôt annuel sur les bénéfices miniers, le premier dans l’histoire de l’Ontario, ce qui déclencha un vif débat. Furieuses, les sociétés minières exercèrent des pressions contre cette innovation. Cochrane accepta de transformer cet impôt fixe en impôt progressif, ce qui était plus acceptable pour les petites entreprises. Toutefois, l’International Nickel Company, sise à Sudbury, eut droit à une entente particulière qui lui permettait d’échapper temporairement aux clauses progressives [V. Almon Penfield Turner].
Habile politique, Cochrane prenait grand soin de son fief du Nord-Est – le « Grand Ontario », comme il préférait l’appeler. Au fil de ses tournées estivales dans la région, souvent faites en compagnie de collègues du cabinet ou de journalistes du Sud, il bâtit une très puissante organisation tory. De plus en plus, le gouvernement répandait ses largesses sur la région : chemins de colonisation, subventions aux chemins de fer, aide à l’éducation et au peuplement. Sudbury était particulièrement favorisée : en 1907, elle devint le siège d’un nouveau district judiciaire et, un an plus tard, en partie grâce à l’assistance de la province, elle fut reliée à Toronto par le chemin de fer canadien du Pacifique et par le Canadian Northern Railway. Selon ses adversaires politiques, Cochrane ne répugnait pas à garnir les poches de ses connaissances. Ils aimaient citer en exemple la décision prise en 1906 par le gouvernement d’accorder 130 000 $ à son beau-frère David Alexander Dunlap pour régler un différend sur une concession minière à Cobalt. Aux élections de juin 1908, Cochrane fut joliment récompensé de sa prévenance. Il gagna aisément dans sa nouvelle circonscription, Sudbury, et, en grande partie grâce à ses talents d’organisateur, le parti remporta les dix autres circonscriptions nordiques. Tout de suite après, Whitney nomma de nouveau Cochrane au département des Terres, Forêts et Mines. Plus tard, par gratitude, le cabinet baptisa en son honneur le nouvel emplacement municipal situé à la jonction du Temiskaming and Northern Ontario Railway et du chemin de fer national transcontinental. (Un canton du nord portait déjà son nom depuis 1905.)
Comme la réputation d’organisateur de Cochrane grandissait, le chef des conservateurs fédéraux, Robert Laird Borden*, lui demanda de prêter son concours à la campagne menée par le parti en Ontario en prévision des élections générales d’octobre 1908. Travailleur infatigable, Cochrane fit plusieurs tournées éclairs avec Borden dans la province. Les conservateurs n’y remportèrent pas plus de sièges qu’en 1904, mais dans le Nord ontarien, grâce aux efforts de Cochrane, la représentation du parti passa d’un siège à trois sur quatre. Cette participation, étape importante dans la carrière de Cochrane, resserra ses liens avec Borden et le poussa vers la scène fédérale. Peut-être pour cette raison et parce que de grands changements législatifs avaient eu lieu en 1906–1907, son second mandat au sein du gouvernement Whitney eut moins de répercussions que son premier. Il révisa la politique forestière en 1910 afin d’augmenter les recettes ; ce fut sa réalisation la plus notable.
En 1911, des élections générales précoces semblaient d’autant plus probables que l’entente de réciprocité conclue entre les États-Unis et le gouvernement libéral de sir Wilfrid Laurier soulevait une vive controverse. Cochrane travailla donc beaucoup plus qu’auparavant pour les conservateurs fédéraux. Il fit une tournée estivale non seulement dans sa circonscription, mais aussi dans le reste de la province, et fut nommé en août président du comité électoral du parti en Ontario. En septembre, les tories reconquirent enfin le pouvoir à Ottawa en remportant notamment 73 des 86 sièges de la province (dont les quatre du Nord), succès que Borden attribua à Cochrane.
Un peu comme cela s’était passé sur la scène provinciale en 1905, Cochrane ne s’était pas porté candidat en 1911, mais un portefeuille lui serait confié dans le nouveau gouvernement. Il quitta le cabinet ontarien en octobre. Encore une fois, on lui trouva une circonscription sûre : George Gordon, député de Nipissing, démissionna (il serait nommé par la suite au Sénat) et, peu après, Cochrane fut élu sans opposition. En lui, Borden avait un député perspicace et loyal. Sa nomination au nouveau département des Chemins de fer et Canaux était aussi une façon de reconnaître l’appui apporté aux conservateurs fédéraux par l’appareil provincial de Whitney. Cependant, le nouveau ministre prouva bientôt qu’il n’était pas simplement l’homme de Whitney à Ottawa.
Le mandat de Cochrane en tant que ministre fédéral (1911–1917) se révéla beaucoup moins satisfaisant pour lui que ses années au gouvernement Whitney. Le monde semi-public, semi-privé des chemins de fer était un véritable dédale. S’y mouvoir devint encore plus éprouvant dès que l’on comprit la folie de construire deux lignes transcontinentales (le Canadian Northern Railway et le national transcontinental/Grand Trunk Pacific Railway) alors que le chemin de fer existant (le chemin de fer canadien du Pacifique) suffisait. Dès son entrée en fonction, Cochrane dut affronter des problèmes apparemment insolubles : les difficultés administratives du chemin de fer Intercolonial dans les Maritimes ; les coûts exorbitants de construction du chemin de fer national transcontinental (propriété gouvernementale), qu’une commission royale siégeant de 1912 à 1914 mit au jour et qui expliquaient le refus du Grand Tronc de louer la ligne au moment de son achèvement en 1915 ; les nombreuses requêtes d’aide financière présentées par le tandem Grand Tronc/Grand Trunk Pacific et le Canadian Northern ; les pressions exercées par les conservateurs de l’Ouest pour que le gouvernement mette en chantier le chemin de fer de la baie d’Hudson, projet que Cochrane jugeait prématuré.
Ces questions avaient de lourdes implications financières et politiques pour le gouvernement, mais, à cause des vues du premier ministre et des autres membres du cabinet, Cochrane n’avait pas beaucoup de latitude. Il s’inquiétait du sort du Canadian Northern, comme Borden et le ministre des Finances, sir William Thomas White*, et manifestait beaucoup plus d’antagonisme envers le conglomérat du Grand Tronc que ses collègues ministériels. Le Sénat, dominé par les libéraux, compliquait aussi sa tâche : à plusieurs reprises, en 1912–1913, les sénateurs rejetèrent des mesures venant de son département, dont un programme d’aide aux provinces pour l’expansion du réseau routier canadien.
La Première Guerre mondiale, qui détourna des chemins de fer les ressources financières et les efforts politiques, empêcha Cochrane de se consacrer à la situation ferroviaire. En même temps, en intensifiant la concurrence entre les trois transcontinentaux, elle exacerba les difficultés financières du Canadian Northern et du Grand Tronc et força le premier ministre à se tourner vers la nationalisation, ce qui revenait à retirer le dossier à Cochrane. En mai 1916, White annonça l’octroi d’une aide temporaire au Canadian Northern et au Grand Tronc. Le mois suivant, une commission royale fut chargée de faire des recommandations sur les chemins de fer canadiens. En mai 1917, la majorité des commissaires recommandèrent au gouvernement de se porter acquéreur des deux chemins de fer en difficulté. En tant qu’homme d’affaires, Cochrane accueillit cette recommandation sans enthousiasme, mais, comme bon nombre de ses collègues du cabinet, il l’accepta comme la meilleure solution.
Cochrane dut restreindre ses activités pendant la guerre ; sa santé déclinait, ce qui n’était pas étonnant vu qu’il avait atteint la soixantaine. À la fin de 1913, il avait fait une dépression nerveuse qui avait nécessité une hospitalisation, puis au printemps de 1914, il était parti en croisière en Méditerranée. En outre, il commençait à ressentir les effets débilitants du mal de Bright et devait prendre des congés prolongés. Le fait que ses fils étaient outre-mer avec le Corps expéditionnaire canadien ajoutait à ses inquiétudes. Une visite sur le front de l’Ouest pendant l’hiver de 1915–1916 aggrava son état ; au cours de l’été suivant, des rumeurs circulaient sur sa démission prochaine.
Malgré tout, Cochrane restait au poste, en grande partie par loyauté envers Borden, qui accordait du prix à ses conseils sans les suivre toujours. Ainsi, au printemps de 1915, Cochrane, toujours soucieux des intérêts du parti, pressa en vain le premier ministre de profiter de la popularité du gouvernement pour convoquer des élections de temps de guerre. Naturellement, Cochrane accueillit avec plaisir l’annonce de la conscription par Borden en mai 1917, mais il s’opposa fermement aux efforts de celui-ci en vue de former une coalition avec les libéraux l’été suivant. Que Borden ait nommé Cochrane ministre sans portefeuille dans le gouvernement de coalition créé en octobre est assez surprenant. La chose s’explique à la fois par les liens qui unissaient les deux hommes et par le désir de Borden de pouvoir compter sur les talents d’organisateur de Cochrane aux élections prochaines. À cause de sa santé, Cochrane ne put jouer qu’un rôle consultatif au cours de la campagne, mais il fut élu sans difficulté en décembre dans la nouvelle circonscription de Temiskaming.
Les dernières années de Cochrane furent particulièrement tristes. Convaincu, probablement avec raison, que Borden lui avait promis la présidence de la conseil de gestion du réseau gouvernemental de chemins de fer, qui comprenait le Canadian Northern, nationalisé depuis peu (mais pas encore le Grand Tronc), il eut l’amère déception d’apprendre en septembre 1918 que le poste allait à David Blythe Hanna*. Le cabinet, semble-t-il, avait été divisé sur cette question et Borden avait fait valoir que, vu son état de santé, Cochrane ne pourrait pas remplir cette fonction. En outre, le fils benjamin de Cochrane, Ogden Dunlap, mourut en janvier 1919 des suites de blessures subies dans un accident au cours d’un entraînement militaire. Cochrane ne se remit jamais de cette perte. Le premier homme politique du Grand Ontario, et le meilleur, diraient certains, s’éteignit le 22 septembre à Ottawa. On l’inhuma aux côtés d’Ogden Dunlap au cimetière Mount Pleasant à Toronto.
Francis Cochrane était un homme exceptionnel et bourré de contradictions. De l’avis général, il avait des manières douces, et pourtant, ce quincaillier de six pieds trois pouces était prêt à recourir à la force au besoin. « De ma vie je n’ai vu personne qui pouvait vider plus vite que lui un wagon-lit rempli d’ivrognes », racontait sir Herbert Samuel Holt*, financier montréalais. Promoteur chauvin des intérêts du Nord ontarien, Cochrane usa de son influence pour favoriser les ambitions régionales de Sudbury, son lieu d’affaires, mais ne fut jamais propriétaire d’une maison dans cette ville ni ailleurs dans la région. Imbu d’esprit partisan, il irritait ses collègues conservateurs en refusant de distribuer aveuglément des faveurs. Grand stratège électoral, il ne se présenta jamais deux fois dans la même circonscription. Simple marchand dans une région forestière, il devint l’homme de confiance d’un premier ministre provincial et d’un premier ministre fédéral. Et, ce qui est peut-être le plus singulier, cet homme politique et ministre prenait si rarement la parole au Parlement qu’on le surnommait Frank le silencieux. Depuis sa disparition, on a rarement vu son pareil sur la scène politique canadienne.
Un des obstacles aux recherches sur la vie de Frank Cochrane est l’absence de papiers personnels et de documents sur sa carrière du type de ceux que des personnages politiques de son envergure laissent généralement. Quand ils ont préparé leur biographie intitulée Silent Frank Cochrane ; the north’s fïrst great politician (Toronto, 1973), étude approfondie dont les données factuelles (et non leur interprétation) ont alimenté notre biographie, Scott et Astrid Young ont glané leur information de sources comme les Débats de la Chambre des communes, les papiers Whitney aux AO (F 5), les papiers Borden et White aux AN (MG 26, H et MG 27, II, D 18 respectivement), et le Sudbury Journal (Sudbury, Ontario). L’ouvrage intitulé The Honourable Frank Cochrane : a tribute, Alice [Stinson] Marwick, compil. ([Cochrane, Ontario, 1950]) présente un intérêt spécial à cause de l’avant-propos de George W. Yates, quia été longtemps secrétaire administratif de Cochrane. [r. m. b.]
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R. Matthew Bray, « COCHRANE, FRANCIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/cochrane_francis_14F.html.
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Auteur de l'article: | R. Matthew Bray |
Titre de l'article: | COCHRANE, FRANCIS |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1998 |
Année de la révision: | 1998 |
Date de consultation: | 1 décembre 2024 |