CHEVAL, dit Saint-Jacques, et dit Chevalier, JACQUES-JOSEPH, perruquier, cabaretier, « garde du port » (maître de port ou maître de quai) à Montréal, huissier, baptisé le 13 décembre 1697 dans la paroisse Saint-Nicolas de Tournai, Belgique, fils de Thomas Cheval et de Gilette Nève, décédé à Montréal le 13 décembre 1757.
Jacques-Joseph Cheval arriva en Nouvelle-France vers 1720 et s’installa à Montréal, où il exerça durant plus de 20 ans le métier de perruquier, puis celui de cabaretier, sans aucun doute beaucoup plus lucratif. Vers 1740, il obtint le poste de « garde du port » à Montréal. Cheval se devait de surveiller le havre, la rade et les embarcations qui s’y trouvaient ancrées, et de les visiter afin de s’assurer que les règlements y étaient observés. Il exerça cette fonction jusqu’en 1749 ; le 23 septembre de cette année, il fut nommé huissier du Conseil supérieur, avec résidence à Montréal. II avait acquis une certaine expérience du rouage de la justice en participant à de nombreuses causes en tant que demandeur ou défendeur. À sa mort survenue le 13 décembre 1757, Cheval demeurait toujours à Montréal.
Le 3 septembre 1725, Jacques-Joseph Cheval avait épousé, à Saint-Laurent, île de. Montréal, Marie-Renée Cousineau, qui lui donna 12 enfants dont 7 moururent en bas âge. Le 7 janvier 1743, Cheval devint veuf et, le 27 mai 1743, avant même que le notaire Louis-Claude Danré de Blanzy ait dressé l’inventaire des biens de son premier mariage, il épousait en secondes noces Geneviève Leduc, qui lui donna quatre enfants.
Même s’il n’a pas exercé un rôle de premier plan, Jacques-Joseph Cheval a su néanmoins accéder graduellement à des fonctions d’une certaine importance.
ANQ. NF, Coll. de pièces jud. et not., 2 125 ; NF, Ins. Cons. sup. ; NF, Ord. int., 9 juill. 1749 ; NF, Registres du Cons. sup.— ANQ-M, Greffe de L.-C. Danré de Blanzy, 18 juin, 7 août 1743 ; Clôtures d’inventaires, 22 juin 1743 ; Registres des audiences, 1739, f.110 ; 1741, ff.43, 76 ; 1742, f.39 ; 1744, ff.400, 446 ; Registre d’état civil, Saint-Laurent, 3 sept. 1725.— Archives de l’État (Tournai, Belgique), État civil, Saint-Nicolas, 13 déc. 1697.— Tanguay, Dictionnaire.— É.-Z. Massicotte, Les huissiers de Montréal sous le régime français, BRH, XXXII (1926) : 90.— P.-G. Roy, Les capitaines de port à Québec, BRH, XXXII (1926) : I–12, 65–78.
Roland-J. Auger, « CHEVAL, dit Saint-Jacques, et dit Chevalier, JACQUES-JOSEPH », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 1 déc. 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/cheval_jacques_joseph_3F.html.
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Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1974 |
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